Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
12/07/18 - Les organismes du régime
général de la Sécurité sociale sont classés en quatre
catégories, dénommés A, B, C et D, sur la base de critères
quantitatifs d'activité, propres à chaque branche de
législation, permettant de positionner dans une série continue
chaque organisme l'un par rapport à l'autre. Comme chaque année,
les Caisses nationales ont transmis à l'Ucanss les données
permettant de dresser les tableaux actualisés de la répartition
des organismes dans chaque catégorie au 1er juillet 2018. Ces
tableaux ont été approuvés par le Comité exécutif lors de sa
séance du 5 juillet 2018. Le 12 juillet, l'Ucanss a mis en ligne
la circulaire et en annexe les fameux tableaux par type
d'organismes : CAF, CPAM, Urssaf, Carsat, CGSS, Ugecam, CCSS (LC
014/2018).
> Site
de l'Ucanss
12/07/18 - Le dernier numéro de la
lettre du Fonds CMU, "Références", fait le bilan de la mission
confiée au Dr Philippe Denormandie, membre du conseil
scientifique de la CNSA et à Marianne Cornu-Pauchet, directrice
du Fonds CMU-C, pour établir des propositions susceptibles
d'améliorer la situation en matière d'accès aux droits, aux
soins et aux actions de prévention des personnes en situation de
handicap ou de précarité. La lettre communique les
dernières données chiffrées de la CMU-C et de l'ACS arrêtées au
30 avril 2018. Concernant la CMU-C, il est constaté une hausse
de 2,1 % du nombre de bénéficiaires par rapport à avril 2017 qui
se situe dans la continuité de la reprise amorcée en novembre
2017, à 5,54 millions pour la France entière, tous régimes
confondus. Toutefois un revirement pourrait être envisageable.
En effet, en mars 2018 l'évolution est négative pour les trois
principaux régimes en données provisoires. La dépense
individuelle de CMU-C est en légère progression de 0,7 % sur
douze mois. Le nombre de personnes couvertes par un contrat ACS
(A, B ou C) poursuit son rythme de progression soutenu en
s'établissant à 1 220 341 à fin avril 2018 (stock). Il a
augmenté de 7,1 % en une année. La répartition des personnes
protégées par type de contrat n'évolue quasiment pas dans le
temps : le contrat C reste prédominant (40 % des utilisateurs).
L'assiette globale de la TSA, tous attributaires confondus, est
en hausse de 2,2 % sur l'année 2017 mais marque le pas sur le
premier trimestre 2018. Le nombre d'organismes redevables de la
TSA est passé de 524 à 508 entre 2016 et 2017. Le cahier central
de la lettre dresse le bilan 2017 de la CMU-C, l'ACS et
l'assiette de la TSA.
> Site du
Fonds CMU : Lettre du 12 juillet 2018
Ce rappport comprend une nouveauté cette année : il s'accompagne d'un rapport statistique présentant les données financières du régime spécial des industries électriques et gazières (IEG) mais aussi quelques grandes données démographiques et de consommation de soins de la population couverte. Le taux de satisfaction des assurés a continué de progresser à 90 % (+ 3 points par rapport à l'année précédente). ELa Camieg a fêté ses 10 ans en 2017 et ses effectifs sont de 228 agents.
La Drees vient de publier les
résultats de la dernière édition de l'enquête Protection sociale
complémentaire d'entreprise (PSCE), conduite en 2017 avec
l'Irdes. Votée en 2013, la généralisation de la complémentaire
santé d'entreprise à l'ensemble des salariés a bien eu lieu
comme le montre cette étude. En 2017, 96 % des salariés
disposaient d'une complémentaire santé d'entreprise. Le chiffre
ne s'élevait qu'à 75 % en 2013 avant la transcription de
l'accord national interprofessionnel (ANI) dans la loi de
sécurisation de l'emploi adoptée en juin cette année-là. Dans le
même temps, la part des établissements proposant une
complémentaire santé est passée de 51 % à 84 %. La non mise en
place de cette couverture par 16% des établissements résulte
principalement de l'utilisation des dispenses d'adhésion par
l'ensemble des salariés, le plus souvent dans les structures
employant moins de 5 personnes. L'Ani santé a cependant permis
de réduire les disparités. La réforme a engendré une
augmentation du taux de couverture des plus petites entreprises,
qui a doublé en quelques mois. Des différences subsistent selon
les secteurs d'activité. Les établissements nouvellement
couverts se tournent davantage vers les sociétés d'assurances.
Alors que les branches d'activité pouvaient recommander un
organisme, plus de la moitié des établissements concernés n'ont
pas suivi ces recommandations. Les entreprises qui proposaient
déjà une complémentaire santé ont modifié leur offre. Près de 40
% d'entre elles disent l'avoir revu du fait de l'ANI. Les
changements ont principalement concerné le niveau des
remboursements, le coût de la couverture ou la participation de
l'employeur. Cette dernière doit désormais atteindre un minimum
de 50 %. En 2017, les employeurs finançaient en moyenne 58 % de
la prime de leurs salariés pour des contrats de complémentaire
santé contre 56 % en 2009. La participation était un peu plus
élevée dans les sociétés de moins de 5 salariés et chez celles
de plus de 500, atteignant les 60 %.
> Site
de la Drees
Dans la collection "Points de repère"
publié le 5 juillet 2018, la Cnam présente l'activité des
médecins libéraux à travers la CCAM (classification commune des
actes médicaux) : situation en 2016 et évolution depuis 2007. En
2016, l'activité technique médicale réalisée en secteur libéral
(cabinets de ville, cliniques privées et centres de santé) et
prise en charge par l'Assurance Maladie représente 9,3 milliards
d'euros, en progression de 4 % par rapport à l'année précédente.
Afin de compléter ce panorama détaillé sur la structure et la
dynamique des actes de la CCAM remboursés par l'Assurance
Maladie, les données exhaustives sont proposées pour les années
2015 à 2017.
> Site
d'Ameli
10/07/18 - La commission des affaires
sociales du Sénat a examiné le 4 juillet dernier le rapport de
Jean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général, dressant le
tableau de la situation des finances sociales dans la
perspective du débat d'orientation des finances publiques du 12
juillet. Il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre du
programme de travail annuel de la MECSS. La commission examine
ce document pour la quatrième année consécutive dans le contexte
particulier du débat sur la révision constitutionnelle.
Le périmètre d'examen des comptes sociaux choisi porte sur
l'ensemble des administrations de sécurité sociale (ASSO), qui
est le périmètre de nos engagements européens, celui à partir
duquel sont appréciés le solde des administrations publiques et
la dette publique au sens de Maastricht. En plus de la sécurité
sociale, il inclut les retraites complémentaires obligatoires,
l'assurance chômage ou encore la Cades. En prenant en compte
l'ensemble des ASSO, les comptes sociaux sont enfin revenus à
l'équilibre en 2017, pour la première fois depuis une décennie,
se félicite le rapporteur avec un excédent de 5,1 milliards
d'euros, soit 0,2 % du PIB. Mais au-delà de cette bonne
performance, Jean-Marie Vanlerenberghe met en avant les
fragilités qui demeurent.
> Rapport
d'information n° 627 - Site du Sénat
Le rapport du Comité d’action publique
2022 contient 22 propositions pour réaliser 30 Mds €
d’économies. Les experts préconisent plusieurs réformes sur
l’organisation du système de soins (coordination des acteurs,
offres de soins locales, renforcement de l’innovation, …), pour
un gain estimé à 5 Mds €. Autre piste, simplifier le
recouvrement des impôts, "en réduisant le nombre de dispositifs
et de structure qui en ont la charge" . La DGFIP assumerait le
recouvrement de l’ensemble des taxes fiscales et les Urssaf
celui des cotisations sociales. Economie escomptée : 1 Md €. Le
rapport prône également de mettre fin aux doublons entre l’Etat
et les collectivités (environ 1 Md €). Quelque 5 Mds pourraient
être tirés de la suppression de certains niches fiscales et
sociales inefficaces (taux réduit de TVA, aides à l’innovation,
exonération, …). "Des ateliers sectoriels consacrés aux
objets de réformes du programme Action publique 2022 les plus
structurants se dérouleront entre juillet et octobre. Le
gouvernement annoncera après chaque atelier ses décisions
opérationnelles et un calendrier de mise en œuvre" a précisé
Matignon la semaine dernière.
> Reuters,
17 juillet 2018
> Accès
au rapport
18/07/18 - Sur les douze derniers mois,
les dépenses remboursées par le Régime général dans le champ de
l'ONDAM sont en hausse à fin juin 2018 de 3,0 %. Les dépenses de
soins de ville augmentent en rythme annuel de 3,9 %, contre +
4,4 % le mois précédent. Toujours en rythme annuel, les soins de
généralistes et de spécialistes progressent respectivement de +
7,8 % et de + 5,4 %. Cette très forte évolution résulte de la
mise en place de la nouvelle convention médicale à partir de mai
2017 et ses revalorisations tarifaires. La progression des
remboursements de soins d'auxiliaires médicaux est de 4,3 %.
Cette dynamique se retrouve principalement dans l'évolution des
soins infirmiers (+ 4,8 %) et des soins de kinésithérapie (+ 3,4
%). Les remboursements d'analyses médicales augmentent de 2,8 %.
L'évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville
ressort à + 2,3 % en rythme annuel alors que l'ensemble des
remboursements de médicaments (rétrocession incluse) est en
hausse de + 1,7 % sur les douze derniers mois. Enfin, le poste
indemnités journalières reste à un chiffre toujours trop élevé :
+ 4,6 %. Toujours en année complète mobile, les dépenses des
établissements progressent sur douze mois de 0,6 % (contre 0,8 %
à fin mai) pour le public, de 3,3 % (contre 2,9) pour le privé
et de 6,8 % (contre 7;5 %) pour le médico-social.
L'ensemble de ces évolutions est calculé sans inclure les
rémunérations forfaitaires des médecins (Rosp médecins, Forfait
structure, FPMT, MPA, RMT et FMT), rappelle la Cnam.
> Communiqué
de presse la Cnam, 17 juillet 2018
Le gouvernement entend réformer les
modes de rémunération des professionnels libéraux de santé par
une rémunération à l'épisode de soins. Jusqu'ici, leur
rémunération était basée sur un honoraire par acte, comme c'est
le cas pour tous les professionnels libéraux. Depuis quelques
années, l'Assurance-Maladie ne souhaitant pas investir sur la
valeur des actes, a introduit des parts de forfaits afin
de rémunérer certaines missions ou fonctions spécifiques.
Brandissant les pratiques en vigueur dans les pays du Nord de
l'Europe, le gouvernement clame que rémunérer globalement les
professionnels de santé de la ville à l'hôpital, avec une
enveloppe forfaitaire unique à se partager garantirait une
meilleure prise en charge aux patients. Et de murmurer, plus
discrètement, que le pouvoir financier conféré à qui tiendra les
cordons de la bourse pour le compte des autres intervenants
évitera la survenue des aléas thérapeutiques, des
ré-hospitalisations et reprises chirurgicales parce qu'il y
aurait dans ce cas plus d'argent à se partager ! Une vision que
ne partagent pas les professionnels libéraux de santé, écrit le
président de la FNI. Ils voient dans ce qu'il faut bien appeler
une « rémunération collectiviste », un risque majeur de
destruction de ce qui fonctionne bien dans notre système de
soins, conduisant à une sélection des patients qui rejaillira
sur le service public hospitalier empirant ses déficits.
> Tribune
du 16 juillet 2018
L’asthme relève de causes multiples, parmi lesquelles les facteurs professionnels contribuent pour environ 15% des cas. Afin de documenter la situation dans la population spécifique des artisans/commerçants, la prévalence d’asthme actuel a été estimée et déclinée selon les secteurs d’activité professionnelle. L’étude a porté sur l’ensemble des artisans et des commerçants en activité affiliés à la Sécurité sociale pour les indépendants (anciennement Régime social des indépendants) au 1er janvier 2013. L’asthme actuel a été défini à partir d’un modèle prédictif validé utilisant les données de remboursements de médicaments antiasthmatiques entre 2010 et 2012. Des prévalences ont été estimées selon le sexe et le secteur d’activité. Une comparaison de la prévalence d’asthme actuel entre les secteurs d’activité a été réalisée en calculant des odds ratios (OR) et leurs intervalles de confiance (IC95%) à l’aide de modèles logistiques.
> Site de Santé publique France (BEH n° 27)
Projets territoriaux de santé : de la
stratégie à la mise en œuvre. Bibliographie
Cette bibliographie réalisée dans le cadre de l’Université d’été
francophone en santé publique, qui s'est tenu à Besançon du 1er
juillet au 06 juillet 2018, est structurée autour de 7 grandes
rubriques et propose des définitions sourcées autour des
concepts liées aux projets territoriaux de santé.
> Site de l'Iresp : Sizaret, Anne ; Iresp Bourgogne-Franche Comté, juin 2018, 41p.
Le syndicat "Union française pour une médecine libre" a mis en ligne une carte interactive qui recense des lieux « à fuir » pour ceux qui cherchent à s'installer. « Elle montre les situations parfois ubuesques qui illustrent 30 ans d’erreurs politiques et qui nous ont conduits à la désertification médicale », justifie le Dr Jérôme Marty, président du syndicat.
> Le Quotidien du médecin, 17 juillet 2017
La scolarisation en milieu ordinaire des enfants et adolescents en situation de handicap a connu une forte augmentation depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : 320.000 enfants et adolescents ont ainsi été accueillis dans les écoles, collèges et lycées en 2017 (100.000 en 2006). Ces progrès en termes d’inclusion scolaire ont été rendus possibles par la mise en place d’un accompagnement spécifique des jeunes concernés : 80.000 accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) sont intervenus auprès de 150.000 élèves en 2017 (soit une multiplication par cinq du nombre d’élèves ainsi accompagnés entre 2006 et 2017).
La période 1998-2013 est marquée par une nette augmentation des contraintes de rythme s’exerçant sur les personnels hospitaliers. Celle-ci s’accompagne d’une légère diminution des pénibilités physiques. Mais l’hôpital demeure particulièrement contraint du point de vue des conditions de travail.
On peut craindre que les progrès de productivité ne soient obtenus qu'au détriment de la qualité des soins et des conditions de travail des personnels. Il est donc essentiel de se doter sans attendre d'indicateurs permettant d'apprécier la qualité des soins ; les indicateurs de processus développés en France n'étant pas à cet égard suffisants.
> Site de Cairn : Bras, P.L. ; in ournal de gestion et d'économie médicales, n°6, 2017, pp. 245-263
Lettre ESE, 19 juillet 2018
Le conseil d’administration de la Cnav a adopté le principe d'une expérimentation portant sur l’aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH), rapporte PSI. Le dispositif sera mis en place dans 4 Carsat : Centre-Ouest, Sud-Est, Nord-Est et Normandie. Dans une optique de simplification par rapport au système existant depuis 2003, il s’appuiera sur un versement unique de 500 € maximum pour 3 mois et sur une logique interrégime à travers un renforcement du partenariat avec la Cnam et son dispositif Prado Personnes âgées.
Au sommaire de ce nuémro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire :
- Bilan 2001-2017 des signalements
externes d’infections nosocomiales. Part des signalements
impliquant une bactérie multirésistante, hautement
résistante-émergente ou un Clostridium difficile
- épidémies d’infections respiratoires aiguës dans
les établissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes des Pays de la Loire. Du signalement à la
surveillance
- Bactériémies à Bacillus cereus en réanimation néonatale
à l’AP-HP en 2016
> Site de Santé publique France (BEH n° 25/26)
Alors qu'on entre pour de bon dans la période estivale si difficile pour les services d'urgences, l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a publié le 19 juillet une enquête* sur les risques psychosociaux encourus par les professionnels de santé. Un tiers des services français a répondu aux questions de l'association sur les trois dernières semaines. Le constat dressé est pour le moins alarmant. Deux tiers des unités (67,4 %) déclarent avoir dans leur équipe un ou plusieurs cas de burn-out, liés à « la dégradation des conditions de travail et au stress », indique le syndicat. Côté pénurie, l'AMUF assure que « la très grande majorité des services d'urgences et SAMU n'a pas les effectifs pour assurer un fonctionnement correct des structures et garantir la continuité du service public ». Et pour cause, 82,2 % des structures déclarent ne pas avoir atteint l'effectif cible et 81,7 % rencontrent des problèmes pour remplir les plannings. Plus alarmant encore, 58,1 % des services connaissent plus de départs que d'arrivées.
> Le Quotidien du médecin, 20 juillet 2018
Ce devrait être la grande réforme santé du quinquennat. Elle sera dévoilée à l'automne par le président de la République, qui promet d'ouvrir un chantier aussi important que celui de 1958. Cette vaste refonte contiendra un large volet hospitalier et devrait englober le financement du système et son organisation. Les experts sollicités par « le Quotidien » plaident pour une remise à plat de l'ensemble du secteur, bien au-delà de l'hôpital intra-muros. Tous plaident pour un changement de paradigme. Mais pas avec les mêmes conséquences. Pour Claude Evin, il faut davantage de coordination et d'intégration entre les acteurs. Jean de Kervasdoué plaide pour une autonomie accrue des établissements. Quant à Agnès Verdier-Molinié, elle rêve d'émanciper les hôpitaux des règles de la fonction publique…
> Le Quotidien du médecin, 19 juillet 2018
Lettre de la SFSP, 13 juillet 2018
La loi du 7 mars 2016 représente une
large réforme du dispositif de protection médicale devant
permettre aux personnes étrangères malades ne pouvant se soigner
dans leur pays d’origine d’obtenir un titre de séjour pour
soins. Dans un récent rapport, la Cimade analyse les effets de
cette loi qui est entrée en vigueur au début de l’année 2018.
L’Association dénonce que de plus en plus d’étrangers gravement
malades, notamment séropositifs, sont visées par des décisions
d’expulsion. Concrètement, en 2017, le nombre de titres de
séjour délivrés pour raisons médicales a chuté de 37 %. La
nouvelle procédure imposées aux personnes malades est bien plus
complexe, et laisse les demandeurs sous la menace de
l’expulsion. Détaillant tous les obstacles jalonnant la
procédure, le rapport s’appuie sur les constats de bénévoles de
l’association ainsi que sur divers témoignages. La Cimade
examine de plus comment la loi du 7 mars donne l’ascendant aux
préfets sur les médecins, certains malades se voyant refuser un
titre de séjour pour soins alors que le médecin leur avait remis
un avis favorable. Elle pointe aussi du doigt le manque de
transparence s’agissant des critères utilisés pour établir
l’avis médical.
> Rapport
Personnes étrangères malades : Soigner ou suspecter ? La
Cimade, juin 2018
> Dossier
documentaire : « Migrations et santé »
Le champ de la précarité a été le laboratoire d’une innovation sociale majeure : des dispositifs pour « aller vers » les plus exclus du système de soins et d’assistance ont été pensés à la fin des années 1990. Qu’est-ce que cette perspective engage concrètement en termes de pratiques ?
> "Rhizome - bulletin santé mentale et précarité, n°68, Juin 2018
Comment créer des environnements favorables à une alimentation saine ? Et tout d’abord quels sont ces environnements favorables ? Et en quoi cela peut-il réduire les inégalités sociales de santé ? Ce dossier central – qui rassemble la contribution d’une vingtaine d’experts – dresse un état des connaissances internationales sur ces questions et met en avant un certain nombre de programmes innovants sur des territoires et dans des villes de France.
> La Santé en action, n° 444, juin 2018Dans son « Point info » de juillet, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) indique que le taux de substitution s'élève déjà à 88 % en mai, grâce notamment à l'introduction de nouvelles molécules. « L'ezétimibe/simvastatine et l’ezétimibe enregistrent une forte croissance et devraient atteindre l'objectif de substitution à la fin de l'année » d'après le syndicat. L'USPO indique enfin que la ROSP générique pour 2017 s'élève finalement à 7 044 euros en moyenne par officine ; les premiers chiffres évoquaient un montant de 7 126 euros par pharmacie.
> Le Quotidien du pharmacien, 13 juillet 2018
Accréditation lourde, coûteuse et chronophage, financiarisation, baisse de l'attractivité : dans un rapport sur la biologie rendu début juin, les Académies nationales de médecine et de pharmacie dressent un constat presque aussi accablant que les syndicats. Elles énumèrent une quinzaine de recommandations pour « stabiliser » la biologie médicale après la restructuration massive et « brutale » de ces dernières années, et surtout pour valoriser le rôle et l'expertise du biologiste dans la chaÎne des soins.
> Le Quotidien du médecin, 19 juillet 2018
> Site de l'Académie nationale de pharmacie
La fédération des centres mémoires (FCM), la fédération française de neurologie, la société française de neurologie, la société française de gériatrie et gérontologie, la société de neuropsychologie de langue française, la société française de psychogériatrie et de psychiatrie de la personne âgées, soutenues par France Alzheimer et France Parkinson vont déposer dans les prochains jours un recours contentieux devant le Conseil d'état à l'encontre de l’arrêté du 1er juin 2018, fixant au 1er août le déremboursement d'Aricept (donépézil), Ebixa (mémantine), Exelon (rivastigmine) et Reminyl (galantamine) ainsi que leurs génériques, indiqués dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Ces sociétés savantes avaient déjà adressé une lettre ouverte à la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn. Leur requête portera à la fois sur le fond et la forme. Sur la forme, le collectif estime que l'avis de la commission de la transparence de la HAS n'a pas été rendu dans des conditions équitables. Les experts rassemblés étaient connus pour être à charge contre les médicaments.
La Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS), en charge de l'évaluation des médicaments, s'est étonnée dans un avis rendu public le 17 juillet « du maintien du taux de remboursement à 30 % des médicaments homéopathiques à nom commun compte tenu du taux de remboursement à 30 % voire 15 % de médicaments ayant fait la preuve de leur efficacité ». Ces produits sont mis sur le marché sans indication thérapeutique ni posologie...
> Le Quotidien du médecin, 25 juillet 2018
Porté par un consortium d’experts pluridisciplinaires, et soutenu par la Direction générale des entreprises du Ministère de l’Economie et des Finances, le projet M4P vise à constituer et industrialiser une base de données multi-sources sur le diabète, la « Diatabase », alimentée par des données issues de l’hôpital, de la médecine de ville, de centres de recherche, d’objets connectés et croisées avec les données des bases médico-économiques du SNDS (Système National des Données de Santé1).Le projet doit permettre « d’améliorer les conditions de vie et de prise en charge des personnes diabétiques grâce à l’amélioration des connaissances et le partage d’informations entre les différents acteurs hospitaliers du soin comme entre les centres experts et la médecine de ville », indique le Dr Charpentier, Président du CERITD (Centre d’études et de recherches pour l’intensification du traitement du diabète) et parmi les initiateurs du projet.
14 millions de Français, soit 28 % de la population, sont éloignés du numérique. Un véritable handicap dans un contexte de numérisation croissante des activités. Commandé à France Stratégie par le secrétaire d’état chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, ce rapport identifie et quantifie les bénéfices d’une meilleure maÎtrise des outils numériques par la part de la population française qui ne les utilise pas dans la vie courante. Un plan visant cet objectif pourrait générer 1,6 milliard d’euros de bénéfices annuels, dans les domaines de l’économie numérique, de l’emploi et de la formation, des relations avec les services publics, de l’inclusion sociale et du bien-être.
ls sont nombreux sur le marché pour vous permettre de surveiller votre poids, mesurer vos efforts physiques, votre tension ou votre rythme cardiaque. Ces objets sont connectés via votre smartphone ou directement sur le web. Avant d’acheter, il s’agit tout d’abord de se poser les bonnes questions sur l’objet, la connectique et le contenu de l’application. Tel est l'obejctif de ce dossier de l'Institut national de la consommation.
La plateforme de rendez-vous Doctolib va
être racheté par son principal concurrent MonDocteur, Lagardère,
s'imposant comme un champion dans un créneau en pleine
croissance. Le nouvel ensemble sera présent chez 55.000
praticiens, soit environ 10% des 550.000 professionnels français
du secteur médical que Doctolib considère comme son marché
potentiel. Avec 20 millions de visites de patients par mois,
cette opération, d'un montant d'environ 50 millions d'€ selon Le
Monde, fait de Doctolib la première plateforme de rendez-vous en
ligne au monde. Doctolib et MonDocteur proposent aux médecins un
outil de gestion des consultations qui permet de diminuer le
nombre d'appels vers les secrétariats et de réduire
drastiquement le nombre de rendez-vous non honorés, en envoyant
des messages de rappel en amont. Il est facturé 109 € par mois
et par praticien. Doctolib propose également la mise en relation
entre praticiens. Lagardère est par ailleurs entré en
négociations exclusives avec TF1 pour la vente du site
Doctissimo, qui enregistre 12 millions de visiteurs uniques
chaque mois.
> Le
Monde, 12 juillet 2018
Limiter les lapins, optimiser le
planning, faciliter la vie des patients… Les services de prise
de rendez-vous en ligne présentent sur le papier de nombreux
avantages. Avec des limites, disent certains médecins, attachés
au secrétariat médical, plus à même de hiérarchiser les appels
des patients, selon leur degré d’urgence. Les deux approches ont
leurs adeptes. à moins que la solution ne soit de coupler les
deux…
> Le
Quotidien du médecin, 18 juillet 2018
Conçu sous la forme d’un dossier de
synthèse privilégiant le contexte régional, chaque numéro de
Porte-clés santé aura pour objectif sur un sujet de santé donné,
de faciliter l’accès et l’appropriation des données, des
connaissances, des méthodes et des ressources essentielles afin
de favoriser leur intégration dans les pratiques
professionnelles et de tendre vers des actions de qualité. Le
premier numéro de cette collection vient de paraÎtre. Il a pour
thème Tabac et aide à l’arrêt. Il offre les toutes dernières
données liées à la consommation et à l’arrêt du tabac, des
repères méthodologiques et d’aide à l’action pour accompagner
les fumeurs vers l’arrêt. Le Porte-Clés Santé sera d'une
périodicité annuelle. Le prochain numéro portera sur les
inégalités sociales de santé. Le Porte-Clés Santé est une
production réalisée par les membres de PromoSanté Pays de la
Loire, espace collaboratif d’expertise et de ressources en
promotion de la santé.
> Accès
à Porte-clés santé des Pays-de-la-Loire
20/07/18 - La Cnam a décidé d'entamer,
fin 2018, une phase d'expérimentation de déploiement du DMP dans
neuf territoires pilotes: Bas-Rhin, Pyrénées-Atlantiques,
Côtes-d'Armor, Doubs, Haute-Garonne, Indre-et-Loire,
Puy-de-Dôme, Somme et Val-de-Marne. D'après un document interne
de la Cnam,, 495 816 DMP ont été ouverts dans les neufs CPAM
concernées, soit une couverture de 9,4 % de la population du
régime général. Les caisses concernées avaient ouvert plus de
169 000 DMP avant d'être désignées pilotes. Dans le détail, le
territoire pilote ayant créé le plus de DMP lors de la phase
d'expérimentation, proportionnellement à la population qu'il
couvre, est le Val-de-Marne (CPAM de Créteil) avec 111 594
dossiers créés, soit un taux de couverture de 13, 4% de la
population du territoire. Les Pyrénées-Atlantiques, via la CPAM
de Bayonne, ferment la marche avec 18 382 DMP, soit 6,9 % de la
population affiliée au régime général dans ce département. A
l'échelle nationale, l'Assurance maladie a dénombré au 20 mai
2018 près de 1,2 million de DMP ouverts. Elle a également fourni
des éléments chiffrés sur l'implication des établissements et
des professionnels de santé de ville, en grande majorité des
médecins généralistes, dans la création et l'alimentation des
DMP. TICsanté rappelle que la CNAM entend démarrer la campagne
de généralisation du DMP à partir d'octobre 2018 et espère
atteindre le palier des 2,3 millions de dossiers ouverts à la
fin de l'année.
> Dépêche
TICsanté, 20 juillet 2018
Un logiciel médical, présenté comme au moins aussi performant qu'un médecin généraliste pour poser un diagnostic, a déclenché une vive querelle dans la communauté médicale au Royaume-Uni.
09/07/18 - Le président de la République
s'est exprimé le 9 juillet durant plus d'une heure et demie
devant les quelque 900 parlementaires réunis en congrès à
Versailles, un rendez-vous qu'il veut annuel. Le chef de l'Etat,
qui a évoqué les chantiers des 12 prochains mois, a annoncé
qu'un plan de baisse des dépenses publiques sera présenté "dans
les prochaines semaines" par Edouard Philippe. "Cela
s'accompagnera d'une réorganisation de l'Etat à travers plus de
présence sur les territoires, plus de souplesse de gestion",
poursuit-il. "D'ici la fin de l'année, le Premier ministre
présentera l'ensemble de ces décisions pour la transformation
indispensable de l'action publique"l. "La stratégie de lutte
contre la pauvreté", récemment reportée sera bien dévoilée "en
septembre et mise en oeuvre en 2019". "Elle ne se contentera pas
de proposer une politique de redistribution classique, mais une
politique d'investissement et d'accompagnement social. Pour
Emmanuel Macron, la "priorité de l'année qui vient" sera de
"construire l'Etat providence du XXIe siècle". Il souhaite un
système "émancipateur, universel, efficace et responsabilisant".
"Des pans entiers de notre population sont trop peu ou trop mal
couverts" par la Sécurité sociale [...] "nous sommes aujourd'hui
laissés seuls face à des risques majeurs comme celui de la perte
d'autonomie, des retraites incertaines", remarque-t-il. Il veut
un système "couvrant davantage, protégeant mieux, s'appuyant
aussi sur les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous". Le
président exprime sa volonté d'une réforme des retraites, prévue
pour 2019. "Rien ne changera pour les retraités d'aujourd'hui,
rien", lance-t-il, sous les premières contestations d'une partie
des parlementaires. "La retraite n'est pas un droit auquel on a
cotisé toute sa vie, la retraite est ce que les actifs payent
pour les retraités", rappelle-t-il. Il revient sur la polémique
des pensions de réversion : faire croire que nous voudrions les
supprimer est "une rumeur malsaine visant à faire peur", dit-il.
> Accès
à l'intégralité du discours - Site En Marche !
à écouter sur France Culture, une
intéressante discussion avec Bruno Palier (directeur du LIEPP
Sciences Po), Blandine Destremau (sociologue de la protection
sociale) et Pierre-Yves Geoffard (économiste de la santé). 44
minutes
> Site
de France Culture
Mission accomplie. Le plan AVC 2010-2014 s'est traduit par la montée en puissance des unités neurovasculaires (UNV), conformément à l'un de ses objectifs, relève une étude de l'institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) dédiée aux premiers résultats obtenus. « Entre 2009 et 2014, le nombre d'UNV est passé de 80 à 135, soit une augmentation de 60 % et un déploiement sur l'ensemble du territoire », est-il écrit. Ce phénomène s'est traduit par une part de patients pris en charge dans une UNV passant de 29 % en 2010 à 43 % en 2014. Grâce à l'appariement des données du PMSI et de l'Assurance maladie, les chercheurs de l'Irdes apportent des précisions fines sur le parcours de soins des personnes hospitalisées pour AVC et éclairent ainsi sur les retombées immédiates du plan à son lancement (période 2010-2014).
> Le Quotidien du médecin, 17 juillet 2018
L'objectif de cet article est de présenter une synthèse de la littérature scientifique publiée sur leur efficacité persuasive (effet sur la connaissance des risques, sur les intentions de boire moins, de ne pas boire pour les femmes enceintes, etc.).
Prévue par la loi de modernisation de notre système de santé, la pratique avancée pour la profession infirmière est enfin reconnue en France avec la publication de ses textes fondateurs au Journal officiel. La France rejoint ainsi plusieurs autres pays qui ont déjà développé l'exercice infirmier en pratique avancée. L'exercice infirmier en pratique avancée est une première étape. Agnès BUZYN et Frédérique VIDAL confirment qu'elle sera étendue à d'autres prises en charge et à d'autres professions paramédicales. Les ministres en attendent une amélioration de l'accès aux soins et un meilleur service rendu aux usagers, particulièrement à ceux atteints de maladies chroniques. Le gouvernement a promis 5000 infirmier(e)s en pratique avancée avant la fin du quinquennat. Les premiers étudiants en pratique avancée commenceront leur formation complémentaire dès septembre prochain.
- Décret
n° 2018-629 du 18 juillet 2018 relatif à l'exercice
infirmier en pratique avancée, JO du 19/07/18
- Arrêté
du 18 juillet 2018 fixant la liste des pathologies
chroniques stabilisées prévue à l'article R. 4301-2 du code de
santé publique
- Arrêté
du 18 juillet 2018 fixant les listes permettant l'exercice
infirmier en pratique avancée en application de l'article R.
4301-3 du code de santé publique
- Décret
n° 2018-633 du 18 juillet 2018 relatif au diplôme d'état
d'infirmier en pratique avancée
- Arrêté
du 18 juillet 2018 relatif au régime des études en vue du
diplôme d'état d'infirmier en pratique avancée
> Le
dossier en ligne consacré à la pratique avancée sur le site du
ministère chargé de la santé
11/07/18 - Les trois syndicats
d'infirmiers, FNI, SNIIL et Convergence infirmière, estiment
dans un communiqué commun que "les propositions de l'Assurance
Maladie s'écartent des orientations arrêtées par le Conseil de
surveillance de la Cnam visant à améliorer l'efficience du
système de santé. La faiblesse de l'enveloppe financière
proposée par l'Assurance Maladie est totalement déconnectée des
enjeux liés au virage ambulatoire psalmodié par les tutelles".
De plus l'étalement de l'entrée en application des mesures
consenties jusqu'en 2021, après plus d'une année de travaux
conventionnels, confirme que le DG de l'Assurance maladie ne
mise pas réellement sur l'implication des infirmiers libéraux
pour favoriser le virage ambulatoire. En conséquence, les
organisations syndicales "refusent de poursuivre la mascarade"
en décidant de quitter la table des négociations, de ne pas
participer à l'ultime séance programmée le 11 juillet et en
appelant à l'arbitrage du Premier ministre.
> Négociations
conventionnelles infirmières : les syndicats refusent de
poursuivre la mascarade - Communiqué FNI, SNIIL, Convergence
infirmière 11/07/2018
> Attention
danger : les pharmaciens veulent s'emparer du soin à domicile
! - Communiqué de la FNI 10 juillet 2018
L'IGAS a été saisie en mai 2016 d'une
mission relative aux centres de santé dentaires, notamment ceux
dits low-cost. Un premier rapport de juillet 2016 a porté sur la
situation de patients souffrant de soins mal ou incomplètement
réalisés à la suite de la liquidation judiciaire des centres
Dentexia. Un second rapport de janvier 2017, dévoilé seulement
en juillet 2018, a pour objet de proposer des modes de
régulation des centres dentaires garantissant la qualité et la
sécurité des soins. La suppression de l'autorisation préalable à
l'ouverture d'un centre de santé en 2009, conjuguée à une
demande des patients pour des soins dentaires moins coûteux, a
abouti à un accroissement de 25 % du nombre des centres de santé
dentaire entre 2011 et 2016. Cette progression n'a pas été
régulée, dans un contexte où les contrôles des ARS et de
l'Assurance maladie sont rares. La mission préconise des
régulations juridiques, financières et sanitaires renouvelées
pour garantir la sécurité des soins délivrés aux usagers.
> Site
de l'Igas
Dans l’hypothèse où les comportements seraient constants et les politiques en vigueur maintenues, le nombre de masseurs-kinésithérapeutes devrait augmenter de 57 % entre 2016 et 2040 pour s’élever à 133 000 en 2040. Cette hausse, nettement supérieure à celle de la population française, entraÎnerait une forte augmentation de la densité, de 44 %. L’offre de soins progresserait même plus vite que les besoins : la densité standardisée par la consommation de soins de la population augmenterait de 20 %. Quel que soit le scénario envisagé, la démographie de la profession resterait très dynamique.
L'Isni livre des constats sur le système
de santé, son analyse des évolutions en cours mais y détaille
surtout "son ordonnance", une série de propositions répartie en
cinq axes : qualité et pertinence des soins, financement et
régulation, numérique, formation, transformation des métiers et
territoires
> Site de l'ISNI
Disponibles en ligne, les rapports
national d'activité et Action sociale 2017 reviennent sur les
évènements et réalisations de l'Assurance retraite.
Au sommaire du rapport national d'activité de l'Assurance
retraite figurent notamment :
- Une interview « regards croisés » de Renaud Villard,
directeur, et Gérard Rivière, président du Conseil
d'administration de la Cnav
- L'offre de service enrichie avec le lancement de la demande de
retraite en ligne (70 000 demandes fin 2017), et, la mise en
œuvre de la Liquidation Unique des Régimes Alignés (Cnav, MSA,
SSI).
- La signature de la convention entre l'Etat, la Cnav, la MSA,
la SSI et la CNRACL du 4 mai 2017 qui met en place une politique
coordonnée d'action sociale pour prévenir la perte d'autonomie.
- La démarche innovation Ozéli-D, qui vise à trouver des
solutions adaptées aux besoins des assurés et permettre aux
salariés de simplifier et d'optimiser leur travail.
Le rapport Action sociale 2017 détaille les actualités sur les
paniers de service, la journée nationale interrégimes,
l'expérimentation « Eclat sur l'habitat » et le support Sireva.
> Site
de la Cnav