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Les conséquences d'une tétraplégie traumatique sur la mise en couple
Espagnacq M., Ravaud J.-F.
Questions d'économie de la santé n° 212, septembre 2015
La compréhension des liens qui peuvent exister entre une déficience sévère, comme la tétraplégie, et le domaine conjugal est d'autant plus difficile que les données sur le sujet sont rares. Les enquêtes Tétrafigap, réalisées en 1995 et en 2006, permettent d'étudier l'évolution de la mise en couple, à moyen et long terme, en suivant sur plus de dix ans la même population de blessés médullaires tétraplégiques. L'objectif est, d'une part, de mesurer l'impact d'une déficience sévère sur la mise en couple et, d'autre part, de définir les éléments qui influencent la possibilité d'union.
Ces traumatismes, souvent dus à des accidents de la voie publique ou de sport, concernent essentiellement une population jeune et masculine, environ 80 % d'hommes âgés d'une vingtaine d'années au moment de l'accident. Dans la cohorte Tétrafigap, plus de 60 % des enquêtés étaient célibataires au moment de l'accident et 50 % d'entre eux ont connu une union depuis. L'entrée en union après un tel traumatisme n'est donc pas un phénomène marginal. L'analyse des facteurs influençant la mise en couple a montré que les éléments socio-environnementaux ont une influence bien plus forte sur la probabilité de connaître une union que ceux portant sur l'autonomie ou la situation clinique.
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La prévention de la perte d'autonomie : la fragilité en questions. Apports, limites et perspectives
Actes du séminaire des 6 et 7 mars 2014 organisé à Paris par le Liraes (EA4470), Université Paris Descartes, en partenariat avec l'Irdes.
Rapport n° 563, 2016/01
Les actes de ce séminaire rassemblent une vingtaine d'interventions qui présentent les avancées récentes de la recherche pluridisciplinaire et des pratiques dans le domaine de la prévention de la perte d'autonomie. La France a connu un engouement récent pour les stratégies prenant en compte la fragilité. Alors que les critères de maladies chroniques et de limitations fonctionnelles sont souvent relativement tardifs pour l'action, la fragilité permettrait d'intervenir suffisamment en amont chez les personnes âgées pour éviter l'incapacité, en retarder la survenue ou en diminuer les conséquences néfastes. Pourtant, les approches de la fragilité ne sont pas consensuelles.
Les travaux récents en sciences humaines et sociales déplacent le débat ayant cours au sein de la géronto-gériatrie vers la prise en compte des situations de vulnérabilité des personnes âgées dans leur ensemble. Ce faisant, la compréhension de la fragilité s'élargit aux aspects économiques et sociaux mobilisant de nouveaux concepts et outils méthodologiques. Par ailleurs, les actions de prévention dépassent désormais le cadre clinique et s'inscrivent dans le champ des interventions socio-économiques des organismes de protection sociale.
Quels sont les accords et désaccords de ces approches ? Où fixer les limites du concept par rapport aux dimensions cognitive, sociale et économique ? De quelles données dispose-t-on ? Qui sont ces « fragiles » ?
Quelles actions sont menées et pour quel rapport coût/efficacité ? Quelles stratégies par rapport aux politiques sanitaires et sociales existantes ? Bref, quels constats et quelles perspectives pour la recherche et la décision publique ? |
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