Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Rouguiyatou Ndoye et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie et mode de vie • Economie de la santé • Etat de santé • Hôpital • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Le gouvernement prépare deux décrets visant à restreindre l'Aide médicale d'Etat (AME). Ce dispositif, qui offre une couverture à 100 % aux étrangers sans papiers à faibles revenus, a coûté 1,2 milliard d'€ en 2024 (0,5 % du budget santé). Les textes prévoient d'exclure de nouveaux actes, comme la rééducation en balnéothérapie, et d'élargir la liste des soins non urgents soumis à un délai d'ancienneté. Ils modifient aussi les justificatifs exigés pour accéder au dispositif.
> France info, 2 septembre 2025
Consulté sur trois projets de décrets portant sur la hausse des franchises médicales, le Conseil de l'assurance-maladie a rendu un avis négatif, à titre consultatif. Mais malgré l'opposition des syndicats et des associations de patients qui dénoncent une mesure touchant les personnes les plus fragiles, le gouvernement veut passer par décret pour acter la hausse des franchises médicales. La ministre de la Santé l'a confirmé ce jeudi.
« La baisse continue et marquée des naissances depuis plus d'une dizaine d'années fait basculer la France dans un nouveau régime démographique qui bouscule les perspectives économiques à moyen terme. Au-delà des maternités, la dénatalité est une marée descendante qui se fait déjà ressentir sur les bancs des écoles et des collèges, elle atteint aujourd'hui les lycées, demain l'enseignement supérieur et bientôt le marché du travail. Prise en étau entre une dénatalité qui va réduire les flux de nouveaux actifs et un vieillissement inédit avec ses départs massifs à la retraite, la population active s'apprête à se contracter pour la première fois depuis la guerre. »
> Site du Haut-commissariat au Plan
En 2024, 660 800 bébés sont nés en France, soit une baisse de 2,8 % par rapport à 2023. Ce recul est moins fort que celui de 2023 (‑6,6 %) ; il reste néanmoins plus marqué que celui observé entre 2010, dernier point haut des naissances, et 2022 (‑1,3 % en moyenne par an). Au total, les naissances en 2024 sont inférieures de 22 % à leur niveau de 2010. Sur les cinq premiers mois de 2025, la baisse des naissances se poursuit.
> Insee focus, n° 357, juillet 2025
Dans ce rapport, la Cour des comptes préconise plusieurs mesures pour diminuer les dépenses. Elle se penche d'abord sur la croissance des remboursements. Elle recommande d'identifier et de mieux cibler les auteurs de prescriptions trop chargées dans les établissements de santé. La lutte contre le gaspillage est l'un des leviers. Pour le diminuer, la Cour dresse plusieurs recommandations à destination des médecins, pharmaciens et patients, mais aussi des industriels. La Cour est également favorable à l'idée d'une "redispensation" des médicaments non utilisés à l'hôpital. Elle travaille enfin sur un nouveau rapport spécifique à la question de la distribution à l'unité du médicament, intégrant l'ensemble des coûts d'un tel dispositif.
> Cour des comptes
> Bfm.tv/afp, 4 septembre 2025
> Le Point, 4 septembre 2025
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie une étude sur le financement des dépenses de santé. Elle décrit l'effort supporté par les ménages en fonction de leur niveau de vie, de leur statut socioprofessionnel et de leur âge, et interroge la mise en œuvre des principes d'équité de la Sécurité sociale, souvent résumés sous la formule « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».
Dans un entretien au « Parisien », la ministre Catherine Vautrin dévoile les grands axes du projet de loi contre la fraude sociale que le Parlement doit examiner à l'automne. Selon la ministre le préjudice est estimé à « 13 milliards d'euros » en 2024. Elle a présenté des mesures comme la géolocalisation des transports sanitaires ou la possibilité de débiter le compte bancaire d'un fraudeur.
La revue des dépenses sur les affections longue durée, publiée en 2024, fait l'objet d'une actualisation avec la révision de la base de données des restes à charge. Une correction qui entraîne de nouveaux chiffrages, plutôt à la hausse.
> Rapport de l'Igas/IGF avec l'erratum
> Hospimédia, 23 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
Dans un entretien au « Monde », la ministre de la santé et du travail détaille les pistes du gouvernement pour économiser 5,5 milliards d'euros sur les dépenses de santé. Un transfert à l'employeur de la prise en charge des arrêts maladie jusqu'au septième jour est envisagé. La ministre de la Santé souhaite également "limiter tout premier arrêt de travail à 15 jours en médecine de ville" et à "un mois en sortie d'hospitalisation", pour contraindre les patients à une "réévaluation régulière" de leur état de santé. La réforme de la gestion (entrées/sorties) du régime des ALD est confirmée. La ministre a évoqué la suppression du modèle des ALD dites "non exonérantes".
> Le Quotidien du médecin, 28 juillet (réservé aux abonnés)
Quatre cahiers ont été élaborés en
collaboration avec l'Institut Montaigne, la Fondapol, la
Fondation Jean Jaurès et Terra Nova, sous la coordination de
Julien Damon, sociologue, enseignant et essayiste. Chaque cahier
présente des constats autour de la thématique traitée ainsi que
des exemples d'actions mises en place par les mutuelles ou par
d'autres acteurs. Thèmes traités : garantir la soutenabilité du
système de santé et de protection sociale ; investir et innover
dans les solutions d'avenir ; développer l'attractivité du modèle
mutualiste ; faire face au dérèglement environnemental.
> Site
de la Mutualité française
Cette publication présente une sélection d'indicateurs portant sur les caractéristiques sociodémographiques, l'état de santé, les déterminants de santé et l'accès aux soins. Le plus souvent, la présentation du différentiel hommes femmes est privilégiée plutôt que la présentation des valeurs spécifiques à chaque sexe. Cette publication illustre une approche à l'échelle des territoires et montre ainsi les variations de ces différences géographiques, le plus souvent entre les départements français y compris ultramarins. Elle n'a pas pour ambition d'apporter des explications aux différences observées entre les femmes et les hommes mais elle montre que celles-ci, participant également aux inégalités territoriales de santé, doivent être prises en compte à toutes les échelles des politiques publiques.
La Direction de la recherche, des
études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie de
premiers résultats sur les établissements de santé, portant sur
leur activité en court et moyen séjour ainsi qu'en psychiatrie
et aux urgences. Cette étude comporte aussi des premières
estimations sur la situation financière des hôpitaux publics en
2024.
> Drees,
24 juillet 2025
> France info, 24 juillet 2025
En 2023, un agent de la fonction
publique hospitalière (FPH) perçoit en moyenne 2 842 euros nets
par mois en équivalent temps plein ; cette moyenne prend en
compte tous les salariés des hôpitaux et des établissements
médico-sociaux publics de la FPH, qu'ils soient fonctionnaires,
non fonctionnaires ou personnels médicaux. En euros courants, ce
salaire net moyen augmente de 3,9 %. Compte tenu de l'inflation
qui se maintient à un niveau élevé (+4,9 % en 2023, après + 5,2 %
en 2022), il baisse de 0,9 % en euros constants.
> Site
de la Drees
L'usage des antalgiques opioïdes pour le soulagement de la douleur s'accompagne de risques de mésusages importants, en nette augmentation ces dernières années. Dans un contexte marqué par la crise américaine des opioïdes, les rapporteures ont formulé vingt recommandations visant à renforcer la politique de prise en charge de la douleur et de gestion des conduites addictives.
Ce rapport explore comment l'innovation thérapeutique génère des effets systémiques majeurs sur notre système de santé et notre société : amélioration des parcours de vie des patients, gains d'efficience pour le système de soins et soutien à l'attractivité scientifique et économique.
Ce rapport propose un cadre éthique pour guider le parcours de télésurveillance. Il s'appuie sur les retours de terrain et les questionnements des professionnels et patients pour identifier les tensions éthiques, les bonnes questions à se poser, et accompagner les professionnels dans leurs décisions. Il propose également un outil inédit d'autoévaluation éthique, et met en lumière des enjeux transversaux : consentement, traitement des données, gestion des alertes, rôle des exploitants techniques, juste distance entre humain et technologie.
> Hospimédia, 24 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
La télémédecine est une pratique médicale à distance recourant aux nouvelles technologies. Favorisant l'accès à des soins sur l'ensemble du territoire, elle a été très utilisée en 2020, durant l'épidémie de Covid-19. Toutefois, après la crise sanitaire, en quoi cette pratique peut-elle continuer de répondre aux défis du système de santé ?
La Stratégie nationale de prévention et
de lutte contre la pauvreté (SNPLP), présentée en septembre 2018
avec un budget prévisionnel de 8,15 Md€ sur 5 ans, s'articulait
autour de mesures relevant de la compétence de l'État et des
organismes de sécurité sociale, et de dispositifs à mettre en
oeuvre par les départements dans le cadre d'une
contractualisation.
Initialement concentrée sur la prévention de la pauvreté par
l'action auprès des enfants et des jeunes et sur la sortie de la
pauvreté par l'accès à l'insertion et l'emploi, elle se
prévalait d'une dénomination beaucoup plus englobante. Pour
autant, elle ne retraçait ni la totalité de l'action du
ministère des solidarités ni les impacts sur la pauvreté
d'autres plans sectoriels pilotés par d'autres ministères, comme
le plan relatif à l'hébergement d'urgence et l'accès au
logement. Elle n'a pas non plus servi à refléter les nouvelles
priorités qui ont émergé en réponse à la crise des gilets jaunes
puis à la crise sanitaire, autour du soutien au revenu des
ménages modestes (hormis l'accélération de la revalorisation de
la prime d'activité et certaines mesures de protection de la
santé des publics en grande pauvreté), tandis que certains
chantiers structurants étaient suspendus sine die. Ainsi cette
stratégie n'a pas conduit à donner une vision d'ensemble des
politiques de lutte contre la pauvreté, ce qui aurait pourtant
contribué à améliorer la lisibilité des objectifs de politiques
publiques.
Que deviennent les jeunes majeurs, lorsqu'ils ne sont plus suivis par l'Aide sociale à l'enfance (ASE) ? Ont-ils été préparés à vivre en toute autonomie ? La loi n°2022-140 du 7 février 2022 relative à la protection des enfants a créé le droit à la poursuite d'un accompagnement après la majorité et jusqu'à 21 ans des jeunes sortant de l'ASE qui ne bénéficient pas de ressources ou d'un soutien familial suffisant. La loi prévoit également un ensemble d'outils concourant à la bonne insertion sociale et professionnelle des jeunes. Dans un contexte de difficultés structurelles de l'ASE, la mission d'inspection avait pour objectif de contrôler la mise en œuvre du cadre normatif et d'évaluer la politique menée par les conseils départementaux et leurs partenaires. Ce nouveau format de rapport d'évaluation thématique est nourri de quatre rapports de contrôle départementaux et permet de confronter des constats nationaux à une diversité de pratiques ancrées dans les territoires.
L'Inspection générale des affaires sociales rend un rapport portant sur les divergences territoriales d'attribution des aides sociales légales dans le champ de l'autonomie. Face aux disparités, la mission préconise d'harmoniser les modalités d'instruction des dossiers et de mettre en œuvre une politique de lutte contre la fraude.
Le HCSP recommande une refonte du cadre stratégique du PNNS, avec un nom reflétant un champ élargi intégrant durabilité environnementale, sommeil, activité physique et lutte contre la sédentarité. Pour réussir, le PNNS 5 devra articuler objectifs de santé publique, équité sociale et durabilité environnementale, en s'appuyant sur une gouvernance renforcée, des financements stables, et des mesures à la fois pédagogiques et contraignantes.
> Hospimédia, 25 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
Selon les estimations de l'Assurance
maladie, le nombre de bénéficiaires de l'Affection de longue
durée (ALD) au titre d'un diagnostic de transidentité ou de
dysphorie de genre est en augmentation, avec 22 500 personnes
concernées en 2023, contre 9 000 en 2020. Quatre ans après avoir
été saisie par le ministère chargé de la Santé, la Haute
Autorité de santé (HAS) vient de publier ses recommandations
pour améliorer l'accompagnement et la prise en charge médicale
des personnes trans âgées de plus de 18 ans.
> Haute
Autorité de santé, 18 juillet 2025
> Le
Quotidien du médecin, 18 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
> Le
Monde, 19 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
Ce guide décrit les soins,
l'accompagnement et le suivi global de l'adulte vivant avec un
diabète de type 2, en complément des nouvelles recommandations
de bonne pratique « Stratégie thérapeutique du patient vivant
avec un diabète de type 2 ». Il détaille le rôle et la place des
différents professionnels du secteur sanitaire, social et
médico-social. Il aborde leurs modalités de coordination dont le
recours à la télésanté, possible tout au long du parcours.
> Site
de la HAS
Maladies rares, cancers, VIH, troubles « dys » de l'enfant... dans différents domaines de la santé, la recherche participative permet une collaboration fructueuse entre des scientifiques et des citoyens concernés par la thématique étudiée. Cette approche innovante, qui se développe notamment à l'initiative de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ambitionne de rapprocher la société civile et le monde de la recherche académique.
> The Conversation, 2 juillet 2025
Face aux bouleversements à venir, France
2040 dresse un état des lieux prospectif des grandes tendances
qui façonneront la France de demain, entre pressions
démographiques, transitions technologiques et défis climatiques.
Un chapitre est consacré à la santé avec 3 défis majeurs
identifiés : la soutenabilité financière du système de santé,
émergence des nouveaux défis en matière de santé publique et une
répartition renouvelée des compétences entre professionnels de
santé et entre les Nations et l'Union européenne,
> Site
de l'Institut Montaigne
La version 2020 du guide méthodologique sur l'évaluation économique à la HAS s'est enrichie de l'expérience des dix années écoulées. Les principales modifications apportées visent à améliorer l'interprétation des résultats et de l'incertitude, à préciser des points techniques et à intégrer des évolutions méthodologiques intervenues depuis 2011. Cette version actualisée comporte 27 recommandations contre 20 en 2011 et l'ajout d'un glossaire. Deux chapitres ont été ajoutés : un chapitre sur les objectifs d'une évaluation économique, afin d'inciter l'évaluateur à réfléchir sur le sens de sa démarche ; un chapitre sur l'évaluation de l'efficacité relative (ou comparative) et de la tolérance.
L'Union nationale de familles et amis de
personnes malades et/ou handicapées psychiques a présenté au
ministre de la Santé une cinquantaine de mesures pour "refonder
la psychiatrie". Alors que l'une des propositions phares est
l'abolition de la contention, Yannick Neuder a annoncé un
"travail approfondi" pour la réduction des pratiques
coercitives.
> Unafam
(note de position)
> Unafam
(manifeste)
> Hospimédia, 23 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
Cet article vise principalement à vérifier l'hypothèse d'une augmentation durable de l'anxiété en population générale à la suite de l'épidémie de Covid‑19. Il présente une estimation de la prévalence des états anxieux (score strictement supérieur à 10 sur la sous-échelle HAD-A) dans la population adulte résidant en France hexagonale en 2021, examine les facteurs associés et analyse les évolutions par rapport à 2017.
> Site
Legifrance
> Hospimedia,
4 août 2025 (réservé aux abonnés)
Cette mesure concerne les salariés du secteur privé et les
agents de la fonction publique (fonctionnaires et contractuels).
Elle entrera en vigueur au 1er septembre 2025.
À compter du 1er septembre 2025, il sera possible d'accéder à la
retraite progressive dès 60 ans.
> Décret n°2025-680 (agents des collectivités locales et ouvriers des établissements industriels de l'État)
> Décret n°2025-681(assurés des autres régimes)
Ce décret précise l'extension du pouvoir des préfets en matière de politique locale, notamment de santé. Les agences régionales de santé devront soumettre à avis du préfet certaines décisions concernant l'organisation des soins ou le retrait des autorisations.
> Décret n° 2025-723 du 30 juillet 2025
> Décret n° 2025-724 du 30 juillet 2025
> Vie publique, 31 juillet 2025
151 intercommunalités identifiées comme
prioritaires ou "zones rouges" bénéficieront de ce dispositif.
Ces territoires, qui regroupent plus de 2,5 millions de
Français, ont été définis selon cinq critères objectifs (accès
aux généralistes, présence de jeunes médecins, part des patients
en affection de longue durée (ALD), éloignement des urgences,
niveau de vie).
Les médecins volontaires consacreront jusqu'à deux jours de
consultations par mois dans ces zones prioritaires. Les patients
pourront obtenir un rendez-vous rapide, avec un outil national
dédié ; les consultations seront facturées sans dépassement
d'honoraires. La solidarité territoriale repose sur l'engagement
des médecins qui sera soutenu par le gouvernement :
Des solutions de remplacement pour les médecins leur permettront
d'assurer la continuité des soins dans leurs cabinets. Ils
disposeront d'outils pratiques et du support des assistants
médicaux déjà présents dans les lieux de soins. Leur
investissement sera reconnu à travers une indemnisation
forfaitaire de 200 € par jour (en plus du paiement des
consultations réalisées) qui pourra être versée dès les
premières journées de solidarités réalisées en septembre.
> Site du ministère de la santé
> Le Quotidien du médecin, 1er septembre 2025 (accès abonnés)
Pour mieux connaître cette profession essentielle, ce numéro des Tribunes de la santé propose d'abord des articles sur son histoire et son régime professionnel. Les articles suivants du dossier sont consacrés aux fonctions actuelles des pharmaciens, à travers leur cursus de formation et leur rôle à l'hôpital et dans l'industrie avant de s'interroger sur l'avenir de la profession
Le nouvel accord national destiné à organiser les rapports entre les Centres de santé et les caisses d'Assurance maladie a été signé ce jeudi 28 août 2025 par l'Uncam, et l'ensemble des 9 organisations gestionnaires des centres de santé. Cet accord Il fixe des axes-clés pour les années à venir :
- Soutenir la dynamique de développement
des centres de santé sur le territoire, qui proposent une offre
de soins de proximité et à tarif opposable,
- Renforcer l'exercice coordonné, notamment en structurant
davantage la rémunération liée au travail en équipe,
- Valoriser la réalisation de missions de santé publique
(prévention, dépistages, vaccinations) et favoriser plus
particulièrement la prise en charge des patients vulnérables.
Le montant de l'accord signé atteint 30 millions d'euros, qui concernera plus de 3 000 structures conventionnées sur tout le territoire.
L'Inspection générale des Affaires sociales et l'Inspection générale de l'Education, du Sport et de la Recherche ont conduit une mission pour proposer une réforme structurelle du 3e cycle des études odontologiques. Ce cycle, organisé en voie courte (diplôme de chirurgien-dentiste en un an) et voie longue (diplôme d'études supérieures en trois ou quatre ans), doit s'adapter aux besoins de santé bucco-dentaire de la population. Le rapport identifie plusieurs constats : insertion professionnelle inégale, expérience clinique parfois concentrée sur un nombre limité de pratiques, encadrement des étudiants fragilisé par le tarissement du vivier hospitalo-universitaire et offre marquée par de forts déséquilibres territoriaux. La lisibilité pour le grand public reste limitée : certaines pratiques à exercice exclusif apparaissent à tort comme des spécialités, ce qui brouille la compréhension du rôle des chirurgiens-dentistes. Face à ces enjeux, les recommandations visent à consolider l'adossement universitaire de la filière et à rapprocher la professionnalisation des chirurgiens-dentistes de celle des autres professions de santé
Ce dossier propose des ressources documentaires (ouvrages,
rapports, articles, actes de congrès…) sur la notion de parcours
et les dispositifs autour de la coordination. Il rappelle
également le cadre (définitions, repères chronologiques, textes
juridiques) et présente des sources complémentaires (communiqués
de presse, sites internet…). Le sujet étant complexe et large, ce
dossier est loin d'être exhaustif. Il a pour objectif d'offrir une
« porte d'entrée » sur cette thématique et aborde les dispositifs
nouvellement créés (Service public départemental d'autonomie, DAC,
communauté 360…) ainsi que les anciens dispositifs (MAIA,
PAERPA…).
> Site
de l'EHESP
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) met à disposition les données sur la démographie des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des pédicures podologues au 1er janvier 2025. Ces données sont issues du répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS) et diffusées sur data.Drees, dans le jeu de données sur la démographie des professionnels de santé depuis 2012.
> Drees
L'expérimentation de l'accès direct aux masseurs kinésithérapeutes exerçant en communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) a débuté dans les vingt départements sélectionnés. Cette expérimentation, prévue par la loi portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé du 19 mai 2023 (dite « loi Rist 2 »), doit permettre d'évaluer dans quelle mesure l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes améliore l'accès aux soins.
> Site du ministère de la santé, 15 juillet 2025
Cette étude offre une analyse à la fois transversale et territorialisée des vulnérabilités psychologiques des 15-29 ans. Elle se distingue par son approche globale, intégrant les dimensions sociales, économiques, culturelles, numériques et environnementales, couvrant à la fois la métropole et les départements et régions d'Outre-mer (DROM) : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion.
> Site de la Mutualité française
> France Travail, 22 juillet 2025
Selon de nouvelles données publiées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus d'un milliard de personnes ont des troubles de santé mentale, et les maladies telles que l'anxiété et la dépression ont de très lourdes conséquences humaines et économiques. Alors que de nombreux pays ont renforcé leurs politiques et leurs programmes de santé mentale, il faut investir et agir davantage à l'échelle mondiale en vue de généraliser les services de protection et de promotion de la santé mentale. Les nouveaux résultats publiés dans deux rapports - World mental health today et Mental health atlas 2024 - montrent que des progrès ont été accomplis dans certains domaines, mais aussi que des lacunes importantes existent dans la lutte contre les problèmes de santé mentale à l'échelle mondiale.
> Communiqué de presse de l'OMS
Cette nouvelle édition de « Données Phares dans les soins de santé », qui offre un aperçu approfondi du fonctionnement des hôpitaux généraux en Belgique. Cette édition met en lumière l'importance vitale de la coopération entre les hôpitaux et les acteurs des soins de santé pour garantir des soins de qualité à chaque citoyen.
> Service Public Fédéral Finances (SPF), 9 juillet 2025
Souffrance psychologique, hausse des
violences et déséquilibre croissant entre vie personnelle et
professionnelle. Tels sont les enseignements d'une enquête parue
ce 21 juillet et menée auprès de 1 550 professionnels de santé
libéraux.
> Hospimédia,
24 juillet 2025 (réservé aux abonnés)
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie de nouveaux résultats sur les Ehpad privés à but lucratif en détaillant leurs caractéristiques selon l'appartenance ou non à un grand groupe d'Ehpad en 2022. Ces résultats s'appuient sur la base Badiane de 2022, qui rassemble des données administratives issues de plusieurs sources de données, ainsi que sur les données de l'Insee, issues du système d'immatriculation au répertoire des unités statistiques. L'étude analyse les spécificités des Ehpad appartenant à cinq grands groupes d'Ehpad, en les comparant aux autres établissements privés à but lucratif.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie, en open data, les données sur les personnes qui travaillent dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées en 2023. Ces tableaux de données agrégées selon les catégories d'établissement permettent de brosser un portrait des personnels en fonction au 31/12/2023.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie « Les retraités et les retraites - édition 2025 ». Cette nouvelle édition du Panorama annuel rassemble les éléments de cadrage et les chiffres clés permettant d'appréhender la question des retraites, premier poste de dépenses de la protection sociale avec 370 milliards d'euros de pension versés en 2023 (13,1 % du PIB), et celle de l'invalidité. Elle met également à disposition des données actualisées sur les effectifs de retraités, les montants de pension et les âges de départ à la retraite, tous régimes confondus et par régime de retraite, jusqu'en fin d'année 2023.
Le dispositif ICOPE permet de repérer
des signes de fragilité pouvant entraîner une perte d'autonomie,
en remplissant un questionnaire accessible depuis un smartphone
ou un ordinateur. Le site « Sante.fr » porté par le ministère en
charge de la santé proposera une page dédiée au programme,
permettant à chaque usager d'accéder à l'outil d'autoévaluation
selon son lieu de résidence. Trois outils numériques gratuits -
ICOPE Monitor, ICOPE & Moi et DigiCOPE - sont désormais
référencés dans « Mon Espace Santé ». En cas d'alerte donnée par
l'un de ces outils, l'usager est invité à consulter un
professionnel de santé pour une évaluation complémentaire.
> Ministère
chargé des affaires sociales
ISSN 2824-9658