Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Le forfait structure au titre de l'année 2020 vient d'être versé aux médecins. Cette année, 72.782 médecins l'ont touché, un chiffre en augmentation par rapport à l'année précédente avec une hausse plus importante chez les spécialistes (+23%) que chez les généralistes (+5%). Son montant s'établit à 3.885 euros en moyenne, représentant une croissance de +14% par rapport à 2019
Une récente étude du Crédoc constate les effets d'un "retour à des rôles genrés traditionnels" provoqué par le confinement et le recours au télétravail lors du confinement de mars 2020 au début de l'épidémie de Covid-19. Les mères, davantage que les pères, ont mis de côté leur emploi pour se consacrer aux enfants.
Pour stabiliser le financement des établissements de santé en limitant la part liée à l'activité et renforcer la gradation des soins et les parcours, le Gouvernement a proposé, dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021, la mise en place d'une expérimentation sur cinq ans d'une dotation populationnelle pour les activités de médecine. à terme, ces dernières seront financées avec trois compartiments, à savoir la part populationnelle, un paiement à l'activité et un financement à la qualité. Pour la première année d'expérimentation, seule une dotation socle sera allouée aux établissements volontaires.
> Hospimédia, 26 mai 2021 (Accès abonnés)
Le coût des tests, vaccins et autres dépenses liées à la lutte contre la Covid-19 devrait atteindre "entre 9 et 10 milliards d'" cette année, a indiqué hier le directeur de la Sécurité sociale, Franck von Lennep lors d'une audition par les députés de la commission des Affaires sociales. Un net dérapage face à l'enveloppe initiale, votée en décembre 2020, d'un montant de 4,3 milliards d'. Il s'agissait d'une "hypothèse" qui "reposait sur le fait qu'il n'y ait pas de nouvelle vague en 2021", a précisé Franck von Lennep. Malheureusement, la troisième vague et le variant anglais ont bel et bien déferlé sur la France, ce qui a "conduit à des dépenses supplémentaires", avec des tests (PCR et antigéniques) plus nombreux "et sur une période plus longue que ce que nous pouvions imaginer". La crise sanitaire se traduit aussi par de nouveaux "surcoûts à l'hôpital" et "une hausse des indemnités journalières" pour arrêt de travail. S'y ajoutent des commandes de vaccins plus élevées que prévu, pour anticiper notamment le risque de variant et l'éventuel nécessité d'un rappel dès la fin d'année. Cette nouvelle prévision budgétaire devrait être reprise en début de semaine prochaine par le comité d'alerte sur l'évolution des dépenses d'assurance maladie, qui avait averti mi-avril d'un "risque sérieux" de dérapage budgétaire.
En France métropolitaine, en Martinique et à La Réunion, la moitié de la population a un niveau de vie annuel supérieur à 21 650 euros en 2018. Le niveau de vie médian est plus élevé dans l'ouest de l'Île‑de‑France, dans les départements des capitales régionales et dans les zones frontalières avec la Suisse et l'Allemagne. à l'inverse, il est le plus faible à La Réunion, en Martinique et en Seine‑Saint‑Denis. Les inégalités de niveau de vie augmentent avec la taille des aires d'attraction des villes. Elles sont plus fortes au sein des pôles, en particulier dans les communes-centres, et dans les départements d'outre-mer. La pauvreté y est également plus présente.
La crise sanitaire et les mesures associées pour y répondre, dont celles sur le confinement mises en place à partir du 17 mars 2020, ont considérablement perturbé le recours aux soins à partir de mars 2020. Le niveau d'activité de soins très atypiques en 2020 pèse ainsi fortement sur les évolutions des remboursements de soins entre 2020 et 2021.
> Site de l'Assemblée nationale
19/05/2021- Une nouvelle étude de
l'Inserm indique que 60% des patients atteints par la Covid
présentent au moins un symptôme, six mois après. à noter que 2%
des patients ont dû être hospitalisés à nouveau. La persistance
à long terme de symptômes semble corrélée à la sévérité initiale
de la maladie. La Covid de longue durée peut entraÎner des
conséquences économiques et sociales : un tiers des patients
n'est pas retourné travailler six mois après.
Une étude belge définit la Covid de longue durée : elle concerne
les personnes qui, après une phase aigu� de Covid-19, sous forme
légère ou sévère avec ou sans nécessité d'hospitalisation,
continuent à présenter des symptômes ou en développent de
nouveaux, qui ne doivent pas pouvoir être expliqués par une
autre pathologie.
> Site
du Centre fédéral d'Expertise des Soins de santé (KCE)
> Site
de l'Inserm
Au sommaire : - Consommation de tabac parmi les adultes en 2020 : résultats du Baromètre de Santé publique France :
- Tabado, un programme pertinent d'accompagnement des lycéens professionnels et apprentis à l'arrêt du tabac développé en milieu scolaire;
- Réflexion sur les achats hors réseau à partir de l'observation du marché du tabac et des substituts nicotiniques durant le 1er confinement en France.
Ce document revient sur le déploiement
de la stratégie publique de réduction du tabagisme et les
évolutions les plus marquantes en matière de tabagisme durant
ces dernières décennies. Il dresse un bilan des principaux
indicateurs suivis par l'OFDT depuis 2004, complété par d'autres
sources (enquêtes, études épidémiologiques), afin de dégager des
tendances de ventes, d'usages, de changement des représentations
sociales du produit, ainsi que les enjeux émergents qui se font
jour autour du marché des produits du tabac.
> Site
de l'OFDT
La reprogrammation des actes annulés pendant la troisième vague de Covid-19 ne se fait que très progressivement à l'hôpital, avec un personnel épuisé. à l'image du virus, tous les territoires n'ont pas été impactés de la même façon, et la reprise se fait en ordre dispersé: "L'activité est très contrastée selon les régions: quasiment normale dans l'Ouest, elle redémarre doucement dans les Hauts-de-France; le Sud-Est, après une période très difficile, a lui aussi redémarré, mais la région parisienne reste très prudente", détaille Thierry Herbreteau, dirigeant de Peters Surgical, entreprise de dispositifs chirurgicaux, qui base son évaluation sur l'évolution des commandes de matériel. "L'épidémie décroÎt partout, mais le nombre de lits Covid varie fortement d'un CHU à l'autre: certains n'en ont plus, d'autres en comptent encore 40%", complète François-René Pruvot, qui dirige la conférence des présidents de commissions médicales d'établissement des centres hospitaliers universitaires. Les bonnes nouvelles sur le front épidémique prêtent à l'optimisme, mais certains redoutent une pénurie de bras et de cerveaux.
> La Croix, 28 mai 2021
Face aux tumultes que suscite chez les hospitaliers la proposition de loi visant à consolider le modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers, son auteur, le député Fabien Matras (LREM, Var) a tenté de calmer le jeu ce 27 mai lors des débats en séance publique à l'Assemblée nationale. L'article 31 et son expérimentation pour trois ans d'un numéro d'appel unique, principale cible du courroux des Samu qui enflamme de nouveaux leurs échanges avec les pompiers, a été adopté à l'unanimité, tous bords politiques confondus.
> Hospimédia, 28 mai 2021 (Accès abonnés)
Une nouvelle étude de la Drees analyse les parcours des patients atteints de la Covid-19 hospitalisés en MCO (hospitalisation conventionnelle et soins critiques) entre septembre 2020 et janvier 2021. Cette étude vient compléter les résultats publiés précédemment sur les parcours d'une première cohorte de patients hospitalisés pour Covid-19 entre le 1er mars et le 15 juin 2020. Le profil des patients, les caractéristiques des séjours et les typologies des parcours sont ainsi analysés et comparés entre les deux périodes.
> Parcours
hospitaliers des patients atteints de la Covid-19 de mars 2020
à janvier 2021, Helmy El Rais, Michel Aflak-Kattar, Linus
Bleistein (DREES), DREES, Les Dossiers de la DREES, n° 79, mai
2021.
> Parcours
hospitaliers des patients atteints de la Covid-19 lors de la
première vague de l'épidémie, Courtejoie N., Dubost
C.-L., DREES, Les dossiers de la DREES, n°67, octobre 2020
19/05/2021- Dans un rapport remis le 12
mai au Premier ministre, le Conseil national des politiques de
lutte contre la pauvreté et l'exclusion (CNLE) examine la façon
dont la crise a "démultiplié" la pauvreté. Cette analyse
qualitative sera désormais renouvelée chaque trimestre. Ce
rapport croise le regard des acteurs de terrain et des personnes
concernées sur leurs expériences de la crise sanitaire ainsi que
des réponses apportées pour y faire face. Il ressort que la
crise sanitaire, économique et sociale que traverse le pays est
d'une grande violence qui "transpire les mots de ceux qui la
subissent". Il présente également des éléments plus spécifiques
liés aux barèmes des prestations qui conduisent les auteurs à
penser que le choc d'activité se traduira par des processus de
paupérisation et d'accélération des inégalités sociales. Le CNLE
alerte enfin sur la situation des jeunes, marquée par la
dégradation de leur condition économique, d'études, de leur
situation psychique et de leurs perspectives d'avenir dans un
contexte où "la jeunesse n'est pas protégée à la hauteur de la
vulnérabilité qui la frappe".
> Site
du CLNE
> Site de Santé publique France
Les principales organisations de l'industrie pharmaceutique d'Europe et des états-Unis (IFPMA, PhRMA, EFPIA, ABPI, Vaccines Europe, BIO, ICBA) ont appelé hier les fabricants, les gouvernements et les ONG à "intensifier un partage responsable" des vaccins de la Covid-19 dans le monde. Selon elles, 11 milliards de doses pourront être produites en 2021, contre 2,2 milliards à la fin mai. Soit un niveau suffisant pour vacciner d'ici à la fin de l'année l'ensemble de la population adulte mondiale. Les groupes pharmaceutiques encouragent ainsi les gouvernements bien dotés à adresser "une part significative de leurs doses" via le dispositif Covax, destiné à approvisionner les pays défavorisés. Ils appellent également à "éliminer toutes les barrières commerciales et réglementaires à l'exportation et à adopter des politiques qui facilitent et accélèrent l'approvisionnement transfrontière". L'industrie s'engage de son côté à faire "tous les efforts possibles pour mettre à la disposition des pays à revenu faible ou intermédiaire des doses supplémentaires non engagées de vaccin Covid-19". Ainsi qu'à optimiser la production en travaillant avec tous les fournisseurs de matières premières et de matériel pour "faciliter rapidement et en toute sécurité la mise à l'échelle nécessaire à la fabrication". Elle veut en outre aider les pays les plus pauvres à mettre en place la vaccination de la population. Enfin, les fabricants poussent pour le développement de nouveaux vaccins contre les variants et appellent pour ça au partage de toutes les informations sur le virus.
Le livre blanc publié par le Leem a pour objectif de présenter la vision de la révolution numérique en cours par les entreprises du médicament et d'émettre des recommandations qui permettront à tous d'en bénéficier.
Le groupement d'intérêt scientifique Epi-Phare a publié jeudi 27 mai une étude sur l'évolution de la consommation de médicaments des Français à la lumière de la crise sanitaire. Son analyse passe en revue 55 classes thérapeutiques et quatre milliards de prescriptions médicamenteuses. Elle illustre en particulier la dégradation de la santé mentale: les prescriptions de psychotropes. "On n'a jamais vu des augmentations de cet ordre-là, c'est exceptionnel", ajoute Alain Weill, en rappelant que l'utilisation de ces molécules était plutôt en baisse, certes légère, ces dernières années. Autre point préoccupant, "une hausse marquée" depuis le début de l'année des instaurations de traitements, curatifs ou préventifs, contre les troubles cardio-vasculaires, notamment les statines (anticholestérol) (+24%) et les antidiabétiques (hors insuline), de plus de 11%. "Cela peut s'expliquer par les effets de la sédentarité, la baisse de l'activité physique, de loisirs et de la vie de tous les jours, une modification de l'alimentation", explique Rosemary Dray-Spira, directrice adjointe d'Epi-Phare.
Dans son prochain épisode « Nos données personnelles valent de l'or ! » diffusé le 20 mai 2021, Cash Investigation s'intéresse à la société IQVIA et à sa collecte de données de santé à travers les pharmacies. La Commission nationale de l'informatique et des libertés étant citée pour avoir autorisé en 2018 la constitution de cet entrepôt de données, elle rappelle les règles applicables et les garanties exigées d'IQVIA France. Mise en cause , cette dernière a également réagi en apportant des précisions sur son activité qui s'appuie sur de la donnée de santé anonymisée.
> Site de la CNIL, 17 mai 2021
> L'usine digitale, 18 mai 2021
Le spécialiste de la prise de rendez-vous médicaux en ligne, célébré comme l'un des premiers succès de la France dans la révolution de la e-santé, est aussi critiqué pour sa position hégémonique, qui s'est renforcée tout au long de la crise de la Covid. Sans concurrent crédible, la start-up ne sera-t-elle pas tentée de moduler son offre de services et de tarifs à sa guise ? Que fera-t-elle aussi du trésor que constituent toutes les données accumulées ? s'interroge le journal, en rappelant aussi les doutes sur la sécurité de ses données, stockées sur le cloud d'AWS, une filiale d'Amazon soumise aux lois extraterritoriales des états-Unis.
> L'école SUP des RH annonce le
lancement, en septembre 2021, d'une web-série intitulée "fais
pas ta RH" pour appréhender et décrypter avec humour la fonction
RH. 88 épisodes de 4 minutes sont prévus.
> Voir
la bande-annonce et le making-of sur Youtube
Cédric O, secrétaire d'état au Numérique, a présenté hier dans un entretien au Parisien, les nouvelles fonctionnalités de l'application TousAntiCovid, pass sanitaire et «carnet de rappel numérique», qui seront pleinement déployées le 9 juin prochain. Concernant le pass sanitaire, un premier stade sera franchi dès ce samedi 29 mai. L'Assurance Maladie va ainsi mettre à disposition de tous les vaccinés un certificat de vaccination, sous la forme d'un QR code. Ce document pourra être téléchargé via le site Attestation-vaccin.ameli.fr. Les assurés auront également la possibilité de contacter leur caisse pour l'obtenir. Dès le 9 juin, le «sésame» qui permettra d'accéder aux événements de plus de 1 000 personnes, sera pleinement opérationnel sur format numérique, via TousantiCovid, ou papier. Il comprendra un certificat de vaccination ou un résultat de test PCR de moins de 48 heures négatif. De leur côté, les professionnels concernés seront dotés d'ici cette échéance d'une application de lecture TousAntiCovid Verif. Le «carnet de rappel numérique» sera mis en place ce même jour. Il permettra d'assurer la traçabilité dans les salles de sport, bars et restaurants. Concrètement, une affiche intégrant un QR code sera apposée à l'entrée de ces établissements. Elle devra être scannée par les clients avec leur smartphone via TousAntiCovid.
> Lettre ESE, 26 mai 2020
Après Maladiecoronavirus.fr (référencé par le Ministère des Solidarités et de la Santé), l'Alliance Digitale contre la Covid-19 ouvre la plateforme CoronaPsy.fr pour orienter les Français dans l'évaluation et la prise en charge de leur santé mentale.
> Lettre ESE, 26 mai 2021
Le 13 mars 2020, l'Unaf en collaboration avec la CNSA, et avec le soutien de la CNAF a lancé une expérimentation visant à développer les services de médiation familiale à destination des aidants et des aidés. Cette expérimentation se déroulera jusqu'en 2022 dans 22 départements de métropole et d'outre-mer. Ce dispositif se déploie avec la mise en place d'un site internet spécifique. Ce site facilite la mise en contact entre les familles et les médiateurs familiaux, grâce à un outil de recherche dédié.
L'institut Renaudot propose une websérie à destination du grand public. Si la crise de la COVID-19 a pu être révélatrice d'Inégalités Sociales et Territoriales de Santé (ISTS), elle a aussi produit de nouvelles pratiques et de nouvelles solidarités. Ainsi, cette websérie vise à mettre en lumière ces initiatives en suivant certains acteurs, qui, depuis le début de la crise ont vu émerger des modifications dans leurs pratiques.
"Fonder le nouveau modèle sur la santé globale et non plus uniquement sur le soin revient à donner une place importante au maintien en bonne santé des individus et à une approche populationnelle", expliquent les signataires dans une tribune publiée par Le Point. "Cela impose de partir des besoins de santé et non plus de l'offre de santé. Cela impose également de finaliser la territorialisation de la santé".
Réputée pour sa mise en place chaotique, la réforme du premier cycle des études de santé (R1C) a fait l'objet d'un rapport d'information sévère de la part de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat. Effets délétères sur les étudiants des nouvelles filières Pass/LAS, mal anticipée, trop vite appliquée... Sa rapporteur décrit une réforme de la Paces complexe, encore peu comprise et cernée par les universités et leurs composantes, dont l'ampleur a été largement sous-estimée. Sonia de la Provôté, sénatrice Union Centriste du Calvados et médecin du travail à l'origine de ce rapport d'information, formule ainsi diverses propositions pour à la fois protéger la promotion auto-qualifiée crash test de cette année universitaire, et assurer le bon fonctionnement de la R1C dans le futur.
Depuis le 1er confinement, 43 000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence ont été mises en place, portant la capacité d'accueil à 200 000. Ce dispositif complémentaire devait prendre fin au 1er juin. Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, vient d'annoncer sa prolongation jusqu'à fin mars 2022. Les centres d'hébergement d'urgence (CHU) accueillent les personnes en détresse et sans logement, qu'elles soient, par exemple, sans domicile fixe, victimes de violences conjugales ou sans titre de séjour. Actuellement, plus de 200 000 personnes sans domicile fixe sont hébergées dans des centres d'hébergement ou des hôtels. Parmi elles, environ 30% ont un emploi, mais n'arrivent pas à accéder à un logement pérenne. Le maintien de ces places va coûter 690 M, portant le budget annuel dédié à l'hébergement d'urgence à 2,9 Md.
> Ministère de la Transition écologique, 21 mai 2021
> The conversation, 27 mai 2021
Le Premier ministre Jean Castex se targue le 28 mai de la signature de deux nouveaux accords de transposition des revalorisations issues du Ségur de la santé. Cela concerne pour certains établissements des professionnels de santé non médicaux au sens du Code de la santé publique, les cadres de santé et les aides médico-psychologiques (AMP), les accompagnants éducatifs et sociaux (AES) et les auxiliaires de vie".
> Hospimédia, 1er juin 2021 (Accès abonnés)
19/05/2021- Pour faciliter les
reconversions professionnelles qui s'annoncent à l'issue de la
crise sanitaire, avoir une vision claire et quantifiée des
compétences par métiers et de leur évolution est une nécessité.
France Stratégie publie une cartographie à cet effet. Au-delà
des compétences techniques attachées au "geste professionnel",
cette étude inédite sur des données françaises identifie
également celles transversales les plus mobilisées. Un
diagnostic utile, selon les auteurs, à l'heure où le ministère
du Travail et les partenaires sociaux mettent en place des
dispositifs pour faciliter la mobilité des salariés, de métiers
fragilisés vers des métiers porteurs.
> Site
de France Stratégie
La campagne de vaccination devrait connaÎtre un nouveau tournant grâce à l'arrivée du vaccin à ARN Messager du laboratoire Moderna dans les pharmacies et chez le médecin généraliste. Les infirmiers et sages-femmes peuvent aussi l'utiliser pour vacciner l'ensemble des personnes volontaires. Après une expérimentation de quelques semaines lancée mi-avril dans le département de la Moselle, le vaccin Moderna est disponible dans la France entière depuis le 28 mai, en officine ou en cabinet.
Ce document revient sur le déploiement de la stratégie publique de réduction du tabagisme et les évolutions les plus marquantes en matière de tabagisme durant ces dernières décennies. Il dresse un bilan des principaux indicateurs suivis par l'OFDT depuis 2004, complété par d'autres sources (enquêtes, études épidémiologiques), afin de dégager des tendances de ventes, d'usages, de changement des représentations sociales du produit, ainsi que les enjeux émergents qui se font jour autour du marché des produits du tabac.
"Un ouvrage permettant de faire le point via ses concepts-clefs de la notion de prévention en santé publique. Un glossaire référentiel. Un livre facile d'accès et d'utilisation. Il vaut mieux prévenir que guérir... Il est difficile de contester la pertinence de cette affirmation de bon sens. Pour autant, dès lors qu'il s'agit de passer des paroles aux actes, les difficultés surgissent. Quelles problématiques de santé veut-on prévenir ? Avec quelle légitimité ? Dans quel cadre ? Quels sont les leviers sur lesquels agir concrètement ? Quelles sont les approches qui ont fait leurs preuves ? Comment prendre en compte les questions culturelles et sociales liées à la santé ? Comment être efficace tout en respectant la liberté des personnes ? En 100 mots, ce livre offre une vision complète des enjeux, des politiques, des pratiques pour permettre à chacune et chacun de comprendre, de prendre part au débat et, pourquoi pas, de contribuer à faire de la prévention l'un des piliers du vivre ensemble."
> Sciences Humaines Editions, 20 mai 2021
Lundi prochain, la vaccination sera ouverte à tous les adultes et la nette amélioration de l'approvisionnement en vaccin laissent désormais supposer que l'objectif de 30 millions de primo-vaccinés au 15 juin sera atteint sans difficulté. Mais après ? s'interroge l'Académie de médecine, qui redoute un ralentissement des vaccinations cet été, sur fond d'épidémie déclinante, mais qui pourrait repartir à la rentrée. Le président de la cellule Covid-19 de l'Académie de médecine cite les cas d'Isra�l et du Royaume-Uni, où la vaccination patinerait, car elle aurait désormais atteint "le plafond de verre des anti-vaccins". "Nous n'y sommes pas encore, mais il faut y penser, car la question va se poser." Les médecins de l'Académie appellent ainsi à "mettre en œuvre sans tarder", un "pass vaccinal" plus contraignant. Ils plaident aussi pour une "vaccination exigible" chez un certain nombre de professions, dont les soignants, les fonctionnaires, les enseignants, mais aussi les "activités professionnelles comportant un contact avec le public" et les étudiants avant la rentrée universitaire de 2021. à ce jour, aucun pays dans le monde n'a contraint ses citoyens à la vaccination.
> Communiqué de presse de l'Académie de médecine, 25 mai 2021
Les infections post-vaccination peuvent s'expliquer par la réponse immunitaire, plus ou moins efficace d'une personne à l'autre en raison de l'âge, de l'état de santé ou de la prise de médicaments.
> The Conversation, 20 mai 2021
Pour l'Académie des technologies, « improviser ne s'improvise pas ». Outre une meilleure prise en compte du facteur humain dans les modélisations épidémiologiques, elle prône le développement de plateformes prévisionnelles à usage quotidien, adaptables rapidement et à moindre coût en cas de crise.
> Site de l'Académie des technologies
Le contexte sanitaire que nous traversons a durement mis à l'épreuve la santé mentale des Français et tout particulièrement, celle des plus jeunes. Face à cet enjeu majeur de santé publique, le président de la république a annoncé le 14 janvier dernier la tenue avant l'été 2021 d'assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Dans cette optique, le ministère des solidarités et de la santé lance une grande consultation pour recueillir les attentes, préoccupations et propositions de l'ensemble des acteurs (professionnels, patients, familles) mais aussi de la société dans toutes ses composantes.
La pandémie liée à la Covid-19 a exacerbé les inégalités sociales de santé. La fermeture des établissements scolaires et le premier confinement en France ont eu lieu entre mars et mai 2020. Aucune étude française n'a cependant ciblé spécifiquement l'impact des conditions de vie lors de ce confinement sur la santé mentale des enfants et des adolescents. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'état émotionnel et la détresse psychologique chez les enfants de 9 à 18 ans durant et au décours du confinement en fonction de leur environnement et de leurs conditions de vie et d'habitat. Elle visait également à mesurer la résilience et les stratégies mises en place pour la préservation de leur bien-être. Cette étude offre la particularité d'avoir donné la parole aux enfants et aux adolescents, d'avoir pris en compte la diversité des situations sociales et d'avoir également été étendue à des jeunes pris en charge par la protection de l'enfance.
Les unités dédiées aux patients Covid mises en place dans les établissements et services psychiatriques en France ont eu un effet protecteur notable, selon une étude inédite qui vient de paraÎtre. Elle montre en effet un taux de mortalité des personnes quatre fois moindre pour ces patients en comparaison avec une cohorte américaine comparable.
> Hospimédia, 19 mai 2021 (Accès abonnés)
Dans le cadre des mesures prévues par le Ségur, le ministère de la Santé a annoncé, vendredi 29 mai la mise en place d'un dispositif de renforcement en psychologues dans les Maisons de santé Pluriprofessionnelles (MSP) et les Centres de santé (CdS). Cette initiative s'inscrit dans le prolongement des expérimentations du remboursement des thérapies non médicamenteuses conduites par la Cnam dans 4 départements pilotes depuis 2018 (Bouches-du-Rhône, Haute Garonne, Landes et Morbihan), destinées aux 18 à 60 ans. Ce nouveau dispositif repose sur un binôme généraliste-psychologue au sein de ces structures et permet l'accès à des séances, sans reste à charge pour les enfants, dès 3 ans, et les adultes en souffrance psychique pour des troubles «légers et modérés».
> Lettre ESE, 1er juin 2020
La crise sanitaire a touché tous les secteurs du champ de la santé. Dans un contexte de forte pression, les établissements de santé mentale ont fait preuve d'une capacité d'adaptation importante, permise par une forte mobilisation des acteurs, afin de répondre aux besoins en soins psychologiques et psychiatriques de la population. Cette mobilisation a suscité de nombreuses initiatives innovantes, en écho aux objectifs de la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » de 2018, qui visent à ouvrir de nouvelles perspectives de transformation des offres en santé mentale dans les territoires. Afin d'identifier, maintenir et renforcer les initiatives développées pendant l'épidémie, la Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie (DMSMP) a réalisé, en lien avec l'ANAP et la DGOS, un retour sur expérience sur l'incidence de la COVID-19 dans le champ de la santé mentale avec l'appui de nombreux acteurs de terrain. Ce retour d'expérience illustre, à travers 150 dispositifs innovants recensés, les immenses besoins qui sont nés durant la crise, les très nombreux domaines et publics qui nécessitent des compétences en santé mentale et l'opportunité de maintenir et développer les dispositifs supplétifs mis en place.
> Site du ministère de la santé
Thomas Meunier, rapporteur général du
PLFSS, souhaite renforcer le rôle du Parlement dans la
conception, le calendrier, le suivi et l'évaluation de la loi de
financement de la Sécurité sociale. Il souhaite également la
création d'une loi d'approbation de la LFSS.
> Proposition
de loi organique relative aux lois de financement de la
Sécurité sociale
> Proposition
de loi relative aux lois de financement de la sécurité sociale
> Site du ministère chargé de la santé
> Accord signé - CTIP, FFA et FNMF, 19 mai 2021
Le dispositif des "pharmaciens correspondants", mis en place en 2009, est grandement simplifié par un décret paru dimanche 30 mai au Journal officiel. Les patients pourront ainsi désormais désigner auprès de l'Assurance-maladie son pharmacien correspondant (pharmacien titulaire d'officine, gérant d'une pharmacie mutualiste ou de secours minière), via un formulaire CERFA, similaire à celui du médecin traitant. Celui-ci sera alors autorisé à "renouveler périodiquement des traitements chroniques et ajuster, si besoin, leur posologie", à condition toutefois que l'ordonnance porte mention de cette possibilité. La durée totale de la prescription, renouvellements du pharmacien inclus, ne pourra excéder un an.
à l'occasion de la semaine européenne de la vaccination, Santé publique France publie les données du Baromètre santé 2020 relatives à l'adhésion vaccinale : en 2020, 80% des personnes interrogées déclarent être favorables à la vaccination en général, contre 73,9% en 2019.
> Site du ministère chargé de la santé
L'Assurance maladie a lancé le site Data vaccin Covid qui met à disposition de nouvelles données sur la couverture vaccinale. Les premiers enseignements permettront aux acteurs impliqués de cibler les populations à risque encore trop nombreuses à ne pas être vaccinées, par exemple les personnes atteintes de trisomie 21 ou d'obésité sévère.
La crise sanitaire semble rebattre les cartes de l'économie. La publication par l'Insee des comptes de la Nation est l'occasion de revenir sur les grandes évolutions de l'an passé et d'éclairer des questions très présentes dans la discussion publique : quelle a été la perte de revenu national entraÎnée par la pandémie et qui a porté celle-ci ? Dans quelle mesure cette perte a-t-elle « déjà été payée » par le recul de la consommation ? Quel regard porter sur les évolutions de l'épargne et de l'investissement ?
Le rapport présente les dernières données sur plus de 50 objectifs de développement durable liés à la santé et « indicateurs cibles du triple milliard ». L'édition 2021 comprend des estimations préliminaires de la surmortalité mondiale attribuable au COVID-19 pour 2020 et l'état des tendances sanitaires mondiales et régionales de 2000 à 2019. Il se concentre également sur les inégalités persistantes en matière de santé et les lacunes en matière de données qui ont été accentuées par la pandémie, avec un appel à investir d'urgence dans les systèmes d'information sanitaire pour s'assurer que le monde est mieux préparé avec de meilleures données.
19/05/2021- L'étude de l'OMS et de l'OIT
(Organisation internationale du Travail), publiée le 17 mai dans
la revue Environment International, indique que les risques de
décès par maladie cardiaque ou accident vasculaire cérébral
(AVC) augmentent lorsque l'on travaille plus de 55 heures par
semaine. Le document synthétise les données de différentes
études sur plusieurs années avant la pandémie. Le développement
du télétravail depuis mars dernier n'entre donc pas en compte
dans les calculs.
> Le
Monde, 17 mai 2021
19/05/2021- Le ministère du Travail, de
l'Emploi et de l'Insertion a publié, sur son site internet, un
nouveau protocole sanitaire en entreprise. Applicable dès le 19
mai 2021, il maintient le télétravail au moins quatre jours par
semaine jusqu'au 30 juin, partout où cela est possible. Une
journée sur site est envisageable si le salarié en exprime le
besoin et avec l'accord de l'employeur. Les réunions en
présentiel demeurent l'exception. Le port du masque reste
systématique dans les lieux collectifs clos. En nouveauté, le
protocole reprend les préconisations du Haut conseil en santé
publique. La maitrise de l'aération/ventilation est une mesure
essentielle de prévention des situations à risque
d'aérosolisation du SARS-CoV-2. Ainsi, un apport d'air neuf est
impératif. Il peut se faire par ventilation naturelle ou
mécanique en état de marche. Une mesure de dioxyde de carbone
(CO2) par un détecteur adéquat permet de s'en assurer.
Les moments de convivialité réunissant les salariés en
présentiel dans le cadre professionnel restent suspendus. Les
consignes de restauration sont inchangées : la jauge reste de
8m� par personne. Les salariés ne peuvent retirer leur masque
qu'une fois attablés. Ils ne doivent pas se placer face à face
et doivent privilégier de déjeuner avec les personnes avec qui
ils travaillent dans la journée plutôt qu'avec d'autres. Des
tests de dépistage et des campagnes de vaccination sont
possibles, dans le respect du secret médical et sur la base du
volontariat des salariés. Si le salarié choisit de passer par
son service de santé au travail, il est autorisé à s'absenter
sur ses heures de travail.
> Protocole
national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en
entreprise face à l'épidémie de Covid-19 - Ministère du
Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, 18 mai 2021
> Conseils
et bonnes pratiques pour l'employeur - Ministère du
Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, mars 2021
> Conseils
et bonnes pratiques pour le salarié - Ministère du
Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, mars 2021
> Covid-19
: organisation et fonctionnement des restaurants d'entreprise
- Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion et Cnam -
risques professionnels, mars 2021
Deux millions de personnes sont en situation d'épuisement professionnel sévère, selon le baromètre de la santé psychologique des salariés français. Les indicateurs sont inquiétants, avec 44% des salariés en détresse psychologique, en particulier ceux qui sont en télétravail, note La Croix. Six sur dix considèrent que leur employeur ne mesure pas la gravité de la situation et n'agit pas en fonction, et un quart des salariés ont peur de perdre leur emploi.
19/05/2021- Lors d'une audition par la
commission des Affaires sociales du Sénat, le 12 mai dernier,
Marie-Anne Montchamp, présidente de la Caisse nationale de
solidarité pour l'autonomie (CNSA), a préconisé un pilotage de
l'autonomie équilibré et transversal. Pour cela, elle a donné
quelques exemples, comme le cas de la branche maladie, qui doit
prendre en compte la préoccupation de la vie autonome dans le
suivi des pathologies chroniques. Elle cite également la
politique familiale, doit s'intéresser au sort des familles
affectées par la perte d'autonomie d'un de leurs membres. Mme
Montchamp a également évoqué la possibilité d'un financement par
0,28 point de contribution sociale généralisée (CSG). Cela ne se
traduirait pas forcément par une augmentation de l'impôt mais
pourrait se faire par transfert d'une ressource, "dévolue à la
protection sociale et répartie différemment", sans "diminution"
des dépenses d'une autre branche. Le rapport Libault estime le
besoin de financement de la branche autonomie à 10 Md à
l'horizon 2030. Mme Montchamp rappelle qu'il est d'ores et déjà
prévu un fléchage de 2,3 Md de CSG vers cette nouvelle branche
de la Sécurité sociale, à partir de 2024, actuellement consacrés
au remboursement de la dette sociale.
> Financement de la branche autonomie - Audition de Mme
Marie-Anne Montchamp - Commission des Affaires sociales du
Sénat, 12 mai 2021
> Financement de la branche autonomie - Audition de Mme
Brigitte Bourguignon - Commission des Affaires sociales du
Sénat, 12 mai 2021
> Compte
rendu des auditions sur le site de la CAS du Sénat
20/05/2021- L'édition 2021 de l'ouvrage
"Les retraités et les retraites" de la Drees présente un tableau
détaillé de leur situation en France pour l'année 2019 et les
années précédentes.
> Site
de la Drees
L'Institut Montaigne formule 12 recommandations dans un rapport "Bien vieillir: faire mûrir nos ambitions". "Notre système de santé doit passer d'une logique de prise en charge curative et hospitalo-centrée à une approche reposant sur la prévention et le maintien à domicile", indique Bénédicte Garbil, directrice générale France de l'entreprise américaine Edwards Lifesciences, et coprésidente du groupe de travail. Il serait ainsi possible de réduire le fardeau de la dépendance à travers une série de mesures. Le rapport propose ainsi d'instaurer une règle d'or attribuant 1 de dépenses en faveur de la prévention de la perte d'autonomie pour 10 de dépenses curatives. Parmi les propositions, on retrouve par exemple la mise en place d'une consultation longue systématique, chez le médecin généraliste, à des âges clés, pour vérifier la vision, l'audition, la nutrition, de suivre les maladies chroniques, ou détecter de l'ostéoporose qui peut entraÎner des chutes. Autre piste: un bonus retraite pour les plus modestes, souvent éloignés des soins, s'ils suivent un parcours prévention. L'Institut Montaigne insiste sur la nécessité de se doter d'indicateurs précis à atteindre à l'horizon 2030: améliorer l'espérance de vie en bonne santé d'un an par exemple, ou réduire de moitié les chutes à domicile.
> Site de l'Institut Montaigne
L'Assurance-maladie rapporte les résultats d'une étude menée par EPI-PHARE (ANSM et Cnam) qui montrent une baisse de 87% chez les plus de 75 ans du risque de forme grave de la Covid-19 dès 7 jours après l'injection de la 2e dose de vaccin.
Rendu ce 26 mai, le rapport de Luc Broussy déroule 80 propositions pour une approche transversale du vieillissement. "Appel à cesser de procrastiner" sur la question de la politique de l'âge, celui-ci a trouvé de premières traductions auprès des ministres du Logement et de l'Autonomie. Dans le même temps, la CNSA publie ses instructions pour la mise en œuvre du plan d'aide à l'investissement (PAI) à destination des agences régionales de santé (ARS). L'essentiel de cette enveloppe budgétaire sera consacré aux personnes âgées et aux Ehpad.
> Hospimédia, 26 mai 2021 (Accès abonnés)
> Rapport : "Nous vieillirons ensemble"