Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
L'association de défense des consommateurs l'UFC-Que Choisir annonce une "inflation médiane de 4,3%" du prix des complémentaires santé en 2021, à partir de l'analyse de 623 contrats de 123 organismes complémentaires différents. Cette hausse sur les contrats individuels correspond à un surcoût annuel médian de 79 , et jusqu'à 200 pour certains d'entre eux. " En 2019 et 2020, l'augmentation était déjà de 4 et 5%", dénonce Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir. "Cette hausse est illégitime. Rien ne la justifie sur le plan économique, même s'il faut reconnaÎtre une diversité de comportement du côté des professionnels." Ces derniers jugent toutefois l'étude "insincère", "biaisée" ou même "ridicule". "Les contrats évalués correspondent à des envois effectués par des clients, ce qui met à mal la représentativité de l'échantillon et ne reflète absolument pas la réalité", conteste une porte-parole de Swiss Life. "Sur l'ensemble de notre portefeuille dédié, soit 267.376 contrats, l'augmentation médiane est de 3 % hors vieillissement." La Mutualité française évoque, elle, une "évolution moyenne des cotisations de 2,6%", après une enquête auprès de 32 mutuelles couvrant 13,9 millions de personnes. Soit un niveau comparable à l'augmentation naturelle des dépenses de santé. Alors que les éventuelles économies réalisées par les organismes pendant les confinements seront reversées à l'état, à hauteur de 1,5 milliard.
> UFC-Que choisir, 21 janvier 2021
> Mutualité Francaise, 21 janvier 2021
En 2020, les remboursements de soins du régime général ont progressé de +6,5%, dont +3,6% pour les remboursements de soins de ville, +9,0% pour les remboursements de soins en établissements médicaux et +10,2% pour les remboursements de soins en établissements médicaux-sociaux. En données brutes, l'évolution annuelle est de +6,9% pour le total des remboursements du régime général dont +4,1% pour les remboursements de soins de ville, +9,4% en établissements médicaux et +10,3% pour les établissement médicaux-sociaux.
L'Assurance maladie dresse un premier bilan positif de son dispositif d'arrêts de travail automatiques. Au total, 3.000 arrêts sont ainsi enregistrés chaque jour depuis trois semaines. Et 30% des patients symptomatiques ou cas contacts qui s'étaient placés unilatéralement en arrêt-maladie se sont avérés positifs au Covid. Seules 2% des demandes ne sont pas conformes. "C'est un volume raisonnable, stable et conforme à la cible. La mesure atteint son objectif, donc nous allons poursuivre sa mise en œuvre", déclare le directeur de l'Assurance maladie Thomas Fatôme.
Le couvre-feu renvoie dans l'imaginaire collectif aux guerres du XXe siècle, imposé pendant le Blitz aux habitants de Londres en 1940 ou encore par le gouvernement français aux musulmans algériens en 1961. Ce qui s'apparente à une mesure militaire – renforçant ainsi le ton martial tenu par certains chefs d'état, d'Elizabeth II à Emmanuel Macron – est au regard du temps long d'abord une mesure de police chrétienne visant à mieux marquer et à différencier le cycle du jour de celui de la nuit. Au Moyen âge et à l'époque moderne, avant l'éclairage généralisé, les citadins vivaient un couvre-feu permanent. Retour sur des siècles de confinement nocturne.
> The Conversation, 14 janvier 2021
En 2017, la dépense de santé des assurés bénéficiant du dispositif d'affection de longue durée (ALD) s'élève à 8 900 euros en moyenne, soit presque sept fois plus que pour le reste des patients. Ces assurés, qui représentent 18 % des patients, concentrent près de 60 % des dépenses de santé présentées au remboursement.
Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, a évoqué une progression de 10% des dépenses d'Assurance maladie pour 2020, soit une hausse de 20 Mds , dans une interview aux Echos, parue le 21 janvier 2021. Toutefois, les chiffres définitifs ne seront connus qu'en mars. «C'est un peu plus que les montants déjà relevés pendant les débats parlementaires sur le budget de la Sécurité sociale, en raison essentiellement du coût des tests anti-Covid», précise Olivier Dussopt. Au total, 36 millions de tests ont été effectués en 2020, pour un coût de 2,7 Mds (soit 500 Ms de plus qu'attendu). Le ministre anticipe également un dépassement de l'enveloppe allouée au vaccin (1,5 Md pour cette année). Concernant les comptes de la Sécurité sociale pour 2020 :«Malgré l'augmentation des dépenses, le déficit de 2020 devrait rester proche de la dernière prévision, car les recettes sociales devraient être un peu meilleures qu'attendu, avec une masse salariale qui a elle aussi mieux résisté que ce que nous pensions».
> Lettre ESE, 22 janvier 2021
Le Cleiss publie chaque année un rapport statistique qui reprend toutes les prestations sociales servies par les institutions françaises aux personnes en mobilité internationale en application des accords internationaux (règlements européens de coordination et conventions bilatérales) ou de la législation française. En comparaison pluriannuelle, les rapports statistiques successifs montrent une progression constante des flux financiers en application d'accords internationaux de Sécurité sociale. En 2019, la France a ainsi payé 7,7 Md, soit une augmentation de 1,18% en un an. Depuis dix ans, ces montants payés par la France évoluent de façon faible mais continue, d'environ 2% par an. Les pensions de retraite (vieillesse de base et retraite complémentaire) représentent toujours la plus grande part des transferts pendant toute la dernière décennie, en hausse de 1,5% par an en moyenne.
Un an après l'apparition de la maladie en Chine, le coronavirus a atteint tous les continents. Une pandémie qui a déferlé sur l'Europe en deux vagues successives et qui entraÎne de lourdes conséquences pour la santé et la vie quotidienne de ses citoyens. Retour sur les événements clés qui jalonnent cette crise sanitaire.
Pour la troisième fois depuis 2016, un comité d'experts composés de représentants du milieu académique, de société savantes, d'institutions de santé publique ou encore des milieux scolaires et associatifs, publie, sous la coordination de l'Observatoire National de l'Activité Physique et de la Sédentarité, un état des lieux de l'activité physique et de la Sédentarité des enfants et adolescents Français. Ce Report Card 2020 propose une évaluation bienveillante des actions et stratégies nationales mises en place pour promouvoir le mouvement des plus jeunes. Si ce RC2020 semble souligner une certaine stabilité dans l'engagement de nos institutions (au regard d'indicateurs sélectionnés au niveau international), il met une nouvelle fois en avant la nécessité de renforcer nos actions toujours trop timides et ses conclusions encouragent le développement de stratégies nationales plus efficaces et pérennes. Evidemment, alors que 2020 a placé la population dans un contexte sanitaire tout à fait singulier, ce RC fait également un focus particulier sur l'impact du confinement sur les comportements actifs et sédentaires des plus jeunes, tentant d'alerter sur la nécessité de prévention dans l'éventualité de situations similaires dans le futur.
Interrogés dans le cadre du Baromètre d'opinion de la DREES, les trois quarts des Français déclarent être en bonne santé, mais quasiment la même proportion se disent préoccupés par la santé de leurs concitoyens. Selon les personnes en bonne santé, les problèmes de santé sont principalement dus à des comportements individuels, tandis que celles qui sont en mauvaise santé soulignent avant tout le rôle des conditions de travail.
Depuis le 18 janvier 2021, la vaccination contre le virus SARS-CoV-2 est recommandée aux personnes de moins de 75 ans présentant des comorbidités dont un cancer en cours de traitement par chimiothérapie. Ce 19 janvier, le Professeur Alain Fischer, président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, a sollicité l'Institut national du cancer pour définir, parmi les patients atteints de cancer les personnes devant bénéficier de cette vaccination en ultra haute-priorité. L'Institut publie aujourd'hui ses préconisations à destination de l'ensemble des professionnels de santé. Dans ses préconisations, l'Institut national du cancer a identifié les patients, de plus de 16 ans, atteints d'hémopathies malignes et de cancers solides devant faire l'objet d'une vaccination immédiate.
Remplaçants du numerus clausus dans le cadre de la réforme du premier cycle, les objectifs nationaux pluriannuels ont vocation à répondre avec plus de souplesse aux besoins spécifiques en santé des territoires. Comment seront-ils déterminés ? Comment fonctionnent-ils ? Y aura t-il plus de places en médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie ?
20/01/2021- La loi de financement de la
Sécurité sociale pour 2021 inclut une aide à la vie partagée
(AVP). Entrée en vigueur le 1er janvier dans une quarantaine de
départements pilotes, elle se substitue alors à l'actuel Forfait
habitat inclusif (FHI). Cette aide était préconisée par le
rapport Piveteau-Wolfrom, intitulé "Demain, je pourrai choisir
d'habiter avec vous" de juin 2020. Elle vise à donner un coup
d'accélérateur au développement d'habitats inclusifs, encore peu
nombreux sur le territoire. Elle devrait ainsi permettre de
débloquer 600 projets, hébergeant entre cinq et huit personnes.
Cette aide permet aux personnes dépendantes de s'installer
ensemble dans des logements en centre-ville. Les espaces communs
favoriseront le développement d'un "projet de vie sociale".
Sophie Cluzel, Secrétaire d'état chargée des personnes
handicapées, indique dans une conférence de presse que c'est
"une alternative lorsque la vie en établissement n'est pas
souhaitée ou nécessaire, mais que la vie chez soi, comme avant,
n'est plus possible". Jusqu'à fin 2022, l'AVP sera cofinancée
par l'état et par les départements via la Caisse nationale de
solidarité pour l'autonomie (CNSA). Une enveloppe de 4,5 M est
prévue pour 2021, portée à 20 M en 2022.
> Communiqué
de presse du Secrétariat d'état chargé des personnes
handicapées, 12 janvier 2021
Après plusieurs jours d'attente, les
directeurs d'établissements et services accompagnant des
personnes en situation de handicap possèdent enfin un protocole
dédié pour la vaccination de leurs résidents et de leurs
professionnels vulnérables. Trois organisations sont retenues en
fonction du taux de médicalisation de la structure : la
vaccination au sein de l'établissement ; le recours aux centres
de vaccination ; l'intervention d'une équipe mobile de
vaccination (EMV)..
>
Hospimédia, 28 janvier 2021 (Accès abonnés)
La directrice de la CNSA a présenté ce 29 janvier le fil rouge de son action pour l'exercice 2021. Avec pour ambition l'accès aux droits, l'agence plaide pour un service public de l'autonomie de proximité, la création de guichets uniques ainsi que pour le déploiement de référentiels communs.
> Hospimédia, 29 janvier 2021 (Accès abonnés)
La baisse de l'activité de chirurgie n'a été "que de 15%" lors du deuxième confinement, selon des chiffres provisoires de la Fédération hospitalière de France (FHF). Une réelle progression par rapport à la baisse de 70% enregistrée lors du premier, qui avait conduit à la déprogrammation de deux millions d'actes. De plus, seuls 5% des consultations de médecine ont été annulées fin 2020, contre 45% au printemps. Pour Frédéric Valletoux, président de la FHF, cette baisse "illustre l'adaptation des hospitaliers aux contraintes de l'épidémie". Ces données, issues des remontées de 85% des hôpitaux publics, doivent être précisées dans les prochaines semaines. "L'hôpital public est le premier bouclier sanitaire des Français, quatre patients hospitalisés" à cause du Covid-19 "sur cinq y ont été pris en charge", ajoute le président. Il souligne également la place centrale de l'hôpital public dans la campagne de vaccination, en réclamant toutefois davantage de "transparence" quant aux vaccins "commandés", "reçus" et "distribués". Frédéric Valletoux s'interroge en revanche sur l'impact potentiel de la circulation des variants du Sars-CoV-2 en France. "Plus de la moitié des places en réanimation au niveau national sont occupées par des malades Covid, pour la Franche-Comté c'est 91%. En cas d'explosion des contaminations", il y a "le risque" de se retrouver "submergé, pour certaines régions"
> Le Figaro, 20 janvier 2021
La crise sanitaire a agi comme un facteur d'accroissement de la souffrance au travail des professionnels de santé. C'est ce que met en lumière une étude menée par le collectif Santé en danger et l'association Soins aux professionnels de la santé (SPS), dévoilée le 21 janvier. Ces professionnels sont ainsi 73,9% à affirmer que la crise liée au Covid-19 a dégradé leurs conditions de travail. La crise aurait ainsi agi comme un accélérateur, tandis que la situation se détériore depuis plusieurs années : 97,3% des professionnels interrogés témoignent en effet d'une augmentation de leur souffrance au travail depuis qu'ils ont commencé à exercer. L'enquête mesure en outre l'intensité de cette souffrance : plus de la moitié des sondés (59,8%) la situent entre 7 et 10, sur une échelle de 0 à 10.
La HAS publie, pour la troisième année consécutive, son retour d'expérience sur les événements indésirables graves associés aux soins (EIGS). Ce rapport s'appuie sur les 2.007 EIGS déclarés par les professionnels de santé entre 2017 et 2019, dont 1.187 en 2019.
Le projet d'ordonnance sur la gouvernance et le fonctionnement des hôpitaux de proximité prévoit la possibilité d'intégrer la ville dans les instances. Deux conventions, l'une avec les partenaires locaux et l'autre avec le GHT, seront obligatoires. Ces dispositions seront plus souples pour les établissements avec un statut privé.
L'ARN messager fait la une du Point cette semaine. Le magazine, qui évoque une nouvelle rock star moléculaire, rappelle d'abord l'efficacité presque complète obtenue par les vaccins de la Covid-19 qui l'utilise. De plus, l'ARN promet à terme de soigner de nombreuses maladies, comme la mucoviscidose, les cancers et même les maladies neurodégénératives. "Cette pandémie a fait naÎtre des opportunités inespérées pour des sociétés de biotechnologies qui avaient obstinément continué à miser sur l'ARN alors que les grandes firmes, elles, s'étaient retirées", explique Bruno Pitard, pionnier de l'ARN et directeur de recherche au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers.
> Le Point, 28 janvier 2020
Le Conseil d'analyse économique (CAE), dont la mission est d'éclairer les choix du gouvernement, pointe le retard de l'innovation pharmaceutique en France, préjudiciable au développement de cette industrie. Dans une note publiée hier, il rappelle la montée en puissance de la biologie et de la génomique au détriment de la chimie. Il en résulte "une accélération du rythme de l'innovation et la mise au point de médicaments de niche". Mais aussi du développement des start-up de la santé et des entreprises (spin-off) issues du monde universitaire. En France, cependant, les politiques menées depuis dix ans font ressortir un effort financier insuffisant. Entre 2011 et 2018, le financement public de la recherche fondamentale dans la santé a diminué de 28% à 2,05 milliards d' en France, alors qu'il a augmenté de 11% à 4,9 milliards en Allemagne et de 16% à près de 3 milliards au Royaume-Uni. Tandis qu'en matière de recherche appliquée, le "ticket" moyen investi dans les biotechnologies s'élevait en 2019 à 9 millions d' dans l'Hexagone, contre 12 millions outre-Manche et 16 millions outre-Rhin. Le CAE recommande donc "d'augmenter les fonds publics alloués à la recherche fondamentale et de poursuivre les efforts visant à renforcer les collaborations entre universités et start-up". Il estime en outre nécessaire de réserver les financements publics aux essais cliniques "randomisés" qui offrent des garanties scientifiques plus importantes. Le rapport s'inquiète également de la rigidité du droit de propriété intellectuelle, qui débute avant la commercialisation du produit. Et recommande d'envisager, à l'échelle européenne, l'élaboration de contrats ayant une exclusivité commerciale dont la durée varie selon le degré d'innovation du produit.
20/01/2021- Pour les établissements
d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la
progression de la télémédecine n'est pas aussi marquée que pour
le grand public. Dans une étude publiée lundi 18 janvier, le
think tank "matières grises" en analyse les causes et propose un
plan d'actions. Pour les freins externes, les auteurs relèvent
la fracture numérique géographique ou les difficultés
d'adaptation des personnes âgées aux nouvelles technologies. Les
freins internes concernent le manque de personnel ou une faible
incitation financière pour les médecins. Pour développer la
télémédecine dans les Ehpad, un préalable serait le fléchage des
aides financières allouées dans le cadre des 600 M du plan
numérique ESMS. Trois objectifs sont ensuite déclinés avec
plusieurs pistes d'action :
- le premier objectif est l'interopérabilité des
outils. Il s'appuie sur deux pistes : le cahier des charges
technique national et le dossier médical partagé.
- le deuxième objectif veut faire entrer la
télémédecine dans le quotidien grâce à un système de
télérégulation dédié aux Ehpad et l'instauration de référents
numériques.
- le troisième et dernier volet concerne
l'adaptation structurelle de la télémédecine aux Ehpad par la
prise en compte des spécificités des actes pratiqués et la
révision du droit d'option tarifaire pour faciliter le
déploiement du tarif global.
> Site
de Matières grises, 18 janvier 2021
Les opérateurs Doctolib, Keldoc et Maiia ont adapté leurs solutions aux besoins de la stratégie vaccinale du Gouvernement. Le premier domine le marché avec plus de 2 millions de rendez-vous pris en ligne pour 1 100 centres de vaccination. Pour organiser la campagne de vaccination contre le Covid-19, l'état s'appuie sur trois entreprises privées spécialisées dans la prise de rendez-vous en ligne. Les centres de santé et les établissements de santé ont ainsi le choix entre les opérateurs Doctolib, Maiia, filiale du groupe d'informatique médicale Cegedim, et Keldoc, solution de Nehs Digital. Lors d'une visioconférence de presse organisée ce 27 janvier, Doctolib indique avoir équipé en une semaine 1 100 sites devaccination partout en France. Depuis le 14 janvier, ce sont ainsi plus de 2 millions de rendez-vous pour la vaccination Covid qui ont été pris par l'intermédiaire de la plateforme, que ce soit pour la première ou la deuxième injection. 62% des rendez-vous ont été réservés en ligne et jusqu'à 80% lors des trois premiers jours de la prise de rendez-vous en ligne pour les patients de plus de 75 ans, souligne Stanislas Niox-Chateau, cofondateur de Doctolib. Il estime que ce succès "montre que les patients sont largement capables de prendre rendez-vous". "L'exemple allemand est significativement en dessous au niveau de la prise de rendez-vous." Doctobilb est en effet également utilisé par l'état fédéral de Berlin, sur un modèle identique. 200 personnes ont renforcé les équipes de l'entreprise pour adapter et déployer le logiciel rapidement.
> Hospimédia, 28 janvier 2021 (Accès abonnés)
Les données personnelles collectées sur
Internet sont au cœur de très nombreuses polémiques, la dernière
en date visant WhatsApp et son projet de partage des données
avec Facebook. Ce jeudi 28 janvier se tient la 15ème Journée
mondiale de la protection des données, dont l'objectif est
justement de sensibiliser le grand public sur cet épineux sujet.
Comme le confirme un sondage Odoxa/Oracle réalisé ce mois-ci, la
protection des données est un sujet d'inquiétude majeur dans
l'Hexagone et 7 Français sur 10 se disent préoccupés par les
informations personnelles récoltées sur le Web. Un niveau de
préoccupation qui se justifie par un manque criant de confiance,
puisqu'ils sont autant à penser que la protection de leurs
données sur Internet est actuellement mauvaise.
Avec WhatsApp, Instagram ainsi que bien sûr Facebook et Messenger, le groupe de Mark Zuckerberg possède toujours quatre des plus grands réseaux sociaux et services de messagerie au monde. Facebook est utilisé à lui seul par plus de 2,7 milliards de personnes par mois, alors que WhatsApp compte environ 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Quant à Messenger et Instagram, ils enregistrent chacun plus d'un milliard d'usagers selon les dernières données disponibles publiées ce mois-ci dans le rapport "Digital 2021" de We Are Social.
A l'issue du 1er comité de pilotage de
la relation usagers, Amélie de Montchalin, ministre de la
Transformation et de la Fonction publiques, a lancé le 28
janvier, la démarche Services Publics +, destinée à améliorer en
continu la qualité des services publics en se fondant sur la
voix des usager. Il se concrétise par une plateforme, intitulée
Services Publics +, adossée au site Service-Public.fr.
Elle regroupe les engagements Marianne réajustés aux nouvelles
exigences des citoyens, le programme Transparence sur la qualité
et l'efficacité des services publics, ainsi que la plateforme
voxusagers. Dans cette optique de simplification, la délégation
Interministérielle pour la Transformation publique (DITP) a
annoncé la mise en ligne prochaine, d'une plateforme
collaborative qui rassemblera en un point d'entrée unique, tous
les outils d'écoute usagers, de consultation des résultats ou
d'auto-évaluation des services publics.
> Portail de la transformation de l'action publique
Le 1er février 2021, débute officiellement l'action conjointe européenne TEDHaS (Towards the European Health Data Space ) dans laquelle une dizaine d'institutions française de l'écosystème de la donnée de santé sont impliquées : Inserm US 10 et US14, les Hospices Civils de Lyon, l'Agence du numérique en santé, Aix-Marseille Université, l'Université Paul Sabatier Toulouse III et le Health Data Hub. Le Health Data Hub est chargé de coordonner les travaux menés avec les acteurs institutionnels français dans les différents groupes de travail visant à concevoir les contours de l'espace commun des données de santé européen. TEHDaS se déroulera pendant au moins deux ans et visera à produire des recommandations nécessaires à la mise en place d'un espace européen des données de santé, dont l'objectif est de favoriser la recherche et l'innovation en santé à l'échelle européenne, dans le respect des droits des citoyens.
Le colloque "Ma santé coordonnée, 2022 et après ?" est à retrouver sur le site de Pharmaceutiques. La première table ronde était consacrée à l'adaptation de l'écosystème face à la pandémie. La deuxième aux moyens de lutter contre les ruptures de parcours de soins.
L'économiste Brigitte Dormont estime, dans une tribune au « Monde », que les confusions de la campagne vaccinale illustrent les difficultés de coordination avec la médecine libérale.
27/02/2021- Depuis le début de la
pandémie, la France compte plus de 220 000 patients hospitalisés
à cause de la Covid. Certains sont durablement atteints et
continuent de ressentir des symptômes handicapants longtemps
après leur sortie. Ce sont les "Covid-long". D'après une étude
chinoise publiée dans "The Lancet", trois quarts des personnes
hospitalisées à cause de cette maladie souffrent toujours de
symptômes, six mois après l'infection. La moyenne d'âge des
patients de l'étude est de 57 ans. Par ailleurs, des personnes
atteintes lors de l'épidémie de Sars en 2002-2003 présentent
toujours des séquelles respiratoires, 15 ans après. Pour aider
les patients atteints, des dispositifs ont été mis en place. Le
décret n°2020-1131 du 14 septembre reconnaÎt la Covid en maladie
professionnelle pour le personnel soignant. Ce texte limite
toutefois la prise en charge des séquelles. Par ailleurs, une
proposition de loi a été déposée le 5 janvier 2021. Elle vise la
création d'un fonds d'indemnisation des victimes de la Covid.
Son fonctionnement s'inspire de celui du Fonds d'indemnisation
des victimes de l'amiante (Fiva) créé en 2000. C'est dans ce
contexte que des députés LREM, Modem et Agir ensemble viennent
de déposer un projet de résolution visant à reconnaÎtre et
prendre en charge les complications à long terme de la Covid 19.
Le projet de résolution sera voté mi-février à l'Assemblée
nationale (source : secu hebdo)
> Assemblée
nationale, 21 janvier 2021
> Assemblée
nationale, 5 janvier 2021
> France
info, 9 janvier 2021
Dans le contexte actuel de crise
sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de
l'évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque mois un
tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le
concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Cette
publication vise à rassembler et mettre à disposition les
données mensuelles disponibles les plus récentes et à éclairer
les effets de la crise sanitaire, y compris à l'échelle des
territoires, sur l'évolution de la pauvreté en France. Ce
tableau fournit des informations sur les effectifs nationaux et
départementaux des allocataires du revenu de solidarité active
(RSA), de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), de
l'allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime
d'activité, des aides au logement et des bénéficiaires de la
Garantie jeunes. Son contenu est amené à évoluer au cours des
publications, à la fois en termes d'indicateurs et de
prestations considérées. à l'occasion de cette édition de
janvier du tableau de suivi des prestations, la DREES publie
également, dans sa collection Dossiers, un éclairage plus
structurel sur les conditions de logement des bénéficiaires de
revenus minima garantis.
> Site
de la Drees
21/01/21- Après plusieurs événements
alarmants qui ont fait l'actualité de ce début d'année, la santé
mentale des étudiants devient un sujet de préoccupation
nationale. Un rapport de l'Assemblée nationale avait en décembre
permis d'analyser les impacts de la crise sur les jeunes : s'ils
sont peu affectés par la dimension sanitaire liée au virus
lui-même, ils sont en revanche très touchés par ses dimensions
économiques et sociales. De nombreux indicateurs témoignent de
la dégradation forte de leur santé mentale. C'est ce contexte
qui a conduit le gouvernement à permettre une reprise partielle
des cours en présentiel pour les étudiants, notamment de
première année. D'autres mesures sont annoncées en faveur de
l'accompagnement psychologique, et sous la forme d'une aide aux
repas.
> Libération,
15 janvier 2021
> Rapport
fait au nom de la commission d'enquête pour mesurer et
prévenir les effets de la crise du Covid-19 sur les enfants et
la jeunesse - Assemblée nationale, 16 décembre 2020
Le gouvernement se penchera mercredi 27 janvier 2021, à l'occasion d'un Conseil de défense sanitaire, sur la nécessité d'un nouveau confinement. Malgré les annonces du Journal du Dimanche, l'Elysée assure qu'aucune décision n'est encore prise. Le défi est en effet un peu différent: contrairement aux deux épisodes précédents, il ne s'agit pas cette fois de contrer une flambée épidémique, mais de la prévenir. Si les indicateurs sanitaires (contaminations, hospitalisations, entrées en réanimation) se dégradent, c'est lentement. Hier, 3.041 patients étaient en soins intensifs, soit 76 de plus que dimanche, selon Santé publique France. Mais pour le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, l'apparence est "trompeuse". L'arrivée sur le territoire de variants du Sars-CoV-2, réputés plus contagieux, voire plus dangereux, change la donne. Interrogé par Libération, il estime que l'"on n'est pas à une semaine près", mais juge néanmoins nécessaire d'anticiper le pire pour éviter de connaÎtre le sort du Royaume-Uni. Il souligne en outre la question de l'efficacité des vaccins contre les différentes formes du Sars-CoV-2. "Les premières analyses du variant anglais semblent plutôt bonnes vis-à-vis de la protection vaccinale, mais ce sont des données relativement précoces, basées sur des expériences in vitro", souligne-t-il. "Nous aurions tort d'être tout de suite rassurés à 100 %. Les données disponibles concernant le variant sud-africain sont plus nuancées."
La Commission européenne prévoit de mettre en place un "mécanisme de contrôle", qui obligerait les entreprises pharmaceutiques à rapporter aux autorités si des doses de vaccins fabriquées dans l'UE sont exportées hors des frontières européennes. Un responsable à Bruxelles a déclaré que dans "de rares cas", la Commission pourrait ainsi recommander à un gouvernement de ne pas accorder d'autorisation d'exportation. Il s'agirait toutefois davantage d'un mécanisme de surveillance, qui pourrait être finalisé dès ce vendredi. Une riposte aux retards de livraison de vaccins en Europe, qui ne semblent pas toucher les états-Unis ou le Royaume-Uni. Et en particulier à ceux d'AstraZeneca, qui prévoit de livrer moins de 40%, selon ses calculs – seulement "un quart", selon une source bruxelloise –, de la centaine de millions de doses à laquelle pensaient avoir droit les Vingt-Sept au premier trimestre. Charles Michel, le président du conseil européen, souhaite par ailleurs étudier les recours légaux contre le laboratoire, qui brandit de son côté la notion de "best effort" du contrat, qui fixe au laboratoire un objectif de moyens, mais pas de résultats. Mardi, son PDG, Pascal Soriot, a aussi affirmé que le contrat avec l'UE ne prévoyait de recourir aux usines britanniques qu'"en option", et "pour plus tard". Un point contesté par la Commission, qui demande la livraison de vaccins fabriqués au Royaume-Uni.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué jeudi 27 janvier 2021 lors de son point presse que le couvre-feu "ne suffit pas à faire reculer le virus". "Nous ne sommes pas à proprement parler dans une vague épidémique ( ) quand le virus emporte tout sur son passage", a-t-il indiqué, en soulignant toutefois que la plupart des indicateurs sont inquiétants. Le virus se diffuse "à un niveau élevé" et nous sommes selon lui sur "un plateau montant" avec plus de 20.000 cas positifs diagnostiqués chaque jour, et des contaminations qui "augmentent d'environ 10% par semaine en moyenne depuis trois semaines". Le variant anglais a par ailleurs été détecté dans 9,4% des tests positifs en Île-de-France, selon l'AP-HP. Un chiffre à prendre avec précaution (Eurofin Biomnis évoque de son côté 14%), mais il confirme "une tendance à l'augmentation de ce variant", explique la Pr Anne-Geneviève Marcelin, virologue à la Pitié-Salpêtrière. "Nous voulons éviter une épidémie dans l'épidémie"; or "tout nous laisse à penser qu'elle sera une réalité si nous ne faisons rien", prévient donc Olivier Véran, sans toutefois donner plus d'indications sur les nouvelles restrictions à venir. Selon Le Figaro, rien n'est encore décidé par l'exécutif, et aucune piste ne se dessine réellement aujourd'hui. "Faut-il mettre le pays sous cloche ou tenter de gérer le risque? C'est le plus difficile à définir", résume un haut cadre de la majorité. Au cœur de l'équation, la fameuse "acceptabilité" d'un confinement par les Français, face aux variations légitimes de leur moral, qui accompagnent les mutations du virus. "En mars, il y avait un horizon. Là, il y a un doute chez les Français sur une sortie de crise", mesure un responsable de la majorité. D'où la volonté, selon un membre du premier cercle du président, d'inventer un "nouveau confinement".
> Sciences et Avenir, 28 janvier 2021
Les ventes de tabac n'ont chuté que de 1,3% l'an dernier. Une baisse assez faible, toutefois marquée par la baisse des achats transfrontaliers. Les taxes sur le tabac auraient ainsi crû de 1,3 milliard d' l'an dernier. Les ventes des traitements d'aide à l'arrêt du tabac ont de leur côté progressé de 4%. Mais pas au quatrième trimestre, où elles ont reculé de 7,8% par rapport à la même période de 2019.
Confinera? Confinera pas? Confinera peut-être à condition que ? Entre rumeurs, injonctions des scientifiques et articles au conditionnel, la question est sur toutes les bouches des Français, nerveusement épuisés par des restrictions de leurs libertés. Aujourd'hui, la situation épidémique en France est loin d'être la même qu'en mars 2020 et si un confinement se dessine, c'est qu'un changement de paradigme semble s'opérer et que deux nouveaux acteurs sont entrés en jeu: les différents variants repérés aux quatre coins de la planète, notamment le variant dit britannique (B.1.1.7), et le lancement de la campagne de vaccination des personnes les plus fragiles.
> The Conversation, 27 janvier 2021
Malgré la forte menace de rebond épidémique, Emmanuel Macron a décidé vendredi, au terme d'une semaine de débat, de suspendre l'instauration d'un troisième confinement. "Le président avait bien décortiqué le dossier: si le variant flambe au Royaume-Uni, c'est que le pays n'avait pas adopté les mêmes restrictions que nous cet automne", explique un proche du Premier ministre. "Tout le monde est aligné derrière cette décision, il n'y a pas de voix dissonantes", promet un membre du gouvernement. Pourtant, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon ont bien plaidé en faveur d'un reconfinement. Mais d'autres proches du président, dont François Bayrou, Christophe Castaner et Stéphane Séjourné, l'ont mis en garde contre un reconfinement à titre "préventif", très difficile à expliquer, et donc à faire accepter. Le chef de l'état mise désormais sur la responsabilité de chacun. De nouvelles restrictions seront également en place dès cette semaine, dont le renforcement du télétravail "dans toutes les entreprises où c'est possible"; la fermeture des surfaces de négoce non alimentaire de plus de 20.000mē; et la fermeture des frontières de la France aux pays extérieurs à l'Union européenne, "sauf motif impérieux". "Tout laisse à penser qu'une nouvelle vague pourrait se profiler à cause du variant", prévient toutefois Olivier Véran dans le JDD. "Mais peut-être pourra-t-on l'éviter grâce aux mesures que nous avons décidées tôt, et que les Français respectent, avec courage et en solidarité avec les plus fragiles d'entre nous."
Le Lowy Institute, un think-tank australien, compare la réponse sanitaire à la pandémie apportée par 98 pays à travers le monde. Sans surprise, c'est la Nouvelle-Zélande, un pays déjà maintes fois salué pour son excellente gestion de la crise, qui arrive première de ce classement. La France, elle, est en bas du tableau, en 73e position. Les Pays-Bas, l'Espagne, la Roumanie et l'Ukraine sont les seuls pays européens à faire moins bien. "La France a d'abord eu beaucoup trop confiance dans la capacité de son système de santé à pouvoir gérer ce type de crise", analyse Hervé Lemahieu, coauteur de cette étude.
La résurgence brutale de l'épidémie de Covid-19 dans la ville de Manaus, en Amazonie brésilienne, remet en doute le concept d'immunité collective face au nouveau coronavirus. Au printemps dernier, cette ville de 2,2 millions d'habitants avait déjà payé un lourd tribut au virus, enregistrant une mortalité 4,5 fois plus élevée que celle observée habituellement. Une récente étude publiée dans Science a même suggéré que 76% de la population a été contaminé entre mars et octobre. Le Figaro pointe cependant les limites méthodologiques de ces travaux, menés à partir d'échantillons prélevés dans des banques de sang de la ville, et donc pas forcément représentatifs de sa population. Par ailleurs, le seuil d'immunité de groupe à atteindre n'est pas figé pour un virus. Et, à la fin de la première vague, il y a eu un relâchement considérable des mesures barrières dans la région. L'hypothèse de la survenue de réinfections n'est cependant pas écartée. Elle est d'autant plus envisageable que deux variants porteurs de mutations problématiques, P1 et B.1.1.28, ont récemment été identifiées au Brésil. Ils présentent tous deux plusieurs mutations, qui pourraient conférer au virus la capacité d'échapper à la réponse immunitaire et/ou d'être davantage transmissible. Un échappatoire qui pourrait aussi limiter l'efficacité des vaccins. Mais si l'inquiétude est aujourd'hui limitée: des résultats de laboratoire publiés mercredi ont en effet montré l'efficacité du vaccin de Pfizer et BioNTech contre le variant britannique du coronavirus.
Un rapport récemment publié par le Réseau des bases factuelles en santé de l'OMS (HEN) conclut que le dépistage des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires ne fait pas reculer la morbidité ou la mortalité dues à ces maladies. Ce rapport propose d'autres mesures à envisager par les dirigeants politiques de la Région européenne de l'OMS pour limiter les risques, qui sont également associés à une issue plus grave en cas de COVID-19.
Dans un message urgent, la Direction
générale de la santé détaille le déploiement des kits de
dépistage virologique spécifiques aux variants connus du
Sars-Cov-2, ainsi que le renforcement du dispositif de contact
tracing.
Plutôt que de s'appuyer uniquement sur des plateformes de
séquençage génétique, l'identification des variants du virus
Sars-Cov-2, à l'origine de l'épidémie de la maladie Covid-19,
est désormais facilitée avec le déploiements de kits RT-PCR
spécifiques. Ces derniers sont disponibles depuis le 23 janvier,
précise la Direction générale de la santé (DGS) dans un message
urgent. L'administration centrale y présente les modalités de
déploiement de ces kits et met l'accent sur le renforcement du
dispositif de contact tracing. Un arrêté, publié dans l'édition
du 24 janvier du Journal officiel, encadre juridiquement
l'utilisation de ces kits.
> Hospimédia,
26 janvier 2021 (Accès abonnés)
Une bonne couverture vaccinale des soignants contre la grippe saisonnière est un objectif de santé publique, en particulier dans le contexte de l'épidémie de Covid-19. Un questionnaire destiné aux soignants exerçant en France a été mis en ligne et diffusé par le réseau Geres durant l'été 2020. Les questions portaient sur leur statut vaccinal antigrippal antérieur et les raisons de vaccination ou non ainsi que sur leurs intentions vaccinales contre la grippe pour la période hivernale 2020-2021 et contre la Covid-19. 3 556 professionnels de santé exerçant en majorité en établissement de santé, social ou médico-social ont répondu. Les résultats reflètent, pour les deux vaccinations, le gradient professionnel d'adhésion à la vaccination, plus fort chez les médecins que chez les infirmiers et moins fort chez les aides-soignants. L'analyse révèle qu'il serait possible d'améliorer la couverture vaccinale antigrippale en ciblant les personnels vaccinés occasionnellement au cours des dernières années et en améliorant l'accès à la vaccination. L'acceptation théorique de la vaccination contre la Covid-19 apparaÎt corrélée à la vaccination antigrippale même pratiquée sporadiquement.
La Commission européenne a délivré, le 29 janvier, une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre la COVID-19 mis au point par AstraZeneca, faisant de celui-ci le troisième vaccin contre la COVID-19 autorisé dans l'Union européenne. Cette autorisation fait suite à une recommandation scientifique positive fondée sur une évaluation approfondie de l'innocuité, de l'efficacité et de la qualité du vaccin par l'Agence européenne des médicaments (EMA) et est approuvée par les états membres.
Emmanuel Macron va lancer jeudi 4 février 2021 la stratégie de lutte contre les cancers élaborée par l'Institut national du cancer pour les dix prochaines années. Une stratégie appuyée par une vaste consultation des Français. Ces derniers ont désigné l'évaluation de la faisabilité d'un dépistage du cancer du poumon comme une priorité. Un plébiscite qui conforte les sociétés savantes qui, depuis plusieurs années, plaident pour l'instauration de ce dépistage, face à un cancer responsable, chaque année, de 33.000 décès en France. La Haute Autorité de santé avait toutefois jugé en 2016 l'examen de dépistage, un scanner thoracique, inadapté, car il génère trop de faux positifs. Une étude américaine, publiée l'an dernier, pourrait toutefois changer la donne. Elle montre que le dépistage par scanner faiblement irradiant réduit la mortalité spécifique par cancer du poumon de 26%, avec un nombre de faux positifs bien inférieur à ceux identifiés dans les autres études. La HAS devait d'ailleurs se pencher sur la question courant 2020, mais le coronavirus en a décidé autrement. Le dépistage du cancer du poumon pourrait concerner 2 millions de personnes, pour un coût de 200 millions par an.
> Le Quotidien du médecin, 28 janvier 2021
La HAS a publié le 2 février un avis sur la place du vaccin AZD1222 d'AstraZeneca dans la stratégie vaccinale. Le but est de vacciner en priorité les personnes les plus vulnérables face à la Covid-19 ainsi que celles qui sont les plus exposées. La HAS recommande de proposer ce vaccin - dont l'efficacité et la tolérance sont satisfaisantes - à l'ensemble des professionnels du secteur de la santé et du médico-social de moins de 65 ans, ainsi qu'aux personnes âgées de 50 à 64 ans, en commençant par celles qui présentent des comorbidités. En revanche, les données chez les personnes de plus de 65 ans n'étant pas encore assez robustes pour ce vaccin, la HAS recommande de vacciner ces dernières préférentiellement avec un vaccin à ARN messager.
Une équipe d'experts internationaux diligentée par l'OMS est arrivée en Chine le 14 janvier 2021. L'objectif, en visitant dans un premier temps Wuhan, la métropole où les premiers cas de Covid-19 ont été déclarés officiellement en janvier 2020, est de rencontrer des scientifiques chinois pour contribuer à identifier l'origine du virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie. La crise du Covid-19 a démontré que les plans de préparation aux pandémies élaborés jusqu'alors ne suffisaient pas à contenir leurs expansions planétaires. Afin de réellement prévenir ce type d'émergences, il faut absolument développer ces stratégies avant que les virus ne commencent à se développer chez l'homme, c'est-à-dire dans le compartiment animal et à l'interface animal-homme.
>The Conversation, 21 janvier 2021
27/01/2020- En raison de la présence de
traces de matériel génétique du SARS-CoV-2 dans les selles, il
est possible de mesurer indirectement l'évolution de l'épidémie.
Il suffit de mesurer la quantité d'ARN du virus dans les eaux
usées. La technique utilisée est sensiblement la même que pour
les tests PCR, les prélèvements nasaux-pharyngés étant remplacés
par des échantillons de boues/eaux usées.
Lors de la première vague de l'épidémie en France, des études
préliminaires ont montré que les résultats et les courbes
obtenus se superposaient ou pouvaient même anticiper ceux
représentant le nombre de patients hospitalisés. C'est devenu un
outil complémentaire pour étudier, voire prévoir, l'évolution de
la circulation du virus dans la population française.
Les avantages de cette technique relativement peu coûteuse sont
multiples : c'est une méthode non invasive de dépistage de
masse. Elle ne repose donc pas sur les décisions individuelles
de se faire tester. Par ailleurs, comme la totalité d'un bassin
de population est testée, les personnes asymptomatiques (qui se
font proportionnellement moins dépister) sont également prises
en compte. Enfin, elle détecte toutes les formes du virus, y
compris les variants.
En France, c‘est l'Observatoire épidémiologique dans les eaux
usées - réseau Obépine, lancé en juillet - qui mène en temps
réel le suivi des mesures. Les résultats obtenus pour un certain
nombre de métropoles françaises sont désormais accessibles à
tous (source : secu hebdo)
> Site
du réseau Obépine
> Communiqué
de presse de Véolia, 25 janvier 2021
> CovidTracker,
20 janvier 2021 (vidéo, 1h36)
Installée le 18 janvier par la DGOS, la
nouvelle commission psychiatrie se penche déjà sur plusieurs
dossiers urgents. Son président le Pr Michel Lejoyeux évoque
pour Hospimedia les axes de travail identifiés et les groupes en
charge de ces sujets. Parmi les dossiers urgents : la question
de la psychiatrie dans la crise Covid ou encore les textes
encadrant les pratiques d'isolement et de contention. Le Pr
Michel Lejoyeux confirme que la mise en œuvre de l'article 84 de
la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021,
qui suscite les plus vives inquiétudes chez les acteurs
concernés fait partie des dossiers prioritaires.
> Hospimédia,
20 janvier 2021 (Accès abonnés)
Pour répondre à la détresse psychique
des étudiants affectés par les difficultés liées à la crise
sanitaire, le président de la République Emmanuel Macron a
annoncé le 21 janvier la mise en place d'un "chèque psy". Ce
dernier doit leur permettre de pouvoir consulter sans avancer de
frais. Interrogée sur ce sujet sur BFMTV ce 22 janvier, la
ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l'Innovation, Frédérique Vidal, a apporté des précisions sur ce
dispositif qui doit être mis en place début février.
> Hospimédia,
22 janvier 2021
Lors du congrès de l'Encephale ce 21 janvier, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, s'est engagé à une "refondation" de la politique de santé mentale et de la psychiatrie, après avoir réalisé un bilan d'étape de la feuille de route dédiée du Gouvernement. Dans un discours vidéo diffusé au congrès, le ministre a tenu à "réaffirmer dans le contexte de crise sanitaire inédite [...] l'enjeu prioritaire de la santé mentale" et sa conviction que "la dimension psychologique est tout aussi importante que sa dimension somatique". Au-delà des mesures prévues dans le Ségur de la santé, il a cependant estimé qu'une "mobilisation collective d'une plus grande ampleur" est nécessaire, saluant le fait que "l'idée selon laquelle la santé mentale est l'affaire de tous commence enfin à s'imposer dans notre pays". C'est pourquoi le président de la République, Emmanuel Macron, a notamment annoncé la tenue "avant l'été" d'assises de la psychiatrie et de la santé mentale.
> Hospimédia, 21 janvier 2021 (Accès abonnés)
La Fondation Fondamental lance une plateforme Ecoute Etudiants Île-de-France, conçue par des professionnels de la santé mentale, gratuite, anonyme et accessible depuis un ordinateur ou un smartphone. Ecoute Etudiants Île-de-France propose de faire le point sur sa situation psychologique actuelle et de bénéficier d'une à trois téléconsultations prises en charge par la Région Île-de-France, avec des psychologues spécialistes du stress post-traumatique. Chaque étudiant peut trouver, en réponse à son état, trois niveaux d'aide très concrets : des informations, des témoignages et des conseils concrets; des exercices pratiques à faire chez soi, avec des textes, des vidéos, des audios; des ressources (adresses, sites, services spécialisés ) pour aller plus loin.
Le Monde rapporte les témoignages des Français exaspérés par l'épidémie et les nombreuses restrictions qu'elle engendre. "Chez les plus fragiles, cela va jusqu'à la dépression, la désespérance", constate Antoine Pelissolo, chef du service psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). "On observe un véritable découragement, une difficulté à vivre sans les appuis habituels, les distractions et la sociabilité ordinaire. Beaucoup de gens sont sur la corde raide: il suffirait de peu pour qu'ils s'écroulent."
Le nouvel article 84 de la loi 2020-1576 du 14 décembre relatif aux pratiques d'isolement et de contention (L3222-5-1) dans le cadre des soins psychiatriques sans consentement est entré en vigueur dès sa parution. Un décret en Conseil d'Etat précisera les conditions d'application en février. L'Unafam a contribué à l'élaboration de cet article dans l'objectif de diminuer le recours à ces pratiques et s'acheminer vers une disparition de la contention. Mais nos amendements n'ont pas tous été repris ! Quant au plan d'accompagnement de 15 millions d'euros, il n'est pas à la hauteur des enjeux;
> Lettre de l'Unafam, 15 janvier 2021
Le dispositif transitoire vers les actes exclusifs Ibode est désormais à jour. Un décret a été publié ce 31 janvier au Journal officiel. Des infirmiers exerçant au bloc peuvent pratiquer trois actes Ibode sous des conditions détaillées dans le texte.
Le 28 janvier, l'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture par 89 voix pour et 4 contre la proposition de loi visant à désengorger les services d'urgences par la création de "points d'accueil pour soins immédiats", autrement dit des "Pasi". Porté par le député Cyrille Isaac-Sibille (Modem, Rhône), le texte vise à répondre à l'inflation de demandes de soins non programmés avec une labellisation à cinq ans. Il a déjà été approuvé à l'unanimité fin 2019 en première lecture mais massivement rejeté en juin au Sénat.
> Hospimédia, 1er février 2021
L'Assurance maladie a ouvert des discussions en vue d'un nouvel accord conventionnel interprofessionnel (ACI) pour les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), jeudi dernier. Selon Le Quotidien du médecin, le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, a présenté un bilan de l'accord de 2017, lors de cette première séance. Ainsi, parmi les 1 617 MSP recensées en France, 72% (soit 1 168) ont signé l'ACI. En moyenne, chacune regroupe 15 professionnels de santé et a touché un forfait de 61 000 en 2019. La caisse nationale a versé au total 55,6 Ms à ces structures, cette même année (+56% en deux ans). Cette rémunération conventionnelle est assise sur une série d'indicateurs pour lesquels, la Cnam a salué une «réelle montée en charge des structures».
> Lettre ESE, 2 février 2021
Depuis l'ouverture du téléservice declare.ameli aux personnes ayant des symptômes de la Covid-19, en moyenne, 3 000 demandes quotidiennes sont effectuées. Ces données, stables depuis l'instauration du service, montrent qu'il répond à un vrai besoin. « C'est un volume raisonnable, stable et conforme à la cible. La mesure atteint son objectif, donc nous allons poursuivre sa mise en oeuvre», déclare le directeur de l'Assurance-maladie Thomas Fatôme aux « Echos ». Depuis le début, il y a eu 65.600 demandes d'arrêts.
Le vaccin AstraZeneca qui devrait être disponible en France aux alentours de mi-février, se conserve plus facilement que les deux premiers, ce qui va ouvrir la possibilité aux pharmaciens d'être « mobilisés dans la campagne de vaccination contre le Covid-19 ». C'est l'annonce faite par Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement, ce lundi 1er février sur France 5. « Ils vont pouvoir vacciner, évidemment, parce qu'on a besoin d'eux, parce qu'on a un maillage d'officines sur notre territoire qui est extrêmement dense. S'ils ne pouvaient pas le faire jusqu'à maintenant, c'est parce qu'on a des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna qui ont des nécessités de conservation [ ] qui objectivement rendent très difficile pour un pharmacien de le faire dans son officine, ce qui n'est pas le cas pour AstraZeneca », a-t-il notamment précisé.
20/01/2021- En premier lieu, un nombre
plus important de personnes souhaite se faire vacciner. Ils
étaient seulement 39% en décembre et sont aujourd'hui 54%.
Différents cas de figure ont été présentés aux personnes
interrogées. Ainsi, 62% des Français se disent en faveur d'une
vaccination obligatoire pour les voyages en avion. Dans un autre
registre, 60% souhaitent que seules les personnes vaccinées
puissent faire des visites en maison de retraite ou à l'hôpital.
Tout le monde n'est pas de cet avis. Par exemple, selon Jérôme
Martin, cofondateur de l'Observatoire de la transparence dans
les politiques du médicament, le passeport vaccinal
représenterait une "mesure coercitive" qui inciterait certains à
"produire des faux certificats", surtout pour ceux qui ne sont
pas prioritaires.
> Le
Parisien, 16 janvier 2021
Au mois de mai 2020, Gérond'if a conduit l'enquête Confidences. L'objectif était de déterminer et analyser les effets du confinement sur le ressenti et le mode de vie des franciliens âgées de plus 60 ans confinés à leur domicile. Cette enquête a permis de mesurer les conséquences psychosociales immédiates de cette période afin de pointer les besoins permettant de gérer l'après-crise.
Le constat est aujourd'hui sans appel : la santé mentale des Français s'est dégradée, notamment celle des plus jeunes. Comment vivent-ils l'épidémie ? Quels impacts aura la pandémie sur leur santé mentale et celle de leurs proches ? Leurs connaissances sur les maladies mentales leur permettent-elles aujourd'hui de faire face à ces troubles ? Alors que la détresse psychologique des étudiants est au cœur de toutes les préoccupations, la Fondation FondaMental dévoile aujourd'hui les résultats d'une enquête réalisée par Ipsos auprès d'un échantillon de 1300 personnes représentatives de la population âgées de 18 ans et plus et parmi eux 404 jeunes âgés de 18 à 24 ans. Elle met en lumière des résultats alarmants et rappelle l'urgence d'agir pour mieux prendre en charge cette population plus atteinte que les autres.
à partir du 28 janvier 2021, Santé publique France exploitera quotidiennement les données de Vaccin covid, système d'information de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), pour suivre l'évolution de la couverture vaccinale en France. Dorénavant seront donc publiés le jour J :- le nombre de personnes vaccinées (1e et 2e doses) par date d'injection jusqu'à J-1 inclus, décliné par âge et sexe, au niveau national et régional ;- le nombre de premières injections cumulées à 19h15 en J, remontées en brut de Vaccin covid à titre indicatif (1 231 783 pour le 27 janvier). Les données détaillées sur le nombre cumulé de personnes vaccinées (1e et 2nd doses) réalisées depuis le lancement de la campagne de vaccination et jusqu'à J-1 seront donc désormais issues de Vaccin covid, et non plus des remontées agrégées du nombre d'injections par région décomptées par les ARS. Elles seront disponibles sur le site data.gouv.fr : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-relatives-aux-personnes-vaccinees-contre-la-covid-19-1/
> Communiqué du ministère de la santé
Les indicateurs utilisés pour suivre l'évolution de l'épidémie de Covid-19 sont nombreux et divers, depuis le nombre de décès jusqu'aux appels à SOS médecins. Parmi eux se trouvent des indicateurs quotidiens et hebdomadaires liés aux tests de dépistage. De mai à novembre 2020 il s'agissait de l'ensemble des tests virologiques RT-PCR effectués en laboratoires (privés ou hospitaliers). Parmi les indicateurs utilisés se trouvent en particulier le nombre et la proportion de tests positifs, mais aussi le nombre de nouveaux cas et l'incidence de la Covid-19. Ces indicateurs, publicisés par les médias, sont utilisés par les pouvoirs publics pour justifier les mesures prises. L'incidence rapporte le nombre de nouveaux cas à la population de la zone concernée et est exprimée en nombre de cas par 100 000 habitants. L'incidence est par exemple mobilisée pour définir les niveaux d'alerte utilisés en septembre-octobre dernier pour la mise en place de politiques différenciées sur le territoire français. Le nombre de nouveaux cas fait partie des indicateurs qui dirigent la politique de reconfinement et de déconfinement. Le taux de positivité des tests fait partie des « chiffres clés » mis à jour quotidiennement sur le site web de Santé publique France. Ces indicateurs doivent tous être interprétés avec précaution.
Guillaume Saint-Quentin, créateur
du site Météo Covid propose un trouillomètre et une
trouillocarte, qui indiquent, avec 11 niveaux d'émojis, la
situation sanitaire de chaque département.
> Site
de Météo Covid
21/01/21- Joe Biden, investi mardi 20
janvier, a, le jour même, signé un ensemble de décrets qui ont
permis d'afficher symboliquement les priorités de son mandat.
Les sujets sanitaires figurent au premier rang de celles-ci. Les
états-Unis ont dépassé la barre des 400 000 morts de la
Covid-19, ce qui en fait l'un des pays les plus durement touchés
en valeur absolue. Le nouveau président, après avoir rendu
hommage aux victimes la veille de son investiture, a pris
diverses mesures de gestion de cette crise sanitaire. En premier
lieu, une nouvelle agence, rattachée à la Maison-Blanche, sera
en charge de coordonner la politique sanitaire de réponse à
cette crise. Le port du masque est rendu obligatoire pour les
fonctionnaires et dans tous les lieux publics relevant de l'état
fédéral. Joe Biden souhaite par ailleurs accélérer la campagne
de vaccination. Plus globalement, les états-Unis ont annoncé
leur réintégration au sein de l'Organisation mondiale de la
santé et remercié celle-ci pour son rôle de chef de file dans la
lutte contre la pandémie.
>
Les Echos, 20 janvier 2021
20/01/2020- Ce lundi 18 janvier
était le blue monday, c'est-à-dire le jour le plus déprimant de
l'année 2021. Il s'avère que ce concept est une pure invention
marketing, créée en 2005 pour faire la campagne publicitaire
d'une agence de voyages. Il n'en demeure pas moins que la crise
sanitaire impacte la santé mentale et crée des fragilités,
notamment psychologiques, pour les salariés. Le lien social
ressort comme un élément clé de la qualité de vie au travail,
selon une étude Opinionway pour Microsoft. Ce lien s'entend
entre collègues de travail, lorsqu'ils sont sur site, mais
également avec la famille proche (conjoint, enfants) en cas de
télétravail. Cette étude indique également que 56% des salariés
français ne travaillent pas pour le plaisir qu'il procure,
mais d'abord pour le sens qu'ils peuvent y trouver. Une étude
d'ADP montre par ailleurs qu'à peine 15% des salariés se sentent
assez en confiance pour parler de leur mal-être avec leur
manager. Et seuls 9% sont prêts à en informer le service des
ressources humaines de leur entreprise. Les 18-34 ans semblent
majoritairement prêts (82%) à soulever un problème de bien-être
au travail s'il se présentait contre 69% pour les plus de 55
ans. Dans cette configuration incertaine alternant télétravail
et présence sur site, cinq grandes tendances devraient faire
évoluer le monde du travail en 2021 : la résilience et la
sécurité des salariés, la promotion de la diversité, le
renforcement de la flexibilité des temps et des modalités de
présence au travail, la conformité aux règles de droit et enfin,
l'agilité.
> Le Monde, 18 janvier 2021
> Le bonheur au travail - Opinionway, décembre 2020
> SecuDoc, 24 janvier 2021(Accès abonnés)
Dans la série OSHwiki, l'EU-OSHA a mis à jour ses lignes directrices sur l'adaptation des lieux de travail et la protection des travailleurs en période de Covid-19. L'objectif est d'aider employeurs et travailleurs à préserver la sécurité et la santé dans un environnement professionnel qui a considérablement changé en raison de la pandémie.
Cette étude décrit l'évolution entre 2007 et 2015 des populations de salariés et non-salariés en France et leurs différences d'exposition aux poussières de farine, de céréales et au formaldéhyde.
Cette étude confirme et quantifie la fréquence élevée des décès et des hospitalisations parmi les résidents des EHPAD et USLD en dehors du contexte de l'épidémie de Covid-19, et il permet d'en estimer les nombres attendus au cours des mois à venir, alors que la campagne de vaccination débute. Ces chiffres, qui atteignent de l'ordre de 465 décès et plus de 1000 hospitalisations par jour, fournissent une première base de comparaison pour le suivi de la sécurité des vaccins dans cette population, dans l'attente de la mise en œuvre d'études de pharmaco-épidémiologie fines.
> Hospimédia, 19 janvier 2021 (accès abonnés)
Cette édition spéciale « Covid-19 et Personnes âgées » présente un Zoom sur ce que nous apprennent ou vont nous apprendre les études et recherches en sciences humaines et sociales sur les grands enjeux posés par la crise sanitaire, sociale et économique pour les personnes âgées.
> Site du ministère de la santé, 21 janvier 2021
L'objectif du présent livre vert est de lancer un vaste débat politique sur le vieillissement afin d'examiner les options envisageables pour anticiper et relever les défis et les possibilités que présente ce phénomène, en tenant compte en particulier du programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations unies et de la Décennie des Nations unies pour le vieillissement en bonne santé.
> Site de la Commission européenne
Dans le cadre de sa mission, Fabrice GZIL, philosophe et éthicien a remis ce jour à Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'autonomie, un document-repère intitulé « Pendant la pandémie et après : quelle éthique dans les établissements accueillant des citoyens âgés ? ». Il s'est appuyé sur une enquête nationale auprès des professionnels des établissements accompagnant des personnes âgées. Plus de 1 800 personnes y ont répondu de manière anonyme, représentant plus de 35 métiers différents. Ce document viendra appuyer les professionnels exerçant en établissement dans leur réponse aux dilemmes éthiques posés par l'accompagnement des personnes âgées.
> Site du secretariat d'état aux personnes âgées
Arnaud Joan-Grangé, directeur du pôle finances et système d'information du CHU de Toulouse, rejoint la direction générale de l'organisation des soins (DGOS) comme pilote stratégique des réformes de financement chargé de la mise en oeuvre des réformes de financement des urgences et la psychiatrie. (source santementale.fr)