ACTUALITÉS SANTÉ ET PROTECTION SOCIALE
8 janvier 2021

Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.

De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :

Assurance maladie DémographieEconomie de la santéEtat de santéGéographie de la santéHandicapHôpitalInégalités sociales de santéMédicamentNTIC : Internet, open dataPolitique de santé, politique socialePolitique publiquePréventionPrévision - évaluationPsychiatrie  • RéglementationSoins de santé primairesSondagesStatistiquesSystème de santéTravail et santéVieillissementNominations

Assurance maladie

Certaines aides auditives remboursées intégralement à partir du 1er janvier 2021

à compter du 1er janvier 2021, la prise en charge par la Sécurité sociale des audioprothèses évolue. Les assurés choisissant les appareils inclus dans le dispositif du « 100 % santé » seront entièrement remboursés. Le prix du premier modèle sera plafonné à 950 € (au lieu de 1 100 € en 2020) pour les personnes âgées de plus de 20 ans. 240 € seront pris en charge par l'Assurance maladie et 710 € par les complémentaires santé. Ce remboursement intégral (sans reste à charge) des aides auditives était prévu dans le cadre de la réforme dite « 100 % santé » par un décret publié au Journal officiel du 12 janvier 2019.

> Site service-public.fr

> Décret sur le site de Legifrance

Démographie

Le dynamisme démographique faiblit entre 2013 et 2018, avec la dégradation du solde naturel : étude de l'Insee

Au 1ᵉʳ janvier 2018, 66 733 000 personnes vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,4 % par an depuis 2013. Le dynamisme démographique faiblit, car le solde naturel se dégrade dans presque toutes les régions. Entre 2013 et 2018, la population baisse en Martinique et Guadeloupe ; elle est relativement stable dans cinq autres régions et s'accroÎt ailleurs. De plus en plus de départements ont une population en baisse. En particulier, à Paris, en Dordogne et dans le Territoire de Belfort, la population diminue désormais.

> Site de l'Insee

Economie de la santé

Compte provisoire de la protection sociale 2019 : un solde excédentaire pour la troisième année consécutive. étude de la Drees

En 2019, le solde de la protection sociale continue de s'améliorer. Il est excédentaire pour la troisième année consécutive, à +10,7 milliards d'euros. Les ressources comme les dépenses progressent nettement en 2019, respectivement de 2,9 % et 2,7 %.

> Site de la Drees

Le confinement amplifie l'aspiration à ralentir son rythme de vie : étude du Credoc

à partir d'un échantillonnage représentatif des messages postés sur Twitter et de deux enquêtes réalisées en population générale fin avril et début mai 2020, cette recherche montre que, malgré la violence du choc sanitaire, économique, social et politique induit par la pandémie liée au covid-19 et le confinement qui s'est ensuivi, le moral de la population ne semble pas profondément affecté à ce jour. Certes, une large partie de nos concitoyens montrent une lassitude, de la fatigue, une grande anxiété par rapport à la maladie et se préoccupent des conséquences socio-économiques du confinement. Mais beaucoup, par ailleurs, cherchent à tirer parti de cette situation inédite pour faire une pause, prendre du temps pour soi et ses proches. Le « temps suspendu » du confinement devenant ainsi un espace, une parenthèse, pour concrétiser une des aspirations montantes de la population : ralentir le rythme frénétique de nos vies contemporaines.

> Site du Credoc

25 premières expérimentations article 51 se sont concrétisées en 2020 : Rapport au Parlement

L'innovation organisationnelle en santé a pris corps en 2020 avec le démarrage effectif de 25 expérimentations article 51. Porteurs de projet, orientations, type de financement, territorialisation... les initiatives sont passées au crible dans un rapport au Parlement. L'engouement reste entier pour le dispositif, qui sort même renforcé.

> Hospimédia, 24 décembre 2020 (Accès abonnés)

> Site du ministère de la santé

Etat de santé

étude ComCor sur les lieux de contamination au SARS-CoV-2 : où les Français s'infectent-ils ?

Dévoilée jeudi 17 décembre, l'étude Comcor de l'Institut Pasteur apporte de premiers éléments sur les contextes présentant le plus de risques de propagation du Sars-CoV-2. L'équipe de chercheurs s'est appuyée sur des questionnaires remplis par des individus officiellement positifs au Covid-19 (quelque 25.000 personnes), ainsi que par des "cas témoins" afin de pouvoir comparer les deux groupes. "Le résultat le plus important", selon l'institut, est que 44% des personnes infectées "connaissent" la personne qui les a contaminées, mais 35% ne savent pas du tout comment elles ont pu l'être (les autres 21% suspectant un événement particulier sans connaÎtre la personne source de l'infection). Lorsque celle-ci est connue, il s'agit dans 35% des cas d'un individu vivant dans le même domicile. Les rassemblements extra-domiciliaires familiaux et amicaux sont tout aussi problématiques. Dans plus de 90% des transmissions de ces "réunions privées", ni la personne infectieuse ni la personne en voie d'être infectée ne portaient de masques. Que ce soit dans le milieu familial élargi (hors du foyer, donc, pour 32,9% des cas) ou amical (22,1% des cas), les chercheurs indiquent que les contaminations ont "majoritairement eu lieu lors d'un repas sans occasion particulière". "Sur la base de ces résultats, il est important de rappeler à l'approche des fêtes de fin d'année les risques associés aux réunions en milieu familial et amical", écrivent les chercheurs. Le milieu professionnel représente par ailleurs 29% des contaminations hors du domicile.

> Libération, 17 décembre 2020

> Site de l'Institut Pasteur

L'OMS lève le voile sur les principales causes de mortalité et d'incapacité dans le monde : 2000-2019

Les maladies non transmissibles représentent désormais 7 des 10 principales causes de décès dans le monde, selon les Estimations sanitaires mondiales 2019 que l'OMS publie aujourd'hui. Il s'agit d'une augmentation puisque, en 2000, on ne comptait que 4 maladies non transmissibles parmi les 10 principales causes de décès. Ces nouvelles données couvrent la période allant de 2000 à 2019 inclus.

> Site de l'OMS

Publication du BEH n°1 DE 2021 consacré au tabagisme

Au sommaire :

- Tentative d'arrêt du tabac, aides utilisées et maintien de l'abstinence tabagique : une analyse rétrospective des données du Baromètres de Santé publique France 2017

- Tabac et maladies cardiovasculaires : le point sur la connaissance des Français, Baromètre de Santé publique France 2019

> Site du BEH

Les morts maternelles en France : mieux comprendre pour mieux prévenir. 6e rapport de l'Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2013-2015: Etude Santé Publique France et Inserm

Chaque année en France, 50 à 100 femmes décèdent d'une cause liée à la grossesse, à l'accouchement ou à leurs suites, soit une tous les 4 jours en moyenne. Cette enquête nationale permet de disposer d'une importante base de données quantitatives et qualitatives. Elle révèle que les maladies cardiovasculaires et les suicides sont respectivement les première et deuxième causes de décès maternels en 2013-2015. Les auteurs du rapport soulignent que la majorité des décès sont évitables et livrent les éléments du parcours de soin à améliorer au travers de 30 messages clés.

> Site Santé Publique France

Variant de la Covid : "La France est deux mois derrière l'Angleterre"

Près de quinze jours après No�l, le premier effet des rassemblements familiaux va commencer à apparaÎtre dans les chiffres de la pandémie. Selon le Premier ministre Jean Castex, si la deuxième vague n'est "pas terminée" en France, les indicateurs sont toutefois "moins dégradés que dans la plupart des pays qui nous entourent". Il dévoilera demain de nouvelles mesures pour tenter d'endiguer la hausse des contaminations. Et notamment le prolongement de la fermeture des salles de sport, bars et des restaurants au-delà du 20 janvier. Les autorités surveillent également le variant britannique de la Covid-19 en France. D'après le ministre de la Santé Olivier Véran, "une dizaine de cas suspectés ou avérés" ont déjà été recensés. C'est peu, mais cette souche "inquiète" les autorités au regard de son aspect hautement transmissible. En Angleterre, dans le Kent, "le nouveau variant est déjà responsable de plus 50% des nouveaux cas de Covid", quelques mois seulement après la détection du premier cas en Grande-Bretagne repéré en septembre, indique Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique. "La France est environ deux mois derrière l'Angleterre. Mais il est encore trop tôt pour affirmer qu'il va s'imposer dans notre pays. Cela dépendra des mesures prises pour limiter sa diffusion."

> Le Figaro, 5 janvier 2021

Géographie de la santé

Les nouvelles idées des maires de France pour lutter contre les déserts médicaux

L'association des maires de France (AMF) a publié la semaine dernière, en association avec la Mutualité Française, son baromètre de la désertification médicale. Le constat est sans appel. La situation ne fait que se dégrader et pourrait empirer si des mesures ne sont pas prises. Frédéric Chéreau, maire de Douai, est un expert de la question. Selon lui, les collectivités devraient prendre le pas sur l'Agence régionale de santé (ARS) dans la gestion de l'installation des médecins.

> Egora, 15 décembre 2020

Hôpital

évolution des effectifs salariés hospitaliers depuis 15 ans : Méthodologie de construction d'agrégats nationaux. étude de la Drees

Plusieurs publications donnent des éléments sur l'emploi salarié du secteur hospitalier, qui renvoient à des notions et des périmètres variables. Ces différentes mesures, tout en étant compatibles entre elles, sont marquées par des spécificités de champ et de concepts qui ne sont pas toujours suffisamment documentées, si bien que cela nuit à l'usage qui peut en être fait pour éclairer le débat public sur ce sujet.

> Site de la Drees

Inégalités sociales de santé

Accès aux soins pendant la crise sanitaire, les constats de France Assos Santé

France Assos Santé vient de publier les résultats d'un sondage réalisé fin novembre par l'Institut Viavoice portant sur les difficultés d'accès aux soins en période de crise sanitaire. Le représentant des patients et usagers souligne des «résultats accablants». Les soins ont été annulées et/ou reportés pour près de la moitié des Français (47%) depuis le début de la crise sanitaire. Ces situations ont pour origine les patients eux- même (25%) ou, majoritairement, les organisations soignantes (36%). Dans ce dernier cas, aucune solution alternative n'a été proposée pour 56% des concernés. Par ailleurs, un tiers des personnes concernées n'ont pas reçu d'information concernant la reprogrammation d'un rendez-vous (35 %). Enfin, 64 % «n'ont pas reçu des informations concernant l'impact de la déprogrammation sur leur santé». «On peut aisément parler ici de triple peine : celle de l'annulation en elle-même, celle de l'absence d'informations et de perspectives concernant sa maladie / son évolution», déplore France Assos Santé. D'après le sondage, 24% des patients déprogrammés déclarent une aggravation des symptômes et une dégradation de leur état de santé. L'Union nationale d'associations pointe également «les failles de notre système de santé, et plus particulièrement de la prise en charge de nos ainés». Ainsi, 92% des proches de résidants en Ehpad ont le sentiment qu'au sein de ces établissements, les personnes âgées ont souffert d'isolement lors du premier confinement. Par ailleurs, pour 53% ces résidants n'ont pas été prises en charge de la même manière que les autres malades du covid pendant cette période (et 37% pendant le deuxième confinement). Enfin, 57% estiment que l'âge a nui à la qualité de la prise en charge.

> Lettre ESE, 18 décembre 2020

> Site de France Assos Santé

Pauvreté : entendre les alarmes pour éviter la crise humanitaire. Rapport du Cese

La COVID 19 frappe durement les systèmes de santé et met à l'épreuve les sociétés. Dans cette crise, les plus précaires sont une nouvelle fois les premières victimes, comme pour les crises sociales ou écologiques. Les estimations parlent du basculement d'un million de personnes dans la précarité, s'ajoutant selon l'Observatoire des inégalités aux 9 millions de celles déjà touchées avant la crise sanitaire.

> Site du Cese

Covid-19 : l'approche scientifique aveugle au contexte social (T. Lang, MJ Saurel-Cubizolles)

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a révélé de façon brutale la réalité des inégalités sociales de santé. à l'instar de la stratégie nationale de santé ou du plan national de santé publique, les grands textes d'orientation de la santé publique française affichent pour objectif de réduire au maximum ces inégalités. Par ailleurs, l'accès à la santé, et pas seulement aux soins est un enjeu de cohésion sociale largement partagé dans notre pays. On constate pourtant que dans le milieu scientifique, cette préoccupation reste très marginale.

> The Conversation, 14 décembre 2020

La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants (A. Lefébure, P. Loncle)

> The Conversation, 21 décembre 2020

Médicament - Dispositifs médicaux

L'ANSM précise son rôle dans la libération des futurs vaccins de la Covid

Dans une interview accordée au Parisien, Christelle Ratignier-Carbonneil, nouvelle directrice générale de l'ANSM, détaille le rôle de l'agence dans le suivi des vaccins de la Covid. "Nos agents évaluent les éléments fournis par les industriels, en ce moment ceux de Pfizer-BioNTech. Des milliers de pages, courbes, statistiques sont passées au crible: qualité, efficacité, sécurité, nos équipes expérimentées ne laissent rien au hasard." Une fois le feu vert donné par les autorités européennes, l'ANSM interviendra ainsi dans la procédure de "libération des lots". "En clair, avant la distribution des vaccins sur le territoire, des laboratoires de contrôle officiels, dont ceux de l'ANSM, vont recevoir des échantillons pour contrôler leur contenu et leur performance. Et si tout va bien, les 'libérer'. Ce n'est pas superficiel, il est déjà arrivé que des produits ne soient pas délivrés, faute de garantie suffisante. Ce feu vert final à la commercialisation est un sésame, un gage de réassurance pour nos concitoyens." L'agence sera ensuite chargée de la surveillance des vaccins sur le marché.

> Le Parisien, 18 décembre 2020

COVID-19 et santé visuelle, un impact sur le long terme

D'après les données de Carte Blanche Partenaires, le marché de l'optique a connu une baisse du chiffre d'affaires de 8% entre le 1er janvier et le 30 novembre dernier, par rapport à la même période pour 2019.

> Lettre ESE, 16 décembre 2020

> Site de Carte blanche partenaires

NTIC : open data, internet

De nouveaux projets du Health Data Hub ont été autorisés par la Commission nationale de l'Informatique et des Libertés (Cnil)

17/12/2020- Le Health Data Hub a franchi une étape importante ce mois-ci. En effet, plusieurs projets ont été autorisés par la Cnil le 4 décembre. Cette autorisation est essentielle pour conditionner l'accès aux données nécessaires à la conduite de ces initiatives. Les projets autorisés sont variés et concernent des établissements de santé et des centres de recherche de différentes régions, comme par exemple le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon-Bérard de Lyon, ou encore le CHU de Limoges. Le premier, Deep.Piste, est un outil qui permettra d'analyser automatiquement les mammographies et d'affiner la compréhension des facteurs de risque, en utilisant l'intelligence artificielle et les données de l'Assurance maladie. Cela permettrait notamment d'alléger certains dispositifs de dépistage. DeepSarc permettra "d'identifier les traitements les plus adaptés à chaque profil de patient" atteint d'un sarcome. L'outil donnera une autre approche des recommandations médicales "en analysant les données d'une cohorte associées aux données de consommation de soins de l'Assurance maladie". Le projet Hugo Share a pour but de "limiter les interactions médicamenteuses et les ruptures thérapeutiques des patients à risque hospitalisés", notamment "les patients âgés atteints de maladies chroniques déjà traités en ville", en recoupant "les bases de données de 6 hôpitaux avec les données de consommation de soins en ville de l'Assurance maladie". Enfin, Rexetris "étudie les relations entre l'exposition aux médicaments immunosuppresseurs et le devenir à long terme du patient greffé rénal et du greffon". Cela pourrait optimiser les stratégies thérapeutiques.
> Tic Santé, 10 décembre 2020

Science ouverte : lancement d'un portail HAL-ANR pour valoriser les publications issues des projets ANR

« Dans le cadre de sa politique en faveur du libre accès aux publications, l'Agence nationale de la recherche (ANR) déploie un portail HAL-ANR qui facilite l'accès aux publications issues des projets financés par l'Agence. Ce portail, réalisé en collaboration avec le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD), est destiné aux communautés scientifiques, aux acteurs institutionnels de la recherche, et à toute personne souhaitant consulter les travaux des projets soutenus par l'ANR. (…) »

> Site de l'ANR

Lancement de « Vaccin Covid », le téléservice de l'Assurance maladie pour la traçabilité et le suivi de la vaccination

Afin d'assurer la traçabilité des vaccins et des étapes de la vaccination, de la consultation pré-vaccinale aux injections du vaccin, l'Assurance maladie ouvre un téléservice baptisé « Vaccin Covid » à partir du 4 janvier 2021. Son utilisation est obligatoire pour assurer le bon déroulement et le bon suivi de la campagne de vaccination.
Ce téléservice Vaccin Covid prévoit des fonctionnalités facilitant le suivi de la vaccination :
- La déclaration des effets indésirables éventuellement observés après l'injection du vaccin, avec le lien vers le portail des signalements des effets indésirables de l'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) ;
- La possibilité de créer, enregistrer et éditer un document après chaque étape (consultation prévaccinale, première et seconde injections). En fin de vaccination, le bilan de la vaccination peut être imprimé, signé et remis au patient à qui il servira de certificat de vaccination.

> Communiqué de presse du ministère de la santé

> Ameli.fr

Politique de santé, politique sociale

Pression sur l'EMA pour qu'elle approuve le vaccin de Pfizer/BioNTech

L'EMA ouvre la voie à une approbation du vaccin de Pfizer dès lundi prochain
Sous pression de l'Allemagne, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a finalement avancé au 21 décembre l'organisation d'une réunion exceptionnelle de son Comité des médicaments à usage humain (CHMP) sur vaccin de Pfizer-BioNTech contre la Covid. Si les données sont suffisantes et concluantes, son approbation pourrait être donnée ce jour même. Sinon, la réunion prévue pour le 29 décembre sera maintenue, précise l'agence. En cas de feu vert de l'EMA, la Commission devrait ensuite formellement approuver le vaccin dans un délai de trois jours, après des consultations avec les gouvernements des 27 états membres de l'Union, selon le calendrier prévisionnel. "Il est probable que les premiers Européens soient vaccinés avant la fin 2020", s'est félicité hier la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a estimé de son côté que les premiers vaccins pourraient être administrés outre-Rhin "un maximum de deux à quatre jours" après le feu vert européen. En France, si la décision de l'EMA est positive, 2 millions de doses du vaccin pourraient être disponibles début janvier, selon certaines sources proches du dossier. L'Hexagone s'est par ailleurs engagé avec sept autres pays européens à lancer leur campagne de vaccination de manière coordonnée. Ce communiqué, diffusé par l'Italie et signé par la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse, met aussi l'accent sur la transparence et un partage rapide des informations sur le déroulement de cette vaccination.

> Les Echos, 14 décembre 2020

L'Observatoire de la réforme du système de santé recueille la parole des professionnels

Aller plus loin que le Ségur grâce à une réflexion globale sur le système de santé, dans une démarche incluant les professionnels eux-mêmes. C'est l'ambition de l'Observatoire de la réforme du système de santé, porté par la députée Annie Chapelier.

> Hospimédia, 31 décembre 2020 (Accès abonnés)

Politique publique

Note d'éclairage du Conseil scientifique Covid-19 du 12 décembre 2020 - Accompagner une fin d'année pas comme les autres

12 décembre 2020 - Dans leur note d'éclairage les membres du conseil scientifique rappellent qu'il est nécessaire de limiter au maximum les réunions familiales et amicales en particulier durant cette période de fin d'année. Pour ceux qui passeront tout de même les fêtes en famille, le conseil scientifique préconise de se confiner préventivement en posant des congés ou en télétravaillant une semaine avant le 24 ou le 31 décembre.

> Site de Vie publique

évaluation précoce de l'impact des mesures de freinage mises en place pour contrôler la deuxième vague de Covid-19 dans 22 métropoles françaises, octobre-novembre 2020 : étude de Santé publique France

> Site de Santé publique France

 Et si la santé guidait le monde ? L'espérance de vie vaut mieux que la croissance : Ouvrage par Eloi Laurent

 Ces derniers mois, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens. Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.

> Site de l'éditeur

Crise sanitaire : les déterminants de la décision politique

La gestion de la crise sanitaire soulève de nombreuses interrogations, notamment en matière de gouvernance. Directeur de recherche au CNRS et enseignant à Sciences Po, Henri Bergeron analyse les grands mécanismes qui ont motivé la décision politique. Il décrypte notamment les relations de pouvoir entre le gouvernement et le conseil scientifique.

> Pharmaceutiques, 21 décembre 2020

Prévention

Frédérique Vidal acte la création d'une nouvelle agence sur les maladies infectieuses et émergentes

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal a annoncé dans le Figaro la création d'une nouvelle agence, interne à l'Inserm, pour le suivi des maladies émergentes et infectieuses. Fusion de deux structures, l'ANRS, qui travaille sur le Sida et les maladies infectieuses, et REACTing, le consortium de l'Inserm qui a coordonné les essais cliniques sur le coronavirus, elle commencera ses travaux le 2 janvier. Son dirigeant, le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat, précise ses objectifs: "La priorité numéro un sera d'accompagner la recherche sur la Covid vers une sortie de crise, mais aussi d'anticiper les futures épidémies. (…) " L'agence doit ainsi favoriser une approche pluridisciplinaire, avec des projets de temps long, sans obligation de résultats immédiats. Elle bénéficiera d'un budget de 64,4 millions d'€, et de 50 à 80 millions pour financer  directement la recherche sur les maladies émergentes. Elle devra également garantir une véritable ouverture sur les partenaires et le paysage de la recherche, en France comme à l'international.

 > Le Figaro, 15 décembre 2020

La stratégie vaccinale contre la Covid-19 : Rapport de l'Assemblée nationale

> Site de l'Assemblée nationale

à la veille du deuxième confinement, le système de dépistage détectait plus de la moitié des personnes infectées par la Covid-19 - SARS-CoV-2 : étude de la Drees

Cette étude a pour objectif d'estimer les taux d'hospitalisation des individus infectés par le SARS-CoV-2 au cours de la première vague de l'épidémie de Covid-19 en France, puis d'estimer la capacité de détection du système de dépistage de la Covid-19 par RT-PCR depuis son déploiement fin mai 2020.

> Site de la Drees

Consultation de prévention Covid : les recommandations de la HAS

A compter de ce lundi 21 décembre, les médecins généralistes peuvent réaliser une consultation de prévention Covid, cotée 40 euros, afin de de prévenir les situations à risque chez les personnes vulnérables. La Haute autorité de santé (HAS) détaille les modalités de réalisation de cette consultation.

> Site d'Egora, 15 décembre 2020

Comment la France veut accélérer sa politique vaccinale

Une semaine après la toute première injection du vaccin Pfizer/BioNtech contre le coronavirus, le gouvernement français se voit contraint d'ajuster sa stratégie, en réponse aux critiques sur la lenteur du lancement de la campagne. Malgré 560.000 doses reçues, seules quelques centaines de doses ont été administrées en France, contre 250.000 en Allemagne et 72.000 en Italie. En cause, des soucis bureaucratiques. Sur les 100 supercongélateurs commandés pour stocker le vaccin de Pfizer et BioNTech, 10 attendent toujours une validation des services étatiques, rapporte le JDD. Les pénuries de personnels paramédicaux formés sont également citées, tout comme le manque d'adaptation locale des règles. "Besogneuse, la HAS fait son job sans aucune vision dynamique de santé publique ni clause d'adaptation à l'évolution épidémique. à la DGS, au ministère, on applique sans plus de vision le plan de l'HAS", déplore le généticien Axel Kahn. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a d'abord défendu cette montée en puissance progressive. "On est face à une population très sceptique. On préfère accumuler les preuves avant d'ouvrir massivement la vaccination aux Français." Mais Emmanuel Macron a décidé de réagir avec force: "L'Agence régionale de santé [ARS] d'Île-de-France et le ministère de la Santé ont pris un coup de pied au cul par le Président", confie au JDD un interlocuteur régulier de l'élysée. "Cette colère est partagée. Ce n'est pas Macron contre Véran", assure de son côté l'entourage du ministre de la Santé. D'autant que les livraisons de vaccins s'accélèrent: à partir de demain ou mercredi, la France réceptionnera un demi-million de doses chaque semaine. La vaccination aux personnels de santé sera également possible dès ce lundi dans un hôpital par département.

> Huffington Post, 3 janvier 2021

Le plan du gouvernement pour accélérer la campagne de vaccination

Le rythme de la campagne de vaccination en France "va rejoindre celui de nos voisins", a assuré hier le ministre de la Santé, Olivier Véran, invité sur RTL. Au-delà des résidents en Ehpad et des soignants de plus de 50 ans, ce sont désormais les pompiers et les aides à domicile de plus de 50 ans qui ont accès aux injections. Fin janvier viendra le tour des personnes de plus de 75 ans. Le gouvernement mise également sur l'effet multiplicateur de la filière hospitalière, à travers les 100 centres hospitaliers équipés de supercongélateurs. Les hôpitaux civils de Lyon (HCL) ont fait ainsi partie des pionniers qui se sont lancés dès lundi. "Nous estimons que 9.000 professionnels chez nous sont concernés. Ils peuvent se faire vacciner sur quatre sites, avec des horaires élargis à 21 heures - 22 heures pour ceux qui travaillent de nuit. à partir de mardi, nous commençons à vacciner les autres professionnels de santé sur le territoire", détaille Claude Dussart, chef de la pharmacie centrale des HCL, qui confirme que les vaccins, les seringues et les aiguilles ont bien été livrés à temps. à la rencontre hier des élus locaux de Touraine, le président Emmanuel Macron a également précisé les autres lignes de l'accélération de la stratégie vaccinale. Il a ainsi annoncé la création de 5 ou 6 centres par département courant janvier, sur le modèle des centres de dépistage Covid. Il a également promis que le recueil du consentement dans les Ehpad serait "simplifié". Un nouveau contretemps est en revanche apparu mardi. Alors que le directeur général de l'Assurance-maladie, Thomas Fatôme, avait annoncé lundi un bilan quotidien de la campagne de vaccination, les chiffres ne seront finalement pas disponibles avant "plusieurs jours".

> Le Figaro, Le Monde, Les Echos, Libération, 6 janvier 2021

Nutri-Score : évolution de sa notoriété, sa perception et son impact sur les comportements d'achat déclarés entre 2018 et 2020 - Etude de Santé Publique France

En 2020, la notoriété du Nutri-Score a continué à croÎtre pour atteindre 93%. Cette augmentation est due à l'apparition progressive du logo sur les emballages; Le Nutri-Score est cité spontanément par 18% des individus comme un critère qu'ils utilisent pour évaluer la qualité nutritionnelle des produits (vs. 1% en avril 2018, +17 points); 90% des Français identifient bien que le Nutri-Score permet de qualifier la qualité nutritionnelle des produits

> Site de Santé Publique France

Faudrait-il injecter une seule dose pour accélérer la vaccination ?

Les données des études cliniques des premiers vaccins commercialisés montrent une efficacité notable dès la première dose. D'après le Comité britannique sur la vaccination (JCVI), l'efficacité à court terme du vaccin de Pfizer/BioNTech serait ainsi d'environ 90%, et celle d'une dose du vaccin d'AstraZeneca tournerait autour de 70%. Ces données poussent ainsi certains pays à revoir leur stratégie. "Chaque fois que nous vaccinons quelqu'un une deuxième fois, nous ne vaccinons pas une autre personne pour la première fois", explique Jonathan Van-Tam, le médecin-chef adjoint pour l'Angleterre à l'hebdomadaire Mail on Sunday. "Cela signifie que nous ratons l'occasion de réduire considérablement le risque de devenir gravement malades à cause du Covid-19 pour les personnes les plus vulnérables." Le 30 décembre, le gouvernement britannique a ainsi annoncé que le délai entre les deux doses pour les vaccins déjà autorisés (celui de Pfizer/BioNTech et d'AstraZeneca/université d'Oxford) pourrait être étendu jusqu'à trois mois, au lieu des trois ou quatre semaines prévues par les fabricants. Le Danemark a fait savoir qu'il s'engageait dans la même voie et l'Allemagne serait en train d'y réfléchir. Le laboratoire BioNTech se veut toutefois prudent, en rappelant que "l'efficacité et la sécurité du vaccin n'ont pas été évaluées pour d'autres calendriers de dosage" que les deux injections espacées de 21 jours. "Même si des données démontrent qu'il existe une protection partielle dès 12 jours après la première dose, il n'y a pas de données qui démontrent que la protection reste en place au-delà de 21 jours."

> Le Figaro, 6 janvier 2021

> LCI, 6 janvier 2021

Covid : le vaccin de Moderna autorisé en Europe

L'Agence européenne des médicaments a accordé, ce mercredi, une autorisation pour le vaccin anti-Covid de Moderna, dont les essais démontrent une efficacité à 94,1 %. Il s'agit du deuxième vaccin, après celui de Pfizer/BioNTech, auquel elle donne son feu vert.  "L'EMA a recommandé d'accorder une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna pour prévenir la maladie chez les personnes âgées de plus de 18 ans", selon un communiqué de l'autorité européenne de régulation pour les médicaments, basée à Amsterdam.

> Les Echos, 6 janvier 2021

Prévision - Evaluation - Méthodologie

Mieux évaluer les impacts organisationnels des technologies de santé : rapport de la HAS

Outre leur impact direct sur le bénéfice thérapeutique, diagnostique ou de compensation du handicap évalués pour le patient, les technologies de santé peuvent avoir un impact sur l'organisation des soins et les acteurs impliqués. Afin que l'impact organisationnel puisse être documenté lors d'un dépôt de dossier d'évaluation d'un produit de santé et dans le cadre de l'évaluation d'un acte professionnel, la HAS publie aujourd'hui une cartographie qui vise à la fois à définir ces impacts organisationnels et à proposer des critères permettant d'en mesurer les effets ou de les argumenter, au travers d'un guide méthodologique. Ce premier travail sera poursuivi par l'intégration de ces éléments dans les évaluations des commissions et du collège de la HAS.

> Site de la HAS

Psychiatrie

Un nouveau dispositif a été mis en place par la Cpam des Côtes-d'Armor pour soutenir les assurés

16/12/2020- Le dispositif appelé Rebondir est destiné aux assurés confrontés à une perte d'activité due à la Covid-19, et prend effet jusqu'au 31 décembre 2021. Il consiste à prendre en charge des séances de psychothérapie, avec un plafond de 40 € par séance et une limite de 12 rendez-vous. La Cpam se dit "soucieuse d'apporter son soutien aux assurés costarmoricains". Le critère de base pour bénéficier de cette prise en charge est en tout premier lieu l'affiliation à la Cpam des Côtes-d'Armor. Il est ensuite nécessaire de justifier d'une perte d'activité en lien avec la crise sanitaire. Enfin, les revenus doivent être inférieurs au barème de ressources et une prescription médicale par le médecin traitant est obligatoire.
> SécuDoc, 19 décembre 2020

Olivier Véran annonce une enveloppe de 60 millions d'euros dédiée à la psychiatrie dans le cadre de la troisième circulaire relative à la campagne tarifaire et budgétaire 2020 des établissements de santé

L'enveloppe se décompose ainsi :

- 20 millions d'euros vont permettre de soutenir 48 projets ciblés sur la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent,

- Près de 30 millions d'euros viennent renforcer l'offre de soutien psychologique de l'ensemble de la population, à travers le financement de deux mesures phares : Le fonds d'innovation organisationnelle en psychiatrie est abondé de 20 millions d'euros supplémentaires, soit le doublement de sa dotation en 202 et  160 postes de psychologues seront créés au sein des Centres Médico-Psychologiques (CMP)

- 10 millions pour le renforcement des équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP)

> Site du ministère de la santé

Réglementation

Proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, dite "Loi Ségur"

Note de Nile sur la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, dite "Loi Ségur", après adoption en première lecture à l'Assemblée

> Site de Nile, 8 décembre 2020

La loi sur la programmation de la recherche est publiée avec peu de dispositions sur la santé

Par rapport au projet de loi du Gouvernement, le texte de programmation de la recherche voit disparaÎtre des dispositions relatives au domaine de la santé après les examens du Sénat et du Conseil constitutionnel.

> Hospimédia, 31 décembre 2020 (Accès abonnés)

> Journal officiel, 26 décembre 2020

Deux nouveaux textes relatifs aux programmes d'éducation thérapeutique du patient

Un premier décret remplace le régime d'autorisation des programmes d'éducation thérapeutique du patient par un régime de déclaration à compter du 1er janvier 2021. Il prévoit en outre un dépôt par voie dématérialisée de la déclaration des programmes auprès des agences régionales de  santé et  de  la  notification des modifications apportées à ces programmes. Il allonge également le délai au terme duquel le dossier de déclaration est réputé complet. Il crée enfin une sanction administrative, en remplacement de la sanction pénale préexistante, en cas de non-déclaration du programme, de manquement aux exigences réglementaires ou de mise en danger de la santé des patients. Le deuxième texte fixe le cahier des charges d'un programme d'éducation thérapeutique du patient.

> Décret du 31 décembre 2020

> Arrêté du 30 décembre 2020

Soins de santé primaire

La DGOS engage de nouvelles délégations de compétences pour les paramédicaux

Infirmiers, aides-soignants et ergothérapeutes sont invités avec les médecins à l'élaboration de protocoles de coopération pour de nouveaux transferts de tâches. Sont notamment visés les actes relatifs aux pathologies peu graves aux urgences, la prise en charge à domicile des personnes âgées et handicapées et la prescription d'aides techniques.

> Hospimédia, 15 décembre 2020 (Accès abonnés)

Sondages

Sondage Odoxa-Backbone Consulting sur le regard des Français sur le vaccin contre la Covid-19

> Site d'Odoxa

Systèmes de santé

Un dossier du Cleiss précise les modalités des négociations sur les systèmes de sécurité sociale au cours du Brexit

17/12/2020- Londres et Bruxelles ont relancé la semaine de No�l des négociations pour trouver un accord commercial. L'accord de retrait avait prévu une période de transition jusqu'à fin décembre 2020. Cela implique que le pays reste jusque-là soumis aux règles de coordination des systèmes de sécurité sociale avec l'UE. Le Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (Cleiss) résume la situation dans un dossier consacré à cette prblématique. Celui-ci donne des détails sur les étapes des négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, du 29 mars 2017 avec la notification de retrait au Conseil européen, au 31 décembre 2020, date de fin de la transition.
> Site du Cleiss, 14 décembre 2020

Vieillissement

Panorama des systèmes de retraite en France et à l'étranger : 15ème rapport du COR

Dans ce rapport le COR a cherché à dresser un panorama des systèmes de retraite dont l'ambition ne se limite pas seulement à présenter leur description dans les différents pays étudiés, mais vise également à proposer une approche plus analytique des logiques qui sous�tendent les solutions retenues en matière de retraite dans ces pays. Il se veut ainsi complémentaire à la présentation traditionnelle des systèmes de retraite proposée par les différentes organisations internationales (MISSOC - Système d'Information Mutuelle sur la Protection Sociale de la commission européenne-, AISS � Association internationale de sécurité sociale-, OCDE etc.) et au panorama international du COR présenté en 2016. Une telle comparaison des systèmes de retraites n'a pas de vocation normative ; elle n'a ainsi pas pour objectif de formuler des recommandations spécifiques du système de retraite français.

> Site du Cor

L'entourage des personnes âgées en établissements : relations familiales et sociales, aides reçues - Résultats de l'enquête « CARE-Institutions »

L'entourage familial et social des personnes âgées résidant en établissement et les modalités de l'aide donnée par leur proche-aidants sont une question politique de premier plan. Cette population concerne principalement des femmes âgées (77 % des résidents d'établissement pour personnes âgées sont des femmes de plus de 75 ans) dans la majorité des cas veuves, qui finissent plus souvent leur vie que les hommes en établissement. Le réseau familial des résidents est plus restreint que celui des personnes âgées du même âge qui vivent à leur domicile, ce qui peut être une des raisons, avec l'aggravation de l'état de santé, de l'entrée en établissement. Le décès du conjoint est un événement qui peut bouleverser une configuration d'aide et entrainer la décision de quitter le domicile. Pour autant, l'enquête CARE de la DREES montre que la fréquence des relations des résidents avec leur famille, notamment les enfants, reste élevée, même si les relations amicales diminuent avec l'âge et l'état de santé.

> Site de la Drees

Nominations

Lamine Gharbi est confirmé pour la troisième fois par ses pairs, à la tête de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP)

Seul candidat, il a su mobiliser les troupes pour cette élection qui a enregistré 87% de participation. Dirigeant du groupe Cap Santé (6 cliniques, 4 Ehpad, service d'hospitalisation à domicile, 1 résidence séniors, 1 crèche) en Occitanie, Lamine Gharbi s'est notamment illustré en 2020 en portant la voix des cliniques qui, lors du confinement du printemps, ont eu le sentiment d'être écartées de la gestion d'une crise sanitaire centralisée entre les mains de l'hospitalisation publique.

L'ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn quitte la politique française et rejoint l'OMS

L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé sa nomination à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève, où elle sera chargée du suivi des questions multilatérales. Elle représentera l'agence onusienne auprès du G7, de l'Union européenne ou encore de la Fondation Bill et Melinda Gates, avec "comme priorités de promouvoir la santé au plus haut niveau, de mobiliser les dirigeants politiques, de renforcer la participation de l'OMS au sein de forums multilatéraux et de coordonner, en interne, les efforts en matière de diplomatie sanitaire", précise l'OMS.

> Le Monde, 5 janvier 2021

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