Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Le scénario d'une "grande Sécu", exploré
par le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie à la
demande du ministre de la Santé, Olivier Véran, est enterré,
rapporte Le Point. Il ne sera donc pas au programme de la
campagne d'Emmanuel Macron. "Les idées, c'est bien, mais il faut
qu'elles soient réalisables", confie au journal une source
proche du dossier. Deux conditions sont jugées irréalistes: la
hausse des prélèvements obligatoires, afin de financer
l'augmentation de remboursements de l'Assurance-maladie; et le
risque d'une vaste restructuration chez les complémentaires, qui
pourrait impliquer un plan de licenciement de 30.000 personnes.
L'idée avait pris corps avec la crise sanitaire, et le débat
n'est pas encore clos. Dans Les échos, la journaliste Solveig
Godeluck juge d'ailleurs nécessaire une remise en question du
statu quo, "car les inégalités vont croissant, et le système est
mal régulé". "Dès lors, le projet de "grande Sécu" apparaÎt
comme un fantasme utile." Toujours selon Le Point, Olivier Véran
n'a d'ailleurs pas totalement renoncé à changer le système: "Il
pense que la piste de la création d'une complémentaire santé
publique pourrait être utilement explorée. Il reste persuadé
qu'il y a là un sujet de pouvoir d'achat, notamment pour les
personnes âgées, qui payent très cher leur complémentaire santé
en raison de leur âge puisqu'elles ne bénéficient pas d'un
contrat collectif comme les salariés d'entreprise."
> Les
Echos, 26 novembre 2021
Invité jeudi 25 novembre 2021 il juge le projet de grande Sécu "intéressant". Sans exprimer d'opinion sur le sujet, il reconnaÎt que les coûts de gestion de 14 milliards d' quand on additionne ceux de l'Assurance-maladie obligatoire (AMO) et des complémentaires "sont un vrai sujet".
> Le Quotidien du Médecin, 26 novembre 2021
Si exit le projet de « Grande Sécu »
pour cause budgétaire, la question de l'amélioration de l'accès
économique aux soins de tous les patients perdure cependant. Le
candidat-président de la République pourrait toutefois retenir
une voie intermédiaire de réforme.
> Lettre de
Nile, 2 décembre 2021
> Espace social européen, 3-16 décembre 2021
Ce rapport annuel présente les chiffres de la sinistralité pour les risques accidents du travail, accidents de trajet et maladies professionnelles, ainsi que les éléments d'équilibre financier de la branche et les prestations versées pour l'année 2020.
> Santé en action, n° 457, septembre 2021
Le texte a été adopté définitivement à L'Assemblée nationale le 29 novembre 2021. Ce dernier budget de la Sécu du quinquennat prévoit un déficit de 20,4 Mds pour l'année prochaine (régime général + FSV), dont 19,1 Mds pour la seule branche Maladie. L'Ondam a été fixé à 236,8 Mds , soit 500 Ms de plus que dans le projet de texte initial. Les députés ont largement rétabli leur propre version, après deux lectures et un échec de la CMP. Ce texte intègre notamment la prise en charge de séances chez le psychologue, un accès direct à titre expérimental aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes au sein de structures coordonnées, la possibilité pour les orthoptistes d'effectuer un bilan visuel simple ou de prescrire un équipement pour une correction faible (mais pas de renouveler une prescription), ou encore la généralisation de la prise en charge de la télésurveillance. En matière d'accès aux droits, l'attribution automatique de la Complémentaire santé solidaire (CSSS) aux bénéficiaires du RSA est prévue ainsi qu'une forte simplification pour ceux de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Parmi les autres mesures intéressant les Ocam, l'alignement du régime fiscal et social des futurs contrats collectifs obligatoires des agents publics sur celui du privé, ainsi que l'obligation pour les complémentaires de fournir d'ici au 1er juillet 2022 aux professionnels de santé des outils numériques (qui seront définis par décret) visant à l'application du tiers payant intégral dans le cadre du 100% santé. Ce texte comprend également une série de dispositions pour le grand âge, notamment l'octroi de 400 Ms supplémentaires pour la cinquième branche, la mise en place d'un tarif plancher pour les aides à domicile via l'APA ou encore la revalorisation du congé de proche aidant. Parmi les autres mesures, la traduction du volet social du plan travailleurs indépendants et plusieurs articles sont également consacrés aux médicaments (réforme de l'accès direct, élargissement des critères d'entrée sur la «liste en sus», possibilité de prendre en compte l'implantation des sites de productions dans la fixation des prix, etc). En tout, le PLFSS comprend désormais 121 articles, contre 62 dans la première version. Avant d'achever son parcours, il devra encore passer par le Conseil constitutionnel.
> Les étapes de la discussion sur le site du Sénat
> L'Argus de l'assurance, 30 novembre 2021
Entre 1979 et 2019, la part des plus de 60 ans dans la population est passée de 17 % à 26 %. Ce vieillissement a alimenté la hausse des dépenses de protection sociale, qui ont progressé sur la même période de 25 % à 31 % du PIB. De fait, les dépenses de santé et de retraites, qui bénéficient largement aux plus de 60 ans, représentent aujourd'hui les trois quarts des dépenses de protection sociale.
Les complémentaires santé en France
pratiquent des tarifs discriminant en fonction de l'âge des
assurés, conséquence du fonctionnement concurrentiel du marché
de l'assurance. Chez nos voisins européens, ce mécanisme est
équilibré par un système de subventions et de taxes dont notre
pays pourrait s'inspirer, explique Pierre-Yves Geoffard
>
Les Echos, 8 décembre 2021
26 novembre 2021 - L'Institut Pasteur, en partenariat avec la Caisse nationale de l'Assurance Maladie (Cnam), Santé publique France, et l'institut IPSOS, a mené le quatrième volet de l'étude épidémiologique ComCor sur les circonstances et les lieux de contamination par le virus SARS-CoV-2 en France, entre le 23 mai et le 13 août 2021. L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs sociodémographiques, les lieux fréquentés, et les comportements associés à un risque augmenté d'infection par le SARS-CoV-2. Cette étude a également permis d'analyser en vie réelle, l'effet d'un épisode antérieur de Covid-19 et l'efficacité des vaccins à ARN messager contre les infections symptomatiques dues au variant Delta. Les résultats ont été publiés dans le Lancet Regional Health Europe, le 26 novembre 2021.
> The Lancet regional health Europe
25/11/2021- La publication annuelle du
Global Nutrition Report, qui regroupe des données
internationales de l'OMS, de l'ONU, de la FAO et de l'Unicef,
fait le point sur l'alimentation dans le monde. 48% de la
population mondiale mange trop ou trop peu. Selon ce rapport,
près de 150 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent d'un
retard de croissance tandis que plus de 45 millions sont émaciés
(ils sont trop minces pour leur taille). à l'inverse, près de 40
millions d'enfants sont en surpoids. Par ailleurs, les données
ont révélé que plus de 2,2 milliards d'adultes sont en surpoids
ou obèses, soit plus de 40% d'hommes et de femmes dans le monde.
L'OMS avait fixé neuf objectifs nutritionnels d'ici 2025, et
selon le présent rapport, huit ne pourront pas être atteints.
En France, l'Observatoire des inégalités a publié un article
faisant le lien entre l'obésité et le milieu social. D'après des
données de l'étude Obépi-Roche, cette "maladie chronique" est en
effet deux fois plus répandue chez les catégories les plus
modestes (18% chez les ouvriers et les employés) que chez les
catégories sociales plus aisées (10% chez les cadres
supérieurs). Enfin, le taux de personnes obèses est passé de 10%
en 2000 à 17% en 2020, soit un total de près de 9 millions de
personnes en France, assez également réparti entre hommes et
femmes.
> Natura
Sciences, 23 novembre 2021
>
Observatoire des inégalités, 18 novembre 2021
A la veille de la Journée mondiale du sida, des données de Santé publique France révèlent une baisse importante du nombre de nouvelles contaminations en 2020. Quelque 4.856 personnes ont ainsi découvert leur séropositivité l'an dernier, soit 22% de moins qu'en 2019. Mais si cette tendance est continue depuis 2017, l'impact de la Covid-19 empêche toute conclusion. L'activité de dépistage, qui avait augmenté entre 2013 et 2019, a en effet diminué de 14% lors du premier confinement, au printemps 2020. Et la diminution du nombre de découvertes de séropositivité en 2020 est particulièrement marquée chez les personnes nées à l'étranger (-28%). "Cette diminution peut s'expliquer par un accès au dépistage rendu plus particulièrement difficile pour cette population dans le contexte de la crise sanitaire." Mais aussi par la fermeture des frontières et une chute du nombre d'étudiants étrangers venus en France. La pandémie n'est pour autant pas synonyme de retour en arrière dans la lutte contre le VIH en France. "La chute des contaminations peut également être attribuée à une moindre exposition au VIH avec les mesures de distanciation sociale", précise France Lert. Autre facteur explicatif potentiel, la Prep (prophylaxie pré-exposition), un traitement anti-VIH qui réduit drastiquement le risque de contamination. Il est associé depuis 2017 à une baisse faible, mais régulière, des contaminations. En 2020 toutefois, la Covid a freiné sa délivrance (-17% pour la période de mars 2020 à avril 2021), pourtant désormais permise en ville.
> Libération, 30 novembre 2021
> Site de Santé publique France : BEH, n° 20-21
Huit cas de variant Omicron ont été rapportés en France métropolitaine, dont deux chez des personnes rentrant d'Afrique du Sud et une du Nigeria. La provenance des cinq autres cas n'a pas été précisée pour l'instant par Santé publique France. Selon Le Figaro, les cas sont sans doute bien plus nombreux: celui identifié auprès d'une personne de retour du Nigeria tient en effet à un dépistage aléatoire réalisé à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, estime d'ailleurs que le variant Omicron devrait rapidement s'installer en France "et prendre le dessus sur le variant Delta" début 2022. Sans toutefois avoir les réponses tant attendues sur sa dangerosité. "Il faut qu'on ait une attitude d'anticipation vis-à-vis de ce virus, il y a beaucoup d'incertitudes encore, mais ne nous trompons pas de combat: le vrai combat, le vrai ennemi, c'est la cinquième vague avec le variant Delta", explique-t-il. Une vague très virulente, avec encore près de 50.000 nouveaux cas hier. "Nous allons avoir 2.000 hospitalisations au 5 décembre, ce qui est beaucoup. On pourrait être à 3.000 à la mi-décembre", a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran, ajoutant "qu'au-delà de 3.000, il faudra songer à des déprogrammations". Un nouveau conseil sanitaire prévu lundi pourrait décider de nouvelles restrictions, même si, selon Le Point, le pic épidémique de la vague pourrait être bientôt dépassé.
> France Info, 3 décembre 2021
Alors que le variant Omicron et ses multiples mutations font l'objet de toutes les attentions, l'épidémie de Covid-19 repart à la hausse en Europe, où se produit désormais la majorité des nouvelles contaminations recensées dans le monde. Chercheurs au sein de l'unité « Maladies Infectieuses et Vecteurs : écologie, Génétique, évolution et Contrôle » (IRD / CNRS / Université de Montpellier), Mircea Sofonea, maÎtre de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, et Samuel Alizon, directeur de recherche spécialiste de la propagation des maladies infectieuses, décryptent la situation française et reviennent sur les mesures annoncées par le gouvernement.
> The Conversation, 29 novembre 2021
> Think Tank économie Santé - Les Echos, 26 novembre 2021
Avec le vieillissement de la population, l'Inspection générale des affaires sociales estime que l'offre de réanimation doit augmenter de 20% d'ici 2030. Une cible possible sans nouveaux lits, sauf en outre-mer, grâce à la réduction des durées de séjour et l'armement de lits autorisés mais fermés. La priorité concerne ainsi les ressources humaines. Le rapport n'est pas encore publié.
> Hospimédia, 1er décembre 2021 (Accès abonnés)
Les premiers chiffres de l'activité
d'Had en 2021 consterne la Fnehad. Malgré l'engouement pour le
domicile pendant la crise et les tensions hospitalières
actuelles, la progression retombe au niveau d'avant Covid, voire
régresse. La fédération souligne néanmoins les avancées de ces
dernières années, avec pour seul bémol la réforme du
financement.
> Hospimédia,
3 décembre 2021 (Accès abonnés)
> Site
de la Fnehad
L'enjeu du décret tertiaire et de la
transition énergétique est réel en santé. Le rôle du conseiller
en transition énergétique apparaÎt alors primordial pour initier
ou conforter l'action des structures sanitaires et
médico-sociales en la matière.
> Hospimédia,
2 décembre 2021 (Accès abonnés)
> Site du ministère chargé de la santé
France Assos Santé applaudit l'adoption à l'unanimité par l'Assemblée de la proposition de loi relative "aux restrictions d'accès à certaines professions en raison de l'état de santé".
> Site de France Assos Grand Est
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
La pandémie de Covid-19 a accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau, qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux.
Le syndicat des audioprothésistes (SDA) publie une nouvelle édition de son baromètre réalisé avec BVA sur le 100% santé et se penche particulièrement sur les troubles auditifs.
> The Conversation, 25 novembre 2021
Dans une interview au Financial Times, rapportée par Les échos, le CEO de Moderna, Stéphane Bancel, affiche ses doutes sur l'efficacité des vaccins actuels face au nouveau variant Omicron. "Je pense que nous allons observer une baisse significative", prévient-il, sans la quantifier. En cause, les 32 mutations de la protéine Spike du virus, sur laquelle les vaccins à actuels se fondent pour renforcer le système immunitaire du corps humain. Pfizer et Moderna ont tous les deux lancé des travaux pour développer très rapidement une nouvelle version de leur vaccin efficace. Selon l'Agence européenne des médicaments, son approbation pourra ensuite être menée dans un délai de trois à quatre mois. Surtout, la mise en place d'une production à grande échelle pourrait encore nécessiter "plusieurs mois", souligne Stéphane Bancel. En parallèle, déplacer la totalité de la capacité de production de Moderna vers ce nouveau vaccin lui semble "risqué", alors que d'autres variants sont toujours en circulation. Il estime ainsi qu'une production de masse de ce potentiel futur vaccin ne pourra s'engager qu'à partir de "cet été". Entre-temps, il suggère d'administrer des doses de rappel plus puissantes aux personnes âgées ou vulnérables. L'efficacité des traitements interroge également les industriels. D'après Regeneron, des analyses montrent en effet que les mutations du nouveau variant pourraient indiquer une réduction de l'activité immunitaire induite par les anticorps monoclonaux. Les antiviraux de Merck MSD et Pfizer devraient en revanche conserver une efficacité forte contre le variant, car ils ne prennent pas pour cible la protéine spike, qui sert au virus à entrer dans les cellules.
> Les Echos, 1er décembre 2021
> The Conversation, 5 décembre 2021
24/11/2021- La loi de financement de Sécurité sociale (LFSS) pour 2021 a rendu obligatoire, pour les organismes complémentaires santé, de garantir la mise en œuvre d'un tiers payant intégral sur les équipements et soins inclus dans le panier 100% santé, dès le 1er janvier 2022. Concrètement, tous les équipements qui composent le panier 100% Santé, que ce soit en audiologie, en optique ou en dentaire, seront pris en charge intégralement et sans avance de frais par les assurés. Sur ce sujet, un récent amendement a été déposé dans le cadre de l'examen du projet de LFSS pour 2022. Il demande au gouvernement de publier, d'ici juillet 2022, un décret visant à encadrer le fonctionnement des services numériques de tiers payant développés par les organismes complémentaires d'assurance maladie (Ocam) pour se conformer à cette obligation.
En réponse à cet amendement, les trois
familles d'Ocam (la Fédération nationale de la mutualité
française, le Centre technique des institutions de prévoyance et
la Fédération Française de l'Assurance) regrettent la lenteur du
déploiement des services numériques dans les logiciels de
professionnels de santé. Dans un communiqué de presse commun,
ils demandent une plus forte implication des professionnels de
santé et des éditeurs de logiciels pour assurer des échanges
d'information automatisés et sécurisés. "De cette façon
seulement, les patients pourront tirer tous les bénéfices de la
réforme du 100% Santé".
Ils identifient notamment le manque d'incitation par les
pouvoirs publics comme l'un des principaux freins à la pleine
mobilisation des acteurs, donc à l'application du 100% santé :
"Les obligations inscrites dans cet amendement ne portaient une
nouvelle fois que sur les complémentaires santé, sans impliquer
ni les professionnels ni leurs éditeurs".
> Previssima,
23 novembre 2021
> Communiqué
de presse, Mutualité française, 22 novembre
2021
Pour accélérer la recherche à partir des données de vie réelle dans le domaine du cancer, Unicancer et le Health Data Hub ont signé une convention de partenariat en juillet dernier pour réaliser ensemble le programme UNIBASE. Objectif : créer en 3 ans, une collection de bases de référence en cancérologie. Ces données seront mises à disposition des acteurs de la recherche dans ce champ en vue de réaliser des études multicentriques collaboratives et de répondre à des questions scientifiques impossibles à résoudre sans l'utilisation de grands volumes de données de vie réelle.
> Lettre ESE, 3 décembre 2021
> Ministère de la transformation et de la fonction publiques, 1er décembre 2021
L'inauguration de PariSanté Campus à
Issy-les-Moulineaux, par Emmanuel Macron, est prévue
mi-décembre. Ce lieu unique, qui a bénéficié de 45 millions d'
du plan de relance, va regrouper des acteurs publics (Inserm,
Université PSL, Inria), des opérateurs plus récents (le Health
Data Hub, l'Agence du numérique en Santé ainsi que l'agence des
maladies infectieuses émergentes), des associations (France
Biotech, French Healthcare), mais aussi des grands groupes
privés, comme Dassault Systèmes, des start-up, PME, ETI autour
du numérique en santé. Face aux dossiers qui affluent, les
15.000 m� du site risquent d'être vite saturés. Mais PariSanté
Campus a déjà prévu de déménager en 2027 sur les 70.000 m�
réhabilités du Val-de-Grâce.
>
Le Figaro, 7 décembre 2021
Cet ouvrage apporte un éclairage sur plus d'un an de crise sanitaire, aux conséquences économiques et sociales inédites : Comment ont évolué la mortalité et la santé de la population au cours des différentes vagues ? Quel a été le niveau d'adoption des mesures de prévention ? Comment le système de soin a-t-il été impacté ? Quels territoires ont été les plus touchés par la baisse des naissances observée neuf mois après le premier confinement ? Quelles sont les conséquences de la crise sur les revenus des ménages et sur le marché de l'emploi ? Comment les jeunes ont-ils vécu cette crise ?
Olivier Véran a annoncé jeudi 25 novembre 2021 un ensemble de nouvelles mesures attendues face à la 5e vague de Covid, dont la généralisation du port du masque en intérieur, y compris dans les lieux soumis au passe sanitaire. Ainsi une baisse à 24h de la validité des tests PCR et antigéniques. Un nouveau protocole sera en outre mis en place dans les écoles dès lundi. "Il n'y aura plus de fermeture systématique de classe, mais un dépistage de toute la classe en cas de cas positif. Seuls les élèves ayant un test négatif [salivaire ou nasopharyngé] pourront faire leur retour à l'école", a annoncé Jean-Michel Blanquer. Surtout, le ministre de la Santé a confirmé l'élargissement de la dose de rappel à tous les plus de 18 ans dès samedi, entraÎnant un bond des prises de rendez-vous en ligne, à 1,2 million, jeudi, sur Doctolib. Quelque 19 millions de Français supplémentaires sont en effet devenus éligibles au rappel, dont la majorité avant le 15 janvier. Pour absorber la demande, Olivier Véran a annoncé dans la foulée la réouverture de 300 centres de vaccination, tout en rassurant sur l'approvisionnement en vaccin. Selon Le Parisien, l'exécutif a dans ses frigos 26 millions de vaccins à ARN messager, dont 4 millions déjà expédiés en ville. Les soignants libéraux seront en effet sérieusement mis à contribution.
Depuis la création du dispositif article 51, 103 projets ont été validés ou sont en cours de validation et 460 millions d'euros de dépenses ont été autorisées. Le conseil stratégique de l'innovation en santé estime le régime de croisière à 130 ou 140 projets. L'enjeu de transformation reste entier. Il faut donc imaginer une période de transition.
> Hospimédia, 25 novembre 2021 (Accès abonnés)
L'OMS, réunie depuis lundi en session spéciale pour la deuxième fois seulement de son histoire, devrait entériner dans les prochains jours la création d'un traité destiné à travailler sur un cadre contraignant sur les pandémies. La résolution propose la création d'"un organe intergouvernemental" chargé de mener les négociations et fixe le champ des discussions à venir. Il s'agirait d'abord d'imposer les échanges d'informations et la transparence aux états membres, afin de fiabiliser les données et détecter un pathogène émergent le plus tôt possible. Afin d'assurer cette transparence, l'OMS entend toutefois exclure toute forme de sanction à l'égard des premiers pays touchés. Elle dénonce d'ailleurs dans ce contexte les restrictions de vols qu'a eues à subir ces derniers jours l'Afrique du Sud - et ses voisins d'Afrique australe - après avoir fait état de la présence d'un variant préoccupant sur son sol. Ce traité viserait ainsi à prévenir les pandémies, en approfondissant les partenariats entre les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale. En cas de succès, il permettrait surtout un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux diagnostics à tous les pays, les plus riches comme les plus pauvres. L'idée d'un traité mondial contre les pandémies avait été lancée en novembre 2020 par le président du Conseil européen Charles Michel. L'apparition soudaine du variant Omicron semble avoir levé les réticences des derniers pays, dont les états-Unis et le Brésil.
> Le Quotidien du médecin, 29 novembre 2021
> Statistica, 25 novembre 2021
> Statistica, 25 novembre 2021
Ces mesures concernent essentiellement
les écoles, où le protocole sanitaire va passer au niveau 3, et
au travail, avec comme cible deux à trois jours de télétravail
par semaine. La vaccination des 5 à 11 ans devrait être ouverte
à tous "sur la base du volontariat, si possible d'ici à la fin
de l'année", a précisé le Premier ministre. Jean Castex a
également annoncé un renforcement des contrôles du pass
sanitaire et la fermeture des discothèques un mois à compter de
vendredi. Il appelle en outre chacun à la responsabilité "dans
la sphère privée".
> Libération,
7 décembre 2021
Sept pistes d'actions et trente-sept mesures. C'est le résultat du travail mené depuis un an et demi par le think tank Shift project en vue de proposer une décarbonation de la santé. Il propose aussi un renforcement "massif" de la prévention. La transition vers un système plus sobre dans les pratiques de soins et durable est primordial.
> Hospimédia, 26 novembre 2021 (Accès abonnés)
L'EMA a autorisé le 25 novembre l'usage du vaccin contre la Covid-19 Comirnaty� de Pfizer chez les enfants âgés de 5 à 11 ans. Dans le contexte épidémiologique actuel et au vu des données disponibles, la Haute Autorité de santé rend un premier avis sur la vaccination des enfants de cette classe d'âge et la recommande pour tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination. Elle se prononcera ultérieurement sur la pertinence d'élargir cette vaccination après avoir auditionné les parties prenantes.
Le pic des hospitalisations de la cinquième vague devrait se situer en janvier 2022. En plus de la troisième dose, les comportements individuels seront cruciaux pour enrayer la circulation du virus.
Dix ans après la parution d'un premier rapport de la Cour des comptes consacré à la prévention sanitaire, l'évaluation réexamine la prévention à travers le cas de trois grandes familles de pathologies � les cancers, les maladies neurocardio-vasculaires ou NCV, et le diabète. En mesurant l'impact des politiques de prévention menées en France, la Cour a pu constater que les résultats obtenus sont globalement médiocres, et ce, malgré un effort financier comparable à celui des pays voisins. Pour contribuer à renforcer l'efficacité de ces politiques, ce rapport livre une série de recommandations formulées autour de quatre orientations : la déclinaison opérationnelle de ce renforcement, la lutte contre les facteurs de risques, la transformation des pratiques professionnelles en matière de prévention, et l'optimisation de l'utilisation du numérique.
01/12/2021 - Le nombre de cas positifs à
la Covid-19 augmente en France, comme dans d'autres pays
européens. La Direction de la recherche, des études, de
l'évaluation et des statistiques (Drees) vient de mettre à jour
à jour son étude hebdomadaire sur les données pseudonymisées
(données à caractère personnel traitées de manière qu'on ne
puisse pas les attribuer à une personne physique sans avoir
recours à des informations supplémentaires). Elles sont issues
des trois principales bases de données sur la crise Covid-19 :
SI-VIC (hospitalisation), SI-DEP (dépistage) et VAC-SI
(vaccination). Pour la première fois, cette étude a été enrichie
avec de nouvelles informations sur l'ancienneté de l'obtention
du schéma vaccinal complet (deux doses) et l'injection
éventuelle d'une dose de rappel.
Ainsi, la vaccination est efficace selon les données de la Drees
: le risque d'hospitalisation d'une personne ayant effectué le
schéma vaccinal complet est inférieur de 95% au risque encouru
en l'absence de vaccination, toutes choses égales par ailleurs.
Ce taux baisse néanmoins à 85% pour les personnes de 80 ans et
plus. Il en va de même dans la durée. Les personnes avec schéma
complet depuis six mois ou plus voient leur risque
d'hospitalisation rester inférieur de 80 à 85% aux non-vaccinés.
Enfin, la troisième dose permet de faire remonter le taux de
protection à 95% pour les personnes de plus de 60 ans.
Parallèlement, une étude américaine publiée dans Science montre
que l'efficacité des vaccins contre la contamination par le
SARS-CoV-2 diminue de moitié en huit mois. Sa protection, par
rapport aux non-vaccinés reste toutefois, dans le meilleur des
cas, à 58%. De plus, la protection contre le risque de décès
reste supérieure à 70% et atteint même plus de 82% pour les
personnes âgées de moins de 65 ans. En résumé, les vaccins
Janssen, Moderna et Pfizer-BioNTech protègent bien dans le temps
contre les décès mais pas contre les contaminations. La
conséquence est que le virus continue de circuler, permettant
l'apparition de nouveaux variants, potentiellement plus
contagieux, plus dangereux, et plus résistants aux vaccins
existants. Ces données ne prennent pas en compte le variant
Omicron. Il est encore trop tôt pour connaÎtre l'efficacité
vaccinale contre ce dernier.
> Site
du ministère chargé de la santé
Avec notamment la participation de Coralie Gandré, chercheur à l'Irdes
Cet article des décodeurs du Monde fait le point sur l'impact de la crise sanitaire sur l'état de santé mentale des Français à partir de différentes sources de données. Etats anxieux et dépressifs, recours aux antidépresseurs, hospitalisations pour tentative de suicide Différents indicateurs restent au rouge depuis le début de la pandémie.
L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité la proposition de loi visant à la création d'une plateforme de référencement et de prise en charge des malades chroniques de la covid-19, en première lecture. Le texte a été transmis au Sénat.
L'ouverture de nouvelles maisons de naissance est désormais possible sur tout le territoire national. Un décret vient préciser les modalités de création ainsi que les missions attendues. Un second décret sur les conditions techniques de fonctionnement et un arrêté sur le contenu du dossier seront bientôt publiés.
> Hospimédia, 29 novembre 2021 (Accès abonnés)
Au 21 septembre 2021, 2 266 contrats
d'aide à l'embauche d'assistants médicaux ont été signés par
l'Assurance maladie. Pour 1 814 d'entre eux, ils concernent les
généralistes. Deux ans et demi après la signature de l'avenant
7, l'objectif de 4 000 assistants médicaux en 2022 paraÎt loin.
Comment expliquer le faible engouement pour cette profession
censée accorder plus de temps médical aux omnipraticiens ?
> Le
Généraliste, 6 décembre 2021
à l'occasion d'un colloque organisé par
MG France vendredi 3 décembre, l'Assurance maladie a dévoilé,
par la voix de Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la
gestion et à l'organisation des soins, des chiffres inédits sur
le nombre de patients français sans médecin traitant. Ils sont
au total près de 6 millions, dont 620 000 en affection longue
durée (ALD).
> Le
Généraliste, 6 décembre 2021
La European Cancer Organisation lance un outil sur le cancer et le Covid-19 dans 17 pays européens. Cette carte interactive permet de visualiser des données clés relatives aux dépistages, aux diagnostics manqués ou encore aux retards de traitement.
25/11/2021- Depuis plusieurs semaines,
certains pays d'Europe comme l'Allemagne, l'Autriche et les
Pays-Bas renforcent leurs mesures sanitaires pour lutter contre
la reprise épidémique. En Allemagne, la chancelière Angela
Merkel a annoncé un "retour massif" du télétravail. Le
gouvernement allemand souhaite contraindre les employeurs : ils
devront désormais justifier que la présence du salarié sur site
est obligatoire pour "raison professionnelle impérieuse". La
chancelière a par ailleurs appelé la population à se "vacciner
urgemment". Le taux de vaccination en Allemagne reste
aujourd'hui inférieur à 70%. à titre de comparaison, il est de
75% en France. Enfin, le gouvernement allemand a annoncé
l'application nationale de la règle dite du "2G". Cette dernière
autorise "seulement les vaccinés et les guéris à accéder à des
lieux publics comme des restaurants dès que le seuil
d'hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100 000
habitants". En Autriche, les pouvoirs publics ont décidé
d'instaurer un reconfinement général de trois semaines. Il a
débuté le lundi 22 novembre dernier. Par ailleurs, le
gouvernement autrichien a annoncé que la vaccination contre la
Covid-19 deviendrait obligatoire pour l'ensemble de la
population à partir du 1er février 2022. Pour l'instant, 34% de
la population, soit environ deux millions d'autrichiens, ne sont
pas vaccinés. Enfin, aux Pays-Bas, le Premier ministre Mark
Rutte, a annoncé un reconfinement partiel pour trois semaines
également. Les bars, restaurants et magasins de première
nécessité seront fermés à partir de 20h et ceux non essentiels à
18h. Selon le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC),
la situation sanitaire reste globalement "très inquiétante" dans
plusieurs pays européens : la Belgique, la Pologne, la Bulgarie,
la Croatie ou encore la République Tchèque.
> Le
Figaro, 19 novembre 2021
> LCI,
15 novembre 2021
> L'indépendant,
22 novembre 2021
> Les Echos - Le Parisien, 1er décembre 2021
L'Assemblée nationale a adopté, vendredi
26 novembre, une proposition de loi pour harmoniser la prise en
charge des personnes souffrant de "Covid long". Le suivi se
ferait via une plateforme dédiée. D'après le député Michel
Zumkeller, qui a déposé la proposition de loi, "5 à 10% des
personnes infectées seraient concernés", mais le recensement des
malades permettrait d'évaluer "l'ampleur des besoins". Certaines
personnes atteintes de Covid long ont connu des difficultés de
prise en charge médicale face à leurs symptômes persistants. Par
ailleurs, les examens auprès de divers spécialistes représentent
un coût, car le Covid long n'est pas reconnu comme une affection
de longue durée, prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a également proposé, dès
février 2020, des fiches pratiques à destination des médecins de
ville, mais la multiplicité des symptômes complique le
diagnostic.
> La
Croix, 28 novembre 2021
> Site du ministère chargé du travail
Avec 38% de salariés arrêtés en 2021, l'absentéisme maladie repart à la hausse. Il se caractérise par la poursuite de l'allongement de la durée des arrêts longs, qui passent en moyenne de 94 à 105 jours, et par l'augmentation des arrêts multiples qui concernent près de la moitié des salariés. Le baromètre 2021 met en lumière une augmentation des arrêts maladie dans les TPE-PME et dans les secteurs du commerce, de l'industrie et des services. L'étude montre également une augmentation chez les jeunes, les femmes, les managers et les salariés aidants. C'est toujours un sujet de préoccupation pour plus de la moitié des chefs d'entreprises qui pensent que les arrêts maladie vont continuer à augmenter au cours des deux prochaines années. Et près d'un quart d'entre eux souhaite être accompagné dans la mise en œuvre et l'évaluation de dispositifs permettant de maÎtriser l'absentéisme.
> site du comptoir Malakoff Humanis
élisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée, chargée de l'Autonomie, ont fait un point d'étape sur la mise en œuvre du plan d'actions pour les métiers du grand âge. Parmi ces actions, figure le développement de plateformes des métiers de l'autonomie, destinées à réunir, sur un même territoire, l'ensemble des acteurs du recrutement, de l'orientation, de la formation, et de l'emploi avec les employeurs du secteur de l'autonomie, pour promouvoir les métiers, faciliter l'accès et le maintien dans l'emploi.
> Lettre CNSA, 25 novembre 2021
Depuis le 1er juillet 2016, les résidences autonomie doivent transmettre leurs prix d'hébergement à la CNSA. La Caisse publie aujourd'hui la première analyse des prix transmis en 2018 et en 2019.
> Localtis.fr, 26 novembre 2021
La loi organique et loi du 7 août 2020
relatives à la dette sociale et à l'autonomie ont entériné la
création d'une 5ème branche de sécurité sociale, dont le
pilotage a été confié à la Caisse nationale de solidarité pour
l'autonomie (CNSA). L'ordonnance adoptée ce jour en conseil des
ministres et prise sur le fondement de l'article 32 de la loi de
financement de la sécurité sociale pour 2021 permet d'assurer la
transformation de la CNSA en véritable caisse nationale de la
sécurité sociale. Cette ordonnance assure la transposition au
conseil de la CNSA de plusieurs dispositions du code de la
sécurité sociale applicables aux conseils et conseils
d'administration des autres caisses nationales du régime
général.
Ainsi, l'ordonnance prévoit pour la CNSA une exigence de parité
entre les hommes et les femmes, l'application de règles d'âge et
d'incompatibilité, une participation aux instances de l'Union
des caisses nationales de sécurité sociale et une coordination
d'actions de contrôle des services de prestations. L'ordonnance
permettra également de regrouper dans le code de la sécurité
sociale toutes les dispositions législatives applicables à la
CNSA afin d'en garantir une meilleure lisibilité.
> Site du ministère de la santé
> Hospimédia, 3 décembre 221 (Accès abonnés)
>
Ordonnance n°2021-1554 du 1er décembre 2021 relative à la mise
en œuvre de la création de la cinquième branche du régime
général de la Sécurité sociale relative à l'autonomie - JORF,
2 décembre 2021
> Rapport
au Président de la République relatif à l'ordonnance
n°2021-1554 du 1er décembre 2021 relative à la mise en œuvre
de la création de la cinquième branche du régime général de la
sécurité sociale relative à l'autonomie - JORF, 2 décembre
2021
Entre 8 et 11 millions de personnes aident régulièrement leurs proches âgés, malades ou en situation de handicap. Pour répondre aux difficultés de ces aidants au quotidien, mais surtout à leur besoin de répit, un guide composé de 17 fiches-repère a été élaboré, en lien avec des associations, pour présenter quelques formes de répit existantes. Organisé en rubriques correspondant aux différents besoins de l'aidant, ces fiches-repères sont illustrées par des exemples concrets de solutions de répit existant actuellement, qu'il s'agisse de dispositifs nationaux ou d'initiatives locales exemplaires.
> Site du ministère de la santé
à quelques mois de l'élection présidentielle, la Fédération Française de l'Assurance (FFA) publie un livre blanc présentant une nouvelle proposition de prise en charge de la dépendance, coconstruite avec la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF). La proposition est une garantie solidaire, qui apporterait aux Français une solution concrète face à la perte d'autonomie, accessible à tous, à moindre coût.