Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Face à une diminution de l'efficacité des objectifs d'économies de maÎtrise médicalisée et un modèle d'accompagnement qui atteint ses limites, l'Assurance maladie travaille sur de nouvelles modalités d'intervention. Elle compte s'appuyer sur les parcours, le dialogue de gestion et les organisations de soins coordonnées.
> Hospimédia, 25 juin 2021 (Accès abonnés)
En vue de «boucler» les négociations
conventionnelles sur l'avenant 9 d'ici la fin du mois, Thomas
Fatôme, directeur général de la Cnam a présenté mercredi 7 juillet
de nouvelles propositions aux syndicats de médecins libéraux. Les
6 axes principaux de ces discussions concernent les visites à
domicile pour favoriser le maintien des personnes âgées chez
elles, la revalorisation des spécialités en tension, la
téléconsultation et la téléexpertise, le «Ségur du numérique»,
l'amélioration de la prise en charge des patients handicapés ou
relevant de l'Aide sociale à l'enfance, les soins non programmés à
travers le Service d'accès aux soins (SAS).
> Egora,
7 juillet 2021
> Lettre ESE, 9 juillet 2021
L'Assurance Maladie vient de mettre en
ligne les chiffres clés et les résultats détaillés de l'activité
réalisée l'année passée par son réseau de médiateurs. Au-delà du
règlement des situations individuelles entre les usagers et les
caisses primaires d'assurance maladie, la médiation a comme
mission de favoriser l'accès aux droits et aux soins, et
d'améliorer la qualité de service rendu aux usagers.
Le rapport Charges et Produits de la MSA pour 2022 présente les propositions du régime agricole pour contribuer aux politiques publiques de santé sur les territoires. Ces propositions visent à accroÎtre l'efficience du système de santé au bénéfice des ressortissants agricoles et s'inscrivent dans un cadrage financier contraint par l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Ces propositions prennent en compte également le rôle de la MSA en tant qu'acteur du monde rural ainsi que son approche globale de la santé pour apporter une réponse efficiente aux besoins des adhérents et adaptée aux territoires de vie. Le rapport Charges et Produits de la MSA pour 2022 comporte trois parties : Le suivi de l'Ondam et l'impact de la crise sanitaire sur les dépenses de santé ainsi que les actions menées par la MSA durant cette crise; Les caractéristiques démographiques et sanitaires de la population agricole; Les 17 propositions de la MSA pour contribuer aux politiques publiques de santé.
30/06/2021- Deux propositions de loi organique, relatives d'une part à la modernisation de la gestion des finances publiques, et d'autre part aux LFSS, sont actuellement soumises à l'examen d'une commission spéciale "LOLF - LFSS" de l'Assemblée nationale. Dans une note publiée le 24 juin, le HCFiPS relève que ces deux propositions de loi se font l'écho de plusieurs de ses propositions. Le rapport du HCFiPS sur la LFSS de 2019, comme la note d'étape de mars 2021, a notamment souligné la nécessité de renforcer la dimension stratégique des LFSS. Nombre des pistes du rapport du HCFiPS trouvent une expression dans les propositions de loi permettant, selon le Haut conseil, des avancées notables sur cette question. Toutefois, au regard de ses travaux antérieurs et de sa réflexion issue de la crise sanitaire, le HCFiPS souligne que des propositions complémentaires structurantes pourraient utilement compléter les projets actuels. Il regrette notamment une vision de la "pluriannualité" qui ne favoriserait pas des stratégies de moyen ou long terme pertinentes et assumées, ou encore l'absence de mise en place d'outils de régulation financière de moyen terme dans les propositions. Enfin, le HCFiPS considère que les évolutions organiques n'auront réellement de portée que si elles s'accompagnent d'un renforcement du processus démocratique, plus respectueux du rôle du Parlement et associant réellement les partenaires sociaux.
> Site du HCFiPS, 24 juin 2021
30/06/2021- éloi Laurent, économiste à
l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), a
publié un document de travail au mois de juin, liant l'écologie
et la protection sociale. Selon son étude, il serait pertinent
de traiter conjointement ces deux questions, compte tenu des
retombées sanitaires et économiques du réchauffement climatique.
La France est un pays exposé à des "chocs écologiques" de plus
en plus coûteux, notamment en cas de canicule. Ces phénomènes,
qui touchent tous les habitants, échappent au régime d'assurance
existant contre les risques naturels, et les personnes les plus
vulnérables seraient insuffisamment protégées. éloi
Laurent articule sa réflexion en répondant à cinq questions :
pourquoi protéger ? De quoi protéger ? Que protéger ? Qui
protéger ? Comment protéger ? La solution qu'il propose serait
d'édifier une protection "sociale-écologique" contre les
canicules.
> Site
de l'OFCE
Les institutions de prévoyance (IP) ont mobilisé plus d'un milliard d'euros en 2020 pour soutenir les 2 millions d'entreprises et les 13 millions de salariés qu'elles couvrent. Ces mesures d'aides exceptionnelles, ainsi que le choix du gouvernement de taxer les contrats collectifs, ont fortement impacté leurs résultats. Ainsi, les IP affichent un déficit historique de 265 millions d'euros.
Désormais préconisée avant la primovaccination pour savoir si une ou deux doses vaccinales sont nécessaires, la pratique du test sérologique par le pharmacien est rémunérée 2,50 euros.
> Le Quotidien du pharmacien, 9 juillet 2021 (Accès abonnés)
En France, comme ailleurs dans le monde, la réglementation des usages du cannabis a particulièrement évolué ces dix dernières années. La mission d'information parlementaire a examiné l'ensemble des problématiques de santé et de sécurité publiques, de développement économique ou encore d'aménagement du territoire. Ce rapport final couvre les trois types d'usages du cannabis et explore les enjeux qui touchent la filière du chanvre.
> Site de l'Assemblée nationale
Fin 2018, 29 % des bénéficiaires de minima sociaux se déclarent en mauvais ou en très mauvais état de santé, 58 % ont au moins une maladie chronique et 28 % sont fortement limités à cause d'un problème de santé dans les activités que les gens font habituellement, ce qui caractérise une situation de handicap. Leur état de santé est moins bon que celui de l'ensemble de la population. Leur bien-être psychologique est également plus dégradé : 26 % présentent un risque de dépression contre 10 % des actifs occupés. Compte tenu de leur handicap et de leur âge, les bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et ceux du minimum vieillesse sont en moins bon état de santé et présentent plus souvent un risque de dépression que les autres. à caractéristiques comparables, l'âge, le fait de se sentir seul et d'être pauvre en conditions de vie sont associés à un moins bon état de santé et à un moindre bien-être psychologique des bénéficiaires de minima sociaux. Les bénéficiaires de la prime d'activité ont, eux, un bien meilleur état de santé et de bien-être psychologique que les bénéficiaires de minima sociaux. Leur situation s'avère très proche de celle de l'ensemble de la population.
L'expertise collective de 2021 dresse un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et santé humaine au travers d'une analyse critique de la littérature scientifique internationale. Elle aborde les troubles du développement neuropsychologique et moteur de l'enfant, les troubles cognitifs et anxio-dépressifs de l'adulte, les maladies neurodégénératives, et les cancers de l'enfant et de l'adulte. La santé respiratoire et les pathologies de la thyroïde et l'endométriose ont également été abordées et viennent enrichir cette expertise. Au total, ce sont plus de 5 300 documents qui ont été analysés par un groupe de chercheurs multidisciplinaire.
La Ligue contre l'obésité publie les résultats d'une enquête nationale qui montre qu'environ 8,5 millions d'adultes en France (17 %) ont un indice de masse corporelle (IMC, un indicateur de corpulence) supérieur à 30 � au-delà duquel on parle l'obésité �, contre 15 % en 2012. Au total, près d'un Français sur deux (47 %) est soit en surpoids, soit en situation d'obésité. Cette dernière est un peu plus marquée chez les femmes (17,4 %) que chez les hommes (16,7 %), mais ces derniers sont davantage sujets au surpoids (36,9 %, contre 23,9 % des femmes). Afin de fournir une photographie actualisée de la situation épidémiologique de l'obésité en France, l'association, a repris les enquêtes « ObEpi-Roche », dont la dernière vague datait de 2012.
> Site de la ligue contre l'obésité
De plus en plus de personnes atteintes d'un cancer sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic de la maladie, rapporte une nouvelle étude de l'Institut national du cancer (INCa) et de Santé publique France (SpF).
> Site de Santé publique France
John Nkengasong, directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, déplore la nette détérioration des indicateurs épidémiques sur le continent: au moins vingt-trois pays affrontent une troisième vague et le nombre des contaminations dépasse déjà le pic de la précédente vague. Une situation qui était pourtant prévisible. Le CDC Africa avait d'ailleurs lancé l'alerte dès le 8 mai, avec une stratégie ciblée sur le renforcement des mesures de prévention, sur la surveillance des variants et sur la consolidation des dispositifs de traitement. Puisque Covax a échoué à organiser un mécanisme de juste répartition, il faut que les pays développés qui ont amassé des millions de doses fassent des efforts pour redistribuer rapidement", appelle John Nkengasong.
Arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure Santé publique France publie les nouvelles données françaises d'exposition aux métaux de la population française issues de l'étude ESTEBAN. Cette étude a permis de décrire l'exposition à 27 métaux et de mesurer leur présence dans l'organisme des adultes, et pour la première fois à l'échelle nationale chez les enfants. Cette nouvelle photographie des imprégnations souligne que l'ensemble de la population est concerné. Il est donc nécessaire de maintenir les études de biosurveillance pour suivre l'évolution des expositions aux métaux et poursuivre les mesures visant à les réduire, en agissant en particulier sur les sources d'exposition, compte tenu de leurs effets néfastes sur la santé (cancérogénicité, effets osseux, rénaux, cardiovasculaires, neurotoxiques ).
QPS - Les brèves n°8 - Caisse des dépôts, 6 juillet 2021, Aurélie Brossier, Sylvie Julliard et Marie Marteau
L'AP-HP rapporte les premiers résultats de l'étude Spring, sur le concert expérimental "Ambition Live Again" avec Indochine et étienne de Crécy. Ils démontrent l'absence de sur-risque d'infection par le Sars-CoV-2 chez les participants au concert.
En complément de son outil Visuchir
établissements lancé fin 2018, l'Assurance maladie s'apprête à
déployer en open data cet été Visuchir spécialités. Il fournit
aux chirurgiens et sociétés savantes un véritable panorama de
leur potentiel ambulatoire et accélère plus encore l'atteinte du
taux cible de 70% de chirurgie ambulatoire.
> Hospimédia,
28 juin 2021 (Accès abonnés)
à la quasi-unanimité, le Haut Conseil
des professions paramédicales a rejeté ce 24 juin les projets de
texte portant création d'un infirmier de pratique avancée aux
urgences. La méthode, le contenu... pour les différents acteurs,
tout est à revoir.
> Hospimédia,
28 juin 2021 (Accès abonnés)
Le Conseil national professionnel
d'anesthésie-réanimation et de médecine péri-opératoire détaille
ses préconisations pour l'avenir des soins critiques. Il appelle
à constituer une réserve soignante et améliorer la pertinence
des admissions.
> Hospimédia,
5 juillet 2021 (Accès abonnés)
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a
des répercussions inégales sur la santé en région, les
inégalités territoriales de surmortalité ont d'ores et déjà été
constatées et documentées ; cette étude s'intéresse ici aux
inégalités socio-spatiales de morbidité hospitalière à des
niveaux infradépartementaux. Les taux d'hospitalisation et de
réanimation sont analysés en comparant les évolutions à
l'échelle communale au cours des deux périodes de pics (mars-mai
et octobre-décembre 2020).
> Site
de l'Orsif
Freinés par la crise Covid, les nombreux travaux liés à la réforme des autorisations reprennent leur cours. La DGOS a précisé à ce stade le calendrier des textes encore attendus sur chaque activité, qui seront a priori publiés entre septembre 2021 et avril 2022, et évoqué ceux liés à l'ordonnance simplifiant les procédures d'autorisation.
> Hospimédia, 9 juillet 2021 (Accès abonnés)
Entre fin 2019 et fin 2020, le niveau de préoccupation vis-à-vis du chômage et de la pauvreté en France est resté stable, mais l'inquiétude au sujet de leur évolution future a augmenté, selon le Baromètre d'opinion de la DREES. Dans le contexte de la crise sanitaire, la part des personnes qui jugent leur situation globalement mauvaise s'accroÎt, notamment parmi les travailleurs indépendants, les jeunes adultes et dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.
L'Assurance Maladie vient de publier le rapport des activités de médiation pour l'année 2020. Parmi celles-ci, le traitement en première intention des plaintes et signalements de refus de soins par les bénéficiaires de l'AME et la Complémentaire Santé Solidaire (C2S, anciennement CMU-C et ACS). Le rapport de l'Assurance maladie fait donc le bilan des signalements reçus par les médiateurs en 2020. Par refus de soins, l'Assurance maladie considère « le fait pour un professionnel de santé de ne pas accepter de recevoir certaines personnes du seul fait qu'elles sont bénéficiaires de la C2S ou de l'AME ».
> Le Généraliste, 6 juillet 2021
Le Leem salue la publication aujourd'hui au J.O. des décrets relatifs à la mise en œuvre de la profonde réforme des mécanismes dérogatoires de prise en charge des médicaments prévue par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2021, qui vise à permettre un accès plus rapide et plus simple des patients aux médicaments innovants.
Le vaccin de Sanofi contre la Covid-19
devrait être disponible d'ici décembre, a annoncé sur France
Inter le président de Sanofi France, Olivier Bogillot. Malgré
une arrivée tardive, le dirigeant estime qu'il devrait
rapidement trouver son utilité, alors que "de nombreux Français
ne sont pas encore vaccinés". Une ambition partagée par la
ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qui
juge "pas impossible" que ce vaccin soit la clef pour convaincre
les réfractaires à la vaccination. "On a une adhésion au vaccin
français qui est tout à fait importante, il y a un effet
psychologique. Je ne saurais pas l'expliquer, mais c'est une
réalité", a assuré la ministre sur franceinfo, en saluant par
ailleurs des résultats de phase II "excellents en termes de
protection". Les données de l'étude de phase III du vaccin,
codéveloppé avec GSK, devraient en outre apporter d'importantes
informations sur les variants. Sa production pourrait
démarrer dès cet été, afin de répondre rapidement aux contrats
de précommandes déjà signés avec les états-Unis, la Commission
européenne, le Royaume-Uni, le Canada et le dispositif Covax.
> Les Echos, 5 juillet 2021
La France figure parmi les pays les plus consommateurs de médicaments en Europe. En l'absence de données actualisées depuis dix ans sur les prescriptions médicamenteuses pédiatriques, des chercheurs de l'Inserm et enseignants-chercheurs d'Université de Paris au Centre de Recherche en épidémiologie et Statistiques (CRESS), avec des chercheurs de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / Université Paris-Saclay et de l'AP-HP, du groupement d'intérêt scientifique Epi-Phare, ont quantifié les prescriptions médicamenteuses pédiatriques en France et étudié leur évolution entre 2010 et 2019. Les résultats de cette étude font l'objet d'une publication dans la revue The Lancet Regional Health Europe.
> Lancet Regional Health Europe
Spécialisée en éducation et promotion de la santé, elle rassemble les références des ressources documentaires et pédagogiques de plusieurs centres de documentation régionaux et départementaux. L'Ireps Occitanie et le CREAI-ORS Occitanie � Site de Montpellier participent à l'alimentation des bases. Certains documents et outils référencés sont accessible en ligne et d'autres uniquement en prêt.
L'Agence nationale de sécurité des
médicaments et des produits de santé (ANSM) et le Health Data
Hub (HDH) viennent de conclure un partenariat pour encadrer "les
projets déjà existants et leurs futurs projets communs".
Celui-ci fait suite à la signature "d'une convention-cadre pour
favoriser le partage des données" et "faciliter l'accès de tous
aux données sur les médicaments". L'objectif est de
développer la circulation des informations de l'ANSM par le
biais de l'Open Source, tout en "garantissant la protection des
données personnelles". Ce projet devrait s'intégrer au DataMed,
qui s'inscrit dans le programme Entrepreneurs d'intérêt général
(EIG), visant à transformer numériquement les services de l'état
"au bénéfice du citoyen comme de l'agent".
à terme, il devrait être possible pour le grand public de
trouver, notamment, pour chaque médicament ou substance active,
les "cas d'effets indésirables ou la distribution par sexe et
âge". Les données de l'ANSM seront donc en open source comme
c'est le cas depuis 2018 pour celles de la Cnam, Santé publique
France ou la Drees. Par ailleurs, un décret du 29 juin 2021,
"entérine les nouveaux modes de fonctionnement" du Health Data
Hub, en désignant notamment les responsables de traitement des
données et en définissant plus précisément leur rôle et leurs
missions.
L'Institut de la longévité, des
vieillesses et du vieillissement (ILVV), groupement d'intérêt
scientifique porté par neuf partenaires et co-dirigé par une
chercheure de l'Ined, s'est doté d'un nouveau portail Internet.
Cet outil est conçu pour être une ressource au service de la
communauté des chercheur.e.s et des acteurs / actrices
travaillant dans le champ de la longévité et du vieillissement.
L'interface a été renouvelée, proposant des fonctionnalités plus
performantes ainsi qu'un accès facilité aux anciennes et
nouvelles rubriques régulièrement mises à jour.
L'annuaire et le répertoire des projets permettent d'effectuer
des recherches par mots-clés, région, discipline... parmi les
inscrit.e.s. Les chercheur.e.s peuvent mettre à jour leur profil
ou s'inscrire pour faire partie de l'annuaire.
Dans une interview accordée aux échos, Thomas Fatôme, directeur général de l'Assurance Maladie, indique avoir obtenu, hier, le feu vert de la Cnil pour adresser la liste des patients non vaccinés aux médecins traitants en lien avec l'évolution du cadre réglementaire. "Nous voulons aussi renforcer le partenariat avec les pharmaciens, qui sont un vrai relais de contact par exemple auprès des diabétiques ou des hypertendus", ajoute-t-il. Interrogé par ailleurs sur la vaccination obligatoire des soignants, il salue d'abord le débat, qui "peut créer un électrochoc". "Après, aller plus loin relève d'un débat politique qui appartient au Parlement et à l'exécutif."
« Dans le cadre de sa campagne d'évaluation 2022-2023 (vague C), le Hcéres transforme sa méthodologie. Le 15 juin, l'institution a convié l'ensemble des parties prenantes de l'évaluation de l'enseignement supérieur et de la recherche afin que toutes puissent s'exprimer sur les évolutions lancées. Première étape de discussions bilatérales à venir. Lors de cette journée de réflexion, ont été abordées l'élaboration des prochains référentiels et processus d'évaluation qui s'appliqueront à la vague C, ainsi que l'attention à porter par l'évaluation aux questions d'intégrité scientifique et de science ouverte. ( ) »
01/07/2021 - « Un nombre croissant de
revues formalisent leurs politiques en matière de diffusion en
archives ouvertes de leurs articles et la publient sur leur
site. Elles définissent ainsi ce qu'elles autorisent ou non à
leurs auteurs et donnent un cadre sûr à leurs relations avec
eux.
La loi pour une république numérique crée pour les auteurs un
droit à la diffusion en archives ouvertes de leurs résultats de
recherche issue d'un financement public à condition de respecter
une éventuelle durée d'embargo. De plus, les appels à projets
européens rendent obligatoire la diffusion en accès ouvert des
publications issues de recherches qu'ils financent.
> La List, 30
juin 2021
Le Health data Hub lance un appel à manifestation d'intérêt autour des algorithmes de ciblage, dans le cadre du projet BOAS (Bibliothèque ouverte d'algorithmes en santé).
Les députés-es Agnès Firmin-Le Bodo (Agir) et Jean-Carles Grelier (LR) ont tiré le bilan des dix ans de ces « superstructures » administratives créées en 2010 pour gérer la santé. Loin de souhaiter leur suppression, les deux parlementaires suggèrent de « préserver le périmètre actuel des missions des ARS », qui englobe l'hôpital, les soins de ville, le médico-social et la veille sanitaire. A condition de leur « donner les moyens réels de leur action, tant financiers qu'humains », ce qui passe notamment par la « préservation » d'effectifs rognés année après année.
> Site de l'Assemblée nationale
02/07/2021- Mardi 29 juin, le président
de la République, Emmanuel Macron, a annoncé la mise en place
d'un plan pour l'innovation en santé. D'un montant de 7 Md, le
programme d'investissements d'avenir (PIA) comprend sept mesures
et trois volets stratégiques : biothérapie et bioproduction de
thérapies innovantes, santé numérique ainsi que maladies
Infectieuses émergentes (MIE) et menaces nucléaires,
radiologiques, biologiques et chimiques (MN).
Parmi les objectifs poursuivis, le plan prévoit une
simplification et un décloisonnement entre les acteurs publics
et privés de la recherche. Les délais entre l'autorisation d'un
médicament et la fixation de son prix seront réduits, en se
"calant sur le modèle allemand". Par ailleurs, une agence de
l'innovation sera créée et servira de guichet unique aux acteurs
de la santé, en particulier aux biotechs. Les avoirs CSIS
médicaments vont par ailleurs doubler et être élargis aux
dispositifs médicaux. Ils visent à inciter les industriels à
investir en France et viennent en déduction des remises à verser
à l'Assurance maladie quand leur chiffre d'affaires augmente.
>Ministère de l'économie, des Finances et de la Relance, 29 juin 2021
> Dossier de presse du gouvernement
Plutôt qu'une nouvelle loi sur l'euthanasie ou le suicide assistée, l'Académie nationale de médecine se positionne en faveur d'une meilleure connaissance des dispositions en vigueur. Elle met l'accent sur la formation sur la fin de vie.
> Hospimédia, 7 juillet 2021 (Accès abonnés)
Selon Jeremy Ward, sociologue à l'Inserm et spécialiste des attitudes à l'égard des vaccins, seuls 20% des Français sont aujourd'hui réticents à l'idée de se faire vacciner. "Leurs doutes portent sur la sécurité du vaccin et sur son efficacité. Leur résistance est aussi liée à la perception de la dangerosité de la maladie." D'où l'importance de concentrer les efforts sur les hésitants, soit 30% de la population. "Certains ne sont pas très motivés, mais ne refuseraient pas une injection si on leur proposait. D'autres se sentent peu concernés par la question", explique-t-il au Figaro, en soulignant l'importance de s'appuyer sur des acteurs locaux de confiance pour aller les chercher, tout en facilitant la vaccination.
> Le Figaro - Sciences, 7 juillet 2021
L'Assemblée nationale a adopté le 7 juillet un rapport visant à mieux prendre en charge les patients atteints de la maladie de Lyme. Parmi les recommandations adoptées: créer des consultations longues de médecins généralistes, soutenir l'élaboration d'un programme de recherche européen sur les maladies vectorielles à tiques, et renforcer les investissements. "Maintenant, il va falloir que ces propositions deviennent réalité", prévient Armelle Foatelli-Greffet, présidente de France Lyme.
> Site du ministère chargé de la santé
> Site de l'Assemblée nationale
30/06/2021- Alors que l'Inde vient
d'annoncer la découverte d'un variant Delta+, les pays adoptent
des stratégies antagonistes face au virus. Ainsi, Isra�l
rétablit le port du masque en intérieur et garde ses frontières
fermées. Au Portugal, la levée des mesures restrictives est
suspendue. Un couvre-feu est rétabli dans 45 communes, dont
Porto et Lisbonne. L'Australie reconfine Sydney et ses cinq
millions d'habitants pour 15 jours au moins. Dans le même temps,
l'Islande lève toutes les restrictions. Dans certains états, les
gestes barrières et mesures restrictives sont renforcés par une
vaccination obligatoire. La ville de Moscou impose la
vaccination pour tous les employés des secteurs de service : les
personnels des transports, des magasins, de la restauration, des
lieux culturels, des salons de beauté, de la santé et de
l'éducation ou des banques sont concernés. Les employés refusant
de se faire vacciner peuvent se voir imposer un congé sans solde
par leur employeur. La ville de San Francisco entend vacciner
ses 35 000 employés municipaux. En cas de refus, les salariés
risquent le licenciement. En Italie, dans la région ligure, la
vaccination est également obligatoire depuis début avril pour
les travailleurs des secteurs sanitaires et sociaux. 22
professionnels de ces secteurs qui refusaient de se faire
vacciner contre la Covid-19 viennent d'être mis à pied en vertu
d'un décret-loi voté en avril dernier. En Calabre, seize
soignants ont également été sanctionnés. Les soignants non
vaccinés sont estimés à 42 536 personnes, soit 2,36% de la
population concernée.
> Le
Parisien, 26 juin 2021
> La Tribune, 25 juin 2021, AFP
Emmanuel Macron a détaillé lundi soir l'arsenal de mesures destinées à empêcher une quatrième vague de Covid-19. Elles visent essentiellement à accélérer la vaccination. Premiers concernés, les personnels soignants et tous les professionnels au contact des personnes fragiles, pour qui la vaccination sera obligatoire à partir du 15 septembre. Les employeurs "seront habilités à effectuer des contrôles" et les soignants non vaccinés "ne pourront plus travailler et ne seront plus payés", a précisé Olivier Véran, dans la foulée des annonces du président. Pour le reste de la population, la vaccination va surtout s'imposer par la contrainte du pass sanitaire. Dans un premier temps, à partir du 21 juillet, l'accès aux lieux culturels, les festivals, les parcs d'attractions ou les musées sera soumis à sa présentation. Puis, à partir de début août, la contrainte sera étendue aux centres commerciaux, hôpitaux, cafés et restaurants et aux transports, trains et avions. Les tests de détection de la Covid seront rendus payants à l'automne. Parallèlement à la vaccination, d'autres mesures seront mises en œuvre dans les départements dont le taux d'incidence dépasse le seuil de 200. Les préfets seront autorisés à prendre des décisions comme l'interdiction des rassemblements. Enfin, les contrôles aux frontières seront renforcés et les personnes qui ne présenteront pas de tests négatifs pourront être placées à l'isolement.
30/06/2021- L'obligation vaccinale est à l'étude pour le personnel soignant en Ehpad. Le Professeur Delfraissy, président du Conseil scientifique, jusqu'à présent opposé à une obligation, se montre à présent favorable à cette démarche. La moitié seulement du personnel soignant en Ehpad est vacciné. Le cluster d'un Ehpad dans les Landes a démontré la fragilité du système actuel, avec 23 résidents contaminés et six membres du personnel - dont cinq non vaccinés. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annonce, pour septembre, un objectif de 80% de salariés vaccinés avec au moins une dose en Ehpad. à défaut, une obligation vaccinale sera mise en place. Elle ne serait pas nouvelle : l'article L. 3111-4 du code de la santé publique précise déjà que le personnel soignant en Ehpad doit être immunisé contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la grippe. Celle concernant la grippe est cependant suspendue depuis 2006. Jean Castex a indiqué le 1er juillet aux présidents de groupe à l'Assemblée national que le débat devait être posé.
> Site
de la HAS, 1er juillet 2021
> Conseil d'Orientation de la Stratégie Vaccinale, 24 juin 2021
30/06/2021- Depuis le début de l'année,
l'immunité collective est l'objectif poursuivi par les pouvoirs
publics. Elle sera obtenue lorsque 80% de personnes seront
couvertes, en cumulant contaminations naturelles et vaccination.
Mardi 29 juin, 50% de la population adulte française a reçu au
moins une dose de vaccin. La courbe des deuxièmes injections
dépasse maintenant celle des premières injections. Pour
maintenir le cap et franchir ce que certains appellent le
"plafond de verre", les médecins traitants demandent l'accès au
fichier Vaccin Covid, géré par la direction générale de la santé
(DGS) et de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). Ils
veulent convaincre leur patientèle - en les vaccinant ou faisant
les démarches à leur place pour la prise de rendez-vous. La Cnil
doit se prononcer rapidement sur cette mesure. Une autre piste
serait l'arrêt de la prise en charge des tests réalisés pour
convenance personnelle.
>
Les Echos, 29 juin 2021
Les résultats de l'étude quantitative Diabépi, portant sur le rapport à la vaccination des patients diabétiques et sur leur vulnérabilités face à l'épidémie de Covid-19, ont été présentés lundi par l'Assurance Maladie et Fédération française des diabétiques (FFD). à fin juin, 75,3% des personnes diabétiques avaient reçu une dose de vaccin et 62,7% une seconde, contre respectivement 49,6% et 31,6% pour la population générale, selon la Cnam. Le nombre de personnes diabétiques admises en réanimation est deux à trois fois plus important que celui des personnes sans comorbidité et leur risque de décès apparaÎt également plus élevé. Pourtant, une part des patients se montrent réticents à l'égard de la vaccination. Selon cette étude (réalisée par Diabète Lab), 15% y sont défavorables
> Lettre ESE, 7 juillet 2021
- La
première les questionne sur certains leviers et
dispositifs de valorisation des pratiques préventives :
consultations dédiées à la prévention, rémunération sur
objectifs de santé publique (ROSP), participation à des actions
de prévention collective et à des campagnes nationales de santé
publique
(Drees, études et Résultats, 1197)
- La seconde
les interroge plus spécifiquement sur les pratiques préventives
concernant leurs patients présentant des conduites addictives
aux substances psychoactives : alcool, tabac, cannabis, opioïdes
(Drees, Les Dossiers de la Drees, 80).
Olivier Véran recevait mercredi 7 juillet les ordres des professions de santé et les fédérations sanitaires et médico-sociales afin de recueillir leurs positions s'agissant de la vaccination des soignants. à l'issue de cette rencontre, une déclaration commune a été signée par Olivier Véran, ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l'Autonomie, Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, 7 ordres des professions de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, chirurgiens � dentistes, sages � femmes, masseurs � kinésithérapeutes et pédicures � podologues), et 8 fédérations d'établissements (FHF, FHP, Fehap, UNICANCER, Fédération nationale des établissements d'Hospitalisation à Domicile, Synerpa, NEXEM et Croix-Rouge).
> Lettre ESE, 9 juillet 2021
> Minds Promotion de la santé mentale Genève
> Site du ministère chargé de la santé
L'association "Notre Hôpital C'est Vous"
demande la mise en œuvre d'un référendum d'initiative partagée
sur l'Hôpital public. Il aura pour objectif de garantir au
service public hospitalier les moyens de soigner, en toute
sécurité, selon les meilleurs standards et sans aucune
discrimination.
> Texte
n°737 (2020-2021) déposé au Sénat par Jean-Félix
Acquaviva le 5 juillet 2021
> Exposé
des motifs
18 juin 2021 - Cette publication propose
aux gestionnaires des centres de santé ainsi qu'à leurs
directeurs, aux ARS et aux Cpam les leviers et les bonnes
pratiques organisationnelles favorisant l'équilibre économique
des centres de santé pluriprofessionnels.
> Site
de l'Anap
Faire monter en compétences l'ensemble des professions paramédicales selon la logique "de l'escalier". C'est l'une des propositions phares de la mission d'information menée par le député Cyrille Isaac-Sibille et dévoilées ce 7 juillet.
> Hospimédia, 7 juillet 2021 (Accès abonnés)
>
Le Quotidien du médecin, 9 juillet 2021
> Think Tank Les Echos, 9 juillet 2021
> Site de l'Assemblée nationale (en attente de publication)
Un rapport, dévoilé ce 7 juillet par le sénateur Laurent Lafon, conseille de développer les centres de santé pour étudiants. Il considère aussi que, face aux besoins de santé mentale, l'offre proposée aux étudiants est largement insuffisante.
> Hospimédia, 7 juillet 2021 (Accès abonnés)
Le système de santé se prépare à faire face cet été à une pénurie de médecins. Cette situation s'explique à la fois par des manques structurels et par le besoin, pour bien des praticiens, de se reposer en prenant des vacances. Déjà, certains services hospitaliers travaillent sur des horaires réduits. Les urgences de la polyclinique d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) sont par exemple officiellement fermées de 20 heures à 8 heures, et ce jusqu'à la fin du mois d'août. En ville également, les libéraux ne parviennent pas à trouver de remplaçants et se voient dans l'obligation de fermer leur cabinet. Les remplaçants, mobilisés massivement dans les centres de vaccination, "ne peuvent pas être partout", prévient le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants en France.
> Le Monde, 13 juillet 2021
Le groupe Le Guide Santé, dont l'une des
missions est de faciliter un accès aux soins pour tous, publie
ce jour les résultats de son enquête annuelle sur l'accès aux
soins en ophtalmologie.
> Site
de Guide Santé
> Replay
Couvrant la période 2021-2027, il est
axé sur trois objectifs : changement, prévention et préparation.
Il a ainsi pour ambition d'anticiper et de gérer les changements
numériques, écologiques et démographiques dans le nouveau monde
du travail, d'améliorer la prévention des maladies et accidents
liés au travail ainsi que l'état de préparation face à
d'éventuelles futures menaces pour la santé.
S'agissant de la prévention des risques, l'UE ambitionne
l'élimination des maladies et accidents liés au travail. Elle
rappelle d'ailleurs à cette occasion qu'en 2018, l'UE à 27 a
enregistré plus de 3 300 accidents mortels, 3,1 millions
d'accidents non mortels. Plus de 200 000 travailleurs meurent
chaque année des suites de maladies professionnelles.
> Site de la Commission européenne, 28 juin 2021
Tel est l'objet d'un récent Discussion Paper que publie l'EU-OSHA. Les auteurs y analysent l'effet des risques psychosociaux (RPS) lors du retour au travail d'un salarié après un arrêt de travail en cas de troubles musculosquelettiques (TMS). Ils définissent notamment les bonnes pratiques pour un retour réussi, exemples à l'appui.
Une nouvelle version de l'outil OiRA pour l'évaluation des risques en période de Covid‑19 est désormais disponible. Elle vise à mieux répondre aux besoins des différents métiers et secteurs.
Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont été particulièrement touchés par la pandémie de Covid-19. En 2020, les trois quarts des Ehpad ont eu au moins un résident infecté et un établissement sur cinq a connu un épisode dit « critique », au cours duquel au moins 10 résidents ou 10 % de l'ensemble des résidents sont décédés. Au total, 38 % de l'ensemble des résidents ont été contaminés et 5 % sont décédés, soit 29 300 décès.
Cette publication comment les Français appréhendent le risque de devenir un jour dépendants, quelles modalités de prise en charge ils anticipent et de quelles ressources ils pensent disposer pour financer une éventuelle perte d'autonomie. Cette étude s'appuie sur une exploitation de la vague 2020 de l'enquête Patr (PATrimoine et préférences vis-à-vis du TEmps et du Risque) financée par la Caisse des Dépôts.
> Site de la caisse des dépôts
01/07/2021- Le gouvernement envisagerait
une réforme paramétrique du système de retraite avant la fin du
quinquennat. Celle-ci consisterait en un décalage de l'âge de
départ à la retraite à taux plein pour les assurés du régime
général, de 62 ans à 64 ans. Elle s'appliquerait de manière
progressive à partir des générations nées en 1961, qui
partiraient à 62 ans et demi. En augmentant l'âge de départ de
six mois à chaque fois, les "natifs de 1964" pourraient liquider
leurs pensions à taux plein à partir de 64 ans. Cette mesure
pourrait intégrer le projet de loi de financement de la Sécurité
sociale (PLFSS) pour l'année 2022, en octobre 2021. Bruno Le
Maire, ministre de l'économie, y est favorable afin de ne pas
"remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui". Les
syndicats et organisations patronales soulignent qu'une telle
réforme serait précipitée au regard de l'instabilité économique
liée à la pandémie. Un sommet social devrait avoir lieu la
semaine prochaine entre le président de la République et les
partenaires sociaux. Emmanuel Macron pourrait y aborder "la
question d'une réforme des retraites et de la forme qu'elle
pourrait prendre".
> Les
Echos, 28 juin 2021
Les 25 recommandations de leur rapport visent à favoriser une prise en charge plus personnalisée et plus sécurisante au sein des établissements accueillant des personnes en perte d'autonomie. L'objectif à terme est que l'accompagnement tienne davantage compte des états pathologiques et des profils de soins nécessaires aux résidents. Pour le Professeur Claude Jeandel, ces recommandations visent ainsi à « assurer la pérennité du modèle d'hébergement collectif, afin que celui-ci reste un lieu de vie ». Le rapport se distingue en donnant une photographie précise du profil pathologique des résidents des EHPAD et des USLD, grâce à une enquête ad hoc. Il recommande de ce fait un rapprochement entre ces deux types de structures. Il plaide par ailleurs pour une plus grande mutualisation entre EHPAD, au sein de groupements territoriaux.
> Site du ministère de la santé
> Hospimedia, 6 juillet 2021 (accès abonnés)
Le taux de vaccination des personnes âgées en France est important - 80% ont reçu au moins une dose de vaccin - mais encore insuffisant face à un virus qui reprend sa course dans le pays. Les plus de 80 ans non vaccinés présentent un risque de mourir de la maladie plus de douze fois supérieur à celui des personnes âgées de 50 à 59 ans, et 180 fois supérieur à celui des 18-39 ans, selon l'étude statistique OpenSafely. Quelque 20 % de cette population restent donc particulièrement vulnérables, alors que, dans la tranche des 70-79 ans, près de 90% des personnes ont reçu une première dose. "La situation impose des mesures rapides pour réduire les risques d'infections graves parmi la population âgée", alerte dans ce contexte Claude Jeandel, président du Conseil national professionnel (CNP) de gériatrie. Selon lui, la première solution à imposer est la vaccination obligatoire des professionnels de santé, tous secteurs confondus, et des personnes en contact avec des sujets fragiles. Olivier Guérin, président de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), appelle en outre à la "mobilisation de nos collègues médecins traitants et infirmiers libéraux ( ), car ce sont bien les personnes âgées qui vivent à domicile, qui sont encore trop peu vaccinées". Le taux de vaccination en Ehpad atteint en effet 90%.
> Le Monde, 9 juillet 2021
07/07/2021- Aviva publie un sondage
"usage et perception des Français vis-à-vis de leur retraite et
de leur avenir". Il souligne notamment que les Français
"estiment que l'âge moyen idéal pour partir [à la] retraite est
de 58 ans". Il indique également que 52% des moins de 35
ans ne se sentent pas concernés par la retraite et que 11%
d'entre eux considèrent que la future réforme va améliorer le
niveau des pensions du régime général.
L'éventualité d'une réforme était justement un des points
abordés dans le cadre de la réunion de concertation entre
Emmanuel Macron et les partenaires sociaux, le 6 juillet.
Christophe Beaux, le directeur général du Medef, indique que le
sujet a été discuté sans que l'exécutif ne fixe clairement ses
positions. Pour Gabriel Attal, une décision sur ce sujet devrait
être prise "en fonction de l'épidémie et de l'ampleur de la
reprise".
Laurent Berger, président de la CFDT, et Phillipe Martinez, son
homologue de la CGT, ont indiqué que leurs syndicats resteraient
opposés à une réforme de l'âge de départ à la retraite avant
l'élection présidentielle.
> Aviva,
1 juillet 2021
> Capital,
6 juillet 2021
> Les
Echos, 6 juillet 2021
L'espérance de vie est une donnée essentielle pour anticiper les dépenses futures du système de retraite et pour comparer la durée de retraite des générations successives. De nombreux travaux mettent en évidence des disparités importantes d'espérance de vie selon la catégorie socioprofessionnelle des individus. Ce constat a conduit un certain nombre de régimes de retraite à élaborer des tables de mortalité spécifiques qui reflètent au mieux les caractéristiques de leur population d'assurés. Cette séance vise à mieux cerner comment les régimes intègrent cette mortalité différentielle dans leurs modèles de simulation et à vérifier qu'elle ne conduit pas au global à s'éloigner significativement des hypothèses démographiques projetées par l'INSEE.