Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
En vue de l'accélération de la campagne de vaccination, l'Assurance Maladie annonce une simplification des modalités de rémunération et de facturation des professionnels de santé libéraux intervenant dans les centres de vaccination. «Après échange avec les représentants des principales professions concernées (médecins et infirmiers), il a été décidé de retenir un mode unique de rémunération dans ces centres, en supprimant la possibilité de facturer à l'acte la prise en charge de chaque patient vacciné», souligne un communiqué de la Cnam. Dès aujourd'hui, les professionnels de santé seront rétribués uniquement sur les forfaits de vacation horaire déjà existants. En revanche, la facturation à l'acte demeure pour les vaccinations en cabinet, au domicile des patients et en officine.
> Lettre ESE, 15 avril 2021
> Communiqué de presse Cnam, 14 avril 2021
Entre les 1ᵉʳ janvier 2017 et 2018, la population s'est accrue de 317 000 personnes, et parmi elles, 44 % sont immigrées. Depuis 2006, la contribution annuelle des immigrés à la croissance démographique est en hausse. Cela s'explique notamment par une moindre croissance de la population non-immigrée.
Dénombrer les personnes sans domicile suppose de traiter de nombreux problèmes méthodologiques : définir ceux qui relèvent de cette condition, identifier les lieux à enquêter pour éviter des oublis, agir vite pour limiter les doubles-comptes, mobiliser beaucoup d'acteurs, quadriller méthodiquement le territoire, etc. Mais dénombrer ne suffit pas pour servir les politiques publiques en direction de ces personnes. Il est encore plus important de connaÎtre les profils des personnes sans domicile et leurs parcours de vie, afin notamment de dépasser l'idée fausse d'une population homogène et de proposer aux personnes sans domicile un accompagnement et une aide adaptés. Des dispositifs locaux existent, comme les Nuits de la solidarité. Ils sont utiles mais partiels. La statistique publique mène des réflexions en vue d'une possible nouvelle enquête nationale, qui s'articulerait avec ces initiatives et, plus largement, avec les différents dispositifs d'observation existants.
La crise Covid-19 a causé un quasi-quadruplement du taux de progression de l'Ondam 2020. Le contexte actuel maintient une incertitude élevée menant le comité d'alerte à juger comme "sérieux" le risque de dépassement de l'objectif 2021.
> Hospimédia, 15 avril 2021 (edition abonnés)
> Avis du comité d'alerte 2021
L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire et les interventions massives de l'état pour y répondre, qui se sont traduites par l'adoption de quatre lois de finances rectificatives. En exécution, le déficit s'est considérablement accru (+ 85 Md) par rapport à 2019, pour atteindre 178 Md en 2020. En conséquence, la dette de l'état a connu une très forte progression (+ 178 Md) et atteint désormais 2 001 Md. Au-delà du budget général, la Cour a examiné l'ensemble des moyens financiers que l'état consacre aux politiques publiques et constate un suivi et un pilotage insuffisants, notamment de la crise sanitaire.
> Cour des comptes (rapport et certification des comptes)
A l'occasion de son étude annuelle sur les dépenses de santé des Français, Verspieren constate qu'en 2020, la dépense médicale annuelle moyenne a chuté de 262,44 euros par rapport à l'année précédente : elle s'établit à 839,70 euros.
> Site de Santé publique France
Les personnes atteintes d'obésité sont particulièrement susceptibles de développer des formes graves de la maladie, mais plus d'un an après le début de la pandémie, leur prise en charge n'a pas progressé, constate Le Monde. Sur la période janvier-mars 2021, 47% des malades de la Covid-19 en réanimation en sont atteints. Pourtant, l'obésité ne figure pas dans les critères de vulnérabilité pour prioriser la vaccination. "Quand le Premier ministre, début janvier, a dit que les personnes en état de fragilité pourraient se faire vacciner, j'ai bêtement pensé que l'obésité serait incluse", raconte Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d'obèses (CNAO). "Je suis tombée des nues en découvrant qu'on ne figurait pas dans la liste, mais je ne pense pas que ce soit un oubli. On est quand même un peu nombreux, 8 millions, or on n'avait pas 8 millions de vaccins." Les autorités de santé ont depuis élargi les conditions d'éligibilité. Mais seules les personnes de plus de 50 ans atteintes d'obésité peuvent se faire vacciner depuis fin février.
L'enquête santé européenne est dorénavant réalisée tous les six ans dans l'ensemble des pays de l'Union européenne. L'année 2019 correspond à la troisième édition de cette enquête. Cette publication délivre les premiers résultats de cette enquête sur la santé perçue et les habitudes de vie relatives à la santé.
Cette étude estime a posteriori les
conséquences sur la mortalité des baisses de la pollution de
l'air ambiant observées durant le premier confinement au
printemps 2020 en France métropolitaine. Elle constitue une
nouvelle illustration confirmant que, dans un contexte inédit
qui n'est certainement pas réaliste ni souhaitable pour
améliorer la qualité de l'air à long terme, les mesures
d'actions publiques apparaissent comme un levier efficace pour
réduire les niveaux de pollution, et donc l'exposition de la
population et ses répercussions sur la santé.
> Site de Santé publique France
Le Monde publie ce jeudi 14 avril 2021 un dossier spécial sur "l'hécatombe de la Covid-19", alors que la France approche la barrière des 100.000 morts. Un bilan issu du décompte quotidien de l'agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SPF), mais qui est en réalité franchie depuis déjà des semaines: les chiffres du CépiDc, plus fiables, car réalisés à partir de l'ensemble des certificats de décès remplis par les médecins, faisait apparaÎtre un décalage de plus de 11.000 décès à la fin 2020. Mais l'onde de choc n'est pas tant liée aux chiffres qu'à la façon dont les décès se sont passés, souligne le journal, en rapportant les témoignages de nombreux proches de victimes, dont le deuil se heurte aux restrictions sanitaires.
Selon une étude parue mercredi dans le British Journal of Sports Medicine, les sédentaires atteints de la Covid seraient plus de deux fois plus susceptibles d'être hospitalisés que les plus actifs. Ils seraient également 73% plus susceptibles d'avoir besoin de la réanimation et 2,5 fois plus susceptibles de mourir de l'infection.
> Franceinter, 15 avril 2021
> British Journal of Sports Medicine
Le vaccin AstraZeneca contre la Covid-19 est l'objet de débats depuis que de très rares cas de thromboses ont été déclarés suite à son administration. Une thrombose, c'est la formation d'un caillot pouvant obstruer un vaisseau sanguin, dont les conséquences peuvent être extrêmement graves. Deux publications scientifiques très récentes explorent la piste de l'auto-immunité. Comme l'expliquent Michel Goldman (Université Libre de Bruxelles) et Cédric Hermans (Université catholique de Louvain), notre propre système immunitaire pourrait surréagir à la vaccination et provoquer ces caillots. Les mécanismes biologiques précis restent à définir, dans le but de gérer au mieux la campagne vaccinale.
> The Conversation, 13 avril 2021
Dans la continuité de ses travaux d'expertise sur radiofréquences et santé, et sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour, l'Anses estime peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé. Pour la bande de fréquences 26 GHz, les données ne sont, à l'heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l'existence ou non d'effets sanitaires. Les connaissances sur les liens entre expositions et effets sanitaires devant être renforcées, l'Anses souligne la nécessité de poursuivre les recherches et de suivre en particulier l'évolution de l'exposition des populations à mesure de l'évolution du parc d'antennes et de l'augmentation de l'utilisation des réseaux. L'Agence lance le 20 avril 2021 une consultation publique afin de recueillir des commentaires éventuels de la communauté scientifique et des parties prenantes intéressées.
Depuis février 2020, la France est touchée par l'épidémie de Covid-19, entraÎnant une forte hausse des décès par rapport aux années précédentes. En Île-de-France, avec 11 300 décès supplémentaires lors de la première vague du printemps 2020, cette crise sanitaire remet sous le feu des projecteurs les fortes disparités et inégalités socio-spatiales des territoires face à la mortalité.
> Site de l'Institut Paris région
> Site de la Revue francophone sur la santé et les territoires
Cette étude porte sur l'obligation d'emploi de personnes en situation de handicap dans les trois versants de la fonction publique.
> Site de la Caisse des dépôts
"Le secteur public assure la continuité des prises en charge Covid-19 tout au long de l'année même hors "pics" puisque la part de ce dernier augmente lors de ces périodes pendant que le privé (lucratif ou non) n'y consacre pratiquement plus aucun moyen qu'il se contente de déployer pendant les pics." Ce constat, fourni le 30 mars par la FHF à l'occasion d'un atelier presse consacré à la réanimation, met en lumière la prépondérance � pour ne pas dire le quasi-monopole � des hôpitaux publics dans la prise en charge l'an dernier de la crise sanitaire.
> Hospimédia, 6 avril 2021 (Accès abonnés)
Le travail de nuit accroÎt les risques de problèmes de santé. Cette étude documente le vécu et les perceptions du personnel hospitalier de nuit de l'Assistance publique � Hôpitaux de Paris (AP-HP) durant la première vague épidémique de Covid-19.
> Site de Santé publique France
> Hospimédia, 14 avril 2021 (Accès abonnés)
Le présent avis a pour ambition de
documenter les effets genrés de la crise sur trois niveaux :- Le
bien-être et la santé de la population sur les plans physique,
psychique et psychologique, de la santé sexuelle et reproductive
;- Les conséquences sur la « charge mentale » des femmes,
notamment du fait de leur implication dans les tâches
domestiques et familiales, conjuguée avec les effets du
télétravail ;- Les conséquences sur la situation économique et
sociale des femmes, en considérant notamment le risque de
précarité.
> Site
du Conseil Economique Social et Environnemental
En 2018, en France, plus de 9,3 millions de personnes (soit 14,8 % de la population), dont 2,9 millions d'enfants (soit 21 %), vivaient sous le seuil de pauvreté. « Comme après la crise de 2008, la progression du chômage va alimenter la pauvreté, notamment du fait de la faiblesse des indemnités. [ ] Les données pour l'année 2020 ne seront connues qu'en 2022, mais on voit mal comment elles pourraient ne pas être marquées par une forte croissance du nombre de personnes pauvres ».
> The Conversation, 11 avril 2021
Les habitants des zones défavorisées sont à la fois moins dépistés et plus durement touchés que ceux des quartiers plus aisés. Décryptage en six infographies avec les épidémiologistes Jean Gaudart et Jordi Landier.
Les périodes prolongées passées au domicile et parfois la dégradation de la situation financière de leur famille font peser sur les enfants un poids nouveau qui se traduit par une plus grande anxiété et a des conséquences directes sur leur santé mentale. Parmi les conséquences de la crise sanitaire : une plus grande précarité matérielle et alimentaire pour les enfants. Le ralentissement de l'activité économique a dégradé les revenus de nombreux ménages, et surtout des ménages les plus vulnérables, fragilisant ainsi la situation des enfants. Le nombre de bénéficiaires du RSA est en augmentation depuis le début de la crise sanitaire. En janvier 2021, il est plus de 6 % supérieur au nombre de bénéficiaires en janvier 2020 (Insee).
> Site du ministère de la santé
Une étude menée par des épidémiologistes à Marseille montre l'impact disproportionné de l'épidémie de Covid-19 dans les quartiers défavorisés. A la mi-avril, 100 cas positifs pour 100.000 habitants étaient rapportés chaque par jour dans les quartiers nord de la ville, contre moins de 75 dans les secteurs plus aisés. Les dépistages sont pourtant jusqu'à 25% moins nombreux. "Dans les quartiers les moins favorisés, les gens se testent moins. Il y a donc une sous-estimation du taux d'incidence et un retard dans les mesures prises", indique à La Croix Jean Gaudart, médecin de santé publique et professeur de biostatistique. Les mêmes tendances se dégagent à Toulon, Avignon et Nice. Selon l'Insee, l'excès de mortalité a été deux fois plus élevé en 2020 chez les personnes nées à l'étranger que chez celles qui sont nées en France. D'où l'importance aussi pour les autorités d'accorder une attention accrue à leur vaccination. A Paris, la mairie multiplie ainsi les opérations éphémères dans les quartiers populaires.
Si elle reconnaÎt un lien possible entre l'injection et l'apparition de caillots sanguins, l'Agence européenne du médicament ne diffuse pas de recommandations sur l'utilisation du vaccin Vaxzevria d'AstraZeneca. La faible proportion de ces effets ne permet pas à l'EMA d'identifier un facteur de risque spécifique, rapporte le Dr Sabine Straus, à la tête du comité d'évaluation des risques de pharmacovigilance (Prac). Elle exclut néanmoins l'explication d'une injection dans une veine plutôt qu'en intramusculaire. L'âge, le genre et les antécédents ne sont ainsi pas des facteurs solides d'explications, en l'état actuel des connaissances. Si les cas concernent le plus les femmes de moins de 60 ans, c'est peut-être en raison de la part plus importante de femmes dans la campagne de vaccination avec AstraZeneca.
> Hospimédia, 8 avril 2021 (Accès abonnés)
Une étude publiée lundi 29 mars par les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies démontre que ces deux vaccins à ARN messager ne stoppent pas simplement le développement de symptômes du Covid-19 mais limitent considérablement les infections. Ce qui constituerait un facteur important pour empêcher la diffusion du virus.
> Ouest-France, 1er avril 2021
Avec l'accélération de la campagne vaccinale contre la Covid-19, les professionnels de santé sont confrontés aux nombreuses questions des usagers. Comment fonctionnent les différents vaccins actuellement proposés en France ? Pourquoi le vaccin Astra Zeneca a-t-il été temporairement suspendu, puis réservé aux plus de 55 ans ? Au bout de combien de temps est-on immunisé ? L'ARS fait le point.
Que sont les inégalités de santé? Comment les différents pays les vivent-ils et les abordent-ils? Quelles politiques et pratiques affectent l'équité en santé? Que nous dit la recherche? Le portail sur les inégalités en santé peut aider à répondre à ces questions.
> https://health-inequalities.eu/
De la publication à la recherche, 8 fiches pratiques mises à jour, dont google scholar, trucs et astuces ; dépôt de publication dans les archives ouvertes ; open access...
> La List
EIT Health présente son rapport paneuropéen sur l'intelligence artificielle en santé, ainsi que ses recommandations pour réussir la transformation des soins de santé en Europe.
Un groupe de travail du contrat stratégique de filière des industries et technologies de santé présente six axes de recommandations et des propositions d'actions autour de l'usage des données de santé, avec pour objectif de soutenir la décision.
> Hospimédia, 19 avril 2021 (Accès abonnés)
Depuis le 19 avril 2021, l'application TousAntiCovid permet d'intégrer les résultats de tests, et hébergera prochainement les certificats de vaccination.
> Lettre ESE, 20 avril 2021
Nous l'avons tous constaté (et nous en avons nous-mêmes parfois également abusé), la Covid est devenue le prétexte universel. Pour justifier tous les atermoiements. Dans le Monde, Véronique Fournier, ancienne présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie s'est agacée de cette ankylose pandémique dont laquelle nous nous complaisons. « Et puis l'urgence est à la crise. Ne nous compliquons pas la vie avec un sujet décidément si sensible. Mais la vérité est que le Covid n'est qu'un prétexte de plus pour entretenir la procrastination sur le sujet » relève-t-elle. Le sujet c'est l'autorisation du suicide assisté ou de l'euthanasie active, qui à l'occasion de l'examen chahuté d'une nouvelle proposition de loi, est revenue sur le devant de la scène en France." Pourtant l'enjeu de la proposition de loi sur la fin de vie est de permettre l'euthanasie ou l'assistance au suicide dans des conditions assez strictes ». Le professeur Régis Aubry, spécialiste de l'éthique et de la fin de vie, répond aux questions lors d'un tchat. Le Monde. 8 avril 2021
Olivier Véran et Brigitte Bourguignon ont mis en place le conseil national de l'investissement en santé (CNIS), mercredi 7 avril. Créée dans le cadre du Ségur de la santé, cette instance est chargée d'instruire et de valider les projets d'un montant supérieur à 150 Ms . Son rôle consiste à «co-construire et partager avec l'ensemble des acteurs du système de santé la définition des orientations et priorités d'investissement en santé, suivre leurs déclinaisons et en réaliser le bilan dans une approche concertée et transparente pour les acteurs», précise un communiqué du ministre de la Santé et de la ministre déléguée à l'Autonomie. Présidé par ces derniers, le conseil rassemble des représentants de la ville, des conférences hospitalières, des fédérations hospitalières et médico-sociales, des collectivités territoriales ainsi que des ARS. Il devra définir les «axes prioritaires d'investissement sur le champ sanitaire» et se réunira tous les deux mois. Pour accompagner les projets et apporter une «expertise médico-soignante», un conseil scientifique sera également installé. Sa présidence reviendra au professeur François-René Pruvot, chirurgien digestif, président de la commission médicale d'établissement du CHU de Lille et président de la conférence des PCME du CHU.
> Lettre ESE, 13 avril 2021
Le réseau France Assos Santé proposera à partir du 18 avril et pendant un mois des événements libres et gratuits partout en France pour les journées européennes des droits en santé.
Le Parlement adopte définitivement la proposition de loi d'amélioration du système de santé par la confiance et la simplification, avec plusieurs dispositions concernant la gouvernance des établissements. Une mission Igas est diligentée autour des auxiliaires médicaux et la pratique avancée.
> Hospimedia, 15 avril 2021 (edition abonné)
> Dossier législatif sur le site de l'Assemblée nationale
Les transferts publics comprennent des transferts fiscaux et sociaux tels que l'assurance chômage, les prestations familiales et de solidarité ainsi que les prélèvements obligatoires. En plus de concourir à la réduction des inégalités, ils participent à la stabilisation des niveaux de vie. Ce rôle stabilisateur peut s'évaluer en mesurant leur contribution à la réduction de la variabilité annuelle du niveau de vie avant transferts. En moyenne, entre 2011 et 2016, les transferts publics amortissent ainsi 70 % des variations annuelles de niveau de vie des personnes d'âge actif : environ 80 % autour du premier décile de niveau de vie après transferts et encore 20 % pour le neuvième décile.
Chaque année, les commissions des droits des usagers dressent un état des lieux de leur action menée sur le terrain en matière de respect et de défense des droits des patients au sein des établissements de santé franciliens (Art. L1112-3 du code de la Santé Publique).
Le président a enfin parlé. Après des semaines d'attente, de déclinaisons de «cinquante nuances» de mesures de «freinage», de tergiversations, de «on dit» et de rumeurs, Emmanuel Macron s'est exprimé à 20h, le 31 mars, pour annoncer de nouvelles restrictions (ne dites plus «confinement»). Alors que les contaminations journalières dépassent désormais les 50.000 par jour et les décès 300, que les services de réanimation sont saturés, que l'on parle de transferts interrégionaux des malades, les annonces du président nous laissent un goût d'infinitude et de «tout ça pour ça». Si les deux décisions de fermer les établissements scolaires et la restriction de la mobilité étendue à tout le territoire apparaissent essentielles, reste que cette intervention nous semble relever de la procrastination, d'une certaine approximation, et d'un manque flagrant d'anticipation alors que la situation actuelle relève de tout, sauf d'une surprise. Aujourd'hui, nous manquons non seulement d'objectifs chiffrés �ce bottage en touche sur les chiffres a été répété le 1er avril par Olivier Véran sur France Inter, mais aussi de contextualisation des mesures. Nous faisons également le constat d'un manque malheureux d'empathie.
Les académies nationales de médecine et de pharmacie diffusent deux rapports sur la recherche en sciences biologiques et en santé. Exit les Merri, elles plaident en faveur d'une nouvelle procédure d'allocation, sous l'égide d'un conseil d'orientation de la recherche hospitalière. Elles l'accompagnent de scénarios de réorganisation du dispositif.
> Hospimédia, 8 avril 2021 (Accès abonnés)
> Rapport sur la réforme du financement
> Rapport sur la réforme de l'organisation
Le plan de relance inclut une enveloppe de 100 Ms pour les acteurs de la lutte contre la pauvreté. Dans ce cadre, un appel à projets, lancé en novembre dernier, autour de plusieurs types d'action : accès aux biens essentiels, accès aux droits, lutte contre l'isolement et actions «d'aller-vers», soutien à la parentalité et accompagnement scolaire. Au total, plus de 2 600 dossiers de candidatures ont été déposés, dont 132 au niveau national. Un tiers des financements sont consacrés à des initiatives concernant l'ensemble du territoire (ou couvrant deux régions au minimum). Le comité de sélection des projets nationaux, coprésidé par Marine Jeantet, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP) et par Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS) a retenu 33 projets, dotés d'une enveloppe de 33,5 Ms . Parmi les lauréats, le programme LUCIE, porté par Emma�s France vise à mettre en place au sein du mouvement un «cadre d'accueil et d'accompagnement des enfants et des familles adapté aux besoins spécifiques». Autre initiative, l'association Wetechcare, œuvre pour développer l'autonomie numérique afin de permettre l'accès aux droits et l'insertion sociale. à l'échelle des territoires, 576 candidats ont été retenus, par les comités de sélection locaux, présidés par les commissaires régionaux chargés de la lutte contre la pauvreté. Ces projets disposent d'un montant global de 53,4 Ms . Les premières conventions de subventions seront signées dès ce mois-ci.
> Lettre ESE, 14 avril 2021
Elles ont toutes été mises en ligne sur le site de Vie publique.
Le CNRS et l'Inserm ont créé courant mars 2020 une Coordination HS3P-CriSE Crises sanitaires et environnementales � Humanités, sciences sociales, santé publique avec pour objectif de faire émerger des initiatives structurantes dans le domaine en SHS et en santé publique autour de la recherche sur la Covid19 et, plus généralement, sur les maladies infectieuses et les grandes crises sanitaires et environnementales.
Depuis quelques mois, plusieurs études mettent en exergue la pertinence économique de la stratégie d'élimination du Sars-CoV-2, surnommée "zéro Covid". Un récent rapport de l'Institut économique Molinari, think tank situé à Paris, à Bruxelles et à Montréal, montre par exemple que le PIB de la France a reculé cinq fois plus en 2020 que dans ceux des pays de l'OCDE ayant adopté une logique zéro Covid. "Un manque à gagner de croissance équivalent à 2.200 par habitant", calculent les économistes Cécile Philippe et Nicolas Marques. Les états qui ont frappé fort à chaque résurgence du coronavirus, en interdisant les déplacements et les interactions pendant au moins huit semaines, ont désormais retrouvé une activité quasi normale quand la nôtre reste en partie gelée. "Le zéro Covid est un investissement économique rentable avec des effets positifs durables", plaide Cécile Philippe. "Notre erreur originelle ? Avoir opposé santé et économie au lieu de les aligner." Une conclusion à laquelle le cabinet McKinsey est aussi arrivé en août 2020:
> Le Journal du Dimanche, 18 avril 2021
Paris, le samedi 17 avril 2021 � La semaine a été marquée par le franchissement symbolique de la barre des 100 000 décès en France. Même si le chiffre nécessite impérativement d'être relativisé (en le rapportant au temps écoulé, à la mortalité habituelle dans notre pays et au profil des patients), le bilan est indubitablement sombre. L'épidémie de Covid-19 est bien la plus meurtrière dans notre pays (et dans beaucoup d'autres) depuis la grippe espagnole. Aussi, au-delà des considérations philosophiques et politiques légitimes, sur le sens de la « notion d'hommage » dans ces circonstances, l'émotion, qui marque une année d'épreuves collectives, ne peut être considérée comme usurpée (même si elle doit comme toujours, et si possible, être raisonnée).
Selon une enquête conduite par Santé publique France entre le 17 et le 29 mars dernier, 57% des professionnels libéraux ont reçu au moins une dose de vaccin. Cette proportion recouvre des disparités selon les professions : 80% des médecins généralistes, 61% des pharmaciens d'officine, 47% des infirmiers, et 52% des masseurs- kinésithérapeutes et des sages-femmes. Dans la majorité des cas, le vaccin de Pfizer-BioNtech est administré (70%), suivi par AstraZeneca (28%) et en minorité Moderna (2%). Parmi les professionnels n'ayant pas encore été vaccinés, 78% affirment avoir l'intention de le faire «certainement ou probablement dès que cela leur serait possible». Parmi eux, les pharmaciens d'officine et les médecins généralistes sont les plus volontaires (à respectivement 90% et 80%). Concernant l'ensemble des professionnels de santé (exerçant en libéral, en établissement de santé privé ou public, en établissement médico-social, etc), l'Agence nationale de santé publique estime que 68% ont reçu une première dose et 29,2% les deux. Par ailleurs, 93% des libéraux recommanderaient « certainement ou probablement » à leurs patients sans risque de forme grave de se faire vacciner. Enfin, 62% se prononcent en faveur d'une obligation vaccinale contre la Covid-19 pour les professionnels de santé (82% des médecins et pharmaciens d'officine, 58% des masseurs-kinésithérapeutes, 52% des sages-femmes et 48% des infirmiers).
> Lettre ESE, 19 avril 2021
Les malades de la Covid-19 qui ont réussi à surmonter cette épreuve ne s'en sortent pas tous sans séquelles. Selon une étude publiée ce mercredi dans le Lancet Psychiatry, un ancien patient sur trois a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivant l'infection. L'anxiété (17%) et les troubles de l'humeur (14%) étaient les diagnostics les plus fréquents.
> Hospimedia, 16 avril 2021
Santé publique France et le ministère de la Santé ont donné hier le coup d'envoi d'une campagne de sensibilisation grand public sur la santé mentale. Une attention particulière est portée aux 18-24 ans.
> Site de Santé publique France
Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes. Ces troubles, dont la fréquence est élevée dans la population générale, débutent souvent dans l'enfance ou pendant l'adolescence : leur meilleur repérage dans ces tranches d'âge éviterait une aggravation des symptômes au cours de la vie. La recherche s'attèle à décrypter les mécanismes biologiques qui les sous-tendent pour améliorer leur prise en charge.
Pair-aidance, patient-expert, patient-formateur... de plus en plus présents, ces termes évoquent tous la place grandissante des patients dans leur propre prise en charge. Mais cet engagement nécessaire des usagers peine encore à s'imposer. Le 9 avril se tenait le troisième webinaire sur les savoirs expérientiels, organisé par le centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (CCOMS), avec le soutien de Psycom et du groupe d'entraide mutuelle (Gem) Les Ch'tits Bonheurs. L'évolution de la place de l'usager en psychiatrie y était discutée. Lise Demailly, professeur émerite de sociologie de l'université de Lille (Nord), et Luigi Flora, patient-chercheur devenu docteur en sciences de l'éducation, invités principaux de ce webinaire, ont d'abord tenu à expliciter le processus de création de ces connaissances.
> Hospimédia, 13 avril 2021 (Accès abonnés)
Alors que de nombreux indicateurs témoignent de la dégradation de la santé mentale des Français (notamment l'enquête CoviPrev conduite par Santé publique France depuis mars 2020), différentes expérimentations de prise en charge sont en cours. Une table-ronde organisée hier par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) est revenue sur plusieurs initiatives. Parmi celles-ci, l'expérimentation de «microstructures médicales post-Covid». Existant antérieurement à la crise sanitaire, et jusqu'ici tournées vers les addictions, les microstructures réunissent une équipe thérapeutique (constituée du ou des médecins, d'un psychologue et de travailleurs sociaux), au sein des cabinets des praticiens de ville ou des Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP). «Lors du premier confinement, la Coordination Nationale des Réseaux de Microstructures (CNRMS) a proposé à la cellule nationale de crise d'étendre cette proposition de suivi pluriprofessionnelle de premiers recours à des patients fragilisés par le Covid», explique Danièle Bader, présidente de la CNRMS et coordinatrice de l'expérimentation. Cinq régions y participent (Grand Est, PACA, Île-de-France, Hauts-de-France, Bourgogne-France Comté) à travers 58 microstructures, soit 1 500 patients sur 2 ans. Le projet inclut la présence de psychiatres au sein de ces dernières, à raison de 2 heures mensuelles dans un premier temps. En cas de succès, cette phase de test (conduite dans le cadre de l'article 51 de la LFSS 2018) pourrait conduire à la création de «microstructures santé mentale». Parmi les autres dispositifs d'accompagnement, le Ségur de la santé a prévu le déploiement de 200 ETP de psychologues au sein des MSP et centres de santé. Objectif : mettre en place des binômes psychologues/ généralistes. Ils seront chargés d'identifier des indicateurs de gravité justifiant une orientation vers les services de psychiatrie. Si un tel recours n'est pas indiqué, des séances avec un psychologue pourront être prises en charge sous forme de forfait. «Il s'agit vraiment d'une activité de première ligne, de repérage, de médiation vers les soins lorsqu'ils sont nécessaires», souligne Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie. Les ARS assumeront le déploiement du dispositif, avant l'été. La Cnam conduit, quant à elle, une expérimentation dans 4 départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan), depuis 2018, portant sur la prise en charge de psychothérapie en ville pour certains patients (18-60 ans présentant des troubles de santé mentale légers à modérés) dans le cadre d'un parcours de soins coordonné. Au total, 250 000 consultations étaient recensées à février dernier. L'expérimentation se poursuivra jusqu'en 2022. Enfin, les trois familles d'Ocam (FNMF, FFA, CTIP) ont annoncé début avril la prise en charge au premier euro de 4 séances avec un psychologue, dans la limite de 60 par consultation. « Notre contribution s'inscrit dans un contexte de crise sanitaire et d'urgence d'apporter des réponses à la santé mentale », observe Albert Lautman, directeur général de la Mutualité Française. Dans ce cadre les Ocam ont souhaité un dispositif «simple et lisible». Le DG rappelle par ailleurs que 25% des mutuelles participent déjà à la prise en charge de ces consultations «mais les taux de recours s'avèrent assez faibles». Les complémentaires ont prévu une orientation (et non une prescription) par le médecin traitant, dans une logique de prévention. Des discussions avec les professionnels de santé et psychologues sont en cours pour définir le périmètre de la mesure. Pour rappel des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie se tiendront fin juin, et seront pilotées par l'élysée et Matignon.
> Lettre ESE, 14 avril 2021
Adrien Taquet, secrétaire d'état chargé de l'Enfance, a mis en place vendredi 16 avril 2021 le comité d'appui scientifique de la première enquête grande enquête nationale sur la santé mentale des enfants. L'enquête, conduite par Santé publique France, portera sur 30 000 enfants de 3 à 11 ans. Objectif ? « Mesurer et suivre dans le temps l'état de santé mentale chez les enfants ».
> Lettre ESE, 20 avril 2021
Un décret du 30 mars dernier concrétise l'obligation pour les entreprises pharmaceutiques de constituer un stock de sécurité pour tous les médicaments destinés au marché national, qui varie selon leur intérêt thérapeutique.
> Communiqué de presse de la DGS
En réponse aux inégalités entre les régions, une dotation populationnelle de base et une dotation modélisée seront calculées à partir de différents critères. L'écart entre les deux résultats fixera la trajectoire de réduction de ces inégalités.
Ce rapport d'étape complète l'avis du 18 juin 2020 sur l'évaluation du service sanitaire des étudiants en santé (SSES). Le Haut Conseil de la Santé Publique formule 30 recommandations, à l'intention des coordinations nationale et régionales, équipes de direction et référents pédagogiques des établissements de formation et référents des structures d'accueil.
Appelés aux urnes électroniques du 31 mars au 7 avril, les médecins libéraux ont élu leurs représentants aux unions régionales des professionnels de santé (URPS). Avec huit syndicats en lice, ce scrutin, marqué par une forte abstention, a redessiné le paysage syndical, notamment avec la première participation de l'UFML-S. Si les généralistes ont conforté la place de MG France, les spécialistes ont opté pour une nouvelle organisation : Avenir Spé.
Le comité de suivi du Ségur de la santé, se tenait lundi dernier. Olivier Véran a présenté les revalorisations des carrières pour les soignants paramédicaux, pointant une «nouvelle étape essentielle». Elle intervient après un premier volet portant d'une part sur les revalorisations (représentant près de 9 Mds par an) pour les personnels des hôpitaux et des Ehpad, et d'autre part sur le plan d'investissement de 19 Mds . Plus de 500 000 professionnels intervenant dans les établissements sanitaires, médico-sociaux, les services sociaux de la fonction publique hospitalière sont concernés par ces nouvelles revalorisations. «Dès 2022 ce sont l'ensemble de ces professionnels, salariés d'une structure publique de l'état ou rattachés à une collectivité locale ainsi que ceux du secteur privé qui verront leur carrière revalorisée», précise le dossier de presse du ministère des Solidarités et de la Santé.
> Lettre ESE, 14 avril 2021
> Communiqué de presse du ministère chargé de la santé, 14 avril 2021
D'après une étude conduite par l'IFOP et la MNH, l'ensemble des professionnels hospitaliers «déclare se sentir une responsabilité particulière envers leurs proches» dans le contexte de Covid-19. Pour plus de 9 sur 10, ce ressenti concerne le rappel du respect des gestes barrières, l'information sur la marche à suivre en cas de contamination et sur les symptômes, ou encore la lutte contre la désinformation autour du virus. Concernant la vaccination, plus de 8 hospitaliers sur 10 se sentent également impliqués dans la recommandation de la vaccination à leurs proches. Toutefois, ce taux est un peu moins élevé chez les étudiants en santé (62%). Les professionnels de santé sont «devenus des référents» dans le cadre de leur vie personnelle, en dehors des heures de travail. 62% de ceux travaillant à l'hôpital reconnaissent que cette situation «de responsabilité constante» leur pèse, les étudiants sont 70% dans ce cas.
> Lettre ESE, 8 avril 2021
Une étude BVA-Addictions France (ex ANPAA) révèle que plus d'un consommateur sur trois a nettement augmenté sa prise de tabac, cannabis et/ou médicaments psychotropes pendant la première année de crise sanitaire. De plus, 60 % des Français ont augmenté leur temps d'écrans récréatifs depuis le début de la crise, au moins 6 heures par jour pour un quart d'entre eux. En toile de fond, l'«effondrement du moral des Français, notamment des plus fragiles» est pointé par cette enquête. Chez ces derniers, les conduites à risque s'envolent. Ainsi, 58% des personnes ayant déjà été suivies pour un problème d'addiction ont augmenté leur recours aux anxiolytiques. De même, pour le tabac chez 53 % des gros fumeurs (plus de 10 cigarettes par jour). Près de 1 Français sur 10 (8%) a commencé à prendre des médicaments psychotropes au cours de l'année passée. Parmi ceux qui consommaient déjà des anxiolytiques et des somnifères auparavant, 33% ont augmenté les doses depuis 1 an, de même pour 26% des personnes sous antidépresseurs.
> Lettre ESE, 9 avril 2021
> Site Association Addictions France
26 mars 2021 - En ligne sur la plateforme des données hospitalières, un nouveau dictionnaire interactif recense le contenu et les définitions de toutes les tables et variables de données proposées par l'Atih. Les modalités des principales variables sont également détaillées.
15/04/2021 - En Europe, plusieurs pays
comme l'Angleterre ou le Portugal, ont initié début avril les
premières réouvertures des commerces et établissements,
jusque-là fermés en raison de la crise sanitaire. Outre
Atlantique à New-York, où cinq des huit millions d'habitants ont
reçu une première dose de vaccin, les bars et restaurants
commencent également à rouvrir. Anne Sénéquier, médecin et
codirectrice de l'Observatoire de la santé mondiale, indique que
les autorisations de reprise restent soumises à des limites,
notamment en termes de jauge d'accueil. Certains scientifiques
comme le professeur britannique Peter Horby, indiquent qu'il y
aura "inévitablement un rebond du nombre de cas" en raison des
déconfinements, sans possibilité de mesurer son ampleur avec
certitude. Le décalage habituel entre la phase de déconfinement
et la reprise des contaminations/ hospitalisations devrait
limiter les possibilités pour le gouvernement français de
s'inspirer des expériences européennes dans la conduite de son
propre déconfinement, en absence de résultats avant plusieurs
mois.
> France
Info, 12 avril 2021
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20 minutes, 12 avril 2021
Le rapport du COR présenté en juin fait l'objet, chaque année, de discussions en amont sur le choix de certains indicateurs. Ce dossier est ainsi consacré à la préparation du rapport de juin 2021. Une première partie se propose de recenser l'ensemble des indicateurs du système de retraite présentés par les principales publications institutionnelles. Une deuxième partie interroge l'opportunité de modifier les hypothèses démographiques au vu des constats récents et d'appréhender, le cas échéant, les impacts de ce changement sur les différents indicateurs d'équité, de niveau de vie et de pérennité financière. Il est enfin proposé, dans une troisième partie, d'ajouter des indicateurs de soldes financiers qui permettent d'appréhender globalement la situation patrimoniale du système de retraite, via la prise en compte de l'évolution des réserves et des dettes.
> Site autorité-statistique-publique.fr