Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Cela couvait depuis longtemps. L'articulation entre l'assurance maladie obligatoire (AMO) et les assurances maladie complémentaires (AMC) sera l'un des enjeux majeurs des prochaines élections.
> Blog Les Echos, 28 octobre 2021
Dans le JDD, Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé et du Travail, dénonce la "folie" de l'idée d'une "Grande sécu". "Ce serait la fin de la médecine libérale", prévient-il. "Les médecins, par exemple, n'auraient face à eux qu'un seul interlocuteur qui pourrait imposer de nouvelles règles de prise en charge ; donc ils deviendraient, in fine, salariés." à l'inverse, l'économiste Jean-Charles Simon plébiscite cette idée dans Les échos. "Les mutuelles font supporter aux ménages quelque 8 milliards de frais de gestion de toute nature, des frais plus élevés que ceux de la "sécu" pour des prestations six fois moindres", rappelle-t-il, en soulignant que "la concurrence, lorsque des règles standardisent l'offre, peut s'avérer inutile et coûteuse". Le Sénat, qui entame ce lundi l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2022, envisage de son côté de rétablir la deuxième contribution exceptionnelle des complémentaires santé au titre de 2021 d'un montant de 500 millions d'.
> Alternatives économiques, 8 novembre 2021
3 novembre 2021 - Josette Guéniau et Jean Louis Davet, membres de l'Observatoire Santé et Innovation de l'Institut Sapiens et auteurs de l'étude « Les deux pièges à éviter : le "100% Sécu" et "cornériser" les complémentaires santé sur le petit risque », ont présenté leurs travaux lors d'un webinar «Café Sapiens» portant sur la Grande Sécu, la semaine dernière.
Deux représentants du monde mutualiste, Didier Bazzocchi et Etienne Caniard, rejettent avec l'économiste Jean de Kervasdoué, dans une tribune au « Monde », le projet de « Grande Sécu » fusionnant assurance obligatoire et assurance complémentaire.
Le nouveau document du HCAAM, qui sera présenté lors de la séance du 18 novembre prochain, actualise les analyses sur les 4 scénarios étudiés lors des réunions d'octobre dernier. A ces constats, le Haut conseil ajoute quelques pages sur l'impact financier d'une possible réforme. Le choix clairement privilégié par les équipes de la DSS et du HCAAM est le scénario 2. Le 1er scénario recèle 4 pages, le 3ème 2 pages, et le 4ème 8 pages. Quant au scénario 2, il s'agit d'une analyse plus fouillée avec 18 pages. Rappel, ce travail important n'engage pas le gouvernement, a fortiori, Elysée et Matignon. On doit penser que la réflexion sur le contenu d'une future « Grande Sécu » suivra son cours dans les mois à venir. Ce scénario (le N°2) coûterait 22,4 Mds par an aux finances publiques. La suppression du ticket modérateur (aujourd'hui acquitté par les Ocam) conduirait à 18,8 Mds de dépenses supplémentaires pour l'AMO. Une facture qui se réduirait à 17,1 Mds , si les franchises et participations forfaitaires étaient maintenues. Les soins de ville représenteraient 8,9 Mds , la suppression du reste à charge hospitalier 3,3 Mds , et celui des médicaments 4,6 Mds . Et le coût du 100% santé en optique, dentaire, et audioprothèses représenterait, quant à lui, 2 Mds . Par ailleurs, le recul de l'activité des complémentaires santé, entraÎnerait un repli de 70%, soit 27 Mds dont 19,7 Mds en lien avec l'extension du périmètre de l'AMP et 7,3 Mds suite à la désaffiliation d'un grand nombre d'assurés mal couverts. Cela impliquerait ainsi un effondrement du rendement de la TSA, estimé à 3,5 Mds . Comme avancé lors de premiers travaux, le surcoût pour les dépenses publiques pourrait être financé par les cotisations patronales ou la CSG. Les économies sur les frais de gestions atteindraient, quant à elles, 5,4 Mds . Concernant, le scénario 3, reposant sur une assurance complémentaire «obligatoire, universelle et mutualisée». Le HCAAM souligne : «si une requalification en régime de sécurité sociale intervenait, les ressources affectées à cette complémentaire généralisée deviendraient donc des prélèvements obligatoires. Ceci représenterait une augmentation du taux de prélèvements obligatoires de l'ordre de 1,5 % du PIB». Enfin, concernant la dernière piste envisagée, soit le scénario 4 («décroisement entre les domaines d'intervention de l'assurance maladie obligatoire et des assurances complémentaires»), l'augmentation des remboursements AMO atteindrait 2,7 Mds , auxquels s'ajouterait également la réduction des recettes de la TSA, soit 0,2 M . Au total le coût pour les finances publiques atteindrait donc 2,9 Mds .
> Lettre ESE, 15 novembre 2021
Le Cercle de l'Epargne publie un rapport dressant un état des lieux des enjeux de la prévoyance et dessinant les perspectives pour le secteur. Ce document synthétise les réflexions d'un groupe d'experts réunis autour d'André Renaudin, directeur général d'AG2R La Mondiale.
Réunis en visioconférence jeudi 18 novembre 2021, les membres du Haut Conseil sur l'avenir de l'assurance-maladie (HCAAM), qui représentent les assureurs, syndicalistes, professionnels de santé et patients, ont vécu une séance "très très mouvementée. Il y avait beaucoup d'exaspération", rapporte l'un d'eux. Sans surprise, les assureurs voient d'un mauvais œil l'idée de perdre une grande partie de leur activité: "C'est vraiment un projet perdant-perdant. Si on veut savoir quelles en seraient les conséquences, il suffit de regarder ce qui se passe en Grande-Bretagne. Les personnes les plus aisées peuvent se payer une complémentaire santé et avoir accès à un médecin haut de gamme pour lequel il y a moins de temps d'attente. C'est vraiment un système de santé à deux vitesses avec un médecin pour les riches et un médecin pour les autres", explique aux échos Florence Lustman, la présidente de la Fédération française de l'assurance (FFA). Selon elle, "environ 100.000 emplois seraient menacés par la 'grande Sécu'". Les médecins libéraux aussi font part de leur appréhension, en craignant, face à un tel projet, de ne plus pouvoir facturer autant de dépassements d'honoraires qu'aujourd'hui. Tout comme les syndicats: "Lorsqu'il est seul décideur, comme à l'hôpital, l'état peut conduire à l'asphyxie", attaque la CFDT. Un conseiller de l'exécutif précise toutefois que le rapport, dont la publication a été décalée à mi-décembre, est davantage lu comme un instrument de pression sur les mutuelles que comme une pierre à apporter au projet présidentiel d'Emmanuel Macron.
Un chiffre en hausse: 11% des salariés estiment payer leur complémentaire santé beaucoup trop cher et 26% un peu trop cher en 2021, contre 7% et 15% respectivement en 2019des salariés estiment leur complémentaire santé trop chère, montre le 14e baromètre de la prévoyance du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP). Un chiffre en hausse: 11% des salariés estiment payer leur complémentaire santé beaucoup trop cher et 26% un peu trop cher en 2021, contre 7% et 15% respectivement en 2019.
Dans le cadre de la stratégie Ma Santé 2022 lancée par Emmanuel Macron au début de son mandat, un Haut Conseil des nomenclatures (HCN) a été nommé en juin, composé de dix médecins : cinq praticiens hospitaliers, cinq libéraux. Sa mission ? Nettoyer et revoir de fond en comble les nomenclature de la classification commune des actes médicaux (CCAM), jugée trop lourde, trop complexe, pas assez moderne et trop peu utilisée par les spécialités médicales. Il est donc nécessaire, selon le Dr Christian Espagno, neurochirurgien en libéral et vice-président du HCN, de réviser l'ensemble de la CCAM pour qu'elle soit en accord avec les pratiques actuelles des praticiens. Avec l'ambition de refondre et hiérarchiser les 13.280 actes existants d'ici trois ans.
> Site de Cairn (en attente de la mise en ligne)
04/11/2021- L'OMS a dénombré, dans le
dernier comptage à partir de bilans officiels, cinq millions de
décès dus à la Covid-19 dans le monde depuis décembre 2019. Ce
bilan n'inclurait qu'une part des décès réellement liés au
virus. En effet, en comptant la surmortalité directement et
indirectement liée à la Covid-19, l'OMS estime que les chiffres
pourraient être deux à trois fois plus élevés que ceux
actuellement recensés. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur
général de l'OMS, indique que "le nombre total de cas et de
décès du Covid-19 est en train d'augmenter pour la première fois
depuis deux mois, cela est dû à la hausse actuelle de l'épidémie
en Europe". C'est le cas notamment en France, où le taux
d'incidence nationale a augmenté de 11% pendant la dernière
semaine d'octobre. Selon le ministre des Solidarités et de la
Santé, Olivier Véran, la baisse des températures est en partie
responsable de la plus forte circulation du virus, et
l'augmentation des contaminations n'est pour le moment pas
inquiétante. Il indique que "la vigilance est de mise", mais
rappelle que 88% de la population éligible est vaccinée, que le
passe sanitaire sera conservé "tant que la situation restera à
risque" et que le respect des gestes barrières reste fortement
recommandé.
>
Capital, 2 novembre 2021
> La
Dépêche, 2 novembre 2021
Un cap symbolique a été franchi le 1er novembre dans l'épidémie de Covid-19, qui a provoqué la mort de 5 millions de personnes à travers le monde, selon les données officielles fournies par les différents pays. Un chiffre imposant, et pourtant gravement sous-estimé, selon différentes études issues aussi bien des instances internationales que de chercheurs ou de groupes de presse. Parmi les dernières en date, une vaste enquête de The Economist publiée mardi, réévalue le tribut humain à la pandémie à 17 millions de morts, soit plus de trois fois le chiffre officiel. "Ce nombre, revu à la hausse, me semble bien plus crédible", estime Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique et directeur du département santé globale de l'Institut Pasteur, à Paris. Les données de quelques pays en particulier ont de quoi rendre perplexes. En Russie, l'excès de mortalité calculé par The Economist suggère un impact épidémique de l'ordre de 900.000 décès, contre 250.000 morts officiels. De même, la mortalité en Inde se compterait plutôt en millions qu'en centaines de milliers. La France, en revanche, fait partie des pays considérés comme très fiables.
> Site de Santé publique France
Les sénateurs ont adopté ce 9 novembre un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022, qui doit favoriser l'installation des médecins dans les déserts médicaux. Le dispositif prévoit une incitation fiscale, sur le modèle des zones franches urbaines.
> Publicsenat.fr, 9 novembre 2021
Sorties grandies de la crise sanitaire
aux yeux de l'Assurance maladie, les communautés
professionnelles territoriales de santé et leur mode d'exercice
coordonné se voient proposer un soutien financier supplémentaire
de 50 M dans le cadre de l'accord conventionnel
interprofessionnel. Le projet vient d'être soumis à 40 syndicats
pour signature.
> Hospimédia,
18 novembre 2021 (Accès abonnés)
> Lettre ESE, 19 novembre 2021
Les députés communistes défendront le 2 décembre prochain, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe GDR (Groupe de la Gauche démocrate et républicaine), une proposition de loi (PPL) «pour une santé accessible à tous et contre la désertification médicale», dont Sébastien Jumel est rapporteur.
> Lettre ESE, 23 novembre 2021
Depuis Châtenay-Malabry, Jean Castex a annoncé l'extension des revalorisations Ségur à l'ensemble des professionnels du handicap et son avancée au 1er novembre. Entérinées dans le PLFSS 2022, ces mesures bénéficieront à 20 000 professionnels. Elles seront complétées par la création de cellules d'appui RH dans les ARS et une conférence des métiers.
> Hospimédia, 8 novembre 2021 (Accès abonnés)
Regrettant l'abandon par le gouvernement
du projet de grande réforme, l'Uncass estime que « la question
du grand âge ne peut être envisagée sous le seul angle réducteur
des coûts ». Le représentant des CCAS formule une cinquantaine
de propositions.
> Lettre ESE, 19 novembre 2021
Le journal "Les Echos" se penche sur les difficultés que connaissent les hôpitaux en matière de ressources humaines. Dans les hôpitaux, le nombre de postes vacants de personnels paramédicaux s'est accru d'un tiers en un an, selon le gouvernement, qui conteste le fait que 20 % des lits soient fermés. Certains soignants ont décidé de changer de vie. D'autres préfèrent vacciner dans un centre.
L'exposition à de nombreuses contraintes
liées aux conditions de travail demeure, en 2019, nettement plus
marquée dans le secteur hospitalier que pour l'ensemble des
salariés : intensité temporelle, contraintes horaires et
physiques, demandes émotionnelles et conflits de valeur sont
notamment présents. L'entraide entre collègues et le sentiment
d'utilité sont cependant plus favorables par comparaison à
l'ensemble des salariés.
>
Site de la Drees
La Fédération Hospitalière de France (FHF) a ouvert à son tour une enquête sur le nombre de lits d'hôpitaux fermés faute de personnel. Ses conclusions sont attendues "dans quelques jours". Interrogé sur Public Sénat, son président, Frédéric Valletoux, estime qu'il s'agit "d'un phénomène réel", mais qu'il quantifie de manière plus prudente. Selon lui, les fermetures concerneraient "5 à 10% des lits" au total, "un chiffre malgré tout bien plus important qu'avant la crise". Une situation préoccupante, alors que le nombre de personnes hospitalisées suite à une infection au coronavirus augmente à nouveau : 9.502 nouveaux cas ont été rapportés hier, avec 266 nouvelles hospitalisations, contre 190 en moyenne, mi-octobre. En cas de nouvelle vague épidémique, "l'hôpital tiendra", assure Frédéric Valletoux. "Mais chaque vague est plus difficile que la précédente. Les personnes qui s'intéressent au sujet tirent depuis longtemps la sonnette d'alarme. Il n'y a aucune raison que les choses aillent mieux."
> Le Figaro, 5 novembre 2021
à Santexpo, la FHF a égrené les premières propositions de sa plateforme présidentielle Ambition Santé 2022. Outre un "choc de recrutement" sur la durée du quinquennat, deux lois de programmation pour la santé et l'autonomie sont sur la table ainsi que des états généraux de la santé des territoires l'été prochain pour application début 2023.
> Hospimédia, 8 novembre 2021 (Accès abonnés)
Le bilan de 2020 s'avère positif pour les établissements d'HAD qui ont trouvé un nouvel élan avec la crise. Dans son rapport d'activité, la Fnehad se projette à travers de nouvelles prises en charge, ainsi qu'à travers les chantiers en cours spécifiques à l'HAD. Parmi eux, la feuille de route nationale se précise et sera présentée en décembre.
> Hospimédia, 10 novembre 2021 (Accès abonnés)
> Rapport d'activité de la Fnehad
La Direction générale de la santé a appelé mercredi 17 novembre 2021, dans une note "urgente", les soignants à se remobiliser dans le cadre d'éventuels prochains "plans blancs" à l'hôpital, pour affronter la cinquième vague de Covid, combinée aux autres virus hivernaux. Elle demande l'engagement "dès à présent, de tous les leviers pour maintenir ouverts les services en situation critique, notamment les urgences". Et rappelle qu'il est possible d'accroÎtre le temps de travail clinique jusqu'à 48 heures par semaine, de majorer les heures supplémentaires de 50% jusqu'au 31 janvier, et que les retraités qui reviennent travailler à l'hôpital peuvent cumuler intégralement les deux revenus. Des annonces observées avec inquiétude par les professionnels : "La Covid a bon dos", juge le syndicat d'anesthésistes-réanimateurs SNPHARE, qui exprime sa "stupeur" devant le nouvel appel à la mobilisation de la DGS. Il dénonce aussi un ministère "qui ne connaÎt toujours pas l'état de ses troupes" après dix-huit mois de guerre, face à l'annonce, par la DGS, d'une enquête nationale mensuelle de suivi des ressources humaines, des capacités d'urgences et de l'activité d'hospitalisation. "
>Think Tank Terra Nova, Thierry Lang, 4 novembre 2021
> Communiqué de presse, ministère chargé de la santé, 3 novembre 2021
L'Agence européenne des médicaments a fait savoir, dans un communiqué, avoir approuvé l'utilisation d'un traitement du laboratoire pharmaceutique suisse Roche, le Ronapreve (cocktail d'anticorps connu aux Etats-Unis sous le nom de Regen-CoV), et d'un traitement de la société sud-coréenne Celltrion, le Regdanvimab.
16 novembre 2021 - La consommation d'antibiotiques a baissé de 17% en 2020 en France selon une étude de Santé publique France. La tendance, déjà engagée depuis plusieurs années, a été fortement accentuée par la crise de la Covid-19, qui a permis de limiter la propagation des bactéries, grâce aux gestes barrières. Elle a aussi entraÎné une baisse des visites médicales et donc des prescriptions (-18%). Toutes les classes d'antibiotiques sont concernées. Le recul de cette consommation est un objectif poursuivi par les autorités sanitaires, en France et dans d'autres pays, afin de freiner l'apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques. Parmi les pays développés, la France est particulièrement concernée, car la consommation d'antibiotiques y reste près d'un tiers supérieure à la moyenne européenne.
> Site de Santé publique France
> Agence du numérique en santé, 2 novembre 2021
> Site du ministère chargé de la santé
> Site du ministère de la santé
Plus de 40 millions de comptes ameli sont activés, couvrant près de 80 % des assurés éligibles. La nette accélération observée sur tout le territoire a été poussée par la crise sanitaire, sous l'effet de la digitalisation des démarches, et de la possibilité de télécharger son attestation de vaccination Covid-19.
> Lettre ESE, 17 novembre 2021
Alors que la généralisation de « Mon espace santé » est prévue à partir de début 2022, la phase pilote est déployée depuis le mois dernier dans trois départements (Haute-Garonne, Loire-Atlantique et Somme), touchant 3,3 millions de personnes. La première version de ce service, orchestré par le ministère de la Santé et l'Assurance Maladie, contient un dossier médical et une messagerie sécurisée de santé. Elle s'enrichira dans les prochains mois de nouvelles fonctionnalités : alimentation directe des résultats d'examens et des soins réalisés en ville et à l'hôpital, mais aussi nouveaux services numériques de prévention, prise de rendez-vous, télémédecine, dans le cadre d'un catalogue d'applications intégré. Dans les 3 départements pilotes, les assurés des CPAM, des caisses MSA et MGEN, ont été informés de la mise en œuvre de ce « carnet de santé numérique » et de la possibilité de refuser sa création automatique. Mais moins de 0,7% des usagers s'y sont opposés. Parmi les 3,3 millions bénéficiaires, plus de 160 000 l'ont déjà utilisé pour une durée moyenne de visite de 10 minutes. Cette première étape du déploiement a permis de tester techniquement le fonctionnement de la plateforme et notamment son articulation avec les logiciels des professionnels et des établissements de santé sur le terrain. Des tests d'usage ont été menés avec des utilisateurs pilotes et des associations de patients. Les enseignements tirés ont d'ores et déjà permis d'améliorer le service.
> Lettre ESE, 18 novembre 2021
La création d'un entrepôt de données de santé nécessite le respect de certaines formalités. La Cnil a adopté un nouveau référentiel pour simplifier les procédures en proposant un cadre adapté aux pratiques.
L'engagement du ministre de la santé à retirer l'hébergement et l'exploitation des données de santé des Français à Microsoft d'ici à deux ans au maximum semble « sérieusement compromis », analyse dans une tribune au « Monde » le président du Cercle de la réforme de l'Etat, Christian Babusiaux.
Chaque année, l'Ademe produit une multitude de données sur l'environnement. L'idée de Datagir est d'exploiter ces plus de 100 jeux de données ouvertes dont elle dispose pour en faire bénéficier le plus grand nombre.
> The Conversation, 22 novembre 2021
Dans la continuité de 2020, l'année écoulée reste marquée par la crise sanitaire. Cela a quelque peu freiné les expérimentations de l'article 51 sans toutefois les stopper. 103 expérimentations sont aujourd'hui autorisées ou en cours d'autorisation, et bénéficieront à plus d'un million de patients. Le dispositif continue sa montée en charge, les besoins ayant été souvent confirmés par la crise sanitaire. Surtout, pour la première fois, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l'année à venir prévoit la généralisation d'expérimentations.
> Site du ministère de la santé
La publication revient d'abord sur la dimension internationale et transnationale de la protection sociale. Elle dresse ensuite une cartographie des principaux acteurs intervenant en faveur du développement de la protection sociale à l'échelle internationale. Enfin, elle cherche à répondre à la question «Comment concilier mondialisation et protection sociale ?» .
Dans son dernier avis, publié lundi, le Conseil scientifique "envisage un rappel vaccinal pour l'ensemble de la population adulte", afin de limiter le risque de reprise épidémique. Plusieurs arguments sont donnés, dont la baisse de l'efficacité du schéma à double dose dans le temps, mais aussi l'absence d'augmentation visible des effets indésirables du rappel. L'instance cite en particulier des études et enquêtes israéliennes. . Selon le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV), présidé par Alain Fischer, cette nouvelle "vaccination de masse" permettrait de réduire de 40% à 50% le nombre d'hospitalisations et d'admissions en soins critiques. Autre avantage, l'efficacité de ce rappel s'observe "très rapidement": à partir de 48 heures, contre une semaine auparavant. De quoi contribuer à "casser la circulation du virus, donc la dynamique épidémique et par ricochet, le nombre des hospitalisations et des décès éventuels", indique à La Croix Yannick Simonin, virologiste à l'université de Montpellier. Une telle décision semble toutefois difficile à prendre aujourd'hui pour le gouvernement. Seulement 27% des plus de 65 ans ont reçu une nouvelle dose et la récente flambée du taux d'incidence pourrait faire réapparaÎtre les files d'attente aux portes des centres de vaccination, qui sont bien moins nombreux aujourd'hui, qu'en début d'année.
> Le Parisien, 23 novembre 2021
La campagne de rappel du vaccin contre le covid-19 a débuté en septembre, suscitant son lot d'interrogations. Pourquoi ? Pour qui ? Où et quand ?
> 60 millions de consommateurs, 10 octobre 2021
> Site de Santé publique France
10/11/2021- L'obligation du port du
masque pour les enfants à partir du CP fait son retour dans 39
départements, et la question de la vaccination refait surface.
Des études sont actuellement menées pour en valider ou non la
faisabilité et également, mesurer le rapport bénéfices/risques
pour cette population. Les résultats sont attendus pour la fin
d'année. Des interrogations éthiques subsistent également. Dans
son article publié dans The conversation, Le Pr Emmanuel Hirsch
en note quatre : intérêt, bénéfice direct / autorité parentale /
autonomie, reconnaissance de l'opinion de l'enfant /
assentiment, faute de capacité à consentir. Il les met en
perspective par rapport à la convention relative aux droits de
l'enfant et à la Charte des droits fondamentaux de l'Union
européenne du 7 décembre 2000. Ces questions éthiques ne sont
pas sans rappeler les interrogations soulevées à l'occasion des
premières vaccinations de personnes âgées. Ces dernières
bénéficient depuis septembre 2021 de la possibilité d'une
troisième dose de vaccin contre la Covid-19. Cette troisième
dose, selon les annonces du président de la République du 9
novembre, deviendra nécessaire pour la validité du pass
sanitaire des personnes âgées de 65 ans et plus à partir du 15
décembre. Ce rebond intervient en même temps que l'arrivée de la
grippe qui est pour partie responsable des augmentations
d'hospitalisation, notamment en Bretagne et dans les
Hauts-de-France. Pour le moment réservée aux plus fragiles et
aux plus de 65 ans, la vaccination contre la grippe va être
élargie à l'ensemble de la population le 23 novembre.
> The
conversation, 7 novembre 2021
> France
2, 5 novembre 2021
Alors que la reprise de l'épidémie de Covid-19 semble accélérer, Emmanuel Macron active de nouveau le levier du passe sanitaire, en rendant obligatoire, à partir de la mi-décembre, une dose de rappel pour les plus de 65 ans afin de l'obtenir. Cette décision devrait par la suite s'appliquer aux classes d'âge les plus jeunes puisque le président a annoncé que les 50-64 ans seront éligibles à un rappel vaccinal dès début décembre. En revanche, le conditionnement du passe sanitaire à une dose de rappel ne devrait pas concerner les personnes avec des comorbidités, car la mesure serait une rupture du secret médical. Des détails sont encore attendus, notamment sur la période entre la deuxième et la troisième dose qui devrait être de six mois, avec une probable période de tolérance. Cette annonce, hier, lors de l'allocution présidentielle, accélère déjà le rythme des injections: près de 100.000 rendez-vous ont été pris sur la plateforme Doctolib depuis lundi, soit plus du double de la moyenne de ces derniers jours. Près des deux tiers des plus de 65 ans, hors résidents des Ehpad, ont déjà reçu leur troisième dose de vaccin anti-Covid.
> La Dépêche, 10 novembre 2021
Un pourcentage minuscule de la population n'a pas été impacté d'une manière ou d'une autre par la pandémie de Covid-19. Les façons dont la vie des gens a changé sont aussi diverses que la sévérité des effets eux-mêmes. Pour certains, la situation a même eu des conséquences positives. Un impact négatif qui a été ressenti à des degrés similaires dans le monde entier est celui sur la santé mentale. Les dernières estimations de l'OCDE montrent une hausse significative de la prévalence des symptômes dépressifs dans tous les pays où l'organisation dispose de données. La plus forte augmentation a été enregistrée au Mexique, où le taux de prévalence est passé de 3 % des adultes avant la pandémie à 28 % en 2020. La Suède et l'Australie sont aussi parmi les pays les plus affectés : 1 personne sur 10 y était concernée par la dépression avant la crise sanitaire, c'est désormais 3 sur 10. En France, le taux de prévalence est quant à lui passé de 10 % à 21 % au cours des deux dernières années.
> Statistica, 10 novembre 2021
"La crise sanitaire a été un révélateur. Elle a aggravé des problèmes déjà existants", s'est-elle alarmée alors que se tient, samedi prochain, la Journée mondiale des droits de l'enfant. Les demandes de consultation ont explosé et les retards de prise en charge se sont accumulés 25 départements ne sont pas couverts en pédopsychiatrie ou ont des services uniquement ambulatoires.
> Site du Défenseur des droits
> Site de Santé publique France
Le projet de loi prolonge jusqu'au 31 juillet 2022 le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire et la possibilité de recourir au passe sanitaire, afin d'anticiper une possible résurgence de l'épidémie de Covid-19. Il reporte à la même date la fin des dispositions fondant l'état d'urgence sanitaire.Projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire.
Cette ordonnance, procède à l'unification des différents dispositifs d'appui à la coordination (DAC) dans le domaine médicosocial, et plus particulièrement dans le secteur des personnes âgées. Le champ couvert est large puisqu'il englobe les plateformes territoriales d'appui (PTA), la méthode d'action pour l'intégration des services d'aide et de soin dans le champ de l'autonomie (Maia), les coordinations territoriales d'appui (CTA) de l'expérimentation relative aux parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie (Paerpa) et, enfin, de façon optionnelle et sur décision du conseil départemental, les centres locaux d'information et de coordination (Clic).
> Site du ministère chargé de la santé
Après le vote du Sénat, mardi 16 novembre 2021, les parlementaires des deux chambres ne sont pas parvenus à trouver un accord lors de la commission mixte paritaire (CMP) réunie le même jour. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale examinera donc le texte en nouvelle lecture le 18 novembre, en vue d'un passage en séance publique lundi prochain, le 22 novembre. Le dernier budget de la Sécu du quinquennat reviendra ensuite au palais du Luxembourg, d'abord en commission des Affaires sociales le 25 novembre, puis dans l'hémicycle le jour suivant. Enfin, les députés auront le dernier mot en séance finale, le 29 novembre prochain.
Pour l'auteur, deux récentes décisions prises par les pouvoirs publics montrent à quel point les deux termes-titre « Bricolage et Démagogie » peuvent être justifiés : l'intérim médical et la prescription par les orthoptistes des lunettes et des lentilles en accès direct.
> Blog Les Echos, 30 octobre 2021
France Assos Santé et AVECsanté s'associent pour dessiner un modèle de soins primaires novateur, basé sur les pratiques pluriprofessionnelles et l'implication des usagers de santé. Les deux organisations publient 10 propositions pour développer des soins de proximité à destination du plus grand nombre et contribuer à résorber les déserts médicaux.
Un protocole d'accord «sages-femmes» a été signé mardi soir entre la majorité des organisations syndicales représentatives de la fonction publique hospitalière (FO, CFDT, UNSA), la Fédération Hospitalière de France (FHF), les ministres respectifs de la Santé et de la Fonction publique ainsi que le secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet. Le gouvernement avance un engagement total de plus de 100 Ms .
> Lettre ESE, 24 novembre 2021
Adopté le 22 novembre 2021 en seconde lecture par les députés, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2022 donne le feu vert à une série de nouvelles dispositions autorisant l'accès direct à certaines professions paramédicales, dont les orthoptistes, les orthophonistes, les infirmiers en pratique avancée (IPA) ou les masseurs-kinésithérapeutes.
> Le Quotidien du médecin, 23 novembre 2022
08/11/2021- Selon ce sondage plus de
deux millions et demi de salariés sont actuellement touchés par
des burn-out sévères. Ces chiffres, d'octobre 2021, sont 25%
plus élevés que lors de la dernière enquête réalisée en mai
dernier. Le sondage souligne également des différences selon le
genre. Ainsi, parmi les salariés, 44% des femmes sont en
détresse psychologique, contre 33% des hommes. D'après Empreinte
Humaine, le cabinet spécialisé sur les risques psychosociaux et
la qualité de vie au travail ayant commandé le sondage, ces
"niveaux élevés de burn-out s'expliquent par l'épuisement après
18 mois de crise" qui ont conduit les salariés "au bout de leurs
ressources personnelles". Pour Claude Halmos,
psychanalyste, le télétravail a pu être une source de
"difficultés psychologiques". Plus globalement, la pandémie
s'est révélée d'une "extrême violence psychologique" pour
certains salariés.
>Challenges,
21 octobre 2021
>
France Info, 6 novembre 2021
>
Empreinte humaine, 26 octobre 2021
> Site BVA
> Francetvinfo.fr, 5 novembre 2021
Le poids des dépenses de santé s'est nettement alourdi en Europe en 2020. Selon les chiffres d'Eurostat publiés hier, l'Allemagne arrive en tête des dépenses, avec un budget de 374 milliards d' (34,8% des dépenses de protection sociale), soit 11,2% du PIB et 4.497 par habitant. Un chiffre en hausse de 4,5% entre 2019 et 2020. La France arrive en deuxième position, avec une dépense en hausse de 4,2%, à 227,5 milliards d', soit 10% de son PIB (contre 9% en 2019). Elle est en revanche à la septième place des dépenses par habitant, avec une moyenne de 3.377 . Vient ensuite la Belgique avec 39,7 milliards d' de dépenses de santé (8,8% du PIB et 28% des dépenses de protection sociale), soit 3.443 par habitant. Ces chiffres, qui témoignent de l'impact de la pandémie de Covid-19 sur les systèmes de santé, ont toutefois été contenus par une baisse, en même temps, de la consommation de soins hors Covid, à cause des confinements successifs. La hausse devrait donc se poursuivre cette année, sur fond de reprise des soins, mais aussi d'épidémie toujours bien présente. Même si la croissance et la hausse des PIB devraient permettre aux gouvernements de mieux absorber ces coûts.
> Ouest France, 23 novembre 2021
Les pays ont commencé à donner la priorité à la santé dans leurs efforts pour protéger les personnes de l'impact du changement climatique, mais seulement un quart environ des personnes récemment interrogées par l'Organisation mondiale de la santé ont été en mesure de mettre pleinement en œuvre leurs plans ou stratégies nationaux de santé et de changement climatique. Les pays signalent un manque de financement ; l'impact du Covid-19 ; et l'insuffisance des ressources humaines sont des obstacles majeurs au progrès.
> Rapport sur le site de l'OMS (en anglais)
Un décret publié au Journal officiel le 7 novembre 2021 précise que l'expérimentation permettant à des opticiens-lunetiers d'intervenir dans les Ehpad, prévue par la loi du 5 février 2019, se tiendra en Centre-Val de Loire et Normandie. Les professionnels souhaitant participer à cette phase test devront présenter une demande auprès des directeurs généraux des ARS de ces deux régions. L'autorisation pourra être accordée à compter du 1er janvier prochain. Ces opticiens-lunetiers pourront réaliser un examen de la réfraction en vue de délivrer, sans ordonnance, un nouvel équipement en cas de perte ou de «bris des verres correcteurs d'amétropie». Il devra proposer au patient au moins une paire de lunettes appartement du panier 100% santé « sous réserve qu'il existe un tel équipement qui réponde au besoin de santé de l'assuré », précise le décret. Les directeurs généraux des ARS devront adresser un bilan au plus tard six mois avant la fin de l'expérimentation aux ministres chargés de la Santé, de la Sécurité sociale et de la Cohésion sociale.
> Lettre ESE, 9 novembre 2021
Le Sénat adopte à son tour le volet autonomie du PLFSS en 1ère lecture, qui ouvre la porte au service public de l'autonomie annoncé par le Président de la République dans son allocution, pour permettre aux personnes âgées de vieillir plus longtemps à domicile
> Communiqué de presse du Ministère des Solidarités et de la Santé, 10 novembre 2021
âgée de 60 ans, elle a quitté en mai la direction des finances, achats et services du secrétariat général des ministères chargés des Affaires sociales. Elle remplacera Catherine Guyot d'Asnières de Salins, qui occupait le fauteuil depuis cinq ans.