ACTUALITÉS SANTÉ ET PROTECTION SOCIALE
16 décembre 2022

Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.

De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :

Assurance maladie DémographieEconomie de la santéEtat de santéGéographie de la santéHandicapHôpitalInégalités sociales de santéMédicamentNTIC : Internet, open dataPolitique de santé, politique socialePolitique publiquePréventionPrévision - évaluationPsychiatrie • RéglementationScience de l'information et de la communicationSoins de santé primairesSondagesStatistiquesSystème de santéTravail et santéVieillissementNominations

Assurance maladie

Thomas Fatôme propose aux médecins quelques pistes de négociation pour la convention médicale 2023-2027

 30/11/2022- L'accès aux soins constitue une préoccupation importante pour les pouvoirs publics. Pour Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale d'Assurance maladie, l'accès aux soins figure également parmi les priorités. Il s'est exprimé à ce sujet lors des états généraux de la médecine spécialisée, les 25 et 26 novembre derniers. Ces échanges s'inscrivent dans la période de négociations bilatérales avec les professionnels de santé pour le renouvellement de la convention médicale. Après avoir évoqué la nécessité de redonner du temps médical aux médecins, à l'aide notamment des assistants médicaux, il a indiqué que la subvention conventionnelle de leur financement pourrait être rendue pérenne. Il envisage également de renforcer l'exercice coordonné entre médecins et infirmiers. Thomas Fatôme a également fixé des limites financières aux négociations. L'Ondam, fixé à +2,9% pour 2023, introduit certes une marge de manœuvre, mais elle reste limitée. Dans un courrier adressé cette semaine aux médecins de ville, Thomas Fatôme évoque également son souhait de faire diminuer la charge administrative des libéraux “en faisant la chasse aux demandes de certificats inutiles, en simplifiant la nomenclature, les procédures et les échanges d'informations avec vos patients, vos confrères et les administrations publiques”. Par ailleurs, comme en a décidé le Conseil d'état, le syndicat "Jeunes médecins" pourra assister aux négociations conventionnelles en qualité d'observateur, à titre conservatoire. Il en avait été écarté au motif de non-représentativité au sens de la loi, l'adhésion étant gratuite. Enfin, les syndicats ont émis un appel à la grève les 1er et 2 décembre. Certains collectifs, comme Médecins pour demain, souhaitent une revalorisation de la consultation à 50 € et non plus 25 €. Ils proposent, en contrepartie, l'abandon de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp). Thomas Fatôme a indiqué que la rémunération à 50 € n'était pas à l'ordre du jour.
> Ameli.fr, 25 novembre 2022
> Le Quotidien du médecin, 29 novembre 2022
> Lettre aux médecins libéraux - Cnam, 30 novembre 2022

 Mutuelle communale : la réunion publique a fait le plein à Saint-Quay

01/12/2022- La mutuelle communale est une innovation récente. Il s'agit de négocier au niveau d'une commune un "contrat-cadre" de complémentaire santé. Pour rappel, il s'agit d'un contrat négocié au préalable qui définit une offre "de base" (pouvant être adaptée en fonction de situations particulières) répondant aux besoins essentiels identifiés à une certaine échelle. Ce système permet de fixer des conditions d'adhésions "plus souples" que la complémentaire santé solidaire, notamment au niveau des conditions de ressources. Ces dernières peuvent en effet exclure les personnes au-dessus d'un plafond. Dans ce dernier cadre, la majoration des coûts que peut engendrer la prise en charge de certaines pathologies individuelles constitue l'un des principaux motifs de renoncement à l'adhésion à une mutuelle. La mutuelle communale permet de proposer des tarifs plus accessibles, couvrant les principaux risques auxquels sont exposés les salariés d'un secteur d'activité. En revanche, ce type de contrat ne fait l'objet d'aucune disposition et consécration légale pour l'instant. Il n'existe, à ce stade, que de rares initiatives locales. Néanmoins, cela constitue une voie potentielle afin d'étendre l'accès à une complémentaire santé.
> Le télégramme, 25 novembre 2022

La création de la sécurité sociale n'a pas fait consensus

Dans son livre La bataille de la Sécu, l'économiste Nicolas Da Silva défend la thèse d'un conflit émergeant de la création du régime général : la lutte pour sa gouvernance. Hospimedia plonge entre les lignes...

> Hospimédia, 2 décembre 2022 (Accès abonnés)

Mobilité internationale et protection sociale : Rapport annuel du Cleiss

> Site du Cleiss

Complémentaire santé solidaire avec participation financière : un taux de non-recours en baisse pour la première fois en 2021

> Site de la Drees

Démographie

Economie de la santé

PLFSS pour 2023

Le 28 novembre 2022, la quatrième partie et l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 ont été adoptés en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale. Le texte a ensuite été rejeté par le Sénat, le 29 novembre. Il a finalement été adopté en dernière lecture à l'Assemblée nationale, le 1er décembre, après un nouveau recours à l'article 49.3.
> Site de l'Assemblée nationale

PLFSS : députés et sénateurs saisissent le Conseil constitutionnel

Alors que le PLFSS 2023 a été considéré comme adopté en lecture définitive vendredi dernier, après rejet de la motion de censure de la Nupes suite à l'activation du 49-3, trois recours ont été déposés devant le Conseil constitutionnel. Ces différentes saisines ont été formulées par les députés de la Nupes, ainsi que par les sénateurs et députés Les Républicains.
Les élus de gauche contestent en particulier les conditions d'adoption de ce budget de la Sécu. De leur côté, les députés LR, demandent au Conseil constitutionnel de se prononcer sur l'application de l'article 49 alinéa 3 de la constitution en matière de PLFSS : «le gouvernement peut-il engager sa responsabilité sur l'ensemble du projet de loi, ou doit-il engager sa responsabilité séparément sur chacune des parties ?», interrogent-ils. Ces élus avancent par ailleurs que ce texte «est basé sur des prévisions économiques insincères», et soulignent également une méconnaissance du droit d'amendement.  L'inconstitutionnalité de plusieurs dispositions est aussi soulevée. Concernant l'article 18 (ancien article 9 bis), portant sur la contribution des acteurs à la régulation des produits de santé, ces députés demandent au Conseil de statuer «sur le caractère dorénavant confiscatoire» de la clause de sauvegarde et qu'il censure «notamment le montant M». Ils estiment également que l'élargissement de l'assiette aux achats opérés par Santé publique France «contrevient aux principes de sécurité juridique, ainsi qu'à l'intelligibilité et l'accessibilité de la loi». La saisine porte enfin sur une partie de l'article 51 (ancien article 27) visant «à fixer un tarif des actes de biologie par arrêté du ministre de la Santé en cas d'échec de négociations visant à faire des économies par les laboratoires de biologie». Ils pointent, entre autres, une «atteinte à la liberté contractuelle».
Les sénateurs LR évoquent, eux aussi, l'insincérité de la première partie du projet de loi. En outre, ils soumettent au Conseil constitutionnel l'article 20 (ancien article 10), prévoyant le transfert à la branche Famille d'une partie des IJ maternité (pour un coût représentant environ 60% du total). Leur saisine porte également sur l'article 51. Les parlementaires de la chambre haute considèrent qu'une quinzaine de dispositions sont des cavaliers sociaux. Parmi celles-ci, notamment la création d'une quatrième année d'internat de médecine générale (article 37) ; l'élargissement de la permanence des soins ambulatoires aux chirurgiens-dentistes, sages-femmes et infirmiers (article 39) ; l'expérimentation de l'accès direct aux IPA (article 40);  l'interdiction de l'intérim médical et paramédical en début de carrière (article 42) ; l'élargissement du 100% aux prothèses capillaires (article 61) ; ou encore le versement par l'employeur d'une somme au moins égale au montant des IJ versées au titre de l'assurance maternité, du congé de paternité et d'accueil de l'enfant, et la possibilité de subrogation (article 90).

> Lettre ESE, 7 décembre 2022

Etat de santé

Les 12 déterminants de la santé : Carnet de bord des déterminants de la santé

> Site du mouvement canadien des communautés en santé

L'interruption de la baisse de la prévalence du tabagisme se confirme en 2021

Après une baisse du tabagisme d'ampleur inédite en France entre 2014 et 2019, les dernières données du Baromètre de Santé publique France confirment la stabilisation de la prévalence observée en 2020. Santé publique France publie aujourd'hui les dernières estimations qui montrent même une hausse du tabagisme quotidien chez les femmes et les personnes les moins diplômées entre 2019 et 2021.

> Site de Santé publique France

Tendances de mortalité intra et extrahospitalière par syndrome coronaire aigu chez les 35-74 ans dans les trois registres français de cardiopathies ischémiques : résultats sur la période 2004-2018

> Site du BEH

La consommation d'alcool et ses conséquences en France en 2021. Etude de l'OFDT

> Site de l'OFDT

Baromètre de Santé publique France 2020 Saint-Pierre-et-Miquelon. Premiers résultats descriptifs

> Site de Santé publique France

Covid-19 : troisième cause de décès en France en 2020, quand les autres grandes causes de décès baissent : étude de la Drees

> Site de la Drees

Géographie de la santé

Des inégalités croissantes d'accessibilité aux généralistes

> Site de la Drees

Handicap

Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif

> Site de Pratiques en santé

> Site de l'Onu

Les inégalités en matière de santé entraÎnent de nombreux décès prématurés chez les personnes handicapées : Rapport de l'OMS

ll ressort d'un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la Santé que le risque de décès prématuré et de maladie est plus élevé pour de nombreuses personnes handicapées que pour d'autres personnes dans la société.

> Site de l'OMS

Hôpital

Chiffres clés de l'hospitalisation - 2020 et 2021

> Site de l'ATIH

IQSS - Développement d'un outil d'analyse des verbatim de patients issus d'e-Satis : rapport de la HAS

Dans le cadre du dispositif national de mesure de la satisfaction et de l'expérience patient (indicateurs de qualité et de sécurité des soins), e-Satis, les patients répondent en continu à des questionnaires développés et validés par la HAS. L'analyse de ces commentaires incite la HAS à développer maintenant un outil dédié afin de renforcer la dynamique du dispositif.

> Site de la HAS

La Fnehad dresse un bilan contrasté un an après le lancement de la feuille de route HAD

Les ARS semblent s'être bien appropriées la feuille de route stratégique de l'HAD, se félicite la fédération des établissements d'hospitalisation à domicile. Mais l'activité baisse en 2022, pour la première fois en dix ans. La Fnehad interpelle les ministres pour faire de l'HAD plus qu'une variable d'ajustement des tensions hospitalières.

> Hospimédia, 1er décembre 2022

Aides humaines et habitats inclusifs : Rapport de Handéo

En 2017, le gouvernement s'est engagé dans le développement des habitats dits « inclusifs ». Dans le secteur de la santé mentale, ces habitats ont un impact majeur en termes de réinsertion des personnes vivant avec un handicap psychique, tant d'un point de vue d'inclusion sociale, que sur les parcours de soins en psychiatrie. Ces effets sont rendus possibles grâce, notamment, à l'intervention des Services d'Aide et d'Accompagnement à Domicile (SAAD).
> Site de Handéo

Inégalités sociales de santé

L'Observatoire des inégalités dresse l'état des lieux de la pauvreté : la France de ceux qui n'ont rien

> Site de l'Observatoire des inégalités

Les inégalités sociales de santé. Tribune de Pierre-Yves Geoffard

Les inégalités socio-économiques sont le plus souvent abordées, notamment par les économistes, sous l'angle des différences de revenus ou de patrimoine. Pourtant, de nombreuses enquêtes indiquent qu'avant même la richesse monétaire et les conditions de vie que celle-ci rend possibles, la santé est un déterminant essentiel du bien-être individuel.
Dans cette tribune, Pierre-Yves Geoffard aborde donc la question des inégalités socio-économiques de santé. Il s'agira dans un premier temps de documenter ces inégalités puis de chercher à en comprendre les déterminants

> Site de l'Ecole d'économie de Paris

Médicament

Levothyrox : l'Agence nationale du médicament mise en examen pour « tromperie »

> Le Monde, 6 décembre 2022

L'Académie de pharmacie dénonce les "lacunes" sur l'accès aux médicaments courants

> Site de l'Académie de pharmacie : Communiqué de presse du 6 décembre 2022

NTIC : open data, internet

Données de santé : un partenariat entre France Assos Santé, le Health Data Hub, Santé publique France et Sanoïa

Alors que 2,5 millions de données sont déjà recueillies dans le cadre de l'étude Vivre-Covid19, France Assos Santé annonce la signature d'une convention multipartite avec Santé publique France, le Health Data Hub et Sanoïa (société de services à la Recherche Clinique).

> Lettre ESE, 6 décembre 2022

Téléconsultations en médecine générale : une patientèle plus jeune et urbaine qu'en cabinet. étude de la Drees

> Site de la Drees

L'Espace patient de l'AP-HP référencé dans Mon Espace Santé

L'AP-HP est le premier CHU «éditeur» référencé dans le catalogue de services de Mon espace santé, lancé le mois dernier.
> Lettre ESE, 2 décembre 2022

Politique de santé, politique sociale

Les dispositifs d'appui à la coordination (DAC) : dossier du ministère chargé de la santé et de la solidarité

> Site du ministère

Tracer les contacts des personnes contaminées par la covid 19 : Audit flash de l'Igas

Entre 2020 et août 2022, 34,5 millions de cas de contamination à la Covid 19 ont été identifiés en France (hors résultats des auto-tests). Plus de 150 000 personnes sont décédées, dont près de 126 400 à l'hôpital. Le contact tracing, déployé à partir de mai 2020 à la sortie du premier confinement, est l'un des outils de lutte contre cette épidémie. Il a consisté à joindre par téléphone, par SMS ou par courriel, les personnes dépistées positives afin qu'elles recensent les personnes avec lesquelles elles ont été en contact, puis à prendre l'attache de ces dernières pour les informer - tout en préservant l'anonymat des individus positifs -, et leur communiquer des consignes de prévention. Depuis sa mise en place, l'assurance maladie a joint plus de 32 millions de personnes dépistées positives à la Covid 19 et près de 22,7 millions de personnes contact. Pour une efficacité globale incertaine...

> Site de l'Igas

> Le Monde, 6 décembre 2022

Santé Publique France : des missions étendues, une stratégie à mieux définir. Rapport de la Cour des comptes

Inspirée à sa création en 2016 du modèle britannique, Santé publique France (SPF) est une agence relevant du ministère de la santé. Issue de la fusion de quatre organismes, elle a été créée pour améliorer la cohérence et l'efficience des politiques publiques en matière d'observation épidémiologique, de veille sanitaire, de préparation et de réponse aux urgences et crises sanitaires, de prévention et promotion de la santé. Dans son rapport répondant à une demande de la commission des affaires sociales du Sénat, la Cour des comptes a examiné la façon dont l'agence a exercé ses missions depuis 2016, la stratégie qu'elle a mise en œuvre en lien avec le ministère de la santé ainsi que sa gestion administrative. Si SPF a été un acteur essentiel de la lutte contre la pandémie de covid 19, en particulier pour la gestion des stocks stratégiques, la Cour a cependant identifié des faiblesses concernant sa gestion et son positionnement et formule des recommandations pour y remédier.

> Site de la Cour des compte

Débat citoyen sur la fin de vie : Résultats d'une enquête d'opinion

à partir de ce vendredi, 173 Français tirés au sort vont débattre sur la nécessité de changer, ou non, la loi qui interdit l'euthanasie et le suicide assisté. "Nous avons besoin d'aller au bout de ce débat sur la fin de vie. Il doit être mené de manière approfondie et sereine. On ne peut pas traiter ce sujet à coups de sondages", explique Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance en charge de cette convention citoyenne. In fine, les citoyens devraient rendre un document à la Première ministre. "Cette contribution citoyenne sera la pierre angulaire du débat, mais on ne leur demande pas d'écrire la loi."

> Site du ministère chargé de la santé : Résultats d'une enquête d'opinion

> Le Figaro, 8 décembre 2022

> Site de Vie publique

Politique publique

Les dérives des interventions des cabinets de conseil pendant la crise sanitaire : Rapport confidentiel de la Cour des comptes

> Le Monde, 12 décembre 2022

Prévention

Premier comité de suivi de la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030

> Dossier de presse du ministère chargé de la santé

Covid-19 : deux nouveaux vaccins disponibles pour le rappel

Alors que la circulation du SARS-CoV-2 s'intensifie de nouveau sur l'ensemble du territoire, la Haute Autorité de santé rend un avis favorable à l'utilisation en rappel du nouveau vaccin VidPrevtyn� Beta de Sanofi/GSK et du vaccin Nuvaxovid� de Novavax chez les adultes. A cette occasion, la HAS réaffirme l'importance du rappel : il est la meilleure arme pour protéger les personnes à risque de forme sévère de la maladie et doit être effectué sans attendre par les personnes de plus de 60 ans, celles qui ont des comorbidités, les femmes enceintes ainsi que les personnes qui les accompagnent au quotidien dont les professionnels de santé.

> Site de la HAS

La vaccination contre la Covid-19 : rapport de la Cour des comptes

Le rapport présenté ce jour est le premier de la Cour des comptes qui porte spécifiquement sur le contexte, l'organisation et les résultats de la campagne vaccinale contre la Covid 19. En décembre 2020 débutait cette campagne vaccinale, quelques mois seulement après que la pandémie ne soit devenue mondiale. Ciblée à son démarrage sur les groupes de population les plus exposés à des formes sévères du virus, notamment les résidents en Ehpad, la vaccination a été rendue accessible de manière progressive mais rapide à l'ensemble de la population âgée de 12 ans, dès le printemps 2021. La vaccination d'une population entière dans des délais aussi brefs était sans précédent. Elle s'est inscrite dans un contexte complexe et inédit : stratégie, organisation et logistique ont dû être adaptées de manière continue, en particulier durant les premiers mois, pour couvrir efficacement les personnes les plus exposées puis l'ensemble de la population. Si le coût de cette vaccination peut être relativisé au regard des bénéfices qu'elle a apportés, des disparités notables et parfois problématiques de couverture vaccinale persistent.

> Site de la Cour des comptes

Prévision - Evaluation - Méthodologie

Psychiatrie

« La ville peut fragiliser notre santé mentale »

> Le Monde, 28 novembre 2022

Promouvoir la santé mentale des populations en temps de Covid-19 : La santé en action

> Site de Santé publique France

Réglementation

Science de l'information et de la communication

Soins de santé primaire

Vers une hausse significative de la rémunération des kinés

> Les Echos, 06 décembre 2022

Prix de la consultation d'un médecin généraliste: débat entre la profession et la CNAM

07/12/2022- L'une des revendications des médecins généralistes, dans le cadre de leur mouvement de grève en fin de semaine dernière, consistait à augmenter le prix de la consultation de 25 à 50 €. La France paierait, en effet, ses médecins au même niveau que certains pays du Tiers monde, selon Céline Bretelle, porte-parole du collectif "Médecins pour demain".
La Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam) a communiqué à la presse des éléments contredisant ces propos. Elle indique que "le vrai prix de la consultation, ce n'est pas 25 € mais un peu plus de 35 €", une fois intégrées les rémunérations forfaitaires et "la prise en charge d'une part importante de leurs cotisations sociales". L'Assurance maladie prend en effet en charge les deux tiers des cotisations ASV (assurance supplémentaire de vieillesse, régime de répartition obligatoire de retraite) pour les médecins généralistes de secteur 1 et les médecins de secteur 2 Optam (option pratique tarifaire maÎtrisée). La Caisse nationale poursuit en indiquant que, d'après la Drees, le revenu annuel d'activité d'un omnipraticien était, en 2017 et en moyenne, supérieur à 90 000 €, soit dans le panel haut des rémunérations européennes. L'OCDE confirme ces éléments en précisant, dans son panorama de la santé en Europe en 2022, qu'en France, la rémunération d'un médecin généraliste libéral est le triple du salaire moyen du pays, tout comme en Suisse. Seuls l'Allemagne (4,4) et le Royaume-Uni (3,4) disposent de coefficients multiplicateurs plus élevés. Pour autant, le rapport d'information sénatorial de Bruno Rojouan, daté du 29 mars 2022, préconise de porter le prix d'une consultation en secteur 1 à 30 €, sans augmentation du reste à charge pour les patients.
> Egora, 2 décembre 2022
> France info, 2 décembre 2022

Faut-il créer des écoles nationales des métiers de la santé ?

Des députés ont présenté une proposition de loi transpartisane pour lutter contre les déserts médicaux. Parmi les mesures, la création d'écoles nationales des métiers de la santé dans les territoires manquant de soignants. Gratuites, elles prendraient la forme de lycées spécialisés. "Nous lançons l'idée de créer des lycées dédiés aux métiers de la santé, à l'image des lycées professionnels agricoles déjà existants", explique à La Croix, Guillaume Garot, député socialiste, auteur de la proposition. Une bourse financière serait en outre proposée dès la première année d'études supérieures, en échange de l'engagement des étudiants à exercer dix ans dans un territoire en manque de praticiens. Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une médecine libre, dénonce de son côté une proposition "lunaire", qui ne prend pas en compte les changements de la société. Il rappelle que les métiers de la santé se sont déjà fortement démocratisés. "La véritable solution est de rendre plus attractifs les métiers de la santé, car ce sont, avant tout, des métiers de passion.

> La Croix, 9 décembre 2022

Sondages

« Les Français et la fin de vie ». Sondage BVA pour le CNSPFV

Cette enquête a été menée auprès de 1 003 Français âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française. Il ressort notamment que : le sujet de la fin de vie s'accompagne ; spontanément, le terme « fin de vie » recouvre des périodes plus ou moins longues pour les Français d'une mise à distance; dans la manière d'appréhender la fin de vie, les Français, se sentant peu en proximité avec ce sujet, apparaissent logiquement peu nombreux à l'anticiper et à l'évoquer autour d'eux; cette réticence contribue à expliquer la tendance à retarder la discussion avec un médecin sur la fin de vie; dans le détail, un certain manque d'informations

> Site du ministère chargé de la santé (résultats complets du sondage)

Quels sont les délais d'attente en 2022 pour obtenir un RDV chez un ophtalmologiste en France au moment du pic des départs en retraite ? Etude CSA réalisée pour le SNOF

> Site du CSA

Statistiques - Méthodologie

L'essentiel des données sur la pauvreté en France

> Observatoire des inégalités

Mise à jour des statistiques de l'OCDE sur la santé pour 2022

> Site de l'Ocde

Indicateurs de santé périnatale 2021 : La mortinatalité reste stable entre 2020 et 2021 en France

> Site de la Drees

Systèmes de santé

La France ne sera pas une nation verte tant que son système de santé ne sera pas durable

> Le Monde, 27 novembre 2022

L'état de la santé dans l'UE : nouvelle édition 2022 du panorama de l'Ocde

Cette nouvelle édition de Health at a Glance: Europe passe en revue les principaux défis pour construire des systèmes de santé plus résilients et plus efficaces après le COVID-19. Un accent particulier est mis sur l'impact de la pandémie sur la santé mentale et physique des jeunes. Le rapport évalue également l'impact de la pandémie sur la perturbation des soins pour les patients non COVID et les réponses politiques pour minimiser les conséquences néfastes.

> Site de l'Ocde (rapport disponible pour l'instant uniquement en anglais)

Royaume-Uni, le Brexit fait fuir les médecins européens

Une étude du Nuffield Trust, groupe de réflexion britannique sur la santé, pointe l'impact du Brexit sur l'accès aux soins au Royaume-Uni. En 2021, 37.035 médecins européens travaillaient dans le pays. Sans les nombreuses difficultés administratives imposées depuis le départ de l'UE (visas de travail, déroulés de carrière, droits à la retraite, etc.), ils seraient 41.320, soit 4.285 de plus, estiment les chercheurs. "Alors que 11.000 postes de praticiens restent actuellement vacants dans les hôpitaux anglais, il est profondément décevant de constater qu'il nous manque plus de 4.000 médecins européens qui pourraient être en train de prendre en charge nos patients", commente Kitty Mohan au nom de la British Medical Association (BMA), le principal syndicat de médecins britanniques. Le NHS manque notamment de médecins anesthésistes, de pédiatres, de psychiatres et de chirurgiens spécialisés en cardiologie et en pneumologie. "à cause de la pénurie d'anesthésistes, le nombre d'interventions chirurgicales qui peut être pratiqué est actuellement limité. Or nous aurions 394 anesthésistes de plus si la dynamique de recrutement des années passées s'était maintenue", ajoute Martha McCarey, du Nuffield Trust. Les effets du Brexit ont été encore plus ravageurs sur le recrutement des soignants: en 2015-2016, 9.389 infirmières et sages-femmes formées sur le continent avaient rejoint le UK, contre 663 seulement en 2020-2021.

> Courrier International, 1er décembre 2022

> Site du Nuffield Trust

Travail et santé

étude de la Fondation Jean Jaurès sur la santé au travail et de la prévention de l'absentéisme post crise sanitaire

> Site de la Fondation Jean Jaurès

Conditions de travail en Europe : la France à la traÎne

Selon la dernière édition de l'enquête européenne sur les conditions de travail, la pandémie de Covid a contribué à dégrader la situation de nombreux salariés. Parmi les 36 pays étudiés, la France affiche un bilan particulièrement négatif.

> Site d'Eurofound

Les postures sédentaires au travail : Définition, effets sur la santé et mesures de prévention

> Site de l'INRS

Vieillissement

Face à l'augmentation du coût de la vie quotidienne des personnes âgées, le HCFEA propose un nouvel indicateur qui prend en compte l'accessibilité financière des établissements sanitaires sur le territoire

01/12/2022- La hausse générale des prix, conséquence de l'inflation, met en péril la capacité des personnes âgées les plus précaires à subvenir à leurs besoins. Malgré un niveau de vie des retraités proche de celui des actifs, les dépenses d'une personne âgée sont potentiellement élevées, surtout en cas de recours à des aides à domicile. Le site commercial "retraite.com", en collaboration avec Silver Alliance (entreprise de services pluridisciplinaires à destination des personnes âgées), a publié sa 3e édition du baromètre annuel du coût des services d'un retraité. Par rapport à 2021, le coût de la vie mensuel moyen d'un retraité a augmenté de près de 7%. Les coûts sont très différents en fonction de l'âge du retraité. En moyenne, une personne entre 65 et 85 ans dépense mensuellement entre 646 € à 2 020 € (soit une hausse pouvant atteindre 10% par rapport à 2021). Parmi les dépenses des personnes âgées, les coûts des mutuelles, des transports et des services à domicile ont connu les plus fortes augmentations. Ainsi, le Haut conseil de la famille de l'enfance et de l'âge (HCFEA) travaille sur un nouvel indicateur permettant de cartographier les disparités d'accessibilité financière à l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Ce nouvel indicateur permet de corréler l'offre de soins (évaluée en fonction des équipements par région) avec la capacité financière des populations locales (appréciée par rapport au reste à charge). On constate que l'Île-de-France et la côte méditerranéenne ont un faible taux d'équipement par habitant et un reste à charge élevé, contrairement à l'Ouest de la France. Ce dernier dispose, en effet, d'un nombre de places plus élevé et d'un faible reste à charge. Cet indicateur permettra aux institutions de gouvernance de mieux répartir la création de places en Ehpad sur le territoire.
> Combien ça coûte d'être vieux en France ? : le nouveau baromètre Retraite.com / Silver Alliance disponible - Silveréco, 29 novembre 2022

Enjeux sanitaires de l'avancée en âge : épidémiologie des maladies chroniques liées à la perte d'autonomie et déterminants de ces maladies à mi-vie

> Site de Santé publique France

Rémunérations, effectifs et retraite dans la fonction publique : Dossier  du COR

Les pensions des anciens titulaires de la fonction publique cotisant au régime de la fonction publique de l'état ou à la CNRACL représentent actuellement environ un quart des pensions versées par l'ensemble des régimes obligatoires de retraite français. Elles n'en représenteraient plus qu'un cinquième en 2070, en raison des effets conjoints de la modération de la rémunération des fonctionnaires et d'un ralentissement de la progression des effectifs de retraités. Les règles spécifiques des calculs des pensions à la fonction publique alimentent régulièrement le soupçon que les fonctionnaires seraient favorisés, et ce malgré les nombreux travaux passés, notamment du COR. à cet égard, ce dossier propose un état des lieux de la situation des retraités de la fonction publique et de leurs régimes en France et à l'international. Il revient également sur l'effet de l'application des règles de retraite du privé aux fonctionnaires et propose enfin une évaluation du rendement des retraites au sein de la fonction publique, comparant l'ensemble des cotisations versées et l'ensemble des pensions reçues.

> Site du Cor

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ISSN 2824-9658