Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Rouguiyatou Ndoye et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie et mode de vie • Economie de la santé • Environnement et santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Science de l'information et de la communication • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Cette étude adopte une approche unique en économie en proposant une première évaluation du volume et de la valeur des services sanitaires et environnementaux rendus par les espaces verts, qui englobent dans cette étude toutes les surfaces et éléments naturels en milieu urbain, publics et privés, à l'exception des points d'eau. Ainsi, en France, en 2023, Asterès a quantifié les bienfaits des espaces verts urbains à 22 000 vies sauvées, 275 000 pathologies évitées, 20 Mt de CO2 stocké ou encore 1,4°C de moins en moyenne en été, correspondant à 2,3 Md€ de valeur tangible créée pour la société. En intégrant l'activité directe générée par les entreprises du paysage et des végétaux, l'empreinte économique totale des espaces verts en milieu urbain est estimée à 5,6 Mds€ en 2023.
Les composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS) ont fait la une de l'actualité ces derniers mois. Rebaptisés « polluants éternels » par les médias, ces molécules font l'objet d'importantes préoccupations, en raison de leurs effets sur la santé et de la pollution diffuse de l'environnement dont ils sont responsables.
> The Conversation, 07 juin 2024
En 2023, 34 % des internautes de 15 à 74 ans déclarent au moins un effet néfaste lié à l'usage des écrans dans la vie courante, en dehors des temps d'étude ou de travail. Les plus jeunes sont particulièrement concernés : 57 % chez les moins de 20 ans et 49 % chez les 20-34 ans.
Trouver un médecin généraliste en France peut ressembler à un vrai parcours du combattant. Des études montrent que cette réalité est encore plus difficile dans les zones rurales.
> The conversation, 18 juin 2024
Ce rapport présente les travaux du groupe d'experts réunis par l'Inserm dans le cadre de la procédure d'expertise collective pour répondre à la demande de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) concernant le polyhandicap. Ce travail s'appuie essentiellement sur les données issues de la littérature scientifique internationale disponible en date du second semestre 2023. Plus de 3 400 documents ont été rassemblés à partir de l'interrogation de différentes bases de données (Web of sciences, Pubmed, Scopus, Psycinfo, SocINDEX…). Le Pôle expertise collective, rattaché à l'Institut thématique Santé publique de l'Inserm, a assuré la coordination de cette expertise.
A l'occasion du Congrès Urgences 2024, la DREES a présenté aux professionnels de la médecine d'urgence les premiers résultats de la grande enquête nationale réalisée un an plus tôt dans tous les services des urgences des hôpitaux et cliniques de France avec leur concours. Dans un contexte de hausse continue du nombre de passages aux urgences, cette enquête exhaustive permettra d'éclairer les évolutions structurelles majeures intervenues depuis dix ans, date de la précédente édition. Les résultats détaillés du volet « Structure » seront publiés en juillet, et les résultats du volet « Patient » à l'automne.
> Diaporama sur le site de la Drees
L'Observatoire de l'accès aux soins de la Mission France témoigne des difficultés d'accès aux dispositifs de droit commun des populations accueillies par l'association. L'Observatoire constitue un outil de connaissance sur les populations vulnérables mais également de pilotage des programmes de l'association et de plaidoyer. Il permet d'élaborer des propositions au regard de données objectives et de l'expertise de terrain, à partir desquelles MdM interpelle les acteurs politiques, institutionnels et/ou professionnels de santé pour améliorer l'accès aux droits et aux soins des populations précaires ou en situation
Nous entendons tous beaucoup parler de sobriété énergétique. Qu'en est-il de la sobriété médicamenteuse ? Faut-il être sobre vis-à-vis des médicaments dans toutes les situations – c'est-à-dire en consommer le moins possible – ou existe-t-il des situations où la prise de médicament n'est pas négociable ?
> The Conversation, 09 juin 2024
Il "comprend des revalorisations d'honoraires qui permettront de sécuriser l'activité des entreprises officinales et assurera l'indispensable soutien aux officines de proximité", indique le syndicat de Philippe Besset.
> Le quotidien du pharmacien, 10 juin 2024
L'EN3S a souhaité dresser une cartographie des recours actuels à l'intelligence artificielle par les organismes de Sécurité sociale en explorant les cas d'usages potentiels mais encore non exploités. Nicolas Amar, rapporteur, a été mandaté pour mener ce projet, pour lequel Stéphane Messika, fondateur de Cleyrop, ainsi qu'Annabelle Blangero et François Guérillon, respectivement Lead-IA Responsable et expert chez Ekimetrics ont également contribué.
La délégation à la prospective du Sénat s'est penché sur les technologies d'IA mises en œuvre dans le domaine de la santé. Il s'agit d'identifier les différents scénarios de déploiement de l'IA, en s'appuyant sur les utilisations déjà existantes ou celles actuellement développées par des startups en lien avec les professionnels de santé. Il repousse un "techno-enthousiasme" excessif, voyant dans l'IA une solution miracle et négligeant les nombreuses adaptations qui seront nécessaires, mais ne verse pas non plus dans le "techno-pessimisme" surestimant les difficultés et les risques.
La Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a récemment réuni les associations signataires du Pacte des Solidarités, dispositif visant à lutter contre la pauvreté. Elle a notamment annoncé le maintien, à court terme, de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), qui est versée aux demandeurs d'emploi ayant épuisé leurs droits à l'Assurance chômage. Le transfert de cette prestation vers le revenu de solidarité active (RSA), financé par les départements, avait précédemment été annoncé. À l'heure actuelle, l'exécutif se focaliserait d'abord sur la réforme de l'Assurance chômage.
> Ministère
du Travail, de la Santé et des Solidarités, 3 juin 2024
> Localtis,
3 juin 2024
Ce rapport novateur du Bureau régional de l'OMS pour l'Europe explique clairement comment certaines industries puissantes sont derrière les problèmes de santé et la mortalité prématurée en Europe et en Asie centrale, notamment en interférant et en influant sur les efforts de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers et le diabète, et leurs facteurs de risque, notamment le tabac, l'alcool, l'alimentation nocive pour la santé et l'obésité. Le rapport invite les pouvoirs publics à instaurer des mécanismes permettant de recenser les conflits d'intérêts et de protéger les politiques publiques de l'ingérence de l'industrie.
Le ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention, a présenté une communication relative au déploiement de la prévention en santé en détaillant les dispositifs favorables à leur mise en oeuvre, notamment "Mon bilan prévention" qui en constitue le pilier. Il a notamment indiqué l'intégration des masseurs-kinésithérapeute dans ce dispositif.
> Compte-rendu du conseil des ministres du 12 juin 2024
> Assemblée nationale, 30 mai 2024
À l'Université Paris-Est Créteil, des patients participent pour la première fois aux enseignements de médecine générale. Désignés comme « patients partenaires enseignants » aux côtés des médecins formateurs, ils partagent leur expérience et leur parcours de soins avec les étudiants et aident ces futurs médecins généralistes à axer leur pratique sur le malade plutôt que sur la maladie.
> The conversation, 13 juin 2024
> Ifop pour Collectif des maisons de naissance, 30 mai 2024
Les risques routiers professionnels représentent la première cause de mortalité au travail en France. En 2022, 485 personnes sont mortes sur les routes lors d'un déplacement professionnel, dont 345 lors d'un trajet domicile-travail. Pourtant, à peine plus d'un quart des actifs (28%) connaît ces données. À l'occasion des journées de la sécurité routière au travail du 27 au 31 mai 2024, l'Ifop, à la demande de MMA, a dressé un bilan de dix ans d'études sur le risque routier professionnel.
En France, en 2019, parmi les salariés affiliés au régime général ou à la mutualité sociale agricole, 101 000 accidents de trajet professionnel avec au moins un jour d'arrêt sont recensés, soit 54 pour 10 000 emplois en équivalent temps plein.
En 2023, le déficit moyen des établissements et services médico-sociaux atteint 177 302 euros. Plus de 48% d'entre eux ne disposent pas de réserves de compensation suffisantes pour couvrir un éventuel déficit. C'est ce qui ressort des résultats de la dernière enquête flash de la Fnadepa. La fédération de directeurs attend une réforme structurelle.
ISSN 2824-9658