Clément M.J.
Bordeaux : Les Etudes Hospitalières : 2010 : 529 p.
Pourquoi tant de réformes hospitalières sous la Ve République? Alors que 4 réformes jalonnent la vie juridique des hôpitaux et hospices de1789 à 1958, 9 réformes majeures vont bouleverser l'organisation et le fonctionnement des hôpitaux depuis 1958. La Ve République, dans sa volonté réformatrice que l'on retrouve dans beaucoup d'autres aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle, va s'efforcer d'adapter le service public ¬hospitalier aux réalités du progrès des techniques médicales. C'est une course incessante entre le progrès scientifique et technique et l'inflation des dépenses de santé. Longtemps financées par l'expansion économique (les Trente Glorieuses), les recettes de la Sécurité sociale stagnent à compter des années 1980 et remettent en cause le fonctionnement du service public hospitalier. La concentration des équipements hospitaliers sera la réponse des pouvoirs publics en guise de maîtrise des dépenses. Cela ne suffira pas et à l'aube du XXIe siècle s'impose alors la T2A qui va ébranler le service public hospitalier justifiant, en conséquence, la fin de l'union organique entre le statut public de l'hôpital et ses missions de service public. Le service public hospitalier n'est plus réservé aux seuls établissements publics de santé, il lui est substitué des missions de service public qui peuvent être déléguées à tous les établissements de santé, publics ou privés. Cette Histoire des réformes hospitalières, chronologique et détaillée, illustre, sur le plan sanitaire, l'histoire économique et sociale de la Ve République face aux coûts des services publics, dont l'usage est élargi à des activités concurrentielles au secteur privé. Ceux qui veulent connaître les enjeux hospitaliers actuels seront éclairés par cette histoire institutionnelle de l'hôpital de 1958 à nos jours…(4e de couverture).
Durousset J.L.
Paris : Nouveaux débats publics : 2010 : 220 p.
Les Français regardent leur système hospitalier avec les yeux de Chimène : ils en sont fiers et ne voient pas ses failles. Pourtant, ils auraient intérêt à le reconsidérer avec plus d'objectivité. Certes, l'hôpital leur apporte qualité des soins et sécurité. Mais savent-ils qu'ils le doivent à la présence d'un secteur privé ? La Sécurité sociale, créée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, est la garante de ce système unique, qui protège aussi bien – sinon mieux – le modeste ouvrier que le riche entrepreneur. Mais, avec un déficit record de 30 milliards d'euros attendu pour 2011, notre système apparaît aussi extrêmement fragilisé. Parce qu'elle crée un contre pouvoir, l'hospitalisation privée apporte aux patients la liberté de choix. Elle oblige à accoler les mots « rentabilité » et « qualité de service » au concept de santé publique. Elle apparaît comme l'élément vertueux qui peut rétablir un équilibre. La guérison passera par de profonds changements et une nécessaire redistribution des rôles et des responsabilités. Mais la sauvegarde de ce que les Chinois nous envient, le meilleur système de santé du monde, est à ce prix. L'hospitalisation française doit beaucoup à la Sécurité sociale. Or la Sécurité sociale doit beaucoup à l'hospitalisation privée. Donc l'hôpital français doit beaucoup à l'hospitalisation privée. Ce n'est pas un syllogisme, mais une vérité, que ce livre s'attache à démontrer (4e de couverture).
Batifoulier P., Buttard A., Domin J.P.
Paris : Editions Eska : 2011, 259 p.
En développant une recherche mettant en avant les considérations éthiques et l'exigence de justice qui doivent motiver les politiques sociales, Maryse Gadreau a grandement contribué à renouveler une économie du social et tout particulièrement une économie de la santé trop focalisées sur les comportements stratégiques et la recherche de l'efficacité. Figure marquante du paysage académique, Maryse Gadreau a dirigé près d une centaine de thèses, mémoires de recherche et habilitations à diriger les recherches. Membre actif de nombreuses sociétés savantes et projets scientifiques, membre fondateur d un réseau de chercheurs à l origine de l'Association d'économie sociale (AES), Maryse Gadreau a alimenté un projet alternatif au main stream en économie, valorisant l' ouverture de la discipline aux autres sciences sociales. Cet ouvrage ne constitue pas seulement un hommage à l'oeuvre de Maryse Gadreau. Il est avant tout un projet intellectuel qui vise à alimenter, à partir des thèmes de recherche et des travaux de Maryse Gadreau, les débats politiques, éthiques et socio-économiques actuels en matière de santé et de politiques sociales. En reprenant une ou plusieurs des publications de Maryse Gadreau, chaque contributeur a accepté de développer son propre éclairage sur la « marchandisation » de la santé, la démocratie sanitaire, la profession médicale, les enjeux du vieillissement, la réforme hospitalière, les réseaux de soins, l accroissement des inégalités de recours aux soins ..., tout en situant son propos dans le cadre du thème central de l ouvrage : efficacité et justice en matière de santé et de politiques sociales. Ce projet n est donc pas un ouvrage de « mélanges » puisqu il est animé par un seul fil conducteur décliné en quatre chapitres : l État-social face au marché (1), pratiques professionnelles et coordination collective (2), l exigence de justice dans les politiques de santé (3) et de nouvelles règles pour les politiques hospitalières (4e de couverture).
Kervasdoué J. de
Paris : Plon : 2011 : 237 p.
Keck F.
Paris : Flammarion : 2010 : 350 p.
Pourquoi les hommes ont-ils si peur de la grippe ? Un an après la mobilisation des pouvoirs publics autour du virus H1N1, un jeune anthropologue a tenté de comprendre les raisons de cette alerte. Il montre ainsi que la représentation catastrophique du " monde grippé " nous oblige à repenser les rapports entre les hommes et les animaux. Allant à la rencontre d'éleveurs, d'observateurs d'oiseaux, de vétérinaires, de microbiologistes, d'épidémiologistes, de médecins, de journalistes, mais également d'autorités politiques et religieuses, l'auteur retrace la vision du monde produite par les maladies émergentes. Il montre que les grippes " aviaire " et " porcine " révèlent une peur des animaux héritée des réflexions les plus anciennes sur la domestication. Mais cette peur ne prend pas la même forme selon les dispositifs de sécurité mis en place à Paris, New York, Hong Kong, Tokyo, Phnom Penh ou Buenos Aires... Des producteurs aux consommateurs, de l'abattage des animaux malades à la pandémie toujours possible, ce tour du monde des virus qui émergent, des animaux qui les transmettent et des humains qui s'en protègent constitue un passionnant journal de voyage (4e de couverture).
Grignon-de Oliveira C., Gaille M.
Paris : Seli Arslam : 2010 : 302 p.
Comment expliquer les attentes de plus en plus fortes des patients à l'égard de leurs médecins ? Toujours plus informés, exigeants quant à leur traitement, ceux-ci attendent également du médecin un rapport plus personnel, plus humain. Comment les médecins conçoivent-ils leur métier et le bon exercice de celui-ci ? Comment réagissent-ils de leur côté à l'évolution de la demande qui leur est adressée ? Ces questions se posent dans le for intime de chacun, la nature de la relation entre le médecin et le patient suscitant affects, jugements et examen critique de part et d'autre. Mais ce que l'on exige de chacun d'eux est aussi une question centrale pour la société, qui se définit notamment par la manière dont elle conçoit la relation de soin du point de vue éthique, politique, juridique et économique. Cet ouvrage entend contribuer à éclairer, par son approche à la fois empirique et critique, ce questionnement concernant la relation soignant-soigné. II propose ainsi, à travers une série de contributions issues d'un dialogue entre médecins et spécialistes en sciences humaines et sociales. une analyse des attentes normatives énoncées à l'égard du patient et du médecin. Il s'agit aussi de dessiner des propositions théoriques pour qualifier et évaluer ces attentes, de fournir un examen des contextes singuliers et concrets dans lesquels elles s'expriment et, finalement, d'en livrer une mise en perspective historique. Ce livre s'adresse aux professionnels de la santé, aux chercheurs en sciences humaines et sociales et, au-delà, à tous ceux qui partagent la conviction que les questions relatives à la santé et au soin doivent occuper une place centrale dans la réflexion collective (4e de couverture).
Wooldridge J.M.
Mason : South-Western Cengage Learning : 2009 : 19p.-865 p.
The modern approach of this book recognizes that econometrics has moved from a specialized mathematical description of economics to an applied interpretation based on empirical research techniques. It bridges the gap between the mechanics of econometrics and modern applications of econometrics by employing a systematic approach motivated by the major problems facing applied researchers today. Throughout the content, the emphasis on examples gives a concrete reality to economic relationships and allows treatment of interesting policy questions in a realistic and accessible framework (4e de couverture).
Créé en 2004 sous la forme d'une convention de collaboration, l'Institut de Recherche en Santé Publique se structure en 2007 en Groupement d'Intérêt Scientifique (GIS). Son but est de développer et promouvoir la recherche française en Santé Publique en instaurant un partenariat respectant l'autonomie des institutions partenaires. Il s'est donné comme missions la définition d'une politique scientifique de recherche en Santé Publique, la mise en place d'une politique de gestion des outils collectifs, la mise en œuvre d'activités d'aide à la décision et d'expertise et le développement d'une politique de communication et de valorisation. L'ireps lance des appels à projets et fournira les résultats et conclusions de ces appels sur son site. Il publie également une revue « Questions de Santé Publique » et une lettre d'information mensuelle à destination des chercheurs en Santé Publique. L'Ireps dispose de trois bases de données, accessibles sur son site.
Créé par la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004, le Haut Conseil de la santé publique est une instance d'expertise qui a trois missions principales : contribuer à la définition des objectifs pluriannuels de santé publique, évaluer la réalisation des objectifs nationaux de santé publique et contribuer au suivi annue ; fournir aux pouvoirs publics, en liaison avec les agences sanitaires, l'expertise nécessaire à la gestion des risques sanitaires ainsi qu'à la conception et à l'évaluation des politiques et stratégies de prévention et de sécurité sanitaire ; fournir aux pouvoirs publics des réflexions prospectives et des conseils sur les questions de santé publique.
Son site diffuse ses avis et rapports, des rapports sur la santé en France et les sommaires de la revue du haut Conseil de la santé publique : « Actualités et dossier en santé publique ». Certains articles sont en texte intégral. Une revue de presse bimensuelle est également disponible.
Créée en 1877, la Société Française de Santé Publique (SFSP) est une association de la loi 1901 reconnue d'utilité publique le 8 mars 1900. Elle a pour objet toutes les questions se rapportant à la santé publique. La Société se donne en particulier pour objectif de rassembler l'ensemble des professionnels de santé publique afin de : réfléchir de manière pluridisciplinaire et scientifique aux problèmes de santé publique auxquels ils ont à faire face ainsi que la collectivité ;discuter leurs pratiques à la lumière de l'expérience des autres professionnels ; discuter des objectifs et des modalités de la formation et de la recherche en santé publique ; exprimer les propositions élaborées en commun, à destination des pouvoirs publics et de l'opinion. La SFSP propose gratuitement une lettre électronique d'information hebdomadaire envoyé par courrier électronique, après inscription. Le flash email se structure en trois parties : une partie « Actualités » reprenant les activités récentes de la SFSP et l'annonce des manifestations ; une seconde partie « Nouveautés en santé publique » présentant une revue de sujets d'actualité en santé publique et enfin une troisième partie correspondant à l'annonce des colloques, stages, offres d'emploi et appel d'offres sur la recherche (en collaboration avec l'Ireps). La SFSP publie une revue « Santé Publique » à laquelle on peut s'abonner dans l'espace boutique du site. Elle diffuse également la version papier de la revue de la CNAMTS Pratiques et Organisation des Soins ».
Elle met à disposition des dossiers thématiques sur des sujets de santé publique (loi de santé publique, inégalités de santé, organisation du système de soins, PNNS etc…) qui renvoient sur des rapports et actes de colloque, références bibliographiques. Enfin, elle collabore avec la BDSP à une base de données d'offre d'emploi.
Daidone S., Street A.
York : University of York : 2011/02 : 30 p.
This paper reports work undertaken for the Department of Health's Payment by Results (PbR) team to investigate whether: the costs associated with specialised activity are significantly different from non-specialised activity within the same Healthcare Resource Group (HRG) ; any differences in costs between specialised and non-specialised activity are due to differences in cost efficiency. This helps address the following PbR objectives: PbR gets the price ‘right' for services, by paying a price that ensures efficiency and value for money for the taxpayer, and incentivises the provision of care that is responsive to individual needs; The system is fair and transparent, through consistent fixed price payments to providers based on volume and complexity of activity. In broad terms, our analysis of data from 2008/9 explores whether patients who receive specialized services as part of their care package have higher costs than those who do not. If so, hospitals that treat more patients who receive specialised care might require top-up payments over and above their PbR tariff income. In our assessment we also take account of other factors that might explain costs. These factors include the Healthcare Resource Group (HRG) to which the patient is assigned, various sociodemographic, diagnostic and treatment-related characteristics of the patient, and the hospital in which the patient is treated. In what follows we first briefly set out the reasons why differential payments might be required for specialised services. We then describe how we identify patients as having received specialised care, assign costs to each patient record in HES, assess the costs of provider spells and decide upon an analytical sample. We specify our multiple regression models before providing some descriptive statistics comparing specialised to non-specialised activity. We then estimate models that investigate the extent to which variations in cost are explained by whether or not a patient received a specialized service.
Wu V., Shen Y.S.
Cambridge : NBER : 2011/03 : 30p.
This study examines the long term impact of Medicare payment reductions on patient outcomes using a natural experiment - the Balance Budget Act (BBA) of 1997. We use predicted Medicare revenue changes due to BBA, with simulated BBA payment cuts as an instrument, to categorize hospitals by degrees of payment cuts (small, moderate, or large), and follow Medicare patient outcomes in these hospitals over a 11 year panel: 1995-1997 pre-BBA, 1998-2000 initial years of BBA, and 2001-2005 post-BBA years. We find that Medicare AMI mortality trends stay similar across hospitals when comparing between pre-BBA and initial-BBA periods. However, the effect became measurable in 2001-2005: hospitals facing large payment cuts saw increased mortality rates relative to that of hospitals facing small cuts in the post-BBA period (2001-2005) after controlling for their pre-BBA trends. We find support that part of the worsening AMI patient outcomes in the large-cut hospitals is explained by reductions in staffing level and operating cost following the payment cuts, and that in-hospital mortality is not affected partly due to patients being discharged earlier (shorter length-of-stay).
Torre S., Myrskyla M.
Rostock : Max Planck Institute for Demographic Research : 2011/02 : 34 p.
The relative income-health hypothesis postulates that income distribution is one of the key determinants of population health. The discussion on the age and gender patterns of this association is still open. We test the relative income-health hypothesis using a panel data covering 21 developed countries for over 30 years. We find that net of trends in GDP per head and unobserved period and country factors, income inequality, measured by the Gini index, is strongly and positively associated with male and female mortality up to age 15. For women the association vanishes at older ages, but for men persists up to age 50. These findings suggest that policies decreasing income inequality may improve the health of children and young- to middle-aged men. The mechanisms behind the income inequality-mortality association are not known, but may be related to parental stress and male competition. Future research could focus on unravelling these mechanisms.
Baltagi B.H., Moscone F., Tosetti E.
Bonn : IZA : 2011/03 : 21 p.
This paper investigates the factors that determine differences across OECD countries in health outcomes, using data on life expectancy at age 65, over the period 1960 to 2007. We estimate a production function where life expectancy depends on health and social spending, lifestyle variables, and medical innovation. Our first set of regressions include a set of observed medical technologies by country. Our second set of regressions proxy technology using a spatial process. The paper also tests whether in the long-run countries tend to achieve similar levels of health outcomes. Our results show that health spending has a significant and mild effect on health outcomes, even after controlling for medical innovation. However, its short-run adjustments do not seem to have an impact on health care productivity. Spatial spill overs in life expectancy are significant and point to the existence of interdependence across countries in technology adoption. Furthermore, nations with initial low levels of life expectancy tend to catch up with those with longer-lived populations.
Levine Taub A., Kolotilin A., Gibbons R.S
Cambridge : NBER : 2011/02 : 44 p.
Physicians prescribing drugs for patients with schizophrenia and related conditions are remarkably concentrated in their choice among antipsychotic drugs. In 2007 the single antipsychotic drug prescribed by a physician accounted for 66% of all antipsychotic prescriptions written by that physician. Which particular branded antipsychotic was the prescriber's "favorite" varied widely across physicians, i.e. physician prescribing concentration patterns are diverse. Building on Frank and Zeckhauser's [2007] characterization of physician treatments varying from "custom made" to "ready-to-wear", we construct a model of physician learning that generates a number of hypotheses. Using 2007 annual antipsychotic prescribing behavior on 17,652 physicians from IMS Health, we evaluate these predictions empirically. While physician prescribing behavior is generally quite concentrated, prescribers having greater volumes, those with training in psychiatry, male prescribers, and those not approaching retirement age tend to have less concentrated prescribing patterns.
Foot C., Raleigh V., Ross S.
Londres : King's Fund Institute : 2010 : 36 p.
In 2010, for the first time, many providers of NHS services have been required to produce quality accounts, which are public reports of the quality of their services and their plans for improvement. We have analysed a sample of these, reviewing their compliance with statutory requirements and published guidance and assessing how well they meet principles of good practice in publishing information on quality. We looked in particular at: how they present and use quality measures to report on performance; how they have reported on data quality; their participation in clinical audit and national confidential enquiries; how providers have reported patient and public feedback; how they have involved local stakeholders, and what the external comments have focused on. Across all dimensions, there were examples of both good and poor practice, and many very different approaches to style, content and intended audience. Based on these findings, we have made a series of recommendations to providers about how their quality accounts could be improved. However, we also raise policy questions about quality accounts, in the context of the new government's policy agenda on information. We conclude that, fundamentally, quality accounts are so varied because they are having to provide commentary on a wide range of services, are serving a broad range of audiences and are also attempting to meet two related, but different, goals of local quality improvement and public accountability. The future for public accountability needs to focus more on the centralised provision of standard, consistent and comparable measures, published in forms that enable interpretation and comparison. Individual quality accounts can then both draw on these measures and select local priorities and measures, as long as those measures can be given with benchmark or trend information to provide some context for interpretation.
Morestin F., Gauvin F.P, Hogue M.C.
Montréal : NCCHPP : 2011/02 : 53 p.
Parce que l'étude des politiques publiques soulève des défis particuliers, le Centre de collaboration national sur les politiques publiques et la santé a développé une méthode de synthèse de connaissances adaptée. Celle-ci permet de documenter les effets et l'équité des politiques étudiées ainsi que les enjeux d'application qui intéressent les décideurs (coûts, faisabilité, acceptabilité), en se basant sur la construction de modèle logique, sur les littératures scientifique et grise, et sur des processus délibératifs organisés pour recueillir de l'information contextuelle.
US Department of Health and Human Services. Centers for Disease Control and Prevention. (C.D.C.).
Hyattsville : CDC - NCHS : 2011 : 587 p.
Monitoring the health of the American people is an essential step in making sound health policy and setting research and program priorities. In a Chartbook and detailed tables, this report provides an annual picture of the health of the entire Nation. It includes 41 charts, 148 detailed tables, and a Special Feature on Death and Dying.
Schneider E.C., Hussey P.S., Schnyer C.
Santa Monica : Rand corporation : 2010 : 276 p.
Insurers and purchasers of health care in the United States are on the verge of potentially revolutionary changes in the approaches they use to pay for health care. Recently, purchasers and insurers have been experimenting with payment approaches that include incentives to improve quality and reduce the use of unnecessary and costly services. The Patient Protection and Affordable Care Act of 2010 is likely to accelerate payment reform based on performance measurement. This technical report catalogues nearly 100 implemented and proposed payment reform programs, classifies each of these programs into one of 11 payment reform models, and identifies the performance measurement needs associated with each model. A synthesis of the results suggests near-term priorities for performance measure development and identifies pertinent challenges related to the use of performance measures as a basis for payment reform. The report is also intended to create a shared framework for analysis of future performance measurement opportunities. This report is intended for the many stakeholders tasked with outlining a national quality strategy in the wake of health care reform legislation.
Naylor C., Bell A.
Londres : King's Fund Institute : 2010 : 53 p.
The NHS is facing a significant financial challenge and needs to make substantial improvements in productivity if it is to provide high-quality services without additional funding. Spending on mental health accounts for around 10 per cent of the overall health budget and so the mental health sector has a key role in responding to this challenge. The King's Fund and Centre for Mental Health have worked together to explore how mental health services could be delivered in a different and more cost-effective way. The consensus from their work, including an expert seminar and a review of evidence, is that there is scope for mental health services not only to improve their own productivity but also to support productivity improvements in other parts of the NHS. This report focuses on four main areas: immediate priorities for improving productivity in existing mental health services, what mental health services can offer to improve productivity in the NHS as a whole, the economic benefits beyond the NHS of improved mental health care, the longer-term challenge of building a preventive and empowering mental health system. The report suggests that there are real opportunities to change the way mental health services are delivered in order to achieve more within existing budgets. Of the improvement areas highlighted in the report, we consider that the following are the most promising targets for immediate attention: reducing unnecessary bed use in acute and secure psychiatric wards, establishing systems to review the use of highly expensive out-of-area treatments, improving workforce productivity, strengthening the interface between mental and physical health care, particularly for older people and people with long-term conditions. Many case studies and practical examples are included to illustrate these conclusions, and there are recommendations for action that involve everyone in the health service.
Lacroix G., Brouard M.E.
Laval : CIRPEE : 2011/02 : 30 p.
Research on health-related work absenteeism focuses primarily on moral hazard issues but seldom discriminates between the types of illnesses that prompt workers to stay home or seek care. This paper focuses on chronic migraine, a common and acute illness that can prove to be relatively debilitating. Our analysis is based upon the absenteeism of workers employed in a large Fortune-100 manufacturing firm in the United States. We model their daily transitions between work and absence spells between January 1996 up until December 1998. Only absence due to migraine and depression, its main comorbidity, are taken into account. Our results show that there is considerable correlation between the different states we consider. In addition, workers who are covered by the Blue Preferred Provided Organization tend to have shorter employment spells but also shorter migraine spells.
Brandt M., Deindl C., Hank K.
Mannheim : MEA : 2011 : 19 p.
This study investigates the role of childhood conditions and societal context in older Europeans' propensity to age successfully, controlling for later life risk factors. Successful aging was assessed following Rowe and Kahn's conceptualization, using baseline interviews from the first two waves of the Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE). These data were merged with retrospective life-histories of participants from 13 Continental European countries, collected in 2008-09 as part of the SHARELIFE project. Our sample consists of 22,474 men and women, who are representative of the non-institutionalized population aged 50 or older (mean age: 63.3) in their respective country. Estimating multilevel logistic models, we controlled for demographics (age, sex), childhood conditions (SES, health, cognition), later life risk factors (various dimensions of SES and health behaviors), as well as country-level measures of public social expenditures and social inequality. There is an independent association of childhood living conditions with elders' odds of aging well. Higher parental SES, better math and reading skills, as well as self-reports of good childhood health were positively associated with successful aging, even if contemporary characteristics were controlled for. Later-life SES and health behaviors exhibited the expected correlations with our dependent variable. Moreover, higher levels of public social expenditures and lower levels of income inequality were associated with a greater probability to meet Rowe and Kahn's successful aging criterion. We conclude that unfavorable childhood conditions exhibit a harmful influence on individuals' chances to age well across all European welfare states considered in this study. Policy interventions should thus aim at improving the conditions for successful aging throughout the entire life-course.
Sirven N., Debrand T.
Paris : Irdes : 2011/02 : 24 p.
Les relations de causalité entre participation sociale (capital social) et santé des personnes âgées en Europe sont ici appréhendées à partir des trois vagues de l'enquête SHARE (Enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe) dans 11 pays, auprès des individus de 50 ans et plus. Pour chacune des deux premières vagues (2004 et 2006), une série de variables renseigne sur la participation à des activités sociales (associations, clubs, partis politiques, etc.) et sur l'état de santé physique et mentale des répondants. Les données rétrospectives de la 3e vague d'enquête sur les histoires de vie (SHARELIFE) sont également prises en compte. Les résultats suggèrent que la participation sociale favorise une meilleure santé, et vice-versa. Néanmoins, l'effet de la santé sur la participation sociale apparaît plus important que l'effet inverse. Par conséquent, les individus âgés en bonne santé ont d'autant plus de chances de préserver leur santé grâce à l'effet bénéfique du capital social. De même, ceux en moins bonne santé ont moins de chances de participer à des activités sociales et ont donc une probabilité plus forte de voir leur état de santé se dégrader plus vite. En somme, malgré ses effets individuels bénéfiques, le capital social est un vecteur potentiel d'accroissement des inégalités de santé parmi les personnes âgées (Résumé d'auteur).