Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité hebdomadaire, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Annuaire sécu, 1er février 2015
27/01/15 - Le taux d'évolution des versements de
l'Assurance maladie par le régime général dans le champ de
l'ONDAM peut être estimé pour l'année 2014 à + 3,3 %, en données
corrigées CJO-CVS (un chiffre nettement supérieur à celui de
2013, + 2,3 %), annonce la CNAMTS dans son communiqué du 26
janvier. Les dépenses de soins de ville ont progressé de + 3,8 %
(après 2,6 % en 2013 et 0,5 % en 2012). La LFSS pour 2014 avait
fixé un objectif national de dépenses de l'assurance-maladie
(ONDAM) de 2,4 % pour l'année 2014. On en est très loin.
> Communiqué
de la CNAMTS du 26 janvier 2015
> Les
Echos, 27 janvier 2015
Annuaire sécu, 1er février 2015
29/01/15 - Des manifestations de travailleurs indépendants sont
annoncées dans les semaines qui viennent dans différentes villes
en France, pour contester le fonctionnement du Régime social des
indépendants mais également les cotisations et les prestations
sociales personnelles des TI. à cette occasion, le RSI sort une
note d'information de 9 pages destinée à la presse. Sont
détaillés la situation et la qualité de service du régime, les
cotisations sociales des travailleurs indépendants (baisses et
simplifications), les prestations sociales et l'obligation
d'affiliation et de cotisations.
> Note d'information du RSI
Annuaire sécu, 1er février 2015
30/01/15 -Le président de la Mutualité Française, Etienne
Caniard, était invité à échanger auprès des journalistes de
l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis)
sur l'actualité des mutuelles, le 30 janvier à Paris. Une
occasion de revenir sur les avantages des réseaux de soins
mutualistes, un an après la loi Le Roux. Interview.
> Sur
le site de la Mutualité Française
Lettre Espace social européen, 2 février 2015
Etienne Caniard est revenu sur le dossier du tiers-payant lors
d'une rencontre avec les journalistes de l'Ajis (Association des
Journalistes de l'Information Sociale), vendredi dernier. "Nous
comprenons totalement les préoccupations des médecins" a déclaré
le président de la FNMF à propos des craintes relatives à
l'exécution de tâches administratives au détriment des soins.
Pour lui, plusieurs étapes sont essentielles dans la mise en
oeuvre du tiers-payant, à commencer par la mise en place du
"serveur en ligne" actuellement en cours d'élaboration par les
trois familles de complémentaires santé (FNMF, FFA, CTIP). Il
sera " opérationnel avant la fin de l'année 2015". La forme du
GIE n'est pas confirmée, "Nous n'avons pas encore arrêté le
modèle juridique", a précisé le patron de la Mutualité
Française, des arbitrages sur le schéma cible se tiendront lors
d'une réunion commune le 6 février. Deuxième étape :
l'authentification de l'assuré social, "notre position vise à
simplifier au maximum, à partir de la carte Vitale ce qui
nécessite quelques travaux d'adaptation" poursuit-il. Jusqu'à
maintenant la gouvernance de la Cnam avait toujours "refusé de
délibérer avec les complémentaires santé sur ces sujets mais
aujourd'hui nous notons un changement clair d'attitude". Les
complémentaires s'engageront ensuite à garantir les paiements,
assumant donc les erreurs de traitement. Les retours
d'informations seront simplifiés pour les professionnels de
santé, qui signeront une convention unique avec l'ensemble des
complémentaires santé et des opérateurs de tiers-payant. Par
ailleurs, la Mutualité Française formule trois propositions
"pour améliorer l'accès aux soins des Français": étendre les
réseaux de soins à tous les professionnels de santé, s'orienter
vers une "véritable" généralisation de la complémentaire santé y
compris pour les personnes en dehors de la vie active, et
diminuer "de façon conséquente" la fiscalité des contrats santé
pour faciliter leur accessibilité financière. Interrogé sur une
possible entrée au sein de l'Association Française de
l'Assurance (AFA), Etienne Caniard n'a pas écarté cette
possibilité si cette dernière apparaÎt comme "un lieu de
traitement des dispositions techniques et un élément de
clarification de nos métiers" et non comme "un grand tout qui
doit faire disparaÎtre les spécificités".
Les complémentaires santé présenteront vendredi le cahier des charges d'une plateforme informatique commune pour le lancement du tiers-payant chez les médecins. Un serveur recensant les droits des assurés sera mis en place d'ici à la fin de l'année. Le médecin pourra ainsi voir si un patient est affilié à une mutuelle et aura la garantie d'être payé car les participants à la plateforme prendront en charge les éventuels ratés de la transaction.,
> Les Echos, 2 février 2015
En 2013, les dépenses nettes d'aide sociale des
conseils généraux s'élèvent à 33,9 milliards d'euros, dont 32,1
milliards en France métropolitaine, soit une hausse de 2 % en
euros constants par rapport à 2012 et de près de 10 % depuis
2009.
Près de 8,7 milliards d'euros sont consacrés aux dépenses nettes
liées au revenu de solidarité active (RSA) socle et au RSA socle
majoré, aux contrats uniques d'insertion et aux anciens
dispositifs du revenu minimum d'insertion. Celles-ci augmentent
de 7 % en euros constants par rapport à 2012. Elles représentent
30 % des dépenses consacrées aux quatre principales catégories
d'aide sociale.L'aide sociale à l'enfance et l'aide sociale aux
personnes âgées en constituent chacune 24 %. S'élevant à 7,1
milliards d'euros en 2013, les dépenses consacrées à l'enfance
ont progressé de 1 % en euros constants en un an. Cette hausse
est imputable à l'augmentation du nombre de bénéficiaires (+2
%). à l'inverse, les 7 milliards de dépenses nettes destinées
aux personnes âgées sont en léger recul en 2013 (-0,4 %). Ils
sont pour une large part dédiés au financement de l'allocation
personnalisée d'autonomie. Enfin, les 22 % restants concernent
les dépenses nettes d'aide sociale destinées aux personnes
handicapées (6,3 milliards d'euros), en hausse de 3 % par
rapport à 2012.
> En
ligne sur le site de la Drees
Le taux de décès par cancer du poumon va
surpasser en 2015 pour la première fois celui par cancer du sein
chez les femmes, selon des prévisions publiées dans la revue
Annals of Oncology. Selon les chercheurs italiens et suisses de
l'étude, le nombre total de cancers va continuer d'augmenter
dans l'Union européenne en raison notamment de l'accroissement
et du vieillissement de la population. Mais le taux de mortalité
du cancer va lui continuer de diminuer insistent les chercheurs.
"Avec deux exceptions notables": le cancer du poumon pour les
femmes et le cancer du pancréas (de diagnostic difficile) pour
les deux sexes.
> Le
Figaro, 30 janvier 2015.
Présentant ses voeux aux acteurs du monde
sanitaire et médicosocial, Claude Evin, le directeur général de
l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, a pointé du
doigt le fait que la région capitale n'est plus épargnée par les
problèmes d'accès aux soins. Cela va se traduire très
concrètement dans le schéma régional d'organisation des soins,
qui délimite les zones dites "déficitaires et fragiles". Ces
zones fragiles vont en effet passer de 13% du territoire
francilien aujourd'hui à 30% en 2017. Selon Claude Evin, cela
permettra "de consolider la présence de médecins généralistes
sur tout notre territoire régional".
> Lire
la suite sur Localtis.info, 29 janvier 2015
Annuaire sécu, 1er février 2015
La dette des hôpitaux a bondi de 500 millions depuis que la
Banque centrale suisse a désarrimé le franc suisse de l'euro. La
FHF a réagi en envisageant une cessation concertée des
paiements des échéances des intérêts exigés par les banques.
> Communiqué
de presse de la FHF
> Les Echos, 29 janvier 2015
> Les
Echos, 28 janvier 2015
> Questions
au gouvernement, sur le site du Sénat, 29 janvier 2015
Fhf.fr, 29 janvier 2015
A l'occasion du Conseil d'administration de la FHF du 28
janvier, la qualité des établissements de santé a fait l'objet
d'une revue globale avec la HAS. Le pilotage national et local
de la qualité, les perspectives de la HAS et sa volonté de
simplifier, de créer du sens et de s'inscrire davantage dans le
quotidien des professionnels ont été discutés. Le lancement de
la V2014 et du compte qualité, les développements futurs du
système de mesure, la diffusion publique et l'incitation
financière étaient également à l'ordre du jour.
> Lire la suite sur le site de la FHF
Annuaire sécu, 1er février 2015
>
Point de vue de François Pesty sur son site, 30 janvier 2015
28/01/2015 - Au moment où le Parlement s'apprête à débattre du projet de loi relatif à la santé, le CESE a décidé de se saisir d'un sujet essentiel pour la santé des Français et majeur pour l'économie mais insuffisamment piloté par les pouvoirs publics : les dispositifs médicaux. Entre 800 000 et 2 millions de ces dispositifs existent en France. Un tel foisonnement impose que des mesures soient prises pour améliorer la sécurité et la qualité, offrir un meilleur accès aux dispositifs médicaux innovants et utiles, en limitant les restes à charge des ménages, et faire le lien entre politique de santé et excellence industrielle.
> Présentation de l'avis sur le site du CESE
Obligatoire depuis le 1er janvier 2015, la
prescription en DCI (dénomination commune internationale) via
les logiciels d'aide à la prescription (LAP) pose parfois des
problèmes d'équivalence. Selon le syndicat patronal de
l'industrie pharmaceutique (Leem), certains logiciels proposent
en effet des transcriptions en DCI du nom de marque qui ne
correspondent pas toujours au princeps initialement prescrit, en
galénique comme en dosage. Plusieurs classes thérapeutiques sont
visées, comme les produits inhalés, ceux qui partagent la même
DCI pour deux indications différentes, les collyres, les
produits injectables et les produits à marges thérapeutiques
étroites. La HAS travaille à une nouvelle version du référentiel
de certification des logiciels d'aide à la prescription, alignée
sur les dispositions du décret du 14 novembre (relatif à
l'obligation de prescription en DCI).
> Le Quotidien du Médecin, 29 janvier 2015.
Les laboratoires pharmaceutiques et le Comité
économique des produits de santé (CEPS), un organisme
interministériel, vont entamer dans quelques semaines les
négociations sur le renouvellement de l'accord-cadre, qui doit
régir pour trois ans les règles du jeu dans la filière du
médicament. Pour le Leem, l'objectif principal est de mettre fin
au "taux W". Une loi adoptée en septembre 2014 par Bercy pour
contrer l'explosion du coût d'un médicament innovant contre
l'hépatite C. Au-delà d'un seuil critique, le chiffre d'affaires
supplémentaire des laboratoires concernés est désormais écrémé.
"Le critère de succès de notre négociation sera la fin du taux
W", lâche Patrick Errard, le président du Leem. Le syndicat
souhaite une meilleure prise en compte des "gains d'efficience"
dus à l'innovation de rupture apportée par les médicaments, et à
leur impact sur le budget de la Sécurité sociale. "Nous
souhaitons allonger la focale. Quand un médicament innovant
permet d'éviter les complications, et rend donc inutile une
intervention chirurgicale, voire quand il parvient à éradiquer
une maladie, cela génère des économies de long terme pour la
Sécurité sociale", explique Patrick Errard. Mais ces effets ne
peuvent être appréciés que sur le long, c'est pourquoi le Leem
préconise un nouveau mécanisme: les entreprises pourraient
consentir un prix de départ moins élevé, mais en échange
celui-ci ne baisserait pas au fil du temps, comme c'est le cas
habituellement pour les médicaments qui vieillissent.
> Les
Echos, 2 février 2015
Annuaire sécu, 1er février 2015
27/01/15 - L'Assurance maladie et Etalab, mission gouvernementale
chargée de l'ouverture des données publiques, ont organisé, le 26
janvier, le premier marathon informatique exploitant des données
regroupées au sein du système national d'information inter-régimes
de l'Assurance maladie (Sniiram) préalablement anonymisées. Le but
de l'événement pour les développeurs, statisticiens et
représentants issus d'instances publiques (Drees, HAS),
d'organismes complémentaires, de cabinets de conseil ou de
start-up invités pour l'occasion (une soixantaine de participants)
était de se regrouper en équipes pour monter, en une journée, des
projets établis à partir des bases de données de l'Assurance
maladie mises spécialement à leur disposition. En marge de la
présentation des projets, la ministre de la Santé, Marisol
Touraine, a qualifié l'ouverture de ces données de “mouvement
incontournable”, qui doit évidemment être encadré, et qui doit
faire évoluer “la culture de rétention” des administrations.
Pour sa part, la CNAMTS se dit prête à ouvrir davantage les
données du Sniiram, qui "constitue probablement la plus grande
base de données médico-économiques dans le monde", notamment à des
fins de recherche.
> Le
communiqué de presse de la CNAMTS, 27 janvier 2015
> L'Express,
26 janvier 2015
L'école polytechnique et la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam)
s'associent pour déployer de nouvelles pistes d'exploitations
des données du Système National Inter-Régimes de l'Assurance
Maladie. Une base de données de plus de 65 millions de
personnes.
> Site
de Polytechnique
Franck von Lennep, directeur de la recherche, des
études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), est revenu,
lors d'un débat organisé par l'Association des cadres de
l'industrie pharmaceutique (ACIP) et la Société française
d'économie de la santé à Paris, sur les futures modalités de
l'open data en France. Un système national des données de santé
(SNDS) "allier[ait] le Sniiram [système national d'information
inter-régimes de l'assurance-maladie] et le PMSI [Programme de
médicalisation des systèmes d'information]" et un Institut
national des données de santé serait créé et financé par des
redevances demandées aux utilisateurs des données. Christian
Saout, ex-président du CISS (collectif interassociatif sur la
santé) a dénoncé la concentration des autorisations d'accès et
le démembrement de l'institut pour le partage des données de
santé en place depuis dix ans.
> Le
Quotidien du médecin, 5 février 2014
Adopté le 21 janvier 2013 en Comité
interministériel de lutte contre l'exclusion (CILE), le plan de
lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale a été
adapté dans une nouvelle « feuille de route 2014 », en janvier
2014, à la suite d'un premier rapport d'évaluation réalisé par
l'IGAS. Ce deuxième rapport d'évaluation conserve la même trame
que le premier :
- La première partie concerne l'évolution du taux de pauvreté en
France avec des comparaisons avec plusieurs pays européens.
Exploitant les indicateurs mis en place la première année avec
l'aide de la Direction de la recherche, des études, de
l'évaluation et des statistiques (DREES), les données permettent
de dégager des grandes tendances qui éclairent sur la situation
française en 2012. - La deuxième partie porte sur l'évaluation
de la montée en charge des différentes mesures du plan au
travers des sept thématiques de celui-ci : l'accès aux droits,
l'accès à l'emploi, l'hébergement et le logement, la santé,
l'enfance et famille, l'inclusion bancaire, la gouvernance des
politiques de solidarité. - La troisième partie s'intéresse à la
mise en oeuvre territoriale du plan à partir des schémas
régionaux réalisés par les préfectures de région comme
recommandé par le premier rapport.
>
Sur le site de la Documentation française
> Communiqué de presse de Matignon, 26 janvier 2015
> bilan du collectif "Alerte" sur le plan de lutte et ses propositions, 23 janvier 2015
Comme attendu, les députés ont rejeté jeudi la proposition de loi déposée par Véronique Massonneau (EELV, Vienne), qui permettait à toute personne majeure et capable, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, de demander à bénéficier d'une euthanasie ou d'un suicide médicalement assisté. Marisol Touraine n'a pas soutenu le texte et mis en avant le "droit nouveau" à une "sédation profonde et continue" jusqu'à la mort pour des malades incurables. Il faut "permettre le rassemblement, le consensus autour de ce point d'équilibre" de la proposition de loi Claeys-Leonetti, qui sera examinée en mars, a estimé la ministre de la Santé.
> Le Généraliste - 29 janvier 2015
L'Assemblée nationale lance, sur son site internet du 3 au 16 février, "une consultation citoyenne" sur la proposition de loi de Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) sur la fin de vie. Tout internaute peut commenter chacun des neuf articles du texte, qui crée un droit à une sédation profonde et terminale et rend plus contraignantes les directives anticipées des patients. Les contributions pourront être exploitées par le rapporteur du texte lors de son examen en commission des affaires sociales et en séance publique.
> Le Quotidien du Médecin, 3 février 2015
L'Académie de Chirurgie, dans un communiqué signé par ses trois derniers présidents, son vice-président et son secrétaire général, s'élève contre le projet de loi de santé. Elle estime que "l'accès actuel aux soins risque d'être fortement pénalisé par les conséquences de plusieurs mesures proposées". Ainsi, envisager de donner l'exclusivité [des urgences hospitalières] au secteur public aboutira à accentuer l'engorgement actuel des services aux dépens des patients. Académie. Pour elle, la généralisation du tiers-payant est inflationniste. Enfin, l'instance dénonce la soumission du renouvellement des équipements lourds à la discrétion des agences régionales de santé sur des critères susceptibles de changer à tout moment, ce qui compliquera la planification de l'organisation des soins lourds dans le privé comme dans le public. L'Académie de Chirurgie demande à rencontrer la ministre de la Santé.
> Le Quotidien du médecin, 28 janvier 2015
Dans un rapport, l'Igas souligne que l'évaluation
médico-économique n'est apparue en France qu'en 2012 pour les
médicaments et ne concerne qu'un petit nombre de segments de
l'économie de santé. Seuls 21 médicaments ont bénéficié d'une
évaluation par la Commission d'évaluation économique et de santé
publique (CEESP), qui rend son avis sur la base du dossier
présenté par l'industriel", pointe l'instance. Il y a peu de
liens entre l'évaluation et la recherche et la qualité de ces
études pâtit du manque de personnels qualifiés. Aussi, l'Igas
recommande l'utilisation de l'évaluation médico-économique dans
les recommandations de pratique clinique.
> Site
de l'Igas
Jusqu'à présent, pour les arrêts maladie inférieurs à six mois, les indemnités n'étaient perçues que si le salarié avait travaillé 200 heures au cours du trimestre précédent. Le nouveau décret du ministère de la Santé, publié ce samedi, abaisse cette durée à 150 heures, soit 600 heures sur l'année écoulée avant le début de l'arrêt. Les indemnités peuvent par ailleurs être perçues si le travailleur malade a cotisé un salaire au moins égal à 1015 fois le smic horaire au cours de six mois précédents.Cette mesure est avant tout présentée comme porteuse d'égalité entre les travailleurs. La ministre de la santé estime que le décret favorise également l'égalité entre hommes et femmes, ces dernières étant plus souvent concernées par les emplois précaires et les temps partiels.
Dès le 1er juillet, les médicaments exposés à la
vue du public feront l'objet d'un "affichage visible et lisible"
ou d'un étiquetage pour ceux qui sont disponibles en libre
accès. Pour les médicaments non exposés, l'information se fait
par une étiquette ou un catalogue. L'affichage doit mentionner
la possibilité de perception d'honoraires de dispensation..
> Site
de Legifrance
Annuaire sécu, 1er février 2015
28/01/15 - Les revalorisations tarifaires, ce n'est pas pour
maintenant. La ministre de la Santé l'avait annoncé la semaine
dernière. La commission paritaire nationale (CPN), qui réunissait
mercredi 28 janvier les syndicats de médecins libéraux signataires
de la convention médicale et la CNAMTS, l'a confirmé. Devant le
refus de la Caisse nationale d'inscrire à l'ordre du jour de cette
réunion l'ouverture d'une négociation tarifaire, l'ensemble des
syndicats de médecins a quitté la séance moins d'une heure après
le début de la rencontre. "Les caisses renvoient ce sujet au
lendemain d'élections professionnelles aux URPS dont la date
précise reste inconnue", s'insurge la CSMF qui a donné pour
consigne à ses représentants locaux de boycotter les réunions des
commissions paritaires locales régionales "aussi longtemps que
persistera le blocage tarifaire". "Ces élections sont prévues pour
octobre 2015 mais rien ne dit qu'elles se tiendront effectivement
à cette date", redoute Luc Duquesnel, le leader de l'Unof, pour
qui les esprits seront, à cette époque, occupés par la mise en
place des nouvelles ARS, en application de la réforme
territoriale... MG France était venu défendre l'accès, pour les
généralistes, à la majoration MPC de 2 euros par consultation,
alignant les tarifs des différents spécialistes en secteur 1.
Préalable à toute négociation tarifaire pour MG, cette
revendication a également été rejetée par l'Assurance maladie. La
tension entre les pouvoirs publics et les médecins libéraux ne
retombe pas. Après la fermeture des cabinets fin décembre, la
grève administrative lancée qui se poursuit, et la grève de la
permanence des soins prévue le week-end prochain, les médecins de
ville accentuent leurs revendications tarifaires. Ajoutons que la
ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'est déclarée favorable,
le 27 janvier, au projet des trois familles de complémentaires de
créer une plateforme informatique commune pour faciliter la
généralisation du tiers payant, qui devrait être prête pour 2017.
Les complémentaires santé présenteront le 6 février leur chemin de
fer pour la généralisation d'un tiers payant offrant une garantie
de paiement pour le professionnel de santé, a promis vendredi 30
juillet le président de la Mutualité française, Etienne Caniard.
Qualifiant cette démarche de "bonne perspective", la ministre a
indiqué que "tout ce qui va dans le sens de la simplification doit
être entendu et est bon". Le groupe de travail sur le tiers payant
réunissant professionnels de santé, représentants de l'état, de
l'Assurance maladie et des complémentaires, a débuté le 29 janvier
au ministère.
> Le
Généraliste, 28 janvier 2015
> le
Monde, 28 janvier 2015
Annuaire sécu, 1er février 2015
28/01/15 - La réunion du comité permanent du Conseil d'orientation
sur les Conditions de Travail qui s'est tenue le 27 janvier 2015 a
permis de valider les orientations du troisième Plan Santé au
Travail pour la période de 2015 à 2019 qui se décline en 7 axes
stratégiques.
> Communiqué
de presse de François Rebsamen
> Liaisons
Sociales Quotidien, 29/01/2015
> Discours
du ministre
> Orientations
retenues par le GPO du COCT pour le PST3
Annuaire sécu, 1er février 2015
Ce numéro de janvier 2015 est consacré aux
résultats de l'enquête sur les motivations de départ à la
retraite, réalisée en 2014 auprès de fonctionnaires d'Etat,
territoriaux et hospitaliers venant de prendre leur retraite. Il
présente les premiers résultats s'agissant notamment de l'âge de
départ souhaité, des motifs ayant contribué au départ, du niveau
d'information en matière de retraite ainsi que du ressenti du
retraité dans sa nouvelle vie. Cette publication est co-signée
par les trois institutions ayant exploité cette enquête : le
Secrétariat général du Conseil d'Orientation des Retraites, le
Service des retraites de l'Etat (SRE) et la Direction des
retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts.
> Questions
Retraite & Solidarité, janvier 2015
> Dossiers Solidarité et Santé n° 60, janvier 2015