Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
En 2013, 33 milliards d'euros de cotisations ont
été collectés sur le marché de l'assurance complémentaire santé
en France. Les mutuelles sont prédominantes sur ce marché avec
54 % des cotisations collectées, devant les sociétés d'assurance
(28 %) et les institutions de prévoyance (18 %). La moitié des
cotisations en santé concernent des contrats collectifs, qui
couvrent des salariés d'entreprise ou de branches
professionnelles.
Le marché de l'assurance complémentaire santé a dégagé 228
millions d'euros d'excédents en 2013, soit 0,7 % des cotisations
collectées. Les institutions de prévoyance sont les organismes
qui reversent à leurs assurés la plus grande part de leurs
cotisations en santé sous forme de charges de prestations et
ceux dont les charges de gestion sont les plus faibles, ce qui
s'explique notamment par leur spécialisation dans les contrats
collectifs.
Cette étude reprend les principaux résultats de l'édition 2014
du rapport du gouvernement au Parlement sur la situation
financière des organismes complémentaires assurant une
couverture santé.
> Site
de la Drees
Réalisé par l'Association des Directeurs des
Caisses d'Assurance Maladie, ce rapport commencé en fin d'année
2013. et adopté en octobre 2014 dresse un tableau de la place
des femmes au sein des dirigents de l'Assurance malade et émet
trente propositions d'actions.
> Site de l'ADCAM
A l'occasion du 41e congrès de la Mutualité
Française, Etienne Caniard, président de la Mutualité Française,
accueille 2.000 mutualistes, les décideurs de la santé -
politiques, institutionnels, professionnels de santé, leaders
d'opinion - et les plus hautes autorités de l'Etat. Il formule
cinq propositions.
- une véritable généralisation de la complémentaire santé,
- une remise à plat de la politique conventionnelle avec les
professionnels de santé,
- le développement de l'offre de soins de premier recours,
- création de nouveaux services digitaux au service des
patients,
- rénovation du code la Mutualité
> Communiqué
de presse du 11 juin 2015
Accompagné par la ministre des Affaires sociales,
Marisol Touraine, le chef de l'Etat est intervenu vendredi
devant le congrès de la Mutualité. François Hollande a annoncé
en retour que "la généralisation de la complémentaire santé aux
futurs retraités" serait "effective au 1er janvier 2017". Les
retraités conserveront "leurs garanties avec le même niveau de
prime". Il a précisé "deux voies" envisagées pour sécuriser la
période de sortie de l'activité et de retraite : "adapter la
loi Evin" du 31 décembre 1989, qui détermine les conditions de
la couverture santé des anciens salariés ou "s'appuyer sur les
contrats responsables, en ciblant davantage les aides fiscales
et sociales pour renforcer la solidarité intergénérationnelle."
La solution, a développé le président de la République,
"pourrait être la différenciation de la taxe sur les contrats,
au bénéfice des plus responsables". "Dès lors que la prise en
charge des retraités serait prévue, il y aurait une
différenciation fiscale au bénéfice de ces contrats".
De son côté, la ministre Marisol Touraine a annoncé une réforme
du Code de la Mutualité pour 2016. Elle mise clairement sur les
mutuelles pour mener à bien le chantier majeur du tiers payant
généralisé au moyen d' une solution technique commune censée
être simple pour les médecins comme pour les assurés
> Discours
de François Hollande
Lettre d'Espace social européen, 16 juin 2015
A Nantes, en fin de semaine dernière, il n'y avait pas que
Marisol Touraine et François Hollande…La table ronde du vendredi
sur les relations assurance maladie-médecins et mutuelles permit
d'entendre des propos à la fois ouverts et prudents.
Nicolas Revel, directeur général de la Cnam et de l'Uncam, ne
pouvait pas être en deçà des déclarations du président de la
République annonçant ainsi son souhait de voir l'assurance
maladie travailler en partenariat avec la Mutualité sur
tiers-payant et la politique conventionnelle avec les
professions de santé. "Ensemble, agissez ensemble" a dit
François Hollande. Dont acte de principe pour la Cnam.
Laquelle entend occuper le 1er semestre 2016 aux négociations
caisses-médecins et le second semestre, cette fois de plein pied
avec l'Unocam, sur les soins dentaires avec les organisations
professionnelles (satisfaction de principe de la CNSD). Des
rendez-vous pour peut-être concrétiser des revalorisations
tarifaires applicables en 2017 ?
Côté CSMF, Jean-Paul Ortiz a fait part de son rejet "d'une
américanisation de la médecine via les réseaux de santé" (un
propos surprenant car personne ne songe à faire cela) avant de
se déclarer "ouvert au dialogue". On aura noté l'absence
regrettée de MG-France à ce congrès…
Côté FNMF, Thierry Beaudet (président de la MGEN et
vice-président de la Mutualité) et Stéphane Junique (secrétaire
général d'Harmonie Mutuelle et secrétaire général adjoint de la
FNMF) ont rappelé les souhaits de la Mutualité sur l'accès aux
données de santé, la réforme du système conventionnel.ULa seule
vraie nouveauté fut le propos de Dominique Reynié, politologue
et Dg de Fondapol, qui souhaite un système plus coopératif,
transversal fondé sur la délégation et l'autonomie des acteurs.
Jusqu'ici, les personnes ayant des activités
agricoles de faible ampleur étaient rattachées à la MSA en tant
que cotisant de solidarité, avec un niveau de cotisation réduit,
mais une protection sociale des plus réduite. La loi du 13
octobre 2014 d'avenir de l'agriculture a redéfini les critères
d'assujettissement au régime des non-salariés agricoles, en
créant trois seuils d'activité minimale, dont l'un doit être
atteint (la superficie de l'exploitation, le temps de travail
consacré à l'activité agricole ou le revenu professionnel
générés par l'activité agricole). Aussi, les cotisants de
solidarité peuvent désormais, sous certaines conditions, obtenir
le statut de chef d'exploitation;
> Site
de la MSA : communiqué du 10 juin 2015
Lettre d'Espace social européen, 8 juin 2015
Les chiffres viennent d'être transmis au gouvernement (Marisol
Touraine et Christian Eckert notamment) : le déficit du régime
général devrait s'établir à 13 Mds cette année (un mieux de 400
Ms € par rapport à la LFSS 2015) et se décomposer comme suit :
- -7,2 Mds pour la Cnam (une petite hausse en raison
d'un Ondam réel un peu plus fort que prévu par le Comité
d'alerte des dépenses de mai dernier)
- -2,0 pour la Cnaf (mieux que prévu en raison des
décisions sur les prestations comme le gel et la modulation des
A.F.)
- -0,8 Md € pour la Cnav
- +0,5 Md € pour les AT-MP (normalement le Fonds des
AT-MP doit respecter un strict équilibre…)
- -3,6 Mds € sur le FSV (dépourvu de personnalité
juridique, le Fonds est dépendant de la Cnav). On notera que son
déficit s'accroÎt…
> Rapport sur les Comptes de la Sécurité sociale - juin 2014
Le Centre national des soins à l'étranger publie
les chiffres 2014 des prestations de soins effectuées à
l'étranger en 2014, qui s'avèrent avoir progressé de 22,2 % en
2014. Cela concerne 262 602 dossiers traités pour des soins
dans 198 pays, soit 4,6 % de plus qu'en 2013. Parmi les faits
marquants de 2014 : la préparation en amont du transfert de
l'activité de gestion des dettes et des créances internationales
de la France relatives aux soins de santé, nouvelle mission
déléguée par la CNAMTS au CNSE opérationnel au 1/01/2015, ou
encore la forte augmentation du nombre de personnes handicapées
placées dans des établissements non conventionnés en Belgique,
et la montée en expertise en matière de tarification sur la base
des GHS publics.
> Rapport
d'activité du CNSE 2014
08/06/2015 - Ce rapport liste 30 mesures
destinées à améliorer le fonctionnement du régime social des
indépendants (RSI) et la prise en charge des cotisants en
difficulté.
> RSI
: Valls s'attelle au dossier explosif du régime des
indépendants, Les Echos, 8 juin 2015
L'OMS publie dans le Lancet sa dernière étude sur
la charge mondiale de morbidité. Elle s'appuie sur plus de
35.000 sources d'information issues de 188 pays différents, et
témoigne de la hausse du taux d'invalidité, en même temps que
celle de l'espérance de vie mondiale. "Les gens vivent plus
longtemps, mais avec plus de maladies et de handicaps", analyse
le professeur en santé mondiale Rifat Atun (Harvard). Nous
observons "une transition sans précédent d'un monde de maladies
transmissibles à un monde de maladies chroniques et
d'invalidités, avec des implications pour le bien-être des
personnes dans le monde entier". Les principales causes de
problèmes de santé ont en effet totalement changé au cours des
23 dernières années. L'année 2013 acte ainsi l'explosion des
troubles musculo-squelettiques, mentaux et liés aux substances
(alcool, drogues). La prévalence du diabète a augmenté de 136%
dans le monde depuis 1990, celles des céphalées de 120%, tandis
que la maladie d'Alzheimer a augmenté de 92%. Autre constat
marquant de l'étude: un tiers de la population mondiale, soit 2
à 3 milliards de personnes, souffre d'au moins 5 problèmes de
santé au même moment. Plus l'âge avance, plus le risque de
cumuler les morbidités progresse. "55,5 % des plus de 80 ans
souffrent de 10 séquelles d'une maladie ou plus", ajoute Rifat
Atun. "La multimorbidité a des implications majeures pour les
systèmes de santé, car elle entraÎne une demande accrue et peut
provoquer de plus grands restes à charge".
> Pourquoi
Docteur, 8 juin 2015
17/6/2015 - Les décès par accident vasculaire cérébral (AVC) ou crise cardiaque sont moins nombreux qu'avant, mais les niveaux croissants d'obésité et de diabète, en particulier chez les jeunes, vont faire augmenter les taux de mortalité, selon un nouveau rapport de l'OCDE. Intitulé Cardiovascular Disease and Diabetes: Policies for Better Health and Quality of Care (Maladies cardiovasculaires et diabète : des politiques pour une meilleure santé et qualité des soins), ce rapport explique que les progrès réalisés dans la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires ont permis de faire reculer de 60 % les taux de mortalité ces cinquante dernières années dans les pays de l'OCDE.
> Communiqué de presse de l'Ocde
Localtis.info, 08/06/2015
L'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France et la plupart
des grandes fédérations professionnelles du secteur ont signé
une "charte relative à l'adaptation de l'offre des
établissements et services médicosociaux". Parmi les signataires
figurent notamment les représentations régionales de la FHF
(Fédération hospitalière de France), de la Fehap (établissements
privés non lucratifs), de l'Uniopss (Union nationale
interfédérale des organismes privés sanitaires et sociaux), du
Synerpa (maisons de retraite), de l'UNA (aide à domicile)...
> Lire
la suite sur Localtis.info
> La présentation de la charte sur le site de l'ARS Ile-de-France.
Le nombre d'années de vie passées avec une
incapacité a augmenté de plus de 42% entre 1990 et 2013, passant
de 573,6 à 764,8 millions en 2013, selon une étude dirigée par
Theo Vos, professeur de santé mondiale à l'université de
Washington, et réalisée à partir des données de plus de 35.000
sources sur 188 pays. Principaux pourvoyeurs de ces années de
handicap, les douleurs (du dos, du cou, musculo-squelettiques,
migraines...), les maladies mentales (dépression, anxiété et
schizophrénie), l'anémie et les pertes d'audition.
> Le Figaro, 10 juin 2015
Une hausse continue de la fréquentation des
services d'urgence des établissements de santé est observée
(plus de 50 000 patients par jour en 2012 en France
métropolitaine et dans les DOM), alors que les informations
disponibles en routine fournissent peu d'éléments sur les motifs
de recours, les modalités de prise en charge selon les
pathologies, les difficultés éventuelles rencontrées, ou encore
la diversité des organisations et de fonctionnement des
structures.
Pour palier ce manque d'informations, la Direction de la
recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques
(Drees) a réalisé une enquête un jour donné (le 11 juin 2013)
auprès des 736 points d'accueil d'urgences présents sur le
territoire français. Cette enquête a été conçue avec les
professionnels des urgences et collectée par le personnel des
points d'accueil lui-même. Elle fait suite à une première
enquête menée en 2002.
Le colloque du 18 novembre 2014 a permis de présenter les
premiers résultats issus de l'exploitation de cette enquête. Des
travaux complémentaires autour des urgences, mobilisant d'autres
sources de données existantes, ont également été exposés. De la
genèse du recours aux urgences aux difficultés d'orientation en
aval des urgences, de nombreux thèmes ont été abordés durant
quatre sessions thématiques sur la méthodologie de l'enquête,
l'organisation puis la patientèle des services d'urgences et
enfin la place des urgences dans l'offre de soins de premier
recours.
> Site
de la Drees
Un chirurgien-dentiste sur trois refuse de prendre en charge des
patients déclarant leur séropositivité, selon un testing de
l'association AIDES réalisé auprès de 440 cabinets de 20 villes
françaises. Il s'agissait d'un refus direct dans 3,6% des cas
(refus lors de la demande de rendez-vous ou observation de
traitements différenciés) et d'un refus indirect dans 30% des cas:
horaires, dépassements d'honoraires, assurance de la solvabilité
financière, réorientation vers un service hospitalier ou un
confrère, évocation d'un manque de connaissance de la pathologie
et de sa prise en charge, évocation d'un matériel non adapté ou de
la dangerosité des soins.
> Le
Parisien, 4 juin 2015
L'Insee publie pour la première fois des données
localisées à la commune sur le revenu disponible et la pauvreté
monétaire. L'exploitation par l'Insee du dispositif Filosofi
permet de proposer une nouvelle lecture de la carte des revenus,
des inégalités et de la pauvreté monétaire en France
métropolitaine en mettant à disposition des données allant
jusqu'à la commune.
> L'étude
nationale, les donnée détaillées localisées, les études
régionales sur le site de l'Insee
Les inégalités sociales jouent sur la santé des enfants, selon une enquête de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) menée en 2012-2013 en grande section de maternelle. Ainsi, 12% des enfants étaient en surpoids, une proportion qui monte à 15,6% chez les enfants d'ouvriers contre 7,2% chez les enfants de cadres. Concernant l'obésité, les taux sont de 3,5% en moyenne, 5,8% chez les enfants d'ouvriers et 1,3% chez les enfants de cadres. 24% des enfants d'ouvriers ont une carie non soignée contre 4% des enfants de cadres. En effet, les cadres accordent plus de place à la prévention et aux habitudes de vie bénéfiques.
Les
personnes âgées de plus de 65 ans représentent 18,4% de la
population. En 2060, 1 personne sur 3 devrait avoir plus de 60
ans. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS) « les sujets de 65
ans et plus consomment en moyenne 3,9 médicaments différents
en une journée. Ce chiffre s'élève à 4,4 pour les sujets âgés
de 80 ans et plus ». Cette polymédication entraÎne des
interactions médicamenteuses, augmentant ainsi le risque
iatrogène pour l'ensemble des personnes suivies et
particulièrement pour celles qui résident en EHPAD et suivent
un traitement par PDA (préparation des doses à administrer).
L'UNPF émet 4 recommandations visant à sécuriser le patient
en clarifiant la traçabilité du médicament depuis sa
préparation jusqu'à son administration dans les EHPAD.
1.Sécuriser le patient en créant un protocole homogène pour la
PDA ;
2.ReconnaÎtre au pharmacien un double rôle : à la fois
dispensateur et organisateur du circuit du médicament en EHPAD
;
3.Rétribuer le pharmacien pour son implication dans la PDA ;
4.Proposer aux pharmaciens un plan de formation spécifique
pour pratiquer la PDA.
>Livre
blanc sur le site de l'UNPF
> Les
pharmaciens alertent sur le traitement médicamenteux des
personnes âgées en Ehpad, localtis.info, 11 juin
2015
85% des Français déclarent avoir confiance dans
les médicaments, selon l'étude annuelle réalisée par Ipsos pour
les Entreprises du médicament (Leem). Un chiffre qui retrouve
pratiquement son niveau de 2013 par rapport aux 75% de confiance
enregistrés en 2014, année marquée par un décrochage de 12
points.
> 5e
édition de l'Observatoire sociétal du médicament
Dans un texte publié par La Tribune, Danièle
Desclerc-Dulac du Collectif interassociatif sur la santé (CISS),
Etienne Caniard de la Mutualité Française, Laurent Berger de la
CFDT et Luc Bérille de l'Unsa définissent quatre priorités pour
une transformation du système de santé : réduction du reste à
charge en "construi[sant] une nouvelle forme d'opposabilité
tarifaire au profit des patients", organisation d'un vrai
"parcours de soins lisible par le patient" (orienter, prévenir
les pathologies, soigner et accompagner), amélioration de
l'organisation collective du travail, co-construction des
services et des actions en santé et la mise en place de "modes
de rémunération plus adaptés que le paiement à l'acte".
Troisième axe: "redéfinir le pilotage des politiques de santé et
l'articulation entre l'assurance-maladie obligatoire et les
complémentaires", avec la participation des associations de
patients. Enfin, les auteurs souhaitent "refaire de la santé un
enjeu de citoyenneté, en favorisant le débat public (...) et en
encourageant l'engagement citoyen à travers de nouvelles actions
de proximité".
> La
Tribune, 7 juin 2015
Le gouvernement a engagé sa responsabilité sur la
loi Macron hier soir et a utilisé l'article 49-3 de la
Constitution. Il avait déposé dans l'après-midi trois
amendements, validés par la commission spéciale de l'Assemblée
nationale. L'un assouplit la communication sur certains alcools.
Ainsi, ne relèveront pas de la publicité ou de la propagande les
contenus liés notamment "à une région de production" ou "au
patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une
boisson alcoolique disposant d'une identification de la qualité
ou de l'origine", ou liés à un terroir protégé. La Fédération
Addiction et l'Association nationale de prévention en alcoologie
et addictologie (ANPAA) déplorent cette décision. Un autre
amendement rétablit l'obligation de prescription médicale en
cours de validité pour la délivrance de lunettes. .
> Le
Quotidien du médecin, 16 juin 2015
La France compte quelque 5 millions de malades de
l'alcool et 2 à 3 millions de consommateurs dépendants, selon
l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé
(INPES). Les Français boivent en moyenne un peu plus de 2 verres
par jour, contre 7 verres au Tchad, plus de 6 en Inde, plus de 5
en Iran, selon un rapport de 2010 de l'Organisation mondiale de
la santé (OMS). Les députés examineront aujourd'hui un
amendement sénatorial au projet de loi pour la croissance,
l'activité et l'égalité des chances économiques (loi Macron) qui
assouplit la loi Evin sur la publicité sur l'alcool. Marisol
Touraine, la Fédération Addiction, la Société française
d'addictologie, l'Association nationale de prévention en
alcoologie et addictologie y sont opposés.
> Le
Quotidien du médecin, 8 juin 2015
> Le
Parisien, 8 juin 2015
12/06/2015 - Lors de l'examen du projet de loi Macron en
commission en seconde lecture, dans la nuit de mercredi 10 à
jeudi 11 juin, les députés ont modifié la loi Evin qui définit les
critères selon lesquels une publicité pour l'alcool peut être
autorisée ou sanctionnée : ils ont maintenu un amendement adopté
début mai par le Sénat, qui assouplit cette loi de 1991.
> Touraine
« en colère » après l'assouplissement de la loi Evin sur la
publicité sur l'alcool, Le Monde 11 juin 2015
Organisée à l'initiative de l'Organisation
mondiale de la Santé, la Journée mondiale sans tabac (31 mai) a
pour but d'attirer l'attention sur les risques pour la santé
associés au tabagisme et sur les actions nécessaires pour
réduire la consommation de tabac dans le monde. à l'occasion de
la Journée mondiale sans tabac 2015, vous trouverez ci-après une
sélection de revues systématiques Cochrane récentes qui abordent
la lutte contre le tabagisme dans la population générale. Les
revues Cochrane sur ce sujet vital sont maintenus par le groupe
Cochrane sur le tabagisme, dont le travail a pour but d'assurer
que les interventions pour traiter ou prévenir le tabagisme sont
étayées par des données probantes de bonne qualité permettant
d'éclairer les politiques et la pratique des soins de santé. La
récente revue Cochrane sur la cigarette électronique en a
d'ailleurs apporté la preuve en identifiant et en regroupant les
données existantes sur ce sujet controversé. Cette revue
systématique sera bien sûr mise à jour régulièrement lorsque de
nouvelles données seront disponibles. Ces revues traitent de
sujets aussi divers que les interventions d'autogestion portant
sur le comportement ou le mode de vie, l'aide que les
professionnels de santé peuvent apporter à des groupes
spécifiques ou à la population de fumeurs en général, ou encore
les interventions pharmacologiques ou technologiques. Le groupe
thématique Cochrane sur le tabagisme prépare également des
revues systématiques d'évaluation des effets d'interventions
communautaires, institutionnelles ou celles réalisées en milieu
scolaire, ainsi que des effets d'interventions de politique
gouvernementale sur la santé de la population.
> Consultez
la liste complète des revues réalisées par le groupe Cochrane
sur le tabagisme.
La 5ème édition du Diagnostic and Statistical
Manual Of Mental Disorders, (DSM-5) vient d'être publiée dans sa
version française. Rédigé depuis 60 ans par l'Association
Américaine de Psychiatrie (APA), il est l'ouvrage de référence
pour la classification des troubles mentaux, etconstitue un
guide pour la pratique de l'ensemble des professionnels de santé
concernés.
> Lire
la suite sur Egora.fr
Le gouvernement a présenté lundi 40 nouvelles
pistes de simplification pour les particuliers et 52 pour les
entreprises; Dans le domaine de la santé et du médico-social,
onze mesures concernent les personnes handicapées, avec la mise
à disposition "au cours du premier semestre" d'un simulateur des
droits multi-prestations et l'expérimentation dans le Nord et le
Calvados d'un espace personnel numérique regroupant les
démarches administratives. Les certificats médicaux nécessaires
à toute demande faite auprès des maisons départementales des
personnes handicapées (MDPH) seront valides pendant six mois au
lieu de trois. Les conseils départementaux mettront en place un
tiers-payant pour l'achat des aides techniques. Pour les
personnes âgées, le droit à l'aide à la complémentaire santé
(ACS) pour les bénéficiaires du minimum vieillesse (Aspa) depuis
plus de deux sera renouvelé automatiquement dès juin 2016. Dans
le même temps, le Sénat a adopté l'ordonnance créant de nouveaux
délais pour la mise en accessibilité des lieux publics et
transports aux handicapés..
> Le
Moniteur des Pharmacies, 3 juin 2015
Arrêté
du 27 mai 2015 portant approbation de l'avenant n° 6 à la
convention nationale du 4 mai 2012 organisant les rapports
entres les pharmaciens titulaires d'officine et l'assurance
maladie, JO du 4/06/15
Arrêté
du 27 mai 2015 portant approbation de l'avenant n° 9 à
l'accord national relatif à la fixation d'objectifs de
délivrance de spécialités génériques
L'Ordre des pharmaciens a présenté le 2 juin 2015, leur étude annuelle sur la démographie de la profession. Elle constate le vieillissement continue de ses effectifs, la concentration des structures officinales, et une répartition territoriale harmonieuse des officines et des pharmaciens d'officine.
> Communiqué de presse et étude complète sur le site de l'Ordre des Pharmaciens
La France compte en moyenne 281,4 médecins pour
100.000 habitants en métropole, avec une disparité selon les
régions, tandis que la profession vieillit et continue de se
féminiser, d'après l'Atlas 2015 de la démographie médicale du
Conseil national de l'Ordre.
> Toujours
moins de généralistes et des médecins vieillissants,
Libération, 16 juin 2015
Développé en partenariat avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), ce site rassemble toutes les informations utiles pour les personnes âgées en perte d'autonomie et leurs aidants, notamment sur les aides disponibles et les démarches à effectuer pour les obtenir. Il propose également des outils pratiques pour guider les personnes âgées dans leur parcours, en particulier un annuaire des établissements et des services médicalisés pour personnes âgées et un simulateur permettant d'estimer le montant du « reste-à-charge » mensuel pour une place dans un Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
> www.Pour-les-personnesagees.gouv.fr
Une nouvelle expérimentation a été lancée dans 4
départements : la Côte-d'Or, l'Indre, la Haute-Marne et la Sav
pour détecter des personnes âgées en situation de fragilité
économique et sociale . Laurence Rossignol, la secrétaire d'Etat
aux personnes âgées, s'est rendu à Dijon, lundi 8 juin 2015,
pour faire le point sur ce nouveau dispositif de veille et
d'accompagnement à destination des retraités. 1000 facteurs
mobilisés et formés vont proposer un questionnaire à des
personnes âgées ciblées par l'Assurance retraite sur la base de
critères que sont la situation d'isolement couplée à la
perception d'une pension de réversion ou de l'allocation de
solidarité aux personnes âgées (ASPA).
>
Site du Ministère chargé de la santé
Thierry Mandon a été à plusieurs reprises rapporteur du budget de l'Enseignement supérieur.