DOC NEWS : VEILLE SUR L'ACTUALITE EN SANTÉ


Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.

De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :




DOC NEWS DU 16 OCTOBRE 2015

Assurance maladie

Baromètre Prévoyance du CTIP

Lettre d'Espace social européen, 2 octobre 2015
Le CTIP présentait hier son 11ème Baromètre de la prévoyance, réalisé avec le Crédoc, portant sur les attentes des salariés et des entreprises. Le taux d'équipement progresse pour toutes les garanties : invalidité, décès, complémentaire santé, épargne, "notamment grâce aux accords de branche" souligne le représentant des IP.
En santé, 68% des salariés sont couverts (contre 60% en 2013) mais 28% des entreprises ne sont toujours pas équipées à quelques mois de l'échéance de l'Ani santé. La réforme est connue mais ses conditions de mises en oeuvre restent  ignorées, 29 % des entreprises déjà équipées ne savent pas quelles modifications apporter à leur contrat. 77% des entreprises et 8 salariés sur 10 ne connaissent pas les contrats responsables. Côté prévoyance lourde : plus de 8 salariés sur 10 sont couverts par au moins une garantie, le taux de couverture augmente pour chacune (décès, invalidité, incapacité). Avec une hausse plus importante pour les petites entreprises de moins de 9 salariés  (+ 6 points). Jean-Paul Lacam, délégué général, a par ailleurs réagit sur le PLFSS 2016. A propos de la couverture santé des plus de 65 ans "les pouvoirs publics confondent vitesse et précipitation" a-t-il regretté pointant un texte "confus, complexe et sans aucune concertation". Bertrand Boivin-Champeaux, directeur Prévoyance et Retraite Supplémentaire, a regretté le dispositif  prévu pour les contrats courts ou multi-employeur : "on souhaiterait que la réponse soit d'abord apportée par une réflexion de branche".
> Site du Ctip

Caisse des Français de l'étranger : Rapport Igas/IGF

La Caisse des Français de l'étranger (CFE), organisme de sécurité sociale pour l'assurance volontaire des Français expatriés, offre à ceux qui le souhaitent une protection sociale optionnelle (maladie, maternité, invalidité, accidents du travail et maladies professionnelles). L'Igas et l'IGF ont été missionné par le gouvernement afin de clarifier le cadre juridique d'intervention de la CFE, d'analyser sa situation financière et sa solvabilité au regard des normes imposées au secteur des assurances et à évaluer, compte tenu du positionnement de la caisse dans la protection sociale des Français à l'étranger, la pertinence des assurances volontaires proposées par la CFE. Un rapport mis en ligne le 30 septembre 2015,présentent les conclusions et recommandations des inspections.
> Site de l'Igas

L'UFC-Que Choisir lance son comparateur indépendant d'assurances santé

06/10/2015 - Ce comparateur indépendant d'assurances complémentaire santé recense plus de 100 contrats. Il compare ces derniers selon le profil des consommateurs, selon leur prix et leur niveau de remboursement. Ce comparateur est disponible gratuitement en ligne jusqu'à fin 2015.
> Communiqué de presse de l'UFC-Que Choisir
> Le comparateur

70 ans de la "sécu": François Hollande: "la Sécurité sociale, pilier de la République"

Lettre d'Espace social européen, 7 octobre 2015
 "La sécurité sociale n'est pas une construction immuable. Elle doit  bouger mais ce n'est pas non plus un acquis irréversible", a déclaré François Hollande, hier en clôture du 70ème anniversaire de la "sécu", à la Mutualité. Pas d'annonces, mais un tour d'horizon des réformes à venir (tiers-payant généralisé, compte de retraite unique , protection maladie universelle, ...). Le président de la République a rendu hommage aux partenaires sociaux et leur a demandé de prendre des "mesures courageuses" pour  assurer "l'équilibre durable des régimes de retraites complémentaires" qui "ne peuvent pas reposer sur les seuls salariés". Sur le financement de la sécurité sociale, il veut "aller plus loin avec les partenaires sociaux dans la clarification des ressources". Plusieurs questions: l'autonomie de financement de la Sécurité sociale par rapport à l'Etat, le rôle respectif de l'impôt et des cotisations, la prise en compte des nouvelles formes d'emplois liés au numérique et à l'économie collaborative. Le chef de l'Etat a insisté sur une "nouvelle réforme essentielle": le compte personnel d'activité, intégré dans le projet de loi sur le travail présenté en 2016 qui comprendra les droits personnels acquis sur la formation, l'épargne salariale et retraite et le compte pénibilité. "Un compte patrimonial en quelque sorte" annonce le chef de l'Etat.
Il a présenté aussi la protection universelle maladie, un projet qui doit être examiné dès aujourd'hui en conseil des ministres dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016. Dans les faits, l'assurance-maladie est déjà universelle. La mesure n'étendra donc pas le nombre d'assurés, mais vise plutôt à simplifier radicalement le système en le rendant indépendant du statut professionnel. Toute personne résidant de manière "stable et régulière en France", depuis au moins six mois, aura droit à la prise en charge de ses dépenses de santé par l'assurance-maladie. Cherchant à rassurer les médecins, hostiles à la généralisation du tiers payant, François Hollande a assuré que "cela ne pourra être fait que si des solutions techniques sont simples et permettent aux médecins d'avoir la garantie qu'ils seront payés de leurs actes dans un délai aussi court que possible". "C'est la condition pour que ce système puisse être viable et accepté", a-t-il ajouté. Profitant également des 70 ans de la Sécurité sociale, Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance maladie, a par ailleurs annoncé le déploiement national du dossier médical personnel d'ici à deux ans.
> Le discours du président de la République
> La vidéo intégrale de la Rencontre Nationale
> Le site d'archives de l'Ina sur les 70 ans de la sécu

Revue "Informations sociales" : les 70 ans de la Sécurité sociale

Garantir « à chacun qu'en toutes circonstances, il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes », telle était l'ambition des ordonnances d'octobre 1945, instituant la "Sécu". Pour son 70e anniversaire, la revue Informations sociales explore le processus historique ayant conduit à cette création, mais aussi les mutations de cette institution au niveau de son organisation et ses effets sur la société française.
> Informations sociales, n° 189 (Pas encore en ligne)

70 ans de la Sécu : à la recherche d'un nouveau sens pour la solidarité

La Sécurité sociale a été créée à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour édifier « un ordre social nouveau ». Mais face au vieillissement de la population, à l'évolution de nos structures sociales et de nos territoires, aux nouveaux besoins de confort ou de prévention, la Sécu craque et pas seulement financièrement. Quels principes mettre en oeuvre pour refonder un système qui s'avère inapte à résorber les inégalités de santé et joue de moins en moins son rôle d'amortisseur de crise ? Les solutions inventées sur les territoires (recours aux nouvelles technologies, mutuelles communales) préfigurent-elles de nouvelles formes de solidarité ou modifient-elles notre contrat social ?
> Gazette Santé Social, 6 octobre 2015

Aides Ocam expertisées : Rapport commandé à l'gas

Lettre d'Espace social européen, 9 octobre 2015
Le gouvernement vient de passer une commande à Pierre Boissier, chef de l'Igas, pour expertiser les aides directes et indirectes à la complémentaire santé. Alors que le PLFSS 2016 est en plein débat, compte tenu des protestations sur l'article 20 du projet (couverture des personnes précaires et des retraités), l'Etat commande un rapport attendu depuis près de 3 ans. Une demande réitérée et une promesse présidentielle lors du congrès de la Mutualité de Nantes de juin dernier.

Les listes d'attente chez certains spécialistes favorisent le renoncement aux soins

Un comparateur de complémentaires santé, Mutuelle.com, a sondé en septembre dernier six catégories de spécialistes (ophtalmologistes, cardiologues, chirurgiens-dentistes, gastro-entérologues, ORL et radiologues) pour mesurer les délais pour un rendez-vous chez un médecin en 2015. Avec un délai d'attente moyen de 109 jours sur toute la France, les ophtalmologues sont les plus difficilement accessibles pour les patients, avec d'importantes disparités, pourtant selon les chiffres du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF), le nombre d'ophtalmos en exercice (5.900) est en augmentation sur les dix dernières années. Deuxième spécialité la moins disponible: la cardiologie. De l'autre côté du classement, les radiologues, nombreux et plutôt bien répartis sur le territoire, avec une attente moyenne de 6 jours.
> Le Parisien, 10 octobre 2015
> Le Quotidien du Médecin, 10 octobre 2015

Le régime social des indépendants (RSI) - Avis du Conseil économique social et environnemental, septembre 2015

La création en 2006 d'une caisse nationale unique pour les travailleurs indépendants a connu de nombreuses vicissitudes, aujourd'hui en voie de normalisation. Certains problèmes structurels demeurent : architecture complexe faisant intervenir l'ACOSS, les URSSAF et les organismes conventionnés, difficulté pour assurer l'interopératibilité des systèmes d'information, méconnaissance des mécanismes de cotisation... Le CESE préconise plusieurs mesures pour améliorer le recouvrement des cotisations, renforcer la prévention, l'accompagnement et garantir une restructuration efficiente. Pour autant, la couverture sociale des autoentrepreneurs, toujours plus nombreux et parfois peu au fait de la gestion de l'entreprise, reste un défi pour le RSI.
> l'avis du CESE et sa synthèse

Réforme des mutuelles: le guère payant

Dans deux mois et demi, toutes les entreprises devront proposer à leurs salariés une mutuelle. Un coup de pouce bienvenu pour de nombreux employés, à l'heure où se soigner pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Mais de là à évoquer un pas vers une protection généralisée de la population, le raccourci semble trop rapide, estime Le Monde. En effet, "95% des Français possèdent déjà une mutuelle", rappelle Florence Jusot, professeure d'économie à l'université Paris-Dauphine. "La grande majorité des personnes non couvertes sont celles vivant sous le seuil de pauvreté, mais qui ne sont pas assez pauvres pour bénéficier de la couverture-maladie universelle (CMU). Il s'agit essentiellement de travailleurs, de retraités, de chômeurs de longue durée". Or les inactifs et les retraités ne sont pas concernés par l'accord national interprofessionnel (ANI). Un dispositif a bien été inscrit dans le PLFSS 2016 pour couvrir les plus de 65 ans, mais il ne retient pas l'approbation des assureurs. Pour les salariés déjà couverts à titre personnel, le contrat sélectionné par leur employeur risque par ailleurs de leur paraÎtre bien maigre. La loi impose un panier de soins minimum, qui ne protège ni le conjoint ni les enfants. "A l'arrivée, les salariés risquent d'être moins bien couverts. Ils vont donc devoir se tourner vers une surcomplémentaire. Et c'est là que le bât blesse, non seulement cela ajoute une troisième couche à la couverture santé, mais il faut être capable de choisir la bonne formule, tout en prenant garde aux prix", analyse Mathieu Escot, responsable des études à l'UFC-Que choisir.
> Le Monde, 12 octobre 2015

Démographie

Statistiques d'état civil sur les décès en 2014 : Etude de l'Insee

Ce numéro présente des données définitives tirées de l'exploitation des fichiers d'état civil sur les décès. Les données définitives 2014, publiées ici pour la première fois, sont légèrement révisées par rapport aux données provisoires publiées dans le bilan démographique 2014.
 Les indicateurs démographiques qui utilisent la population ne sont pas fournis ici puisque cette dernière est encore provisoire pour les années les plus récentes. Les dernières estimations disponibles pour ces indicateurs sont celles du bilan démographique 2014.
 Les données France comprennent, pour la première fois en 2014, les décès enregistrées sur l'Île de Mayotte.
> Site de l'Insee

Economie de la santé

PLFSS 2016 : rejet par les administrateurs des caisses nationales de Sécurité sociale

Alors que le PLFSS pour 2016 devrait être présenté en Conseil des ministres le 7 octobre, l'avant-projet de loi a été soumis pour avis aux caisses de sécurité sociale en début de semaine. Les administrateurs des caisses nationales de Sécurité sociale se sont prononcé majoritairement contre le projet.de lo. i
> Communiqué de presse de la Cnaf : Plfss 2016 : avis défavorable du conseil d'administration de la Cnaf
> PLFSS 2016 : avis défavorable et critique de l'Unocam

Article 20 du PLFSS 2016

Lettre d'Espace social européen, 9 octobre 2015
Le gouvernement semble (car le libellé législatif n'est pas clair) finalement privilégier, pour l'amélioration de la couverture complémentaire santé des retraités, la voie d'une forme de labellisation des contrats proposés par les Ocam. En clair, sur la base d'un contrat responsable spécifique (pouvant prendre en charge des dépassements tarifaires et des niveaux de soins prothétiques meilleurs), les opérateurs désireux d'être présents sur ce segment du marché, seraient labellisés et bénéficieraient d'un léger avantage fiscal via une baisse de la TSA. A confirmer !

PLFSS: les projets d'amendements

Lettre d'Espace social européen, 13 octobre 2015

Ce matin, les parlementaires PS, rapporteurs du PLFSS, croiseront Marisol Touraine pour évoquer les amendements au projet de loi. Les positions des uns et des autres devraient être précisées. Michèle Delaunay et Gérard Bapt portent des ajustements sur les articles 20 et 39 du PLFSS visant la couverture complémentaire aux retraités et le devenir des délégations de gestion aux mutuelles des fonctionnaires. Sur le premier point, les députés plaident pour un dispositif de labellisation non en fonction du prix mais en lien avec la qualité de la couverture proposée. Un schéma qui vise à éviter une course de mise en concurrence des acteurs. Afin de protéger les ocam mutualistes (72% de la couverture des retraités en France) du risque de dumping. Sur la délégation de gestion, les élus veulent apporter des garanties aux opérateurs mutualistes. Si le ministère "veut rassurer les acteurs délégués, pourquoi changer la loi. Etat et assurance maladie disposent de l'arsenal juridique suffisant pour mettre fin aux mauvaises gestions si tentées qu'elles existent" dit-on coté mutualité. Là ecnore, il va falloir être précis. On peut aussi citer l'article 11 du PLFSS sur l'impact de la remise en cause du recouvrement des cotisations maladie par les organismes conventionnés (O.C.) qui seraient subsitués par les Urssaf. Un risque pour l'emploi craint-on notamment chez Apria, principal opérateur délégué du RSI.
Deux autres sujets principalement seront abordés: l'identification des médecins hospitaliers prescriptieurs de transports sanitaires et la limitation des enveloppes budgétaires; enfin le tabac avec une demande de hausse des prix pour relancer la lutte contre la consommation.

Fin d'examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé au Sénat le 1er octobre

Lettre d'Espace social européen, 5 octobre 2015
La chambre haute du parlement a achevé l'examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé jeudi soir, le vote solennel se tiendra demain. Les sénateurs ont détricoté une grande partie du texte, ainsi l'article 18 sur la généralisation du tiers-payant a été supprimé, comme la création du paquet de tabac neutre. Marisol Touraine a déjà annoncé la réintroduction de ces mesures en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale. Les parlementaires ont également refusé la suppression du délai de réflexion de sept jours pour une IVG. Parmi les mesures introduites, une modification à la loi Evin en intégrant une distinction entre la publicité sur l'alcool et l'information oenologique. Concernant la CMU-C, l'automaticité de l'ouverture et du renouvellement des droits pour les allocataires du RSA socle a été ajoutée.

Gestion des enveloppes de financement : la position de B. Dormont

L'économiste Brigitte Dormont, proche du PS, préconise de confier l'intégralité des enveloppes de financement du système de santé (hôpital, ville et EHPAD) à des organismes territoriaux comme les agences régionales de santé (ARS). Une réforme qui permettrait de mettre "fin à de l'allocation des ressources en silo" pour regagner en efficience et réorganiser le système de santé.
> Le Quotidien du médecin, 5 octobre 2015

Selon le comité d'alerte, l'objectif national de dépenses d'Assurance maladie (ONDAM) devrait être respecté pour 2016

07/10/2015 -  Dans son avis publié le 6 octobre, l'objectif national de dépenses d'Assurance-maladie (ONDAM) fixé par le gouvernement pour 2015 devrait être respecté, mais une « grande prudence » est de mise quant aux crédits qui ont été mis en réserve pour les hôpitaux, a estimé mercredi le comité d'alerte (indépendant) sur l'évolution des dépenses d'Assurance-maladie.

> ONDAM 2015 et 2016 : pas d'alerte mais prudence, le Quotidien du Médecin, 07/10/2015
> Avis du comité d'alerte, sur le site www.securité-sociale.fr

Etat de santé

Géographie de la santé    

Handicap

Hôpital

Inégalités sociales de santé

Médicaments   

Les problèmes d'observance s'étendent aux chimiothérapies

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), seulement 50% des patients atteints de maladies chroniques suivent correctement leur prescription. En France, une étude d'IMS Health avance le chiffre de 40%. Un problème ancien pour les médecins, mais qui commence à toucher des maladies qui, pendant longtemps, n'étaient pas concernées, comme le cancer, dont le traitement se faisait exclusivement à l'hôpital. Mais aujourd'hui, de plus en plus de chimiothérapies sont des traitements oraux que le malade peut prendre à la maison, sous forme de comprimés. Les médecins constatent avec une certaine incompréhension que l'observance chute de manière parfois forte avec ces nouveaux médicaments.
> La Croix, 5 octobre 2015

PLFSS 2016: Mesures relatives au secteur Médicaments

Marisol Touraine a présenté hier en conseil des ministres les mesures qui doivent permettre au régime général de la Sécurité sociale de passer sous la "barre symbolique" des 10 milliards d'€ en 2016. L'industrie sera une nouvelle fois mise à rude contribution, avec une économie attendue d'un milliard d'€ au minimum, et jusqu'à 1,5 milliard si l'on intègre la totalité des mesures indirectes de régulation. Le gouvernement entend d'abord "stabiliser les dépenses de médicaments remboursés entre 2015 et 2017", grâce à un taux L négatif (-1%). Si la progression du chiffre d'affaires des laboratoires pharmaceutiques dépasse ce taux, alors ils seront soumis à une taxe supplémentaire. En plus des mesures classiques de baisses de prix pour 550 millions d'€, le gouvernement souhaite renforcer la promotion des génériques, en s'appuyant notamment sur une nouvelle campagne de communication à destination du grand public. Le dispositif de régulation des prix des produits innovants mis en place l'an dernier pour financer le traitement de l'hépatite C sera enfin reconduit.
> Le Quotidien du Médecin, 7 octobre 2015

NTIC : open data, internet

Cartographie des pathologies et des dépenses : 2013

Cette nouvelle rubrique présente la cartographie des pathologies et des dépenses en 2013 : fiches descriptives des caractéristiques des patients pris en charge pour certaines pathologies ; résultats détaillés par classe d'âge, sexe et région ; méthodologie de repérage des pathologies et de répartition des dépenses.
Cette analyse médicalisée des patients et des dépenses permet notamment de répondre à des questions telles que : combien de personnes sont prises en charge pour cancers, maladies cardiovasculaires graves, maladies neurodégénératives, etc., et quels sont les coûts correspondants ? Quels sont les problèmes de santé dont les enjeux sont les plus importants en termes de nombre de personnes concernées et de coût ? Comment ces effectifs et dépenses évoluent-ils ?
> Site d'Ameli

Gallica : nouvelle version du site.

Elle comprend une refonte technique complète ainsi que des évolutions ergonomiques et graphiques. Parmi les nouveautés à découvrir : le visualiseur de documents et ses différents modes d'affichage (simple et double page, défilement vertical, zoom plein écran), les pages de présentation des fonds numérisés accessibles depuis le bouton "Collections", des évolutions concernant la navigation et la recherche au sein des titres de presse et de revues, l'arrivée de nouveaux types de documents (objets, vidéos), etc.
> Gallica

Site internet sur les 70 ans de la Sécu

L'INA, en partenariat avec l'Ucanss, a lancé un site internet dédié au 70 ans de la sécurité sociale.
> Site Fresques

Open data : est-ce vraiment la fin du secret médical ?

Egora, 15/10/2015 - Le projet de loi de modernisation de la santé, ancienne loi de santé, vient d'être voté par le Sénat, qui a renforcé les conditions d'accès aux données de santé. L'occasion de se pencher sur un de ses articles les plus techniques et les plus polémiques. En se posant la question du secret médical dans l'ouverture des données de santé à de nouveaux acteurs.

> Lire la suite sur Egora.fr

Politique de santé, politique sociale

Le Sénat achève l'examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé

Jeudi 1er octobre 2015, le Sénat a terminé l'examen des articles du projet de loi de modernisation de notre système de santé. Les explications de vote et le vote solennel auront lieu mardi 6 octobre  Le texte passera ensuite en commission mixte paritaire (7 députés, 7 sénateurs). En cas de désaccord, l'Assemblée aura le dernier mot. Le texte a été profondèment modifié. A noter : le rejet de la demande formulée par le gouvernement de réintroduire la généralisation du tiers payant, l'obligation de négociation conventionnelle sur l'implantation des médecins dans les zones sous-denses et sur-denses , la suppression de l'autorisation accordée aux pharmaciens de délivrer et administrer des vaccins.. Ils ont étendu l'obligation de déclaration des liens d'intérêt pour l'enseignement dans le domaine de la santé. Les modalités d'anonymisation et la confidentialité des données en open data sont renforcées et le rôle de la CNIL précisé.
> Le dossier législatif
> Loi de santé : ce qu'il faut retenir du passage au Sénat - Lequotidiendumedecin.fr 2 octobre 2015

Le Sénat vote la loi santé, sans le tiers payant généralisé

Le Sénat, où la droite est majoritaire, a adopté le 6 octobre  par 185 voix contre 30 le projet de loi sur la santé après avoir supprimé plusieurs dispositions phares de ce texte, dont la généralisation du tiers payant, bête noire des médecins libéraux. La ministre de la Santé Marisol Touraine a toutefois annoncé au cours du débat qu'elle réintroduirait cette mesure en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale. Tout comme la mise en place des "paquets neutres" de cigarettes, également supprimée par le Sénat. La création à titre expérimental de "salles de shoot", pour une durée de six ans, a quant à elle été retenue, dans un cadre toutefois restreint aux établissements de santér. Une commission mixte paritaire va bientôt être convoquée pour tenter d'harmoniser les versions de l'Assemblée et du Sénat. Comme elle a peu de chances d'aboutir, le projet de loi repartira dans les deux chambres, avec le dernier mot accordé aux députés.

Politiques de santé: Etude de Nexialog et de l'IEPS

dans une étude rapportée par Pourquoi Docteur, le cabinet de consulting Nexialog et l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) dressent un panorama des politiques mises en place à l'étranger pour relever les grands défis de santé. Leur point commun : une volonté de mieux accompagner les patients et de donner des outils de travail originaux aux médecins, tout en évitant une augmentation des budgets alloués à la santé. Le Japon par exemple est devenu une référence en matière d'accompagnement du vieillissement de la population. Une transition démographique rapidement accompagnée par les autorités qui ont mis en place un plan pour intégrer les personnes âgées à la vie sociale, et pour accompagner leurs problèmes de santé.

> Pourquoi Docteur ? 13 octobre 2015

Politique publique  

Prévention  

Prévision – Evaluation - Méthodologie

Psychiatrie

Réglementation

Avis relatif à l'accord national destiné à organiser les relations entre les centres de santé et les caisses d'assurance maladie conclu le 8 juillet 2015,

> Site du Journal officiel :  JO du 30/09/15

Décret n° 2015-1223 du 2 octobre 2015 portant application de l'article L. 4362-10-1 du code de la santé publique relatif à la vente en ligne de verres correcteurs et de lentilles de contact oculaire correctrices,

> Site du Journal officiel : JO du 4/10/15

Soins de santé primaire   

UTMIF : procédure de sauvegarde des centres de santé en vue

Lettre d'Espace social européen, 5 octobre 2015
Un article du Parisien de la fin de semaine dernière évoque la situation économique délicate des centres de santé (40 réalisant des actes de médecine, dentaires, optiques et audioprothèses avec 300000 fréquentations annuelles) de l'UTMIF (Union technique de la Mutualité francillienne. Un sujet récurrent puisque ces centres sont déficitaires depuis plusieurs années. Une dette de 20 Ms €, un besoin de financement évalué à 10 ou 11 Ms €. Les coûts liés au tiers-payant expliquent pour partie cette situation. Mais l'essentiel du problème tient à la chute d'activités et de fréquentation de ces centres. Le 16 octobre, les instances de l'UTMIF devraient logiquement décider d'une procédure de sauvegarde pour permettre un plan de redressement (le 3ème depuis 2009) pouvant avoir des conséquences sur l'emploi et le périmètre d'activités. Les mutuelles (FNMF compris) pourraient être appelées à un apport en trésorerie courante destiné à garantir le processus de restructuration.   La question du déficit des centres de santé n'est pas nouvelle. Le mode de financement demeure bancal et inadapté. Rese la particularité des centres parisiens où la trop faible activité (15 à 20% de moins sur la durée) contraindra les gestionnaires à des décisions douloureuses.

L'Ontario finance des équipes de soins regroupés en vue d'améliorer l'expérience des patients

Lettre de la Mission internationale de la Cnam, octobre 2015
Les patients de six collectivités à l'échelle de la province bénéficieront désormais d'une approche dite « de soins regroupés » permettant aux patients de faire une transition plus fluide de l'hôpital à la maison. Le modèle de soins regroupés prévoit un paiement unique à une équipe de fournisseurs de soins afin de répondre aux besoins des patients en cette matière, tant à l'hôpital qu'à domicile. Alors que le patient avance dans le système et qu'il revient chez lui, la majeure partie de son équipe de soins demeure, quant à elle, la même. Les services sont coordonnés en fonction des besoins du patient, ce qui signifie moins de visites aux services des urgences et moins de risques d'être réadmis à l'hôpital.
> Site de l'Ontario

Sondages

L'opinion des Français sur la protection sociale : Sondage Credoc / Institut Montparnasse

A l'occasion du 70ème anniversaire de la Sécurité sociale et alors que la protection sociale est face à de nombreux défis (financement, vieillissement de la population, augmentation du chômage, recomposition des familles, changements sur le marché du travail fragilisant la protection des personnes au statut précaire, etc.) le CREDOC a mené, à la demande de l'Institut Montparnasse, laboratoire d'idées fondé par MGEN, et de Terra Nova, une enquête sur l'évolution du regard porté par les Français sur leur système de protection sociale. Ces travaux montrent que dans l'esprit de nos concitoyens, la protection sociale est d'abord associée à un accès aux soins pour tous. Pour l'opinion, la protection sociale fait face à des défis qui nécessitent la mise en place de réformes, mais pas de changements radicaux. Près d'un Français sur deux se dit préoccupé par la capacité du système de protection sociale à financer les retraites. La proportion a doublé en l'espace de vingt ans. Le versement de certaines aides à tous (et notamment des prestations familiales) est parfois remis en cause. La place des acteurs publics est incontestée, 47% estiment même que les pouvoirs publics doivent jouer un rôle plus important à l'avenir au sein du système de protection sociale. Mais l'étude montre également un intérêt de 38% de la population pour l'action d'acteurs privés à but non-lucratif (mutuelles, institutions de prévoyance).
Lire la suite sur le site du Credoc

Statistiques

Systèmes de santé

Travail et santé

Vieillissement

Pauvreté et vieillissement : le choix complexe des critères d'évaluation

Comment évaluer au mieux la pauvreté ? Quels sont les critères à prendre en compte pour l'anticiper ? Et comment établir des comparaisons entre pays européens en sachant qu'il existe entre eux une véritable disparité ? Ce numéro de Retraite et société présente les résultats originaux de recherches qui concernent, d'une manière ou d'une autre, la question de la précarité et de la pauvreté des personnes âgées, afin d'appréhender les enjeux pour les sociétés contemporaines, que ceux-ci soient d'ordre économique, social ou culturel. Les auteurs, à travers leurs études, témoignent de la complexité à évaluer la pauvreté pendant la vieillesse. Ils signalent qu'il n'existe pas d'approche universelle, que la fiabilité des indicateurs doit sans cesse être remise en question au gré des évolutions sociétales, au fil des réformes économiques ou politiques… et toute tentative de comparaison doit intégrer des particularités propres à chaque pays. De ce fait, il est également nécessaire de prendre en considération les caractéristiques multidimensionnelles du concept de pauvreté, ainsi que les spécificités liées au vieillissement.
> Retraite et Société, n° 70

Faire face à la dépendance d'un proche : Guide de l'ADHAP Servcies

Cet ouvrage mêle conseils de spécialistes et témoignages personnels sur l'ensemble des préoccupations qui jalonnent la vie des aidants : accepter une aide extérieure, savoir rester à sa juste place, maintenir une activité professionnelle… Un guide complet, distribué gratuitement par les centres Adhap Services, pour accompagner les aidants dans leur rôle et les informer sur les risques d'épuisement physique et psychologique qu'ils encourent à tout assumer seuls.
> Le guide

InformCare

Eurocarers (European Association for Working Carers) lance le site : InformCare, qui rassemble des informations relatives aux aidants informels dans les 27 pays de l'Union européenne. Il est destiné à aider les aidants informels et les professionnels du domaine à mieux connaÎtre les droits du secteur et à assurer leur travail d'aidants. Les informations sont présentées par pays selon la langue nationale ;
 > Le site

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