Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Une lettre réseau de l'assurance maladie confirme, dans le cadre de la Protection universelle maladie (PUMa), la disparition de la CMU de base, de la notion d'ayant droit, du dispositif de maintien des droits aux prestations en nature maladie, de l'aide médicale d'état complémentaire.
Dans sa dernière lettre, le Fonds Cmu dresse le bilan de la mise en oeuvre de la réforme de l'ACS. Un suivi du nombre de contrats éligibles à l'ACS souscrits a été mis en place avec les 11 groupements proposant une offre ACS. Au 29 février 2016, on compte 845 000 utilisateurs de l'aide sur les contrats A, B, C, ce qui correspond à un taux de montée en charge de 109 % par rapport aux effectifs rattachés aux 11 groupements au 31 mai 2015.
> Références, la lettre du Fonds CMU, avril 2016
L'Opinion enquête sur l'impact des contrats dits "responsables" des complémentaires santé, qui concernent plus de neuf contrats santé sur dix en France. En échange du plafonnement de certaines garanties, ils permettent de bénéficier d'une taxation à 13,27% sur les primes (au lieu de 20,27%). Il s'agit officiellement de décourager la progression des dépassements et de ralentir la spirale inflationniste de certains secteurs, sur les frais d'optique notamment. Mais les plafonds prévus impactent surtout les dépenses de consultations de spécialiste ou d'interventions chirurgicales, pour lesquelles le reste à charge augmente. Selon Vincent Harel, directeur santé-prévoyance grands comptes chez Mercer, un accouchement par césarienne en Ile-de-France qui coûte en moyenne 1.200 n'aurait entraÎné aucun reste à charge avec les anciennes règles pour des garanties moyennes. Mais il peut aujourd'hui coûter 500 à la patiente.
Six mois après le rapport des députés Fabrice Verdier et Sylviane Bulteau, puis la mise en place par ses ministres de tutelle du comité de suivi, le Régime social des indépendants (RSI) fait le point sur son fonctionnement et ses réalisations. Gérard Quevillon, président national, et Stéphane Seiller, directeur général, soulignent l'implication de leurs équipes et confirment les progrès réalisés pour une protection sociale des chefs d'entreprise indépendants solide, pérenne et efficace. Les avancées récentes portent notamment sur l'amélioration de la relation de service avec ses assurés, la simplification du parcours utilisateur et le renforcement de la couverture sociale.
> Lire le communiqué de presse
Le groupe MGEN-ISTYA-HARMONIE sera créé à
l'automne. L'organisation, la gouvernance et les grandes
orientations stratégiques sont maintenant définies. En plus des
autorisations règlementaires (notamment de l'Autorité de la
concurrence), le rapprochement doit être validé en juin et en
juillet prochains lors des assemblées générales de chaque
mutuelle impliquée, et le groupe pourra être constitué
officiellement durant l'automne 2016. Le futur géant mutualiste
sera, à la fois, le premier acteur de l'assurance santé qui
pourrait couvrir près de "10 millions" de personnes, et le
premier réseau d'offre de soins et de services privé
non-lucratif. Le futur groupe comptera notamment 700
établissements de soins et services dans l'Hexagone. Chaque
mutuelle conservera toutefois son identité.
> Le
communiqué de presse
Dans un rapport provisoire, la Cour des comptes
appelle la Sécurité sociale à ne plus rembourser les prothèses
dentaires. En cause, le constat "accablant" d'un secteur qui est
l'exemple de "faillite des politiques publiques face aux
professionnels". Selon les magistrats, le "désengagement" des
pouvoirs publics, le "manque de transparence du secteur", ainsi
que "l'indigence des contrôles de la profession" expliquent
aujourd'hui l'état de santé bucco-dentaire "médiocre" de la
population française. Un cinquième des patients renoncent
aujourd'hui à consulter leur dentiste, à cause de la progression
des dépassements d'honoraires. La Cour appelle donc à "réformer
profondément l'organisation des soins bucco-dentaires" en
laissant les complémentaires santé rembourser seules les soins
lourds (prothèses dentaires, etc.). Elle pourrait en
contrepartie concentrer ses moyens sur les actes dentaires plus
légers de prévention et d'entretien.
> Le
Figaro, 25 avril 2016
Au 1er janvier 2012, la France compte 65,2 millions d'habitants
dont 5,7 millions d'immigrés. La population immigrée est davantage
concentrée sur le territoire que celle des non-immigrés. Ainsi,
huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains,
contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés
(2,2 millions de personnes) habitent dans l'aire urbaine de Paris,
où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de
personnes). Les immigrés sont en revanche moins présents que les
non-immigrés dans les zones peu ou très peu densément peuplées.
> Lire
la suite sur le site de l'Insee
Les dépenses de santé ont atteint 181,8 milliards d'euros en 2015, un montant "très proche" de l'objectif fixé par le gouvernement, mais 2016 s'annonce "plus difficile que les années précédentes", prévient mercredi le comité d'alerte sur les dépenses d'assurance maladie.
> Les Echos,14 avril 2016
Comme chaque année, le CLEISS procède à l'état des lieux des dépenses de soins de santé en France des assurés des régimes étrangers et des dépenses à l'étranger des assurés des régimes français. L'étude s'intéresse, d'une part, aux soins de santé dispensés sur le territoire français à des assurés des régimes étrangers dans le cadre de la coordination (règlements européens et conventions bilatérales). Ainsi, en 2014, près de 734 000 assurés ont bénéficié de soins en France dans le cadre de la coordination pour un montant de près de 480 millions d'euros pris en charge par les institutions françaises. D'autre part, ce numéro traite des soins de santé servis à des assurés des régimes français à l'étranger, que les assurés aient fait l'avance des frais puis demandent le remboursement à leur retour en France ou que ces soins aient été pris en charge par l'institution étrangère dans le cadre des accords internationaux de sécurité sociale.
> Décryptage, n° 19, avril 2016
Afin de mieux connaÎtre l'état de santé des « personnes en situation de prostitution/travailleurs du sexe » et de contribuer à une politique de santé adaptée à leurs besoins notamment au travers de la définition d'une politique de réduction des risques, la HAS publie un rapport sur leur situation sanitaire. Ce document a été réalisé en concertation avec des représentants d'associations et de professionnels de santé.
> Rapport sur le site de la HAS
Suite à une audition publique sur la réduction des risques et des dommages (RdRD) organisée les 7 et 8 avril 2016, ce rapport invite à un changement de paradigme vis à vis des conduites addictives.Plutôt que de « lutter contre » des produits et des comportements et de ne donner comme perspectives aux personnes ayant unproblème avec ces conduites que la stigmatisation et l'abstinence, la RdRD vise en priorité à prévenir et à diminuer les conséquences négatives, sanitaires et sociales, des conduites addictives, avec de biens meilleurs résultats tant pour la société que pour les individus.
>Rapport en ligne sur le site de la FFA
Selon le bilan 2015 de l'Institut national du
cancer (INCa), 211.000 nouveaux cas de cancers ont été
diagnostiqués l'année dernière chez les hommes. Soit une
incidence en baisse de 1,3% entre 2005 et 2012. Chez les femmes,
l'Institut relève 174.000 nouveaux cas en 2015, soit cette fois
une légère hausse de 0,2%, qui tend toutefois à ralentir sur le
moyen terme, précise Le Généraliste. En 2015, 150.000 décès liés
à un cancer ont été recensés, un peu plus (84.100) chez les
hommes que chez les femmes (65.400). Mais la tendance est un peu
plus favorable aux premiers: taux de mortalité en baisse de 1,5%
par an entre 1980 et 2012 et même de 2,9% sur une plus courte
période (2005-2012). Chez les femmes, le taux de mortalité
baisse de 1% par an de 1980 à 2012, avec là encore une
accélération de la décélération de 2005 à 2012 (-1,4%). Des
chiffres qui témoignent une nouvelle fois des progrès faits dans
le traitement des cancers, avec notamment une hausse de 5% des
patients pris en charge dans les établissements hospitaliers en
2014, par rapport à 2010.
>
Site de l'Inca
Générations Futures a collecté plusieurs
centaines de témoignages de victimes de pesticides et a commencé
à les recenser sur une carte de France interactive qui indique
les points noirs des traitements qui auraient eu des incidences
sur la santé des riverains ou de professionnels exposés..
L'association a ainsi géolocalisé environ 400 témoignages de
victimes, professionnels ou riverains, qui se disent exposés aux
pulvérisations de produits chimiques. Les problèmes sont
présents dans toutes les régions, ou presque. Si l'on compare
ces données avec une carte du recensement agricole en France, on
s'aperçoit que les témoignages sont les plus nombreux dans les
régions de cultures céréalières, de vignobles, maraÎchères...
Sur le site victimes-pesticides.fr, il suffit de cliquer sur la
carte pour avoir accès aux témoignages, écrits ou par vidéo,
validés par leurs auteurs. Parmi la vingtaine de témoignages
d'exploitants et salariés agricoles figurent ceux d'agriculteurs
dont la maladie a été reconnue maladie professionnelle ou est
"en cours de reconnaissance professionnelle".
> Site
de Générations Futures
Cet état des lieux a été réalisé entre janvier 2015 et janvier 2016, avec l'objectif de proposer des réponses à partir de l'analyse des situations constatées sur les territoires de la métropole de Lyon et du département du Rhône.
Au sommaire du dossier en ligne : Qu'est-ce qu'un établissement de santé ? ; Quelles sont les missions des établissements de santé ? Que sont les établissements publics de santé ? Que sont les établissements de santé privés d'intérêt collectif ? Que sont les établissements de santé privés à but lucratif ? etc.
Une étude internationale publiée hier dans le New England Journal of Medicine, montre que dans 25% des cas, un accident vasculaire cérébral (AVC), est précédé d'un accident ischémique transitoire (AIT). La prise en charge de ces patients dans les 24 heures après son apparition permet de réduire de moitié le risque d'AVC. En France, entre 15.000 et 25.000 AVC pourraient ainsi être évités chaque année si les victimes étaient prises en charge dès l'apparition des premiers signes, note Pourquoi Docteur. Certains pays, comme l'Angleterre, ont d'ailleurs déjà ouvert des services spécialisés dans la prise en charge des AIT. "La France, elle, n'a pas sauté le pas. Seulement deux de ces cliniques existent dans le pays, celle de Bichat à Paris et une autre au CHU de Toulouse-Rangueil.
> Pourquoi Docteur, 22 avril 2016
> The New England Journal of Medicine
20/04/16 - Une enquête du Figaro, réalisée à
partir des "Données des bilans sociaux des établissements, via
HospiDiag", montre que pas moins de 22 hôpitaux publics français
ont connu en 2014 un taux d'absentéisme supérieur à 30 jours par
agent hospitalier et par an. C'est sept jours de plus que la
moyenne des 329 établissements publics de plus de 300 employés
(23,8 jours), base retenue par Le Figaro pour son enquête, qui
est déjà plus élevée de 7 jours que dans le privé, tous secteurs
confondus.
> Le
Figaro, 20 avril 2016
Ce rapport décrit les missions et modes de
fonctionnement des USLD, en s'attachant à présenter ce qui les
différencie et les rapproche des EHPAD. La deuxième partie
consacrée aux questions liées à la tarification montre notamment
l'inadaptation aux USLD de certains des outils utilisés. La
troisième tente de présenter un état des lieux populationnel en
dépit du caractère insuffisant des informations disponibles. La
quatrième met en garde contre le risque de dénaturer la vocation
des USLD si on en fait " la " solution d'aval de la prise en
charge d'un ensemble composite de diverses pathologies ou
déficiences. Enfin, le rapport propose deux scenarios
d'évolution des USLD, qui nécessitent de préciser et de
redéfinir leurs missions et leur articulation avec d'autres
structures.
> Site
de l'Igas
Bilan des politiques d'accès à l'emploi, aux soins, à l'éducation, au logement et les aides aux familles mis en oeuvre depuis la mise en place du plan.
> Dossier de presse et chiffres clés sur le site du Ministère
Les Maisons de services au public délivrent une offre de proximité
en permettant aux habitants de zones isolées de trouver des
informations et faire des démarches administratives en un lieu
unique. Elle offre aux habitants une aide, une écoute et un
accompagnement dans leurs démarches de la vie quotidienne : aides
et prestations sociales, emploi, insertion, retraite, énergie,
prévention santé, accès aux droits, mobilité, vie associative
Ce site est doté d'un outil cartographique pour trouver une maison
par géolocalisation ou recherche manuelle.
"Un retard considérable a été pris dans l'exploitation du système national d'information inter-régime de l'Assurance-maladie (Sniiram) au bénéfice de la santé publique, de la recherche", estime la Cour des comptes dans un rapport cité hier par le site spécialisé Acteurs publics. On retrouve notamment parmi ces données les prescriptions de médicaments ou encore les remboursements de la Sécurité sociale. Selon l'institution, "la Caisse gère les données comme si elle en était propriétaire, alors qu'elle ne devrait être qu'un support technique". La gestion des conditions d'accès à la base est en outre laissée à "des acteurs plus souvent rivaux que complémentaires, l'Institut des données de santé (IDS) et Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés, NDLR), l'un plutôt libéral au regard des possibilités d'ouverture, l'autre, au contraire, d'approche très restrictive", d'après la Cour des comptes.
L'Assurance Maladie lance une nouvelle application mobile gratuite : l'annuaire santé d'ameli. Elle permet d'avoir des informations sur les tarifs, horaires, spécialité, localisation, carte Vitale des professionnels de santé sur son smartphone.
L'Assurance maladie alance son application
mobile " Annuaire santé ", qui permet de rechercher un
professionnel ou un établissement de santé (hôpitaux publics,
privés ou cliniques), et d'en connaÎtre les tarifs, les
horaires, la spécialité, la localisation, l'utilisation de la
carte Vitale...Disponible gratuitement sur Apple store et Google
play, la nouvelle appli pour smartphone de l'Assurance maladie
est la transposition de l'annuaire santé disponible sur
Internet. Très simple d'utilisation, elle permet également de
prendre rendez-vous via la fonction " click to call " ("cliquer
pour appeler"), et de se rendre chez ce professionnel de santé
en suivant l'itinéraire grâce au système de géolocalisation.
> Le
communiqué de presse de la CNAMTS, 19 avril 2016
Ce rapport d'activité 2015 présente les activités, les marques historiques (Journal officiel, La Documentation française) et les services publics (Légifrance, service-public.fr, 3939 Allo Service public, BODACC, BOAMP, vie-publique.fr) de la direction de l'information légale et administrative (DILA). La DILA, administration centrale dont les missions et services touchent directement le quotidien des particuliers, des professionnels et de la sphère publique, assure notamment la gestion et la coordination des sites publics les plus fréquentés comme Légifrance.gouv.fr avec 112 millions de visites ou Service-public.fr avec 285 millions de visites, dans le cadre de leur mission de service public de diffusion gratuite du droit et de l'information administrative.
Lettre d'Espace social européen, 25 avril 2016
Marisol Touraine a annoncé vendredi le lancement d'une grande
consultation en ligne sur les données de santé, sur le site
faire-simple.gouv.fr. Cette initiative vise ainsi à "compléter"
les travaux du groupe de réflexion installé en septembre
dernier, dont les conclusions seront présentées au 2ème
semestre. Par ailleurs, la ministre présentera "très
prochainement" la stratégie e-santé 2020.
> Site
de la Consultation publique
La DGOS dévoile sa feuille de route pour 2015-2017 déclinée en 4 axes principaux : développer les soins primaires, optimiser les parcours et le financement de l'offre de soins, -favoriser l'innovation et améliorer la performance des offreurs de soins, - développer les compétences des professionnels et promouvoir le dialogue social, - renforcer l'appui au pilotage stratégique et la performance de la DGOS.
Espace social européen, 19 avril 2016
Le rapport Sirugue, remis hier à Manuel Valls, évoque l'accès
des 18-25 ans aux minima sociaux, mais le Haut Conseil à la
Famille, placé sous la présidence du Premier ministre et présidé
par Bertrand Fragonard, a également travaillé sur le thème de la
jeunesse et remettra à la fin du mois les résultats de son
enquête dédiée.
De leur côté, les propositions de Christophe Sirugue
s'inscrivent dans un cadre plus global puisqu'il s'agit de
"repenser les minima sociaux". Parmi les trois scénarios
présentés, le député PS privilégie celui d'une "couverture socle
commune unique" remplaçant les 10 dispositifs existants et
financée par l'Etat. A ce revenu minimum d'environ 400 par
mois, s'ajoute un "complément d'insertion" pour les actifs de
plus de 18 ans (financé par les départements) et un "complément
de soutien" pour les personnes âgées de 65 ou plus, les
invalides, ... (financé par l'Etat). Une refonte qui "mettra du
temps à se réaliser".
Autre scénario: la mise en oeuvre de 12 mesures de
simplification, au 1er janvier 2017, notamment en alignant
l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) et le RSA, ou en
mettant fin à certaines possibilités de cumul. Enfin, 3ème voie,
réduire à 5 le nombre de dispositifs existants "à l'horizon
2020". "L'ensemble des propositions visant à simplifier et
harmoniser les prestations doivent être mises en oeuvre très
rapidement", a déclaré Manuel Valls dans un communiqué.
> Le
rapport
La Fédération Française d'addictologie vient de
publier le rapport de l'audition publique qu'elle a organisée
les 7 et 8 avril avec le soutien méthodologique de la Haute
Autorité de Santé sur la réduction des risques et des dommages
(RdRD) liés aux conduites addictives. Au-delà de son intérêt de
synthèse historique, sur le concept et sa philosophie, le
rapport propose un état des lieux de la mise en oeuvre de la RdRD
en France et présente les quinze recommandations issues de
l'audition publique. Parmi celles-ci, la dépénalisation de
l'usage et la réflexion sur la régulation des marchés des
produits licites et illicites, le débat sociétal – en lien avec
les collectivités territoriales- sur les enjeux des addictions
et les stratégies de la RdRD marquent particulièrement le
changement de paradigme indispensable à son développement.
Enfin, le rapport rappelle que le préalable à la RdRD réside
dans une alliance entre intervenant et usager/personne ayant une
conduite addictive, où le droit du libre choix et le savoir des
usagers est reconnu.
> Site
de la FFA
L'Institut de prévention et d'éducation à la santé a mis en ligne le site Vaccination Info Service, avec l'objectif d'informer les usagers de manière fiable et transparente. Il traite notamment de l'impact de la vaccination sur l'organisme, qui permet de renforcer les défenses naturelles. Et rappelle notamment que l'aluminium, utilisé depuis 1962, est "sans danger". Afin de démontrer l'efficacité d'une bonne couverture vaccinale, le site reprend l'exemple des Etats-Unis, où après la baisse du nombre de personnes immunisées contre la polio, s'est accompagnée d'une résurgence de la maladie. 21.000 cas ont été notifiés en 2013, contre seulement 1.000, trente ans plus tôt.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté mercredi devant le conseil des ministres l'ordonnance portant création de l'Agence nationale de santé publique (ANSP). Le texte, publié ce vendredi au Journal officiel, annonce son lancement le 1er mai 2016. Reprenant les missions de l'Institut de veille sanitaire (InVS), de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), l'ANSP est chargée de l'observation épidémiologique et de la surveillance de l'état de santé des populations.
Pour certains patients, se faire soigner en ville mobilise plusieurs professionnels de santé, dans un parcours complexe. Améliorer la qualité et la sécurité de leurs soins nécessite d'analyser l'organisation de ces parcours et les interfaces entre professionnels de santé. Après avoir réalisé une expérimentation sur le terrain, la Haute Autorité de Santé (HAS) propose la méthode du « patient-traceur », déjà utilisée dans le secteur hospitalier. cette démarche vise à améliorer l'organisation de la prise en charge des patients et la coordination des professionnels.
Le montant moyen de la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique) a augmenté de 7% par rapport à 2014, selon Nicolas Revel, directeur de la CNAMTS dans une interview publiée dans le Quotidien du Médecin.
Un bilan sur 4 ans montre l'intérêt du
dispositif comme levier d'évolution des pratiques chez les plus
de 110 000 médecins libéraux éligibles. Entre 2011 et 2015,
celle-ci a encouragé une prise en charge améliorée des malades
chroniques et une prescription plus pertinente et efficiente au
service de la maitrise des dépenses de santé ; de plus, elle a
agi comme levier de modernisation du cabinet médical, pour le
bénéfice des patients. Le taux d'atteinte global pour les
médecins généralistes et les médecins à expertise particulière1
est passé de 52,9% à 68,3%2 entre 2012 et 2015. Seul bémol, les
indicateurs du volet prévention ne progressent pas.
> Le Quotidien du Médecin, 21 avril 2016
Après une année de quasi-stagnation (+0,9 % en 2013), les revenus nets (avant impôt) des médecins libéraux ont rebondi en 2014, en hausse de 2,69 % par rapport à 2013 (tous praticiens et secteurs confondus), selon les chiffres dévoilés mercredi 20 avril 2016 par la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF). L'augmentation représente seulement 2,28 % en tenant compte de l'inflation 2014 (0,41 %). D'après la Carmf, ce ne serait pas dû à une bonification des actes, mais à une surcharge de travail. En moyenne, les 46 566 spécialistes libéraux s'en sortent mieux que les 58 671 généralistes, quel que soit le secteur d'exercice. L
> Le Quotidien du médecin, 20 avril 2016
L'Assurance-maladie veut introduire un "malus
concernant la rémunération des indicateurs d'efficience" pour
les médecins qui ne rempliraient pas les objectifs de santé
publique qui leur sont assignés. La proposition, qui figure dans
un document préparatoire présenté par Le Figaro, doit être faite
ce jeudi lors des négociations tarifaires entre les syndicats et
la Sécu. Elle porte plus spécifiquement sur la façon dont les
praticiens dressent leur ordonnance, en prescrivant des
génériques par exemple. Jusqu'à présent, les médecins qui
obtenaient de très mauvais résultats ne se voyaient pas infliger
de pénalités. Ils obtenaient un score minimal ou nul sur les
indicateurs en question, avec donc une prime annuelle réduite
sur ces indicateurs. Le malus de l'Assurance-maladie pourrait
donc permettre d'aboutir à un score négatif, quand certains des
indicateurs se situent "en deçà d'un objectif minimum". De quoi
amputer fortement le montant de la rémunération sur objectifs de
santé publique (Rosp). De nouveaux critères d'"efficience"
pourraient de plus être introduits, notamment sur le respect des
référentiels en matière d'arrêts maladie, 5 jours d'arrêt pour
une grippe par exemple. Un sujet brûlant, alors que les dépenses
d'indemnités journalières payées au salarié arrêté bondissent
depuis plus d'un an.
> Le
Figaro, 27 avril 2016
Cette enquête menée auprès de 486 professionnels de santé : médecins généralistes, chirurgiens- dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutesostéopathes, vétérinaires, biologistes, radiologues.
L'édition 2016 met l'accent sur la manière dont les professions libérales de santé perçoivent les évolutions de l'offre de santé et la révolution numérique à laquelle ils doivent faire face.
Le dernier numéro d'Economie et statistique de
l'Insee porte sur la rénovation de la méthodologie du
recencement de la population en France : passage à une collecte
par sondage, dynamaique des communes...
> Site
de l'Insee
Bataille, S. In Références en santé au travail,
n°145, mars 2016, pp.19-27.
Si la surcharge de travail peut être à l'origine du burnout, la
baisse ou le manque d'activité de travail inscrit le bore-out au
tableau des risques psychosociaux. Le " Bore-out Syndrom " prend
racine dans les terreaux fertiles des réorganisations qui se
succèdent, laissant des services entiers sans mission bien
définie.
> Bataille, S. ; in Références en santé au travail, n°145, mars 2016, pp.19-27.
Depuis 2009, Malakoff Médéric mène une
politique soutenue d'études, de recherches et d'expérimentations
pour comprendre les déterminants de la santé et de la qualité de
vie au travail, leur lien avec la performance de l'entreprise,
et leur évolution au fil des années. Le rapport 2015 présente
les principaux résultats de trois grandes études de référence
réalisées par Malakoff Médéric en 2015 : 7e étude Santé et
bien-être au travail ; étude Absentéisme (4e édition) ; étude
"Regards croisés" auprès des dirigeants et des salariés (1ere
édition). Le rapport couvre des thématiques larges : conditions
de travail, accélération du changement, qualité de vie au
travail, allongement de la vie professionnelle, respect des
obligations règlementaires, prévention des risques
professionnels, conciliation vie professionnelle/vie
personnelle, hygiène de vie, absentéisme..., complété d'un focus
sur les TPE-PME.
> Site
de Malakoff Médéric
Dans le cadre de la mission du Conseil « de produire, au plus tard le 15 juin, un document annuel et public sur le système de retraite, fondé sur des indicateurs de suivi définis par décret au regard des objectifs énoncés » (art. L 114-2-4 CSS), ce dossier est consacré à l'approfondissement des indicateurs du rapport de juin 2016 et aux conséquences sur ces derniers de l'accord AGIRC-ARRCO du 30 octobre 2015. Il poursuit la réflexion relative aux indicateurs d'équité, notamment de durée de carrière, et expose un nouveau format, plus lisible, des résultats, notamment financiers. Enfin, il revient sur la construction des scénarios économiques en vue de l'exercice de projection de 2017.
> Site du Cor