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                NEWS : VEILLE SUR L'ACTUALITé EN SANTé
Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
 Mercredi, les syndicats de médecins libéraux et
                l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (Uncam) ont eu
                leur dernière réunion thématique sur la future convention
                médicale. A l'issue de la séance, le premier syndicat de
                médecins libéraux, la CSMF, a annoncé qu'il "quittait la table"
                des négociations, déplorant l'absence d'"éléments chiffrés" et
                de "réponses concrètes". Cette sortie signe le début de la foire
                d'empoigne, soulignent Les Echos. Depuis février,
                l'Assurance-maladie n'a fait qu'égrener des propositions:
                meilleure prise en charge de l'assurance-vieillesse des
                libéraux, revalorisation de 2 de la consultation des
                généralistes, recentrage du dispositif anti-déserts médicaux,
                aide à l'organisation des cabinets, lutte contre les
                dépassements d'honoraires, nouvelles incitations sur objectifs
                de santé publique... "Nous avons bien avancé sur l'architecture
                générale de la convention, il nous reste maintenant à fixer les
                niveaux. C'est normal que dans cette dernière ligne droite, les
                discussions soient plus tendues", souligne Nicolas Revel, le
                directeur général de l'Uncam. 
                > Les
                  Echos, 24 juin 2016  
              
 Lettre d'Espace social européen, 27 juin 2016
                Un projet de décret, consulté par l'AFP, apporte des précisions
                sur les contrats labellisés pour les plus de 65 ans. Comme
                prévu, 3 niveaux de couverture : un premier à 41  (prime
                mensuelle hors taxes), un intermédiaire à 52  et un troisième à
                77 . Pour l'offre de base, le remboursement des audioprothèses
                s'élève à 450 par appareil, en optique de 150  (verres
                simples) à 350 (verres complexes); et pour les soins dentaire
                100% du tarif de sécurité sociale. Concernant les contrats les
                plus protecteurs : 750  pour les aides auditives, de 300 à 550
                en optique, et 300% du tarif "sécu" en dentaire. Les tarifs
                augmentent en fonction de l'âge. Du côté des acteurs, le texte
                ne fait pas l'unanimité avec des réserves en particulier sur les
                tarifs prévus...
Lettre d'Espace social européen, 24 juin 2016
Une première et ils ont tous signés ! Les secrétaires généraux des 5 organisations syndicales représentatives ont signé un courrier adressé à Marisol Touraine lui demandant de restaurer via un amendement au projet de loi Travail une possibilité d'accord de branche sur la prévoyance "lourde" (invalidité, incapacité, inaptitude, décès, etc.) couplée avec une clause de désignation. Cette initiative inspirée par le rapport Libault, émane principalement de Philippe Pihet (secrétaire national FO) et de l'avocat Laurent Bayon. Elle vise à garantir une vraie mutualisation des risques dans les entreprises sur un domaine peu maÎtrisé par celles-ci. Si le volet de la généralisation de la complémentaire santé n'est pas concerné par cette démarche, la généralisation de la prévoyance collective reste à faire. Reste à voir la suite, notamment l'accord de la CGPME et de l'UPA et surtout l'accueil que Matignon et les ministres concernés accorderont à cette demande urgente...
 L'IGAS a été chargée d'une mission d'appui
                auprès des pouvoirs publics afin de préparer le rapport du
                Gouvernement au Parlement sur les aides fiscales et sociales à
                l'acquisition d'une complémentaire santé, rapport prévu par
                l'article 2 de la loi n°2013-504 relative à la sécurisation de
                l'emploi du 14 juin 2013.
                La mission devait présenter et quantifier les différents
                dispositifs et en évaluer l'impact, notamment l'efficacité et
                l'équité, dans un contexte de réformes multiples sur ce champ.
                L'étude de scénarios alternatifs à l'architecture actuelle
                devait permettre d'éclairer l'opportunité de réformes nouvelles.
              > Site
                de l'Igas
En 2014, près de 10 millions de personnes (16,4 %
                de la population du régime général de l'Assurance Maladie)
                bénéficient du dispositif des affections de longue durée ou ALD
                : 96 % au titre d'une affection sur liste, 7 % au titre d'une
                affection hors liste grave caractérisée et 1 % au titre d'une
                polypathologie invalidante. Quatre affections correspondent à 78
                % des personnes qui bénéficient du dispositif des ALD sur liste
                : - les maladies cardio-neurovasculaires (3,3 millions de
                personnes, 35 % des affections sur liste),- le diabète (2,4
                millions, 25 %), - les tumeurs malignes (2 millions, 21 %), -
                les affections psychiatriques (1,2 million, 13 %).
                > Points
                  de repère, n°46
              
Mercer pointe dans son dernier baromètre des
                difficultés financières croissantes d'accès aux soins de
                spécialistes dans certaines disciplines et certaines régions. En
                cause, selon lui, le contrat d'accès aux soins (CAS) qui place
                les assurés dans des situations très inégales au plan tarifaire.
                Une situation amenée à se détériorer avec l'entrée en vigueur de
                l'ANI (Accord national interprofessionnel) et l'arrivée de
                nouveaux "contrats responsables" limitant les remboursements en
                secteur 2 hors CAS. ( Le Généraliste)
              > Le
                Généraliste, 6 juillet 2016
              
Pour la troisième année consécutive, la Cour certifie les comptes de la totalité des entités du régime général avec 33 réserves, comme en 2014. Si certaines réserves ont été levées ou allégées, notamment sur les branches famille et recouvrement, de nouvelles ont été formulées sur les branches maladie et accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP).
> Sur le site de la Cour des Comptes
Lettre d'Espace social européen, 1er juillet 2016
Pour étayer les mesures du PLFSS 2017, ce rapport de la Cnam présente 27 propositions, ainsi que des précieuses informations sur les motifs de soins. La dynamique médicale des dépenses (7,5 Mds  entre 2012 et 2014 sur une base de 155 Mds  en 2014) met en exergue une croissance forte de maladies neurologiques ou dégénératives (+3,6% par an), les affections cardio-vasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique (entre 2,5 et 3% par an), la santé mentale au sens large du terme (+1,8% par an). Les 4 grands objectifs de maÎtrises des dépenses par l'efficience convenus entre l'Etat et l'assurance maladie sont confirmés : Pertinence et bon usage des soins ; Prendre le virage ambulatoire et mieux adapter les prises en charge en établissement hospitalier ; Améliorer la qualité de l'offre hospitalière ; Poursuivre les efforts sur les prix des médicaments et l'adoption de génériques
 Deux études du Bulletin épidémiologique
                hebdomadaire (BEH) montrent un lien entre les hospitalisations
                pour maladies cardio et neuro-vasculaires (infarctus du
                myocarde, accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque
                et embolie pulmonaire) et le milieu socio-économique. Selon ces
                travaux, menés en France sur l'année 2011, le taux de patients
                hospitalisés pour de tels problèmes est significativement plus
                élevé au sein des 20% de la population la plus défavorisée par
                rapport aux plus nantis pour l'infarctus du myocarde (109,1 pour
                100.000 parmi les plus démunis, contre 90,9 pour les 20% les
                plus favorisés), l'AVC (180,2 contre 159,1) et l'insuffisance
                cardiaque (314,4 contre 245,2), mais beaucoup moins pour
                l'embolie pulmonaire. Pour toutes ces causes, les écarts de
                mortalité sont plus importants chez les sujets de moins de 65
                ans que chez ceux de 65 ans et plus. 
              > Site
                de Santé publique France
              
Quand une personne meurt, le médecin qui signe le certificat de décès en indique la cause, et il en mentionne souvent plusieurs en décrivant leur enchaÎnement jusqu'au décès. Aline Désesquelles et ses collègues nous expliquent l'intérêt de ce type d'information pour étudier l'évolution des causes de mortalité dans un pays, ainsi que les difficultés des comparaisons internationales en raison notamment des différences d'un pays à l'autre dans la façon de remplir les certificats.
15/06/16 - Le 14 juin 2016, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, la Caisse nationale d'assurance vieillesse et la Caisse nationale des allocations familiales ont signé une convention conjointe pour faciliter l'accès des maisons départementales des personnes handicapées au système national de gestion des identifiants (SNGI), la base de données nationale gérée par la CNAV permettant d'identifier les assurés sociaux. C'est une avancée importante, attendue de longue date par les MDPH. La loi du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé et la loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement ont désigné le numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques (NIR) comme identifiant de l'usager pour l'ensemble de la sphère sanitaire et médico-sociale, ce qui permet aux MDPH de l'utiliser pour les échanges informatiques avec leurs partenaires (éducation nationale, ARS, établissements et services médico-sociaux...). Le déploiement de ce projet se fait en lien avec celui du chantier SI harmonisé des MDPH.
Entre 2004 et 2013, le nombre de mesures d'aide
                sociale départementale aux personnes handicapées a augmenté de
                80 %. Les dépenses afférentes ont, elles, augmenté de 60 % en
                euros constants. Ces augmentations sont dues à l'introduction de
                la prestation de compensation du handicap (PCH) en 2006, qui se
                substitue progressivement à l'allocation compensatrice tierce
                personne (ACTP), et au fait que les dépenses d'accueil en
                établissement restent très dynamiques. Les effectifs de
                bénéficiaires d'une aide sociale continuent d'augmenter plus
                vite que la croissance démographique. Les disparités entre les
                départements sont fortes.
                > Site
                  de la Drees
 Le projet « filières de périnatalité » s'inscrit
                dans une démarche d'état des lieux de la situation française en
                matière de périnatalité et plus spécifiquement sous l'angle de
                l'organisation du suivi de grossesse et de ses liens avec les
                résultats périnataux. En matière de périnatalité, l'INSERM
                indique que « la France est bien placée en Europe mais ne se
                trouve jamais parmi les cinq meilleurs pays de l'Union
                européenne », ce propos étant nuancé par le fait que le taux de
                mortinatalité est en 2010 le plus élevé d'Europe (rapport
                Euro-Peristat données 2010).
                > Site
                  de l'Anap
 L'Inspection générale des affaires sociales
                (IGAS) et l'Inspection générale des finances (IGF) ont été
                chargées d'évaluer « les enjeux, les conditions et les moyens du
                développement de l'activité d'hôpital de jour de médecine ».
                Conformément à la lettre de mission, l'objectif de la mission a
                été d'identifier les conditions d'engagement d'un « virage
                ambulatoire » de l'activité de médecine à l'hôpital qui, dans le
                cadre de la stratégie nationale de santé (SNS), vise à assurer :
                la qualité de prise en charge équivalente et un retour à
                domicile en toute sécurité ; la fluidité des parcours des
                patients en évitant toute rupture liée à l'hospitalisation. Son
                objectif général est de recentrer l'hôpital sur les soins, au
              bénéfice du patient, et non plus sur l'hébergement.
Sous l'égide des agences régionales de santé, les responsables des plus de 850 hôpitaux français se sont concertés les cinq derniers mois, en lien avec les élus des territoires et la Fédération hospitalière de France, pour aboutir à ce maillage.
> Localtis.info, 7 juillet 2016
> Présentation des 135 GHT, sur le portail des ARS
L'ATIH publie les chiffres clés 2015 de l'hospitalisation en soins de suite et de réadaptation (SSR) à partir des données collectées dans le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI).Cette fiche présente le nombre d'établissements, le nombre de patients hospitalisés, le volume de séjours et de séances, ainsi que des exemples représentatifs de prises en charge.
 Les crises économiques affectent
                particulièrement les populations les plus socialement démunies
                et les politiques qu'elles suscitent peuvent avoir des
                conséquences sur la santé et les inégalités sociales de santé.
                Des études conduites dans plusieurs pays montrent des impacts
                complexes à court terme. On note par exemple une dégradation de
                la santé mentale, une augmentation des suicides mais une baisse
                des accidents de transports. Les crises économiques entrainent
                souvent une diminution des budgets consacrés à la protection
                sociale, ce qui se répercute sur certains déterminants de santé
                et renforce les inégalités sociales de santé. A l'heure où l'on
                envisage 50 milliards d'économie entre 2015 et 2017 (dont 10
                milliards pour l'assurance maladie et 11 milliards pour la
                protection sociale), il est impératif de mesurer les effets à
                long terme de l'ensemble des politiques mises en oeuvre et de
                l'environnement ainsi créé, car on sait de mieux en mieux que
                l'état de santé de l'adulte est lié aux conditions de vie dans
                l'enfance. (4e de couverture)
                > Site
                  de la Documentation française (A paraÎtre)
 Dans une étude publiée hier, l'UFC-Que choisir
                étrille le bilan du gouvernement en matière d'accès aux soins.
                Selon les calculs de l'association de consommateurs, l'accès
                géographique à un médecin généraliste, un gynécologue, un
                ophtalmologiste ou un pédiatre en 2016 s'est "dégradé pour plus
                de 30 millions de Français" par rapport à 2012, date de la
                précédente étude. Son président, Alain Bazot, considère même que
                le pays se trouve aujourd'hui en "état d'urgence sanitaire".
                Selon les chiffres de l'étude, plus du quart (27%) des Français
                ont vu diminuer au cours des quatre dernières années le nombre
                de médecins généralistes accessibles en moins de 30 minutes de
                voiture. Et près de six Français sur dix (59%) ont connu une
                réduction du nombre de gynécologues accessibles à moins de
                quarante-cinq minutes de route. "De toute évidence, les
                politiques d'incitation financière accordées aux médecins pour
                les convaincre de s'installer dans les zones sous-dotées sont un
                échec". 
                > La
                  Manche libre, 29 juin 2016
 Lettre d'Espace social européen, 1er juillet
                2016
                Qu'il y ait en France des problèmes d'accès aux soins, nul n'en
                doute ! Que dans certaines zones et pour certaines spécialités,
                la situation se soit aggravée, nul n'en doute encore. Mais de là
                à introduire un biais statistique comme le fait l'UFC Que
                choisir, ce n'est pas sérieux. Indiquer ainsi que 12,1 millions
                de Français subissent un désert médical pour les pédiatres, 9,5
                millions pour les gynécologues, 7,4 millions pour les
                Ophtalmologistes et 3,2 millions pour les généralistes, est
                source de confusion. Hormis les deux derniers cas, crédibles
                parce que tous les patients sont concernés par définition, les
                deux premiers chiffres sont fantaisistes. Il n'y pas 12 millions
                de Français en déserts pédiatriques parce que cela revient à
                dire que tous les enfants nés et ayant atteint l'âge de 12 ans
                ne peuvent consulter un pédiatre. Encore plus pour la
                gynécologie... A trop vouloir démontrer, on dit n'importe quoi !
                Quant à cumuler tous ces chiffres et dire que 30 millions de
                Français (1 patient sur 2) n'accèdent pas aux soins de façon
                "normale", cela devient grotesque
                Au passage, le critère des 30 minutes de temps d'accès n'a
                parfois aucun sens. 
                DECRYPTAGE : Coté Cnam, sur le volet dépassements tarifaires,
                un communiqué vigoureux a été publié. On a connu l'UFC mieux
                inspirée sur la santé. 
               
 Dans un rapport présenté par L'Opinion, le
                conseil de l'Union nationale des caisses d'Assurance-maladie
                propose une série de nouvelles économies, d'un montant évalué à
                1,420 milliard d'. L'objectif est de respecter la hausse de
                1,75% des dépenses prévue dans le Pacte de stabilité pour 2017.
                Les médicaments occupent une nouvelle fois une place
                prépondérante dans ces mesures, avec 630 millions d'
                d'économie, dont 430 millions dans la maÎtrise des prescriptions
                de médicaments. 220 millions d' supplémentaires au 500 millions
                d' d'économie réalisé en moyenne chaque année sur les
                prescriptions des médecins libéraux sont attendus en incitant
                les généralistes à moins prescrire certains médicaments sur
                lesquels on constate une consommation plus élevée en France
                qu'ailleurs. Selon l'Assurance-maladie, c'est cependant "de plus
                en plus" sur des médicaments prescrits par les spécialistes
                (plus chers) que les enjeux sont importants. Elle espère
                économiser 70 millions d' sur ce poste en 2017. La caisse
                compte également renforcer les actions de lutte contre la
                iatrogénie (les interactions médicamenteuses néfastes pour la
                santé des patients) jugée responsable de 7.500 décès par an et
                de 3,4% des hospitalisations de personnes âgées dont elle espère
                100 millions d'économies. Du côté des génériques enfin, l'Uncam
                attend 200 millions d' d'économie en s'attaquant aux
                médicaments génériques qui représentent en France une part de
                marché limitée. 
                >
                  L'Opinion, 29 juin 2016
A l'occasion des vingt ans des médicaments génériques, la Cnam a lancé sa campagne de promotion des génériques auprès des professionnels de santé, en partenariat avec l'Agence de sécurité du médicament (ANSM), le Collège de médecine générale (CMG) et le ministère de la Santé. Le Dr Christine Ratignier-Carboneill, directrice adjointe et responsable du département produits de santé de la CNAMTS a rappelé, au cours d'un point presse, le bilan français : deux millions de boÎtes vendues chaque jour, sept milliards d'économies réalisées depuis cinq ans. Mais alors qu'au Royaume- uni, les génériques concernent trois boÎtes vendues sur quatre, en France seules trois boÎtes sur dix délivrées contiennent ce type de médicaments. Bref, il reste encore une bonne marge de progression. A la suite de quatre tables rondes regroupant des professionnels de santé sur le thème des génériques qui ont été organisées en mars 2016 dans le cadre d'un partenariat entre le collège de médecine générale (CMG) et l'Assurance maladie, quatre mémos pratiques d'information sur les génériques ont été mis en ligne sur le site de la Cnam.
Selon le Ciss , plus de 8 000 patients sont actuellement privés d'accès au belatacept, en raison de sa non-inscription sur la liste en sus, ce qui entraÎne des pertes de chances, méconnaÎt l'intérêt de santé publique et constitue une inégalité de traitement selon la galénique. Ces constats mettraient en jeu les compétences de la HAS énumérées à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale.
> Communiqué de presse du CIss
Ce rapport se penche sur la politique du médicament, afin de déterminer comment garantir l'accès de tous les malades aux médicaments les plus efficaces. Après plusieurs mois de travaux et l'audition de la plupart des acteurs du secteur, ce rapport formule douze préconisations destinées à permettre à notre système d'évaluation, d'admission au remboursement et de fixation des prix qui a jusqu'à présent prouvé son efficacité de faire à ces nouveaux enjeux.
 Dans un rapport publié par la Digital New Deal
                Foundation et rapporté par L'Obs, l'expert Laurent Alexandre, à
                la fois médecin-urologue et multi-entrepreneur (Doctissmo,
                DNAVision), tire le signal d'alarme sur l'impréparation de notre
                système de santé face au tsunami technologique. Un retard qui
                risque d'opérer une dangereuse redistribution des cartes au
                profit des géants du net et des concepteurs de logiciels, qui
                seront les nouveaux maÎtres de la santé digitale. D'ici quinze
                ans, "plus aucun diagnostic médical ne pourra être fait sans
                système expert", prévient Laurent Alexandre. "Le risque est
                grand que le médecin soit l'infirmière de 2030, c'est-à-dire
                subordonné à l'algorithme comme l'infirmière l'est aujourd'hui
                au médecin". Un risque que porte selon lui l'article 47 de la
                loi de modernisation de notre système de santé, qui prévoit la
                création d'un système national des données de santé (SDNS),
                agrégeant celles de l'Assurance-maladie, des collectivités
                territoriales, des complémentaires, et qui pourrait ouvrir un
                boulevard aux géants de l'informatique. Croiser ces données avec
                celles du comportement des individus pourrait en effet leur
                permettre d'obtenir des informations "identifiantes". 
                >
                  Le Nouvel  Observateur, 29 juin 2016
Les objectifs de ce plan présenté le 4 juillet par la ministre de la santé est d'accompagner les acteurs du système de soins dans le virage numérique et permettre à la France de rester à la pointe en matière d'innovation. Ce plan s'articule autour de quatre grandes priorités : développer la médecine connectée ; encourager la co-innovation entre professionnels de santé, citoyens et acteurs économique ; simplifier les démarches administratives des patients et simplifier les démarches administratives des patients
> Plan détaillé sur le site du ministère
La fondation Pierre Fabre a dévoilé lundi, à l'occasion de l'université d'été de la e-santé à Castres, un Observatoire recensant les 50 meilleurs projets numériques pour la santé publique développés dans les pays émergents. "L'idée est d'exposer aux investisseurs les innovations les plus marquantes, surprenantes et peu médiatisées, dont on ne pouvait pas imaginer l'existence dans ces pays-là. Des initiatives qui ont un vrai impact sur des populations vulnérables", explique Samir Abdelkrim, cofondateur de Start-upBrics, une société de conseil, chargée par la fondation Pierre Fabre de trouver les projets les plus marquants dans les pays du Sud. Les initiatives les plus prometteuses ont été invitées par un réseau d'experts à présenter leur projet. Comme NapTeker, une plate-forme panafricaine offrant aux médecins et aux patients des informations fiables sur les médicaments. Elle recense déjà les traitements disponibles dans 48 pays du continent et permet de sensibiliser les utilisateurs illettrés sur les dangers des faux médicaments à travers un système de messages vocaux préenregistrés. Autre initiative: un carnet de vaccination électronique proposé en Côte d'Ivoire à la naissance des enfants.
 01/07/16 - Lors du référendum du 23 juin 2016,
                le Royaume-Uni a voté pour sa sortie de l'Union européenne. Pour
                l'heure et pendant une période transitoire au cours de laquelle
                les modalités de la sortie seront négociées, les règlements
                européens de coordination en matière de sécurité sociale
                continuent de s'appliquer entre le Royaume-Uni et la France
                ainsi que plus généralement avec les autres états de l'UE/EEE et
                la Suisse. Cette période est d'une durée maximum de 2 ans à
                compter de la notification officielle au Conseil par le
                Royaume-Uni de sa volonté de sortie, avertit le CLEISS dans un
                bref communiqué. A la Représentation des Institutions Françaises
                de sécurité sociale auprès de l'Union européenne (REIF), le
                sujet pose des questions pratiques : quid des règles de
                coordination entre le système britannique de sécurité sociale et
                les systèmes des autres Etats membres ? Vers quoi allons-nous
                nous diriger : accord bilatéral RU-UE, accords bilatéraux entre
                le Royaume-Uni et chaque Etat membre individuellement ? Quid des
                droits à pension déjà acquis pour des personnes ayant travaillé
                au Royaume-Uni ou dans un autre Etat membre mais résidant
                désormais au Royaume-Uni ? Quelles conséquences du Brexit sur le
                remboursement des soins de santé des ressortissants britanniques
                en France et en Europe ? Quid également des propositions
                attendues de la Commission sur la révision de ces règles ?
                Va-t-elle conserver son idée d'indexer les prestations
                familiales au niveau de vie du pays dans lequel résident les
                enfants, proposition initialement destinée à satisfaire les
                Britanniques ? (lettre REIF Infos 260 du 30 juin 2016).
                > Communiqué
                  du Cleiss, 29 juin 2016
 L'Alliance nationale pour les sciences de la vie
                et de la santé (aviesan) a remis au Premier ministre un rapport
                intitulé « France Médecine Génomique 2025 », qui prévoit la mise
                en oeuvre d'un plan pour développer le séquençage et l'analyse
                des gènes des français. Avec ce plan, la France se dote d'une
                filière médicale et industrielle en vue d'introduire la médecine
                de précision dans le parcours de soin et de développer une
                filière nationale en ce domaine. En Europe, plusieurs pays ont
                commencé à intégrer la médecine génomique dans leur système de
                santé, qui permet de personnaliser la manière dont on prévient,
                diagnostique, soigne et pronostique l'évolution d'une maladie.
                La médecine génomique permet de gagner en précisions et en
                efficience, et donc de supprimer des coûts du système de santé.
                Dans un premier temps, trois premières pathologies sont ciblées
                : le cancer, le diabète et les maladies rares (déficiences
                intellectuelles). Puis, à partir de 2020, le dispositif sera
                étendu à la prise en charge de maladies communes. Trois
                objectifs structurent le plan : mettre en oeuvre les instruments
                du parcours de soins génomique, assurer le déploiement
                opérationnel et la montée en puissance du dispositif dans un
                cadre technique et éthique sécurisé et enfin, mettre en oeuvre
                des outils de suivi et de pilotage afin de réaliser les
                adaptations nécessaires du plan durant sa mise en oeuvre.
                > Site
                  du Premier Ministre
              
 En 2015, le déficit public s'est réduit de 0,4
                point de PIB mais il reste élevé, à 3,6 % du PIB et la situation
                des finances publiques en France est plus dégradée que celle de
                nombreux pays européens. Pour 2016, la prévision de déficit
                public (3,3 %) est atteignable, en dépit de fortes tensions sur
                les dépenses de l'état. Cette réduction modeste ne permettra
                toujours pas de faire diminuer le poids de la dette dans le PIB.
                Les objectifs de déficit retenus pour 2017 à 2019, supposent une
                maÎtrise sans précédent des dépenses publiques, alors qu'aucune
                indication n'est donnée sur les réformes à mettre en oeuvre pour
                l'atteindre et qu'à l'inverse de nombreuses décisions récentes
                vont conduire à des dépenses supplémentaires importantes.
                > Site
                  de la Cour des Comptes
 Arrêté du 24 juin 2016 portant approbation des
                avenants 8 et 9 à la convention nationale du 4 mai 2012,
                organisant les rapports entres les pharmaciens titulaires
                d'officine et l'assurance maladie, JO du 28/06/16
                L'avenant n° 8 étend l'accompagnement des patients sous
                antivitamine K (AVK) aux patients sous anticoagulant oral par
                voie directe (AOD). Il prévoit également l'extension du suivi
                des asthmatiques à l'ensemble des patients chroniques souffrant
                de cette maladie. Cet avenant entérine également l'évolution de
                la rémunération de ces entretiens.
                L'avenant n° 9 porte, lui, sur la transmission à l'assurance
                maladie du numéro RPPS des prescripteurs hospitaliers.
                >
                  Site de Legifrance
 Instruction nº DGT/DSS/SAFSL/2016/178 du 20 juin
                2016 détaillant les règles de fonctionnement du compte personnel
                de prévention de la pénibilité (C3P) en 2016.
                Alors que les six derniers facteurs de pénibilité entreront en
                vigueur le 1er juillet prochain, une instruction
                interministérielle publiée le 21 juin 2016 expose en particulier
                les mesures transitoires applicables pour cette année, mais
                aussi les règles qui seront applicables à long terme.
                > Site
                  de Legifrance
La caisse nationale d'assurance maladie propose
                d'allouer un budget annuel de 750 millions d'euros aux médecins
                libéraux, qui se traduirait par une hausse de la consultation de
                1 euros en avril 2017, et d'un autre euro, une année plus tard.
                D'autres mesures ont été proposées telles la hausse du tarif de
                la consultation des enfants de 2 à 6 ans (30 euros) et les
                consultations très complexes (60 euros) pour les généralistes.
                Une majoration de 15 euros est proposée pour les spécialistes
                acceptant de recevoir en urgence un patient adressé par un
                généraliste. Une prime à l'installation dans les zones
                déficitaires, fixée à 50 000 euros est également soumis à la
                négociation conventionnelle. Cette dernière a  lieu jusqu'au 26
                août 2016. Si aucun accord n'a été trouvé d'ici là, la rédaction
                d'un règlement arbitral sera confiée à une personnalité
                indépendante.
                > Le
                  Monde, 6 juillet 2016
              > Interview
                de Nicolas Revel, directeur de la Cnam, les Echos, 6
              juillet 2015
              
Les Français sont fiers de leurs hôpitaux: 79% en ont une bonne image, contre 70% de l'ensemble des Européens, selon un sondage réalisé par Odoxa pour Orange et MNH en partenariat avec Le Figaro Santé et France Inter, et avec le concours scientifique de la chaire santé de Sciences Po. La qualité des soins prodiguée est même plébiscitée par 85% des Français. Concernant les autres évolutions souhaitées, les Français (54%) aimeraient notamment qu'une place plus grande soit donnée aux associations de malades au sein des établissements de santé.
Le Pr Philippe Ravaud, directeur du centre d'épidémiologie clinique de l'Hôtel-Dieu (Paris) prépare le lancement d'une grande enquête sur les maladies chroniques. Une vaste communauté virtuelle de quelque 200.000 adultes qui sont traités d'une maladie chronique est en cours de recrutement. L'objectif est de les suivre pendant dix ans, à partir du mois d'octobre. Mais sans évaluer de médicaments ou d'examens médicaux. "Il s'agit d'e-épidémiologie, ce qui est une originalité de cette enquête". L'enquête se déroulera grâce à un questionnaire adressé par la voie numérique "tous les deux ou trois mois. L'idée est de ne pas dépasser les six heures annuelles à consacrer aux questionnaires"; Les questions balaieront tout un champ de données, afin de placer les données subjectives du patient au centre du système de soins.
Durant la campagne du Brexit, un argument majeur du camp du "Leave" était de promettre la réallocation des 350 millions de £ envoyées chaque semaine pour le budget de l'Union européenne (UE) au financement du NHS, le système de santé publique du Royaume-Uni. Cet argument a été utilisé sur des tracts de campagne, placardé sur des bus et affiché sur le site officiel. Il a pourtant été mis à mal, dès le lendemain du référendum, par l'un des principaux partisans du Brexit, Nigel Farage, qui a admis une "erreur". (Le Monde)
 23/06/16 - Les responsables politiques ont
                conscience d'un danger pour la santé (individuelle et publique)
                des produits phytosanitaires. Ils laissent ces produits sur le
                marché, se disent favorables à la reconnaissance officielle des
                maladies provoquées, favorables aussi à la création d'un fonds
                d'indemnisation des victimes, fonds financé par ceux qui font
                des bénéfices en fabriquant et commercialisant les produits
                pathogènes. Attitude contradictoire.
                Va-t-on "vers un nouveau scandale des pesticides ?", s'interroge
                Le Monde qui a pu consulter le volume central d'un rapport
                intitulé "Expositions professionnelles aux pesticides en
                agriculture", document émanant de l'ANSES. Et le quotidien de
                sous-entendre que ce rapport pourrait bien être enterré avant
                même de voir le jour. Après une présentation au ministère de
                l'Agriculture en avril, une réunion de restitution était
                annoncée le mercredi 22 juin, mais elle a été ajournée in
                extremis, provoquant la colère des associations
                environnementalistes. Selon le journal. Ce rapport dénonce une
                absence de transparence génératrice d'une "invisibilité des
                problèmes", d'un "relatif silence" sur les maladies
                professionnelles. On parle encore des "obstacles quasi
                insurmontables que rencontrent les malades à faire reconnaÎtre
                leurs pathologies chroniques". Il faut dire qu'entre 2002 et
                2010, la MSA n'a admis que 47 cas de maladies professionnelles
                de ce type. Sur 607 dossiers reçus en trois ans, seuls 101
                concernaient une pathologie chronique. La MSA en a classé 54
                sans suite. Quant à l'efficacité des équipements de protection,
                elle est largement mise en cause. Sans parler des conflits
                d'intérêt très présents dans ce secteur.
                > Le
                  Monde, 23 juin 2016
                > Blog
                  du Dr Jean-Yves Nau, 23 juin 2016
              
15/06/2016 - Après une présentation du contexte démographique et économique, le rapport annuel du COR décrit les évolutions du système de retraite au regard de ses principaux objectifs, selon les indicateurs de suivi et de pilotage identifiés comme tels par le Conseil : les évolutions année après année des indicateurs de pérennité financière du système de retraite ; les évolutions année après année des montants de pension et du niveau de vie des retraités ; les évolutions au fil des générations des indicateurs d'équité entre les générations ; enfin, les évolutions des indicateurs d'équité entre les femmes et les hommes. Des données complémentaires sur les disparités de situation en matière de retraite sont également fournies, selon quatre grandes thématiques : les structures de financement des régimes de retraite ; la dispersion des montants de pension, de leurs déterminants et des niveaux de vie des retraités ; les âges de la retraite et les départs anticipés ; enfin, les dispositifs de solidarité en matière de retraite, dont les droits familiaux.
Cette étude, menée par l'ORS Île-de-France, a pour objectif d'éclairer les enjeux d'adaptation du logement pour la France et les territoires de la région Île-de-France face au vieillissement en bonne santé.
 01/07/2016 - Cette plateforme va permettre aux
                gestionnaires d'établissements d'hébergement pour personnes
                âgées dépendantes (EHPAD) de saisir les prix hébergement et les
                tarifs dépendance de leurs établissements. Les prix et tarifs
                saisis seront consultables dans l'annuaire du portail
                http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr mi-décembre 2016.
                L'objectif est de renforcer la transparence sur les prix
              pratiqués dans les EHPAD.
              > La présentation de la plateforme sur le site de la CNSA.
              > La
                plateforme dédiée au recueil des prix de Ehpad (accès sur
                identifiant).
              > Localtis.info,
              4 juillet 2016
 Lors d'une assemblée générale organisée hier,
                Thierry Beaudet a été élu président de la Mutualité française,
                pour un mandat de cinq ans. Il succède ainsi à Etienne Caniard,
                à la tête de cette fédération de 426 mutuelles en France, qui
                représente18 millions d'adhérents et près de 38 millions de
                personnes couvertes. A 54 ans, l'ancien président du groupe MGEN
                et du groupe Istya est présenté comme un "militant engagé". Lors
                d'une allocation en présence du Premier ministre Manuel Valls,
                il a tout d'abord salué l'action de son prédécesseur qui, "tout
                au long de son mandat, a oeuvré en faveur de l'accès aux soins
                pour tous". Un combat que souhaite désormais poursuivre Thierry
                Beaudet, qui est revenu sur le baromètre de l'opinion 2015 de la
                DREES dans lequel 90% des personnes interrogées se déclaraient
                personnellement préoccupées par la pauvreté. "Cette situation,
                comme vous tous, m'interpelle", a-t-il insisté. 
                > Pourquoi Docteur, 23 juin 2016 
Patrick Bouet, soixante ans, a été réélu pour un deuxième mandat de trois ans à la présidence du Conseil national de l'Ordre des médecins avec 46 voix sur 50. Il a rappelé jeudi lors d'une conférence de presse sa volonté que "la santé ne soit pas l'oubliée de 2017", soulignant l'urgence et la nécessité "d'enclencher" une réforme de la santé en "profondeur", "globale" et "partagée".
Anne Gaelle Heliot Javelle, conseillère technique open data & e-santé de Marisol Touraine, devrait être nommée directrice de l'Institut des données de santé, succédant à Richard de Cottignies. Par ailleurs, interrogation sur la création de l'Institut National des Données de Santé compte tenu des délais...

