Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
La CMU-C et l'ACS concernent exclusivement les personnes aux revenus les plus modestes, et ont donc un effet positif sur la réduction des inégalités. En moyenne, la CMU-C représente un gain de 440 euros par an et par bénéficiaire. Le montant du chèque pour l'ACS atteint, quant à lui, en moyenne 290 euros par an et par bénéficiaire. En 2014, 5,5 millions de personnes sont bénéficiaires de la CMU-C ou de l'ACS en France métropolitaine. Ces deux dispositifs, qui représentent 9 % des revenus des bénéficiaires ayant les niveaux de vie les plus faibles, réduisent les inégalités de manière significative, mais cet effet pourrait être amplifié si toutes les personnes éligibles y avaient recours.
> Les dossiers de la Drees, n°7, octobre 2016
A la demande des ministres chargés des Finances et des Affaires sociales, et dans le cadre d'une revue de dépenses, les deux inspections ont procédé à une analyse de la dépense de remboursement des soins prodigués à l'étranger à des assurés français : périmètre actuel des soins à l'étranger, propositions d'évolutions des règles et des processus qui commandent cette dépense. Le transfert du CLEISS à la CNAMTS de la gestion des dettes et créances internationales à compter du 1er janvier 2015 constitue pour les inspections une première étape de cette modernisation. S'agissant de l'évolution de la prise en charge des soins à l'étranger, les soins inopinés hors UE-EEE-Suisse, soit ne devraient plus du tout être pris en charge, soit, à la préférence de la mission, ne faire l'objet de remboursement que pour des hospitalisations, charge pour les voyageurs internationaux de souscrire des contrats d'assistance couvrant les soins et le rapatriement. L'économie annuelle pourrait atteindre 15M en cas de suppression totale, 7 M en cas de limitation aux soins hospitaliers. La mission considère que l'expérimentation de tarification en GHS menée par le CNSE est concluante, en termes de maÎtrise des coûts, d'équité du remboursement et d'adéquation à la sévérité des pathologies traitées. Elle devrait être validée et appliquée par tous les régimes, y compris la Caisse des français de l'étranger.
17/10/16 - Le gouvernement avait demandé en
février 2016 à l'Inspection générale des affaires sociales
(IGAS) et à l'Inspection générale des finances (IGF) de réaliser
une mission conjointe sur les évolutions de l'assiette et des
modalités de calcul et de recouvrement des cotisations sociales
des travailleurs indépendants (TI). Dans son rapport de juin
2016, rendu public le 17 octobre, la mission considère qu'il
convient de privilégier l'amélioration du service aux cotisants
via la simplification et l'automatisation des procédures, plutôt
que le passage à l'assiette super-brute et l'auto-liquidation
des cotisations. Elle préconise de mettre en oeuvre, notamment
dans le cadre du PLFSS 2017, quatre mesures :
- rapprocher le montant des cotisations des revenus des TI en
début d'activité en abaissant le barème des cotisations
forfaitaires ;
- améliorer la gestion de trésorerie des TI en assouplissant les
conditions d'octroi de délais de paiement des cotisations ;
- simplifier les démarches des TI en supprimant l'obligation
pour les affiliés du RSI de renseigner le montant des
cotisations sociales dues dans leurs déclarations annuelles de
revenus (DSI),
- harmoniser le traitement social des dividendes perçus par les
dirigeants d'entreprises relevant du régime général et du RSI.
> Site
de l'Igas
Le dernier PLFSS du quinquennat de François Hollande a été adopté hier midi par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. Il sera examiné à partir de mardi en séance publique.
Les députés ont retenu l'amendement de Valérie
Rabault, rapporteure PS du Budget, visant à réduire la CSG pour
les retraités modestes, dans sa version la moins coûteuse. Il
augmente de 5% le seuil de revenu fiscal de référence
permettant d'être exonéré (désormais à partir de 1 255 nets par
mois pour un retraité célibataire de plus de 65 ans).
Parmi les autres propositions adoptées, celle de Michèle
Delaunay, rapporteure PS assurance maladie du PLFSS, visant à
autoriser les pharmaciens à administrer le vaccin contre la
grippe, à titre expérimental pour 3 ans. L'amendement déposé par
Gérard Bapt, rapporteur général PS du PLFSS, élargissant le
bénéfice de l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs
d'entreprise (ACRRE) aux personnes physiques reprenant une
entreprise dans un quartier prioritaire de la ville a été
adopté. De même pour le report au 1er janvier 2018 du
recouvrement conjoint du RSI et des Urssaf des cotisations et
contributions sociales des indépendants dans une structure
unique. Nouvel échec de
la tentative de réintroduction des clauses de désignation en
prévoyance, en revanche l'amendement porté par Dominique Tian
(LR) destiné à pérenniser la mise en place par décision
unilatérale de l'employeur du "chèque santé" pour les salariés
en contrats courts ou à temps très partiel, n'a pas été rejeté.
Il a été retiré par son auteur, sur proposition de
Michèle Delaunay, pour le retravailler (notamment en
raison de sa complexité). Satisfaction
de la Csmf, après le vote d'un amendement, sur sa proposition,
étendant la protection maternité à l'ensemble des femmes
médecins libérales, quel que soit leur secteur d'exercice. En
revanche, la confédération regrette l'adoption d'un amendement
introduisant un conventionnement sélectif pour les nouvelles
installations dans certaines zones sur-denses. L'entourage de
Marisol Touraine a fait savoir à l'AFP que le gouvernement était
"fermement opposé" à ce dispositif.
En marge de l'examen du PLFSS, une nouvelle alerte du
secteur non lucratif. "Le financement du secteur médico-social
n'est pas une variable d'ajustement", souligne l'Uniops. Elle
interpelle les parlementaires, rappelant la sous-exécution de
l'Ondam en 2015 et le "détournement" des réserves de la Cnsa.
21/10/16 - Le texte a été examiné en commission
des Affaires sociales les 18 et 19 octobre 2016. Une quarantaine
d'amendements ont été adoptés à l'occasion. Parmi les
modifications apportées au texte initial, citons la réduction de
la CSG pour les retraités modestes, proposée par Valérie
Rabault, rapporteure du Budget, dans sa version la moins
coûteuse. Le seuil de revenu fiscal de référence permettant
d'être exonéré serait augmenté de 5 %, pour 480 000 personnes
concernées. Valérie Rabault reproposera toutefois la semaine
prochaine en séance plénière l'autre option, qui consiste à
relever également le seuil du taux réduit de CSG. Les
pharmaciens seraient autorisés à administrer le vaccin contre la
grippe à titre expérimental pour 3 ans et la protection
maternité élargie à l'ensemble des femmes médecins libérales,
quel que soit leur secteur d'exercice (amendement proposé par la
CSMF). L'adoption d'un amendement introduisant un
conventionnement sélectif pour les nouvelles installations de
médecins dans certaines zones sur-denses a été vivement
contestée par les syndicats médicaux. Ce dispositif a peu de
chance de passer l'examen en séance publique car aussitôt
dénoncé par le gouvernement.
Le PLFSS sera examiné à partir de mardi 25 octobre en séance
publique.
> Le
dossier législatif sur le site de l'Assemblée nationale
L'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 (PLFSS) s'est achevé à l'Assemblée nationale vendredi 30 octobre 2016. Le vote sur l'ensemble du projet de loi a eu lieu mercredi 2 novembre 2016. Parmi les amendements adoptés en première lecture, on notera la baisse de la CSG pour les retraités modestes, la réduction dégressive du taux des cotisations d'assurance maladie-maternité pour les travailleurs indépendants, le rétablissement des clauses de désignation dans le domaine de la prévoyance, la création d'un fonds de soutien aux "bonnes pratiques" dans le secteur de l'aide à domicile. Ce texte va passer au Sénat avant une deuxième lecture à l'Assemblée Nationale.
Avec plus de 31% de son PIB consacré aux prestations sociales publiques, la France est devenue en seize ans le pays le plus dépensier du monde dans ce domaine, juste devant la Finlande, selon une note de l'OCDE. Si l'on ajoute les dépenses privées (complémentaires santé...) et les effets des impôts (crédits d'impôt, taxation de certaines allocations...), le pays est toujours en tête du classement, mais cette fois devant les Etats-Unis, qui grimpent du 24e rang (dépenses publiques seules) au deuxième rang, sous le poids de l'assurance privée en santé notamment. Dans le détail, la retraite pèse en France pour 14,3% du PIB, la santé 8,6%, les prestations familiales 2,9% et les allocations chômage et aides à l'emploi 2,5%. "Les Français sont attachés à leur modèle social, qui, en effet, les protège des fortes inégalités.
20/10/16 - Le Conseil d'Orientation des
Retraites a abordé, mercredi 19 octobre 2016, la question des
effets macroéconomiques du relèvement de l'âge des retraites,
qui constitue l'un des déterminants de l'équilibre financier du
système de retraite. Le report de l'âge à la retraite suite aux
différentes réformes (allongement de la durée d'assurance
requise, système de décote/surcote, relèvement des âges légaux
de la retraite, etc.) exerce un choc d'offre positif sur le
marché du travail. De ce fait, il affecte les niveaux d'emploi
et de chômage et, in fine, l'activité économique. L'analyse et
la mesure de ces effets sont l'objet de la première partie d'un
dossier particulièrement riche. Outre l'impact financier sur les
régimes de retraite eux-mêmes, le relèvement de l'âge de la
retraite emporte également des effets sur d'autres dispositifs
sociaux. Ces effets de déversement sur les minima sociaux, les
pensions d'invalidité et l'indemnisation chômage sont étudiés en
deuxième partie. Enfin, le relèvement de l'âge de la retraite
induit un vieillissement de la population active. La troisième
partie est un complément consacré aux effets éventuels du
vieillissement sur la productivité. Pour équilibrer
financièrement les retraites tout en dynamisant la croissance et
l'emploi, mieux vaut relever l'âge de départ que modérer les
pensions ou accroÎtre les cotisations, selon les simulations
proposées.
> Site
du COR
> Les
Echos, 11 octobre 2016
En moyenne 752 / an de reste-à-charge pour les patients en ALD. Tel est le chiffre avancé par la nouvelle étude de l'Observatoire des restes à charge, composé du Ciss, de 60 millions de consommateurs et Santeclair. Un Français sur six bénéficie du dispositif des affections de longue durée (ALD) parmi lesquelles les cancers, le diabète, l'insuffisance rénale chronique, l'infection au VIH. Bien les restes-à-charge moyens sont plutôt bien contenus, le reste à charge moyen peut monter jusqu'à 1 700 pour 10% des malades en ALD, malgré le « 100% ». L'étude montre également l'utilité d'avoir une complémentaire santé lorsque la maladie s'aggrave. Cependant le système de l'ALD a des limites par le fait que les personnes concernées ont un recours aux soins plus fréquents, et donc sont confrontées à des restes à charge correspondants
> Communiqué et dossier de presse sur le site du CISS
Constances est une cohorte de très grande taille en population destinée à la recherche en santé et à fournir des informations à visée de santé publique. Ce nouveau numéro thématique présente les objectifs de cette cohorte, ses aspects méthodologiques et les premiers résultats dans divers domaine touchant la santé publique : obésité, troubles musculo-squelettique, habitudes alimentaires, etc.
> Site de Santé publique France
A l'occasion de la 6ème édition de l'Université
d'été de la performance en santé qui s'est tenue à Lyon les 2
& 3 septembre 2016, les initiatives locales entreprises afin
de répondre aux besoins de santé de la population sur un
territoire ont été mises en exergue.
> Consultez
les actes : Anap, septembre 2016, 48p. et retrouvez les vidéos
des interventions
Consacrant l'échelon régional comme le seul
pertinent pour piloter l'offre de soins, le projet de création
des ARS ambitionne d'opposer aux acteurs périphériques
(médecins, hôpitaux, élus locaux) un contre-pouvoir capable
d'élaborer une vision globale (ou intégrée) de l'organisation
sanitaire.
>
Pierru, Frédéric ; Rolland, Christine ; in Revue française de
science politique n°3-4, juin-août 2016, pp. 483-506.
Après les fiches chiffres clés 2015 par champ
d'activité (MCO, SSR, HAD et psychiatrie), l'Agence technique de
l'information sur l'hospitalisation (ATIH) propose une vision
d'ensemble des chiffres de l'hospitalisation 2015 en rappelant
les chiffres essentiels pour chaque champ.
>
Site de l'ATIH
La stratégie nationale de santé propose de
développer une approche intégrée des modalités de prise en
charge des patients atteints de maladie chronique, dont
l'insuffisance rénale chronique, grâce à de nouveaux modes
d'organisation centrés sur le parcours. Dans ce cadre, le rôle
de l'ANAP consiste à donner des pistes d'amélioration de
l'organisation interne des structures de dialyse existantes, à
l'aune de l'organisation en parcours.
>
Site de l'Anap
18/10/16 - A l'occasion de la Journée mondiale
du refus de la misère, le 17 octobre 2016, Médecins du Monde a
publié son 16e rapport de l'observatoire de l'accès aux droits
et aux soins des plus démunis en France. Un rapport qui témoigne
des difficultés persistantes rencontrées par ces personnes pour
accéder à leurs droits et se faire soigner. Cette année, elle
constate que les politiques publiques sont bien en-deçà des
enjeux actuels. De plus, l'année 2015 a été marquée par de
nombreuses réformes (loi de santé, loi immigration, loi asile,
réforme PUMa....) qui sont venues modifier en profondeur le
contexte législatif français en matière d'accueil et
d'intégration des étrangers en particulier et qui ont fortement
mobilisé les équipes de MdM.
> Site
de Médecins du Monde
Un documentaire "Cholestérol: le grand bluff", réalisé par Anne Georget, et diffusé sur Arte. Cette enquête pointe la controverse du lien entre taux de cholestérol et accident cardiaque. Elle rappelle par exemple qu'en Finlande, où le taux de cholestérol est très bas, celui des maladies cardiovasculaires est très élevé. Le documentaire se penche ensuite sur le marché des statines, ces molécules découvertes par un chercheur japonais à la fin des années 70, qui permettent de faire baisser le taux de cholestérol. Depuis la mise en vente officielle des premiers médicaments en 1993, une écrasante majorité de médecins vont miser sur leur prescription, et cela avant toute autre mesure préventive.
Diffusé le 18 octobre sur la chaÎne Arte,ce
documentaire pointe la collusion entre chercheurs, industries
agroalimentaire et pharmaceutique pour créer le mythe du
cholestérol aux Etats-Unis qui s'est répandu sur la planète
entière. Ce qui a permis par la suite au marché des
anti-cholestérols de peser des dizaines de milliards de dollars
et représenter le deuxième marché pharmaceutique mondial après
les anti-cancéreux. A noter deux articles éclairants sur ce
reportage qui montre avec une certaine efficacité la grande
manipulation qui perdure depuis 60 ans même si le second volet
de l'enquête concernant les statines est un peu plus
critiquable. Les laboratoires ne sont pas encore prêts à
accepter ce nouveau discours.
> Bernard
Bégaud : Cholestérol : " Il doit y avoir 300 millions d'euros
de remboursements inutiles pour la Sécu " - Libération 16
octobre 2016
> Le grand
bluff du cholestérol - Blog du Dr Dupagne 17 octobre 2016
> Polémique
sur les anticholestérols : "Une assertion contre 70 ans
d'évidences", dénonce Sanofi - La Tribune 20 octobre 2016
"Bruno Falissard, pédopsychiatre et
épidémiologiste, pointe les problèmes de l'évaluation des effets
secondaires des médicaments dans les essais cliniques. Il
souligne en effet que les médecins investigateurs "ne sont pas
bons pour ce genre de mission". "Le médecin choisit avec art le
meilleur traitement possible pour celui ou celle qui vient le
consulter. Sa conviction en une guérison future est un élément
non négligeable du soin". Le promoteur de l'étude, à savoir le
laboratoire pharmaceutique, pourrait dans ce contexte renforcer
"au maximum la rigueur du recueil d'informations relatives aux
effets indésirables". Mais "comment peut-on imaginer qu'un
industriel qui va gagner de l'argent avec un médicament soit le
mieux placé pour en apprécier les aspects problématiques ?" Un
objectif d'autant plus difficile, que les effets secondaires,
bien plus que l'efficacité des médicaments, "ont depuis toujours
obsédé les autorités de santé. En effet, dans ce domaine, les
scandales ont toujours concerné les effets indésirables et
jamais une absence d'efficacité."
> Le
Monde, 17 octobre 2016
Dans le cadre de la loi de janvier 2014,
affirmant la volonté de simplification des démarches lors du
départ à la retraite, le site info-retraite.fr va permettre à
chacun de connaÎtre ses droits à la retraite, ses interlocuteurs
(régimes et caisses de retraite) et de comprendre les
spécificités de son régime de retraite. Un simulateur pour
estimer sa retraite et des informations pratiques (date de
versement des pensions, droits des conjoints, etc.) viennent
compléter l'ensemble. D'autres simulateurs et nouveaux services
seront déployés dans le courant de l'année 2017.
> Communiqué
de presse du ministère
Cet espace met à disposition des données publiques agrégées liées au régime de retraite de base des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers (CNRACL), et celles du régime complémentaire des agents non-titulaires des fonctions publiques, des collectivités locales et des élus (IRCANTEC).Les informations contenues dans ces jeux de données concernent les tableaux et graphiques des annuaires statistiques CNRACL 2015 et IRCANTEC 2015, publiés sur le site de la DRS.
> Site de la caisse des dépôts
L'organisation de dispositifs d'appui à la
coordination s'accompagne du développement d'outils et services
numériques pour leur permettre de fonctionner efficacement. Ces
besoins en matière de système d'information, nouveaux et à
acquérir, ou déjà existants mais alors à faire évoluer, ne
peuvent être satisfaits qu'au terme de la mise en oeuvre d'une
stratégie d'achat.
> Site
de l'ANAP
Les professionnels de santé consacrent 40%
de leur temps à la documentation médicale. Pourtant, seuls 16%
des dossiers patients sont complets au moment de la prise en
charge, et 44% des comptes rendus d'hospitalisation sont
adressés au-delà des délais réglementaires.
> Site
de FORMATICSante
> Site de Santé publique France
Les gouvernements national, régionaux et locaux ont adopté une stratégie de cybersanté pour faire du pays un leader mondial dans la numérisation des soins de santé et des services sociaux d'ici 2025. La vision intégrée fera la promotion de services numériques accessibles et équitables qui priorisent la qualité, l'efficacité et la vie privée.
18/10/16 - Nicolas Revel a confirmé le 5
octobre, lors d'une audition par la commission des affaires
sociales du Sénat, qu'une phase pilote de plusieurs mois sera
lancée d'ici la fin 2016 auprès des assurés des caisses
primaires du Bas-Rhin, de Bayonne, des Côtes-d'Armor, du Doubs,
de Haute-Garonne, d'Indre-et-Loire, du Puy-de-Dôme, de la Somme
et du Val-de-Marne. Après la publication du décret relatif au
DMP début juillet 2016, plusieurs autres textes réglementaires
sont attendus dont le décret encadrant le traitement de données
mis en oeuvre par la Caisse nationale. Interrogée par APMnews,
la CNAMTS a indiqué que la CNIL avait rendu son avis le 21
juillet sur ce projet de décret. Elle a ajouté que "les
nouvelles modalités de création (en ligne par le patient),
d'alimentation (historique des remboursements) et de
consultation" étaient actuellement en cours de développement
technique.
>
Dépêche TIC Santé 18 octobre 2016
L'Assurance Maladie propose un nouveau service en ligne : la commande 100 % dématérialisée de la carte Vitale. Les assurés peuvent désormais effectuer leur demande de carte Vitale en quelques clics, via leur compte ameli et transmettre leur photo numérique et leur pièce d'identité numérique par voie électronique.
> Communiqué de presse de l'Assurance maladie Une première thématique expose la démarche
affichée du législateur de responsabilisation des acteurs, avant
d'envisager le nouveau visage de la planification sanitaire, et
de présenter enfin les contours redessinés de la catégorie des
professionnels de santé.
> Revue Droit & Santé, Hors série, septembre 2016, 147p.
Douze organisations représentatives des professionnels de santé, du secteur hospitalier, des patients et des industriels se sont regroupées pour la première fois au sein d'un collectif, qui a publié mercredi 19 octobre 2017 un manifeste commun demandant aux candidats à la présidentielle de placer la santé "au coeur" du débat et d'en faire un "enjeu démocratique". Le Collectif santé 2017 réunit à la fois médecins (MG France, CSMF), professionnels de santé libéraux (pharmaciens avec l'Uspo et la FSPF), hospitalisation privée (FHP), patients (CISS), industriels de la santé (Le LEEM, le Snitem), hospitalisation à domicile (Fnehad). Il va interpeller régulièrement les candidats à la présidentielle avec 7 engagements : mettre la santé au coeur de la campagne électorale, installer la santé au coeur des politiques publiques, reconnaÎtre la place des acteurs de santé, mettre en place une politique fondée sur la santé publique, repenser le financement du système de santé, impulser et accompagner la mutation du système, garantir l'accès aux soins et aux innovations.
Saisi par le Premier ministre en octobre 2015, le Haut Conseil du financement de la protection sociale a rendu son rapport un an plus tard. Il a choisi d'examiner de façon analytique les différentes composantes de la protection sociale des non salariés (organisation des régimes et architecture financière, modalités d'affiliation à ces régimes, assiette et modalités des prélèvements, couverture des risques sociaux).
21/10/16 - La transformation des emplois sous
l'effet de l'automatisation et du numérique, la persistance de
poches de pauvreté malgré un système très développé de minima
sociaux ainsi que la permanence de phénomènes de trappes à
inactivité font resurgir depuis quelques années l'idée de revenu
universel ou revenu de base, dont l'origine remonte au XVIème
siècle. Constituée à l'initiative du groupe socialiste et
républicain du Sénat, la mission d'information sur l'intérêt et
les formes possibles de mise en place d'un revenu de base en
France a rendu ses conclusions. Ce dernier "présente un
caractère révolutionnaire, car sa mise en place effective
nécessiterait un bouleversement radical de l'architecture de
notre protection sociale et, pour le financer, de notre système
fiscal. Les conditions de son introduction dans notre pays ne
sont pas réunies à ce jour", estime la mission. Sa mise en place
en France nécessite au préalable une évaluation qui doit passer
par une expérimentation territoriale.
> Site
du Sénat
> Localtis.info,
21 octobre 2016
Ce rapport a pour but d'évaluer les résultats du volet "accès aux droits" du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale en réduisant le périmètre étudié à l'accès aux minima sociaux contribuant à soutenir le revenu. L'objet de ce rapport est donc de mesurer le chemin parcouru et les rapporteurs considèrent, après leurs investigations, que l'action publique en faveur de l'accès aux droits témoigne d'une louable prise de conscience mais qu'elle pèche par un décalage entre ses moyens et ses ambitions (première partie). Par ailleurs, la lutte contre le non-recours recouvre un double enjeu d'identification des bénéficiaires potentiels et d'accessibilité de prestations rendues plus lisibles (deuxième partie).
> Site de l'Assemblée nationale
> Le Figaro, 26 octobre 2016
Chaque année, quelque 50.000 accidents ont lieu sur la route, que ce soit pendant des trajets professionnels ou des déplacements domicile-travail. Dans ce contexte, la Sécurité Routière a créé le site entreprises.routeplussure.fr pour relayer l'appel national. Ce site propose également aux chefs d'entreprises d'évaluer le niveau de prévention de son entreprise.
Les députés ont validé hier à titre expérimental
la vaccination contre la grippe en officine. L'amendement de la
députée socialiste Michèle Delaunay offre la possibilité à
l'Etat d'"autoriser, à titre expérimental et pour une durée de
trois ans, le financement (...) de l'administration par les
pharmaciens du vaccin contre la grippe saisonnière aux personnes
adultes". L'exposé des motifs de l'amendement, qui devra être à
nouveau voté dans l'hémicycle la semaine prochaine, pointe
"l'insuffisance de la couverture vaccinale en France chez les
adolescents et les adultes" et la "défiance" pour les vaccins,
ce qui conduit à "l'extension des maladies infectieuses". Un
décret sera également nécessaire afin de fixer les conditions
d'application de cette expérimentation, notamment en ce qui
concerne les modalités de formation des pharmaciens.
> L'Express,
19 octobre 2016
Dix ans après la généralisation du programme de
dépistage du cancer du sein à l'ensemble du territoire, le
Ministère des affaires sociales et de la santé a organisé une
concertation citoyenne et scientifique. La démarche de
concertation a été coordonnée par un comité d'orientation
indépendant, qui vient de remettre son rapport final après
analyse des contributions, avis et auditions complémentaires. Le
Comité pointe du doigt des dysfonctionnements dans
l'organisation actuelle du dépistage, qui engendrent des
inégalités d'accès et l'incompréhension des enjeux. Il regrette
l'absence des médecins traitants dans le parcours de dépistage
des femmes. Le comité d'orientation formule ensuite un ensemble
de recommandations concernant l'information des femmes et des
professionnels de santé, la qualité et l'évaluation du
dépistage. Il propose deux scénarios possibles d'évolution de la
politique de dépistage du cancer du sein. En réponse à ces
recommandations, la ministre a annoncé une rénovation profonde
du programme de dépistage organisé.
> Site
de l'INCa
L'ATIH publie les chiffres clés 2015 de
l'hospitalisation en psychiatrie partir des données collectées
dans le recueil d'information médicalisée en psychiatrie
(Rim-P). Cette fiche présente le nombre d'établissements, le
nombre de patients hospitalisés, le volume de séjours et de
séances, ainsi que des exemples de prises en charge.
> Site
de l'EHESP
La simplification de la procédure d'admission
des patients au régime des affections de longue durée passe à la
fois par des mesures d'allègement des procédures (notamment
l'établissement du protocole de soins par le médecin traitant
exclusivement, et la suppression de la signature de ce protocole
par le patient) et par l'accélération de la reconnaissance par
l'assuré de son affection grâce à l'encadrement dans un délai de
deux semaines du temps laissé au service du contrôle médical
pour traiter la demande, au-delà duquel l'avis de ce service est
réputé favorable
> Site
Légifrance
Le texte définit les conditions de mise en oeuvre
de la majoration des droits au compte personnel de formation des
salariés non qualifiés. Il précise les conditions d'éligibilité
au compte personnel de formation des actions permettant de
réaliser un bilan de compétences et les conditions d'éligibilité
au compte personnel de formation des actions de formation
dispensées aux créateurs ou repreneurs d'entreprises.
>
Site Legifrance
17/10/16 - A compter du 17 octobre 2016, les
opticiens-lunetiers sont autorisés à adapter la prescription de
lentilles de contact dans le cadre d'un renouvellement et
pourront, dans des cas d'urgence (perte ou de bris des verres
correcteurs), délivrer des lunettes correctrices sans
ordonnance. C'est ce que permet un décret d'application de la
loi de santé paru dimanche 16 octobre au JO. Une mesure destinée
à désengorger les rendez-vous chez les ophtalmologistes. Il faut
en effet attendre 85 jours en moyenne pour obtenir un
rendez-vous, et parfois même plus d'un an en Picardie ou en
Franche-Comté. De plus, la durée de validité des ordonnances est
allongée à 5 ans pour les 16-42 ans.
> Site
de Legifrance : décret n° 2016-1381 du 12 octobre 2016
> Localtis.info, 28 octobre 2016
Avec le vieillissement de la population et la
progression des maladies non transmissibles, 40 millions de
nouveaux emplois devraient être à pourvoir dans le secteur de la
santé d'ici 2030, soit un doublement des personnels de santé
mondiaux actuels. Or, la plupart d'entre eux seront créés dans
les pays les plus riches.
> Site
de l'OMS
La participation des médecins généralistes aux suivis de grossesses progresse nettement depuis plusieurs années. Interrogés en 2014-2015 dans le cadre du panel de médecins généralistes libéraux, 84 % des praticiens considèrent que ces suivis font bien partie de leurs missions. Cependant, la part de ceux qui effectuent réellement ces prises en charge est plus faible : 57 % ont reçu au moins une fois par trimestre une patiente lors d'un suivi de la grossesse dans l'année.
> Lire la suite sur le site de la Drees
Invité hier aux Rencontres de l'USPO, Nicolas
Revel, directeur général de la Cnam, a reconnu l'épreuve que
traverse l'économie officinale aujourd'hui. "Il y a clairement
depuis 2012 une dégradation (...). Cette évolution pour la part
'remboursable' a été marquée par l'impact des baisses de prix
des produits de santé", a-t-il souligné. Sans cacher que les
baisses de prix des produits de santé allaient se poursuivre
dans les prochaines années, Nicolas Revel a jugé nécessaire de
réfléchir à de nouveaux modes de rémunération dans le cadre de
la nouvelle convention pharmaceutique. L'une des pistes qui fait
consensus est de déconnecter la rémunération de l'évolution des
prix des médicaments. L'autre piste évoquée est la valorisation
du métier du pharmacien dans le conseil et dans l'accompagnement
des patients.
>
Le Moniteur des Pharmacies, 20 octobre 2016
Selon le Baromètre d'opinion de la DREES, l'évaluation de leur situation personnelle par les travailleurs indépendants rejoint celle des salariés du secteur privé. Il en va de même de leur perception de l'état de la société dans son ensemble et du système de protection sociale en particulier. L'idée que l'état intervient trop en matière économique et sociale, et consacre une trop grande part du revenu national à la protection sociale, est toutefois plus répandue parmi les indépendants, même si elle reste minoritaire. Ils sont moins favorables que les salariés du privé à une hausse des cotisations patronales ou des dépenses de santé. En revanche, indépendants et salariés du privé ne souhaitent pas une diminution des prestations sociales en échange d'une baisse des impôts.
> études et Résultats, n°979, Drees, octobre 2016
Pour la première fois, une enquête nationale de
grande ampleur permet de décrire, département par département,
l'état de santé et de dépendance des personnes âgées de 60 ans
ou plus, et de connaÎtre la diversité des territoires face à la
question du vieillissement. L'enquête Vie Quotidienne et Santé a
été menée, entre fin 2014 et début 2015, auprès de 170 000
personnes vivant à domicile en métropole et dans les
départements d'outre-mer. Les premiers résultats de l'enquête,
département par département, sont à présent disponibles sur le
site internet de la DREES. Ces résultats sont également diffusés
sur le site data.drees, sous forme de "cubes beyond" qui
permettent de réaliser des tableaux selon les critères souhaités
(tranche d'âge, sexe, département ou région
). Enfin, les
données anonymisées seront disponibles sur le réseau Quételet
dans quelques jours.
> Site
de la Drees
Lettre Ehesp, Octobre 2016
Le pari de la réforme de Barack Obama, dite
Obamacare, est en partie gagné puisque le nombre de non assurés
a diminué de 48,6 millions en 2010 à 36 millions en 2014. Mais
un certain nombre de menaces pèsent sur l'avenir de cette loi et
sur ses effets attendus.
> Sauviat, Catherine ; in Problèmes économiques, n°3138,
septembre 2016, pp.25-30.
> Site de Santé Publique France
Geneviève Gueydan, directrice de la CNSA et
Nicolas Revel, directeur de la Cnam ont signé hier la
troisième convention de partenariat entre les deux institutions.
Elle porte sur la période 2016-2019. Les deux caisses unissent
ainsi leurs efforts pour contribuer activement à la mise en
oeuvre des politiques de l'autonomie pour les personnes
handicapées et les personnes âgées. La Cnam et la CNSA
collaboreront sur quatre axes : Prévention et parcours de vie ;
Partage de données, recherches et études ; Le suivi partagé de
l'ONDAM pour le secteur médico-social. Renforcement de la
coopération sur l'information, la communication auprès du grand
public et des professionnels de santé
>
Communiqué commun CNSA/CNAMTS
Ce numéro réunit des contributions d'universitaires, de chercheurs, de médecins et d'inspecteurs généraux des affaires sociales. Du rapport Laroque (1962) à la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement (2015), il nterroge la construction des politiques sociales du vieillissement et analyse le bienfondé des textes législatifs et des dispositifs mis en place au cours du demi-siècle qui vient de s'écouler. Il met en évidence les défis que représentent le vieillissement de la France du point de vue démographique, économique, sanitaire et de l'adaptation des politiques sociales aux évolutions prévues, notamment au regard de la dépendance.
> Localtis.info, 28 octobre 2016
L'échantillon interrégimes de cotisants (EIC) de 2013 permet de
dresser un panorama des droits à la retraite acquis jusqu'au 31
décembre 2013 par les affiliés nés entre 1942 et 1990 (encadré 1).
Cette étude s'intéresse ici aux durées d'assurance validées auprès
de l'ensemble des régimes de base du système de retraite français.
Pour les générations nées à partir du milieu des années 1970, la
durée d'assurance validée pour la retraite par les actifs avant 30
ans se stabilise autour de 32 trimestres, soit 8 années. Elle
n'avait cessé de diminuer entre les générations nées en 1950 et en
1974, en raison de l'allongement de la durée des études et des
difficultés d'insertion sur le marché du travail. Le rythme de
validation des trimestres pour la retraite s'accroÎt avec l'âge en
début de carrière, puis décroÎt à partir de 55 ans ; une part plus
grande d'affiliés ne valide aucun trimestre en fin de carrière.
> études
et Résultats, n°980, Drees, octobre 2016