Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Les trois rapports présentent le bilan, le compte de résultat et l'annexe détaillée, pour l'exercice 2015, des comptes de la Cnam, des comptes combinés de la branche maladie et des comptes combinés de la branche accidents du travail et maladies professionnelles.
Soumis à de vives critiques, le régime n'a atteint que partiellement ses objectifs en dépit d'une activité réformatrice soutenue. La mission responsable de ce rapport insiste donc sur l'importance de la négociation de la COG 2016-2019, qui doit inscrire le RSI dans une perspective de normalisation définitive de son fonctionnement et de restauration de ses performances.
18/08/16 - Certains assurés sociaux, notamment
ceux disposant d'une complémentaire d'entreprise, ont, depuis le
1er janvier 2016, vu exploser leur "reste à charge" quand ils
consultent des praticiens en secteur 2, tout particulièrement
dans les grandes villes. Une hausse qui s'explique par la baisse
de remboursement des complémentaires santé et non pas par une
hausse des tarifs pratiqués par les professionnels de santé.
Selon Le Figaro, "Tout est parti d'une réforme de Marisol
Touraine qui oblige l'Assurance maladie complémentaire à
plafonner drastiquement les prises en charge fournies par les
contrats dits responsables" (plus de 90 % du marché). Dans cet
accord, le gouvernement consent, d'un côté, une fiscalité
allégée aux complémentaires, de l'autre, ces organismes
s'engagent à proposer une prise en charge limitée sur les
dépassements d'honoraires et sur l'optique et le dentaire par
exemple, et de prendre en charge le forfait journalier
hospitalier sans limite de durée. Mais ce système va-t-il
vraiment profiter aux patients ou se retourner contre eux ? Dans
un communiqué, le ministère de la Santé démentait formellement
ces accusations, chiffres à l'appui.
> Le
Figaro, 16 août 2016
> Communiqué
de presse du Ministère : La prise en charge par la sécurité
sociale a augmenté et le reste à charge pour les patients
diminue
> Complémentaire
et reste à charge : la réponse (hors sujet) de Touraine à
l'enquête du Figaro
Le rapport d'activité 2015, sous-titré "Au coeur
d'un système de santé performant et durable. Nos engagements et
nos résultats", est disponible en ligne (62 pages). Il présente
un point complet des actions menées par l'Assurance Maladie :
les faits marquants 2015 et les résultats obtenus, mais
également les projets en cours et les perspectives
> Site
de la Cnam
Les principales modifications du droit en
matière de protection sociale et de droit des étrangers en
France, entrées en vigueur au 1er janvier 2016
>
En ligne
Les syndicats des prestataires de santé à
domicile (PSAD) ont lancé une pétition contre la publication
début août "d'un avis de projet de baisse de prix totalement
inédit par son ampleur et ses conséquences". Selon les
associations, neuf domaines de la Liste des produits et
prestations sont concernés: auto-surveillance glycémique,
auto-traitement du diabète, apnée du sommeil, prévention
d'escarres, nutrition orale, nutrition entérale, stomie,
troubles de la continence et chaussures orthopédiques. Ce plan
d'économies, s'il s'appliquait, pourrait "asphyxier le secteur",
menaçant des milliers d'emplois, sur l'ensemble du territoire
national, tandis que "plus de 1 million de patients ne pourront
plus disposer du même niveau ni de la même qualité de traitement
qu'aujourd'hui", affirment les professionnels.
> Le
Moniteur des Pharmacie, 29 août 2016
Dans son dernier ouvrage "Tout pour la France",
l'ex-patron des Républicains (LR) réaffirme son opposition
totale au tiers payant généralisé, processus "désastreux" qu'il
abrogera "immédiatement" s'il est élu. Concernant les
pathologies chroniques, il préconise la création d'un forfait
lié à la prise en charge des 15 millions de patients et
conditionne le remboursement de la prise en charge à 100% par la
Sécurité sociale au "respect" des traitements médicaux. La
suppression de l'aide médicale d'Etat est par ailleurs toujours
présente dans son programme. Concernant l'hôpital, Nicolas
Sarkozy souhaite apporter plus d'autonomie aux établissements,
en leur donnant la possibilité de choisir leurs équipes
médicales, leurs spécialités ou encore la durée du temps de
travail du personnel au-delà des 35 heures. Les urgences
hospitalières seront réservées aux cas les plus graves, et
celles "courantes" seront encadrées par des médecins libéraux
"dans le cadre d'un partenariat local".
> Le
Quotidien du médecin, 30 août 2016
Ce document a pour objectif de détailler les différentes étapes qui conduisent à élaborer, à partir des coûts complets issus de l'Etude nationale des coûts (ENC), une échelle de tarifs théoriques respectant strictement la hiérarchie des coûts.
Selon le dernier rapport annuel de
l'Assurance-maladie, la croissance du nombre de patients (+2,9%
par an), combinée à la diffusion des thérapies innovantes,
pourrait accroÎtre la facture des remboursements de 562 millions
d' entre 2015 et 2020. Les patients diabétiques mobilisent déjà
15% des dépenses, soit 19 milliards d' par an. Mais les
médicaments sont loin d'être ce qui coûte le plus cher dans le
diabète, soulignent Les Echos. Ils représentent en effet 1,1
milliard d' de dépenses par an. Un montant resté plutôt stable
au cours des dernières années, mais que l'Assurance-maladie voit
désormais augmenter avec inquiétude. Une étude commandée par le
cabinet MSD montre par exemple que l'association
metformine-gliptines, un autre médicament de conception récente
(2007), est 335 plus chère par an qu'une association
metformine-sulfamides. Mais ce surcoût se réduit à 167 si l'on
compare la dépense totale de soins présentée au remboursement
par la personne diabétique, soit 4.136 au lieu de 3.969 .
> Les
Echos, 24 août 2016
Selon une étude du Centre International de recherche sur le Cancer, parue dans le New England Journal of Medicine, jusqu'à 50-90 % des cancers de la thyroïde chez les femmes dans les pays à revenu élevé serait lié au surdiagnostic.
Quels sont les perceptions et les comportements
liés au tabagisme en France ? L'étude DePICT (Description des
Perceptions, Images et Comportements liés au Tabac) a été mise
en place pour répondre le plus précisément possible à cette
question. Les données recueillies au cours de cette enquête
aideront à construire et mettre en place des politiques de
prévention plus efficaces. Dans le cadre de cette étude, 6 000
personnes seront interrogées par téléphone sur leur perception
du tabagisme.
> Communiqué
de presse de l'Inserm
La loi HPST du 21 juillet 2009 et la création des agences régionales de santé (ARS) de l'état, dont l'objectif est d'unifier et rendre plus efficace les politiques de santé, ont remis en question les équilibres territoriaux et sectoriels qui prévalaient jusque-là dans le domaine gérontologique.
Une accessibilité faible correspond davantage à
des soins facturés aux tarifs conventionnels. à l'inverse, la
forte accessibilité de certains espaces peut aller de pair avec
une faible accessibilité aux soins à tarifs conventionnels
> Site
de la Drees
La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie contribue au financement des plans de développement de l'offre d'accueil et d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie et des personnes en situation de handicap. Elle délègue aux ARS les crédits leur permettant de programmer, d'autoriser, puis d'installer de nouveaux établissements et de nouveaux services. Dans le cadre de cette mission, la Caisse réalise un suivi de la mise en oeuvre des plans nationaux et des initiatives régionales de développement de l'offre d'accueil et d'accompagnement. Ce suivi donne lieu à des bilans annuels qu'elle a présentés le 5 juillet 2016 à son Conseil.
> Bilan détaillé sur le site de la CNSA
Ce rapport présente un panorama des
recompositions de l'offre hospitalière à l'oeuvre sur le
territoire français, sur la période du 1er juillet 2012 au 31
décembre 2014.
Six types d'opérations de recompositions emblématiques du
contexte actuel de régulation de l'offre hospitalière de soins
sont analysés : - les groupements de coopération sanitaire
(GCS); -les communautés hospitalières de territoire (CHT); - les
groupements d'intérêt public (GIP) à objet sanitaire ;-les
syndicats inter-hospitaliers (SIH) ; -les directions communes et
les fusions.
Le rapport s'attache à faire un état des lieux en articulant une
analyse globale des évolutions observées au niveau national et
une étude des disparités constatées au niveau régional,
corollaires de différences dans la manière dont les divers
acteurs, notamment les ARS, s'approprient les outils à leur
disposition.
Les établissements de santé - édition 2016
En 2014, plus de 3 000 établissements de santé assurent le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades. Dans un contexte marqué par le vieillissement de la population et l'augmentation des pathologies chroniques, les structures hospitalières s'adaptent et modifient en profondeur leurs modes d'intervention et leur organisation. Les établissements de santé donnent les chiffres clés de ce secteur qui doit répondre simultanément à des besoins très différents. Les capacités et l'activité des hôpitaux sont détaillées, ainsi que leurs disciplines spécifiques et leur personnel, médical et non médical. Cet ouvrage présente également des éléments de cadrage économique, financier et juridique de ces différentes structures.
L'ATIH publie les chiffres clés 2015 de
l'hospitalisation à domicile (HAD) à partir des données
collectées dans le programme de médicalisation des systèmes
d'information (PMSI). Cette fiche présente le nombre
d'établissements, le nombre de patients hospitalisés, le volume
de séjours et de séances, ainsi que des exemples représentatifs
de prises en charge.
> Sur
le site de l'ATIH
La FHF a réuni un groupe de travail avec pour
objectifs d'évaluer les impacts RH - PM et PNM - des GHT et de
définir les conditions de réussite. Les résultats de ce groupe
de travail sont disponibles sous la forme de 10 fiches
récapitulant les principes, préconisations et besoins
d'évolution réglementaire.
> Site
de la FHF
Des propositions qui seront ensuite transmises à de nombreuses personnalités politiques. "Nous invitons chaque participant à la consultation numérique à partager cette information pour que la santé fasse vraiment partie du débat politique, d'un débat ni dévoyé ni tronqué, mais ouvert et constructif. L'enjeu est de taille. Pour nous tous", indique Frédéric Valletoux, président de la FHF.
Le palmarès des
hôpitaux publics est basé sur des données 2014 du programme de
médicalisation des systèmes d'information (PMSI) et sur une
enquête menée auprès de 580 établissements publics ou privés à but
non lucratif et 574 établissements privés à but commercial. 280
hôpitaux et 331 cliniques ont répondu, sur respectivement, 63 et
37 disciplines médicales et chirurgicales.
> Le
Point, 24 août 2016
La Fondation publie le second palmarès européen du mal-logement et constate que les pays dotés d'un état providence solide résistent mieux à la crise. Ce palmarès est fondé sur les données Eurostat de coût du logement, ménages en impayés, difficultés de chauffage, suroccupation et insalubrité. La France parvient à la 10e place de l'Union européenne, soit deux places de mieux qu'en 2015, grâce notamment à son système de logement social et d'allocations logement, qui lui permet de connaÎtre un taux particulièrement faible de ménages en taux d'effort excessif (plus de 40 % des revenus consacrés au logement). Ceci dit, la 10e place de la France peut interroger sur la performance de certaines politiques publiques de l'Hexagone. La France est moyenne en matière de suroccupation, de précarité énergétique et de privation sévère de logement et affiche un taux élevé de ménages en impayés.
> Communiqué et rapport de la Fondation Abbé Pierre
La Dépakine est un traitement antiépileptique
susceptible d'être nocif pour le foetus. C'est ce qu'a révélé Le
Canard enchaÎné dans son édition du 10 août, faits confirmé par
le rapport de l'ANSM et de l'assurance maladie. Le gouvernement
a annoncé une série de mesures dont la mise en place d'un
dispositif d'indemnisation pour les victimes qui devrait être
voté au Parlement d'ici à la fin de la l'année.
> Communiqué
de presse du ministère et étude de l'ANSM
>Les
Echos, 25 août 2016
Une taxe sur les produits de santé pour financer l'indemnisation des victimes de la Dépakine
C'est ce que propose Gérard Bapt, député et rapporteur du budget de la sécurité sociale. Il déposera un amendement en ce sens dans le projet de loi financement de la Sécurité sociale pour 2017.« Cette flat tax de 0,1 % ou 0,2 % serait perçue sur tous les produits de santé pris en charge par la Sécurité sociale, et pas seulement les médicaments, parce qu'après tout, les prothèses mammaires Pip étaient elles aussi remboursées » a expliqué le député socialiste dans une interview aux Echos.
> Les Echos, 28 août 2016
Dans une interview donnée à Paris Match, Olivier Maguet, cadre de Médecins du Monde et responsable de la campagne-choc "Le prix de la vie", appelle une nouvelle fois le gouvernement à réagir face aux prix des médicaments. Il dénonce une "vraie rupture" dans la fixation des tarifs: "ce n'est plus simplement la justification des coûts de recherche et développement qui est mise en avant par les industriels pour justifier des prix élevés. Ce qui est évalué, c'est en quelque sorte le prix financier d'une vie". Un objectif qui avance: depuis cette campagne, "les parlementaires nous reçoivent alors que ce n'était pas leur priorité. Nous avons une série de rendez-vous à la rentrée pour avancer sur ces propositions et aider le législateur dans l'écriture de son projet de loi de financement de la sécurité sociale, texte fondamental qui conditionne tout le reste. Nous souhaitons faire de cette question du prix des médicaments un des axes majeurs et structurants du débat de la campagne présidentielle qui s'annonce".
Dans son édition du 24 août, le Journal officiel annonce la création d'un portail de signalement des effets sanitaires indésirables, destiné à promouvoir et recueillir les déclarations effectuées par les professionnels de santé et le public. Elles seront ainsi transmises aux autorités et établissements chargés de leur traitement. Un arrêté du ministre de la Santé, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, déterminera les conditions de fonctionnement de ce site internet et précisera également les modalités de transmission et de conservation des données recueillies dans les conditions garantissant leur confidentialité.
> Le Quotidien du pharmacien, 26 août 2016
Dans son Bilan économique de l'année 2016, le Leem déplore la stagnation des ventes de médicaments en France l'an dernier et réclame une vraie politique d'attractivité. Le marché a en effet atteint 27,8 milliards d' en 2015 (chiffre d'affaires exprimé en prix fabricant hors taxes), contre 27,9 milliards en 2014. "La France (soit) le seul pays d'Europe à ne pas avoir affiché de croissance de son chiffre d'affaires, confirmant une tendance qui dure depuis quatre ans", insiste le Leem, en citant la croissance de l'Allemagne (+6%), l'Espagne (16%), l'Italie (13%) et le Royaume-Uni (10%). En cause, la régulation économique imposée par l'Etat dans le cadre de la maÎtrise des dépenses publiques, et notamment de celles de santé. "
Le mois de septembre s'annonce crucial pour la régulation à venir du médicament, face un coût de l'innovation qui s'annonce en hausse. Marisol Touraine devrait décider dans les prochaines semaines d'une reconduction, ou non, du taux W qui arrive à expiration fin 2016, après trois ans. Ce mécanisme, voté en urgence en 2014 pour contenir les dépenses des médicaments innovants contre l'hépatite C, était annoncé comme temporaire. Mais l'ambition du gouvernement de rendre l'accès à ces traitements "universel" pourrait changer la donne. Des négociations ont été entamées avec Gilead, Janssen et Abbvie, les trois laboratoires concernés, pour obtenir des baisses de prix conséquentes, précisent Les Echos. Sur le plan politique, il serait plus rentable pour Marisol Touraine d'afficher sa fermeté, d'autant que Médecins du monde va relancer en septembre sa campagne publicitaire sur le thème des médicaments trop chers et que l'arrivée des immunothérapies contre le cancer va engendrer de nouveaux débats.
Le projet développé par la start-up rémoise
InnovSanté, qui s'apprête à être testé en France, facilitera
l'accès à un dossier médical numérique. La jeune start-up a déjà
franchi une première étape en obtenant une certification de la
part de l'Asip santé. Une reconnaissance indispensable à la
poursuite de son activité en France, qui assure par ailleurs un
stockage de ses données dans un serveur sécurisé par le
ministère de la Santé. Le créateur, Adnan El-Bakri, interne en
urologie au CHU, souhaite désormais entrer en contact avec le
ministère.
> Le Figaro, 18 août 2016
L'édition 2016 des Minima sociaux et prestations sociales analyse l'impact des prestations sociales sur la réduction de la pauvreté et détaille les différents dispositifs permettant d'assurer la redistribution en faveur des ménages les plus modestes. L'ouvrage présente les barèmes en vigueur à ce jour et les données statistiques recueillies jusqu'en 2014.
Trois textes réglementaires signés par Marisol
Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et
publiés vendredi 5 août 2016 au Journal officiel permettent
l'application de la loi du 2 février 2016, qui consacre le droit
de chaque personne à demander une sédation profonde et continue
jusqu'à son décès, dans certaines conditions
Le troisième axe de la Stratégie Nationale de
Santé (SNS) visant à « approfondir la démocratie sanitaire et
miser sur la déconcentration » consacre la place de la
démocratie sanitaire comme levier pour améliorer la santé de
Français. Cependant, partant du constat de lacunes entravant le
développement de la démocratie sanitaire sur les territoires,
l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a été
missionnée pour évaluer le pilotage de la démocratie sanitaire
au sein du ministère des affaires sociales et de la santé.
L'IGAS vient de remettre son rapport de mission, dans lequel
elle dresse un état des lieux et des acteurs de la gouvernance
de la démocratie sanitaire. L'Inspection y qualifie le
développement sanitaire de dispersé. Au niveau régional, les ARS
se sont mobilisées pour intégrer et faire vivre le débat
démocratique. Cependant, la charge de travail conduit à un
essoufflement de ces équipes. Au niveau national, le pilotage
est éclaté entre les directions d'administration centrale, et
peu propice au développement de la démocratie sanitaire. Le
rapport établit ensuite des propositions pour passer de
l'administration de la démocratie sanitaire à son animation.
• Rapport
• Dossier
documentaire de la Sfsp
Dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux, met en place un numéro national d'accès à la permanence des soins ambulatoires. Il s'agit là d'un début de concrétisation - il reste encore à mettre en place le dispositif - d'une disposition prévue par l'article 75 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé
> Localtis.info, 26 juillet 2016
Ce décret détermine les catégories de professionnels du champ social et médico-social habilitées à échanger et partager avec les professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique des informations nécessaires à la prise en charge d'une personne, ainsi que les modalités de cet échange et de ce partage. Il tire également les conséquences des nouvelles modalités d'accès aux informations de santé d'une personne après son décès, applicables aux concubins et partenaires liés par un pacte civil de solidarité. Enfin, il modifie les règles applicables aux mineurs faisant l'objet d'une prise en charge sanitaire et qui refusent que le consentement de leurs parents soit recueilli.
Ce décret relatif au projet régional de santé en définit les règles d'adoption. Il détermine les consultations préalables ainsi que l'articulation du projet régional de santé avec les autres documents de planification des politiques publiques. Il précise également les conditions dans lesquelles des activités et des équipements particuliers peuvent faire l'objet d'un schéma interrégional de santé ou d'un schéma régional de santé spécifique.
Décret n° 2016-1069 du 3 août 2016 relatif aux garanties et délais de paiement en cas de pratique du tiers payant
Une dernière séance de négociation s'est tenue le 27 juillet entre l'Assurance Maladie et les syndicats médicaux : seuls deux d'entre eux ont cependant promis de signer la convention médicale le 26 août, date butoir. Les principales mesures sont les suivantes :
-Passage d'une consultation chez le généraliste
de 23 à 25 en 2017 ;
-effort financier de l'assurance maladie porté à 960 millions
d'euros,
-Nouvelle tarification des différents actes selon leur
complexité à 25, 30, 46 et 60,
-50 000 d'aide afin d'inciter les médecins à s'installer dans
les déserts médicaux.
La nouvelle convention médicale a été signée
hier entre l'Assurance-maladie et les syndicats de médecins MG
France, le Bloc et la FMF. La CSMF et le SML ont refusé
d'approuver le texte. "Ce projet est très en dessous de ce que
nous espérions. On voulait un vrai projet novateur pour la
médecine libérale, ce n'est pas le cas", a réagi Jean-Paul
Ortiz, président de la CSMF. "L'avenir de la médecine libérale
réside dans le couple généraliste-spécialiste. Or les
spécialistes ne sont pas à leur juste place au vu des moyens qui
leur sont alloués". Même parmi les syndicats signataires, la
colère n'est pas retombée. MG France, premier chez les seuls
généralistes, se veut toutefois pragmatique: "Plus d'un milliard
d' mis sur la table, ce n'est pas négligeable. Outre la
revalorisation à 25 de la consultation chez le généraliste, une
nouvelle forme de "consultation complexe" est créée à 46 pour
les cas de pathologies complexes (sclérose en plaques,
Parkinson, épilepsie, diabète gestationnel, scoliose grave...)
ou à fort enjeu de santé publique (contraception avant 18 ans,
suivi coordonné des enfants en risque d'obésité, examens
obligatoires du nourrisson, première consultation pour
tuberculose, prise en charge d'une pathologie oculaire grave,
fibrose pulmonaire), détaillent Les Echos. La "consultation très
complexe" fait également son apparition, au tarif de 60 .
> Le
Quoidien du médecin, 26 août 2016
Après cinq mois de négociation, la nouvelle convention qui régit les relations entre les médecins libéraux et l'Assurance maladie a été signée le jeudi 25 août par trois syndicats : MG France (syndicat représentant les médecins généralistes), Le BLOC (syndicat regroupant les médecins spécialistes de plateaux techniques lourds) et la FMF (syndicat polycatégoriel, regroupant à la fois médecins généralistes et spécialistes). La CSMF (confédération des syndicats médicaux français), principal représentant des médecins en France, a refusé de signer ce texte, tout comme le SML (syndicat des médecins libéraux français). Outre la valorisation des consultations avec la création de quatre niveaux de consultation (25 euros, 30 euros 45 euros et 60 euros), la nouvelle convention introduit un forfait structure, des aides à l'installation et de nouveaux indicateurs dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP). La publication au journal de la nouvelle convention devrait se faire en octobre.
> Communiqué de presse de la CNAMTS
> Le Monde Economie, 26 août 2016
> Mutualité.fr, 29 août 2016
Les jeunes adultes adhèrent moins que leurs aÎnés aux stéréotypes de genre. Sur les questions de société liées à la famille ou l'immigration, les différences sont peu marquées avant 65 ans tandis que les 65 ans ou plus se démarquent par des positions plus conservatrices que le reste de la population. L'appréciation de la situation des jeunes est caractérisée par un sentiment de « déclassement social » un peu moins fort avant 25 ans, qui augmente ensuite. 44 % des 18-24 ans considèrent avoir une situation moins bonne que celle de leurs parents au même âge, contre plus de la moitié des 25-49 ans. Les moins de 30 ans qui rencontrent des difficultés sur le marché du travail sont davantage touchés par ce sentiment. Les jeunes Français sont toutefois plus optimistes pour l'avenir que leurs aÎnés, même s'ils sont les moins optimistes d'Europe. Enfin, en matière de protection sociale, les jeunes considèrent que la solidarité relève d'abord des individus et, à la différence de leurs aÎnés, ils sont une majorité à penser que le financement de la protection sociale est un frein à la sortie de la crise plutôt qu'une protection. Ils sont aussi plus nombreux que leurs aÎnés à souhaiter cotiser plus pour maintenir le niveau des prestations. Ils souhaitent que les individus et les entreprises contribuent davantage au financement du système, et que l'on renforce le ciblage des prestations vers les publics démunis.
En France, plus d'un million de professionnels du secteur agricole sont potentiellement exposés aux pesticides. L'Anses s'est autosaisie en 2011 pour mener une expertise collective visant à identifier, évaluer et caractériser les expositions aux pesticides des personnes travaillant dans l'agriculture. Dans l'avis qu'elle publie ce jour, l'Anses recommande la diminution des expositions par la réduction du recours aux pesticides, ainsi que différentes mesures de prévention. Par ailleurs, l'Agence recommande d'améliorer les connaissances sur les expositions en conditions réelles d'utilisation, dans un contexte où les données disponibles font aujourd'hui souvent défaut.
> Rapport sur le site de l'ANSES
D'ici à 2030, les travailleurs âgés de 55 à 64 ans devraient
constituer 30 % ou plus de la main-d'oeuvre dans de nombreux pays
européens. L'âge de départ à la retraite augmentant dans de
nombreux états membres, nombre de travailleurs sont susceptibles
de connaÎtre un allongement de leur vie professionnelle. C'est
pourquoi il convient de consentir des efforts afin de garantir des
conditions de travail sûres et saines tout au long de la vie
professionnelle.
La stratégie Europe 2020 identifie le changement démographique
comme l'un des principaux défis auxquels l'Europe est confrontée.
Dans ce contexte, le cadre stratégique de l'Union européenne (UE)
en matière de santé et de sécurité au travail 2014-2020 présente
des mesures destinées à promouvoir les bonnes pratiques et à
améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail (SST)
pour tous les travailleurs.
> Site
de l'OSHA
Ce numéro d'Economie & Statistique est
consacré à des travaux mobilisant l'enquête Santé et itinéraire
professionnel mise en place par la Drees. Cette enquête offre
des perspectives de recherche appliquée tout à fait inédites,
notamment en sciences économiques, dans un champ relativement
peu exploré en France par rapport à l'abondance de la
littérature internationale sur le sujet
> Site
de l'Insee
Le guide des bonnes pratiques de l'aide à domicile : une co-construction, avec les professionnels du secteur et avec les départements, en ligne sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé, et un fonds d'appui de 25 millions supplémentaires.
> Site du Ministère chargé de la santé
Franck Chauvin est élu le 28 juin 2016 vice-président du Haut Conseil de la santé publique. Il remplace Catherine Le Galès.
> Communiqué de presse sur le site du HCSP