Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Fin 2016, le nombre de bénéficiaires de la CMU-C est estimé à 5,49 millions pour la France entière, tous régimes confondus et correspond à une augmentation annuelle de 1,9 %. En ce qui concerne l'ACS, au cours de l'année 2016, près de 1,5 million de personnes ont obtenu une attestation. Les effectifs ont évolué de + 8,2 % par rapport à 2015.
> Références CMU, n°67, avril 2017
La Lettre du Fonds CMU d'avril 2017 revient sur
le montant de l'assiette brute de la TSA (taxe de solidarité
additionnelle) déclarée par les organismes assureurs proposant
des contrats complémentaires maladie (OC) qui s'élève à 34,9
milliards d'euros en 2016, un chiffre en progression de 1,3 %
par rapport à l'assiette déclarée en 2015 (34,4 Md). Il s'agit
de la plus faible augmentation depuis 2000, date de mise en
place de la CMU-C. La rupture s'est dessinée en 2015 avec une
hausse de 1,5 % contre 3;0 % en 2014. La TSA alimente le Fonds
CMU, permettant lui-même de financer les dispositifs de CMU-C et
ACS. Même si la généralisation de la complémentaire santé en
entreprise n'a pas encore entraÎné un fort basculement des
portefeuilles santé individuels vers les portefeuilles
collectifs, le transfert a toutefois été enclenché. Or, les
contrats collectifs sont tarifés plus bas que les contrats
individuels, ce qui peut expliquer en partie la faible
progression du volume global des cotisations.
> Référence
CMU 67, avril 2017
Les dépenses entrant dans le champ de l'ONDAM sont estimées à 185,2 Md en 2016, soit un montant très proche (-24 M) de l'objectif revu par la loi de financement pour 2017 qui a modifié la répartition de l'ONDAM entre sous-objectifs mais pas le montant global. Par rapport à 2015, la progression est de 1,8 %, à périmètre comparable. Cependant la situation est très contrastée selon les différents sous-objectifs de l'ONDAM.
> Avis complet du comité d'alerte
> Communiqué de presse conjoint entre ministère de la santé et celui de l'économie
30 mars 2017 - Plus de 300 millions de personnes
dans le monde souffrent de dépression, une augmentation de plus
de 18% de 2005 à 2015. L'OMS rappelle qu'il faut lutter contre
les préjugés et invite les personnes atteintes de cette maladie
à chercher du soutien.
> Site
de l'OMS
Une étude intitulée "Répartition spatiale des
pharmacies d'officine et identification des déserts
pharmaceutiques en région Rhône-Alpes" pointe des zones de
tension sur ce territoire. La désertification officinale
va-t-elle succéder à la désertification médicale? L'anticipation
est-elle encore possible? Quelles sont les solutions?
> Phalippon, Kevin ; Delgutte, Alain ; in Revue Territoire
& santé (La), n° 6, novembre-décembre 2016.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a
finalement décidé de revoir sa décision sur la tarification de
l'hôpital de jour. Le texte initial, entré en vigueur le 1er
mars, "déclasse" certaines prestations en ambulatoire (sans nuit
passée à l'hôpital), désormais facturées comme de simples
consultations externes, à des tarifs beaucoup plus bas. Une
réforme fortement critiquée par les établissements de santé.
Selon les calculs de la FHF, elle pourrait faire perdre quelque
500 millions d' par an de recettes aux hôpitaux. La fédération
redoutait même "une disparition pure et simple des hôpitaux de
jour suite à la mise en oeuvre de ce nouveau régime tarifaire".
L'objectif initial de cette réforme était de mieux rémunérer les
consultations externes pluridisciplinaires, mais elle s'est
finalement retournée contre les hôpitaux.
> Le
Figaro, 20 avril 2017
Avec plus de 300 participants, dont près de 2/3
de médecins et soignants, la 3ème édition du Cercle
Transformations Organisationnelles et Virage Ambulatoire (TOVA)
organisée par l'ANAP le 9 février 2017 a bénéficié d'une forte
mobilisation de la communauté hospitalière. L'ANAP met à
disposition de tous un document qui restitue les temps forts de
cette journée autour des 20 retours d'expériences et six
ateliers thématiques proposés : consultations et soins externes,
chirurgie ambulatoire, hôpitaux de jour médicaux, maÎtrise des
durées de séjour, mutualisation des unités de soins et
ressources humaines.
Le rôle de l'hospitalisation à domicile (HAD) en
sortie de maternité a évolué. Pour clarifier sa place et celle
des autres dispositifs de suivi du couple mère-enfant, l'Agence
régionale de santé, les opérateurs d'HAD et les réseaux de
périnatalité d'Île-de-France éditent un document destiné aux
professionnels de maternité.
> Site
de l'ARS-IDF
13 avril 2017 - L'ATIH publie les résultats 2016
des établissements de santé dans le cadre du dispositif
d'incitation financière à l'amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins (Ifaq). Il prévoit le versement d'une
dotation complémentaire aux établissements sur la base de
résultats obtenus à une série de critères évaluant la qualité et
la sécurité des soins. Il valorise le niveau atteint (les
résultats obtenus par l'établissement) mais aussi l'évolution
(la progression observée de ces résultats)
> Site
de l'ATIH
Cet article s'interroge sur la finalité ultime
de l'opération GHT : s'agit-il simplement de la énième tentative
de restructuration et de recomposition a minima de l'offre de
soins ou bien n'est-ce qu'une étape indispensable vers la fusion
des établissements qui composent le GHT ?
> Delande, Guy, in Revue droit & santé, n°76, mars 2017
(Accès payant)
Ce rapport annuel de Médecins du Monde s'appuie sur les données recueillies auprès de plus de 10 000 patients sur une large partie du continent européen. Migrants, mineurs et femmes enceintes : tels sont, comme trop souvent malheureusement, les publics vulnérables qui sont principalement pénalisés dans leur accès aux soins.
Ce document explore la différence entre les déterminants sociaux de la santé et les déterminants sociaux des inégalités de santé. Il fait partie d'une série de courts documents de synthèse basés sur la note documentaire plus longue intitulée : « Les approches politiques de réduction des inégalités de santé ». La série a pour objectif de fournir une brève présentation de chacune des huit approches politiques abordées dans le document plus long et de fournir un contexte conceptuel pour ce travail.
> Centre canadien sur les politiques publiques
Dans une interview donnée à Libération, Christian Saout, tout juste nommé au collège de la Haute Autorité de santé, revient sur les défis d'organisation de l'offre de soins. "Les métiers changent, les méthodes aussi, les attentes des patients également. Face à ces défis, il n'y aura pas de transformation sans accompagnement financier. J'irai vers l'idée d'une exception budgétaire sanitaire, cela me paraÎt le plus important", explique l'ancien président du Collectif interassociatif des usagers de la santé (Ciss). Il s'oppose également au PLFSS annuel, préférant "une vision à cinq ans, avec une loi de programmation sanitaire qui procure de la visibilité, en cohérence avec la stratégie nationale de santé".
Egora revient sur la mutation de la visite médicale depuis le début des années 2000, marquée par la baisse de ses effectifs. Selon les chiffres du Leem, qui leur délivre leur carte professionnelle, on comptait au 31 décembre 2016, 12.282 salariés chargés de "l'information promotionnelle" sur le terrain. Ils étaient 23.821 en 2004. Pour Pascal Le Guyader, directeur des affaires sociales et industrielles du Leem, " cette baisse devrait se poursuivre: "
Une parution au Journal Officiel (JO) du 7 avril
confirme le prochain déremboursement par l'assurance maladie des
spécialités à bases d'aliskeren. Le déremboursement sera
effectif 6 mois après la parution de la radiation au JO soit
dans ce cas début octobre. Tous les dosages des deux spécialités
correspondantes, Rasilez et Rasilez HCT, commercialisées par
Novartis Pharma, sont concernés, soit 6 radiations au total.
Cette décision fait suite à un avis de la Commission de la
transparence qui a jugé le service médical rendu (SMR) de ces
spécialités insuffisant au regard des autres médicaments ou
thérapies disponibles. Si l'aliskiren permet de réduire la
pression artérielle, les bénéfices en termes de morbi-mortalité
et de qualité de vie ne sont pas suffisamment convaincants, sans
compter les effets secondaires de type angio-œdèmes,
hyperkaliémies, atteintes rénales/insuffisances rénales,
dyspnées, hyponatrémies et hypotension, liés à l'utilisation de
ces spécialités.
> Site
de Legifrance
Grégoire Moutel, président du comité de déontovigilance des entreprises du médicament (Codeem), a estimé que la base de données tranparence.gov, qui recense les avantages (frais de restauration, d'hospitalité, etc.) accordés par l'industrie pharmaceutique aux professionnels de santé, a contribué à moraliser les pratiques du secteur. Le Codeem se prépare par ailleurs à la publication dès cette année des rémunérations perçues dans le cadre des conventions passées entre entreprises et acteurs de santé, c'est-à-dire des participations à des congrès, ou à des essais cliniques.
Cette étude propose un panorama chiffré du secteur des dispositifs médicaux en France, des éléments sur la dynamique de la filière et une analyse qualitative des leviers et freins au développement de la filière.
"En mars, les dépenses de médicaments en
rétrocession (achetés à l'hôpital, consommés en ville) sont
reparties à la hausse de 27,6% par rapport à mars 2016 en
données corrigées, selon l'Assurance-maladie. Ce pic surgit
après l'absorption de la vague inflationniste dans l'hépatite C.
En rythme annuel, la hausse des dépenses de ces médicaments,
souvent innovants, est de 7,9 % (2,66 milliards d'euros bruts).
Mais le coût des autres médicaments, délivrés en officine, chute
de 1,8 % sur un mois, et de 0,1 % sur un an (17,1 milliard). Le
montant total des remboursements maladie croÎt de 1,6 % en mars,
et 2,1 % sur un an."
> Les Echos, 26 avril 2017
Ce nouveau service donne désormais la possibilité de créer immédiatement son compte. Le code provisoire, précédemment envoyé par courrier, est remplacé par la saisie de deux informations discriminantes : les 7 derniers caractères du numéro IBAN BIC, utilisé par l'Assurance maladie pour rembourser les prestations maladie de l'assuré, et une partie du numéro de série de la carte Vitale active de l'assuré. La nouvelle version permet également la demande en ligne de CMU-C pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active.
20/04/17 - Début 2015, la Cnam et l'école
polytechnique ont noué un partenariat d'une durée de trois ans
dans l'espoir de découvrir si le big data est vraiment en mesure
de bouleverser l'approche de la santé publique. Leur idée :
utiliser les informations générées par le système de santé pour
développer des algorithmes de pharmacovigilance, de lutte contre
la fraude ou encore d'optimisation du parcours médical. Cette
collaboration a déjà débouché sur la création d'une formule
capable de détecter un médicament potentiellement cancérigène :
le cancer de la vessie et l'antidiabétique pioglitazone. Pour
comprendre comment un tel résultat a été possible, Usbek &
Rica s'est entretenu avec le responsable du projet, le chercheur
en mathématiques appliquées Emmanuel Bacry.
> Usbek
& Rica 10 avril 2017
20/04/17 - Le nouvel Institut national des
données de santé (INDS), dont la convention constitutive a été
entérinée le 6 avril lors de la tenue d'une assemblée générale
du GIP-IDS, attend désormais son approbation par arrêté. A peine
lancé, il doit faire face au refus des fédérations hospitalières
d'y adhérer. Les quatre organismes qui représentent les
établissements de santé publics et privés de France, FEHAP, FHF,
FHP et Unicancer, dénoncent dans un communiqué commun l'accès
restreint dont ils disposeront aux données du futur Système
national des données de santé (SNDS), regroupant les principales
bases de données disponibles en la matière gérées par l'Etat et
l'assurance maladie.
Le décret, qui instaure le SNDS à compter du 1er avril, établit
25 accès permanents avec des niveaux de restriction variables :
certains ont un accès total (directions du ministère des
affaires sociales et de la santé, organismes d'assurance maladie
obligatoire, CNSA, agences sanitaires, INDS, etc.) et d'autres
un accès plus restreint (ARS, DSS, équipes de recherche de
l'Inserm, etc.).
> Dépêche
TIC Santé, 21 avril 2017
Le rapport d'activité 2016 de la direction de l'information légale et administrative (DILA) présente les activités et résultats autour des sites, produits et services en faveur de la modernisation de l'action publique : legifrance.gouv.fr, service-public.fr, BODACC.fr, BOAMP.fr, vie-publique.fr, les Editions La Documentation française et des Journaux officiels, Allo service public...
10 avril 2017 - Syntec Numérique et la FEHAP ont
présenté le 29 mars ce livre blanc qui s'inscrit dans la
continuité de leurs travaux précédents sur le « bien vieillir »
et donne des pistes de réflexion sur le financement de la
transformation numérique du système de santé, dans le contexte
du basculement du « cure » au « care ».
>
Site de Formaticsanté
Ce nouveau site offre la totalité des données statistiques produites par la MSA. Cette dernière réalise et publie régulièrement une grande variété de tableaux de bord, études et synthèses, infos et annuaires statistiques, chiffres utiles, notes de conjoncture. Les données sont classées selon 8 thématiques : démographie agricole, emploi agricole et revenu, famille et logement, financement et cotisations, retraite, santé, solidarité et handicap, accidents du travail. L'outil cartographique permet de valoriser les données locales produites par la MSA et de les visualiser.
> Communiqué de presse de la MSA
Cette ratification vise à améliorer le fonctionnement de l'agence sanitaire. Les évolutions concernent principalement la composition du collège et les relations de ce dernier avec les commissions spécialisées internes à la HAS. L'ordonnance améliore la cohérence et la lisibilité des avis des commissions en charge de l'évaluation des produits de santé, qui pourront rendre des avis conjoints. Le texte confère également à la HAS une nouvelle mission : l'élaboration d'une analyse prospective du système de santé et de propositions pour l'améliorer. Ils devront être inclus dans son rapport annuel, au contenu densifié et resserré. Ce nouveau dispositif contribuera à conforter la HAS dans son rôle essentiel d'expertise au service de la régulation du système de santé.
> Compte rendu du conseil des ministres, 12 avril 2017
Emmanuel Macron promet à la fois d'économiser 15 milliards d' sur l'Assurance-maladie (sur cinq ans) et d'investir cinq milliards d' en priorité pour moderniser l'hôpital, soutenir les innovations en ville et rattraper le retard français en matière de systèmes d'information. Il veut également un Ondam pluriannuel de 2,3% par an. Du côté des médicaments, le candidat du mouvement En Marche ! plaide pour une "dispensation des médicaments à l'unité". Il veut également soutenir le secteur pharmaceutique. avec "des autorisations plus rapides de mise sur le marché". Marine Le Pen a beaucoup insisté dans sa campagne sur la lutte contre les déserts médicaux. Elle veut notamment "réactualiser les tarifs de manière progressive" pour que les professionnels libéraux soient "justement rémunérés". Elle compte sur la suppression de l'aide médicale d'Etat (AME) pour réduire les dépenses, sans donner plus de détail sur son projet pour réduire le déficit de l'Assurance-maladie. La candidate FN est également favorable à la vente de médicaments à l'unité.
> Le comparatif du Quotidien du médecin
Ce site d'information grand public a été conçu par Santé publique France à la demande du ministère chargé de la Santé et en lien avec des partenaires institutionnels et des experts. Il a pour vocation d'apporter des informations factuelles et pratiques pour répondre aux questions sur la vaccination. Des contenus multimédias attractifs (animations, infographies, vidéos d'experts ) enrichissent le site pour une information accessible au plus grand nombre.
L'objectif de l'étude était de décrire la prise en charge des patients atteints de troubles de l'humeur dans les établissements de santé ayant une activité autorisée en psychiatrie en France métropolitaine, à partir de la base nationale de Recueil d'information médicalisée en psychiatrie (RIM-P).
> Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2017/04, n°10
La mission d'information sur la situation de la
psychiatrie des mineurs en France vient de remettre un rapport
sénatorial. Le rapport expose la crise démographique et
universitaire que traverse la discipline, qui doit répondre à
des besoins en évolution. Dans un premier chapitre, le rapport
examine les éléments de contexte qui construisent des besoins
nouveaux. Dans un second chapitre, l'insuffisance de données
précises est examinée, qui risque d'entraÎner une prise en
compte insuffisante des troubles psychiatriques. Un troisième
chapitre analyse le rôle de prévention, de repérage et de
dépistage que doit jouer la psychiatrie des mineurs, tandis
qu'un quatrième fait état des prises en charge, avec des
recommandations pour améliorer le continuum de soins. Enfin, les
trois derniers chapitres concernent la gouvernance de la
psychiatrie des mineurs, soulignant le manque de lisibilité de
pilotage, et la nécessité de favoriser les travaux de recherche
dans le domaine.
> Site
du Sénat
La dépression n'est pas seulement l'une des maladies les plus invalidantes au niveau mondial, elle est également associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, notamment de maladie coronarienne (angine de poitrine et infarctus du myocarde). Selon une étude de l'Inserm menée chez 10 000 personnes suivies pendant plus de 20 ans, ce risque serait deux fois plus important si la dépression survient chez un employé ou un ouvrier que si elle survient chez un cadre. Ces données sont issues de la cohorte française Gazel, constituée des anciens employés de l'ex-EDF-GDF, et ont été analysées par une équipe multi-disciplinaire associant psychiatres, épidémiologistes et cardiologues. Les symptômes dépressifs ont été mesurés en 1993 puis chaque événement cardiaque survenu pendant le suivi a été soigneusement validé par un comité d'experts.
Le décret précise les conditions selon lesquelles les revenus du capital non imposables sont exclus de la condition de ressources applicable pour l'attribution de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l'aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS). La période de référence est également modifiée pour prendre en compte les revenus des capitaux imposables perçus lors de l'avant-dernière année civile et non plus des douze derniers mois précédant la demande. Le décret prévoit également qu'en cas d'absence de choix par l'assuré de l'organisme gestionnaire de sa CMU-C (caisse d'assurance maladie ou organisme complémentaire inscrit sur la liste des organismes habilités à gérer la CMU-C) l'organisme d'assurance maladie obligatoire est désigné par défaut.
Le décret introduit des mesures contribuant au renforcement du contrôle de l'activité libérale dans les établissements publics de santé. Il prévoit le recueil et le suivi informatisé de données concernant l'activité publique de chaque praticien. Il met en place une charte de l'activité libérale intra-hospitalière et un projet d'organisation prévisionnelle de l'activité publique personnelle et de l'activité libérale des praticiens. Il introduit de nouvelles clauses dans le contrat type d'activité libérale. Le décret renforce enfin le rôle de la commission de l'activité libérale.
Ce décret met en place une régulation nationale en fonction des besoins de la population et des capacités de formation, par spécialité et droit d'exercice complémentaire dans une spécialité donnée, du nombre de médecins autorisés à poursuivre une formation de troisième cycle. Il précise les formations qui leur sont accessibles. Il prévoit que les médecins intéressés par ce dispositif déposent un dossier de candidature dans lequel ils indiquent la formation au titre de laquelle ils candidatent ainsi que la subdivision dans laquelle ils souhaitent accomplir cette formation. Enfin, il organise le dispositif de sélection par les commissions régionales de coordination de spécialité.
20/04/17 - Un arrêté publié jeudi au Journal
officiel modifie le nom du répertoire qui devient « Répertoire
partagé des professionnels intervenant dans le système de santé
», sans modification de l'acronyme RPPS. A ce jour, ce
répertoire comporte les données d'identification des médecins,
chirurgiens-dentistes, sages-femmes et pharmaciens, fournies et
certifiées par leurs ordres professionnels respectifs et par le
service de santé aux armées. Il a vocation à recueillir, à
terme, les informations concernant l'ensemble des professionnels
intervenant dans le système de santé, soumis à une obligation
légale d'enregistrement du titre ou diplôme sanctionnant leur
formation, ainsi que les autorités d'enregistrement propres à
ces professions (ordres professionnels respectifs et ARS). Il
vise également à élargir les possibilités d'utilisation des
données du RPPS.
> Site
de Legifrance
Le décret a pour objet de définir les modalités
d'application du contrat d'amélioration de la qualité et de
l'efficience des soins et notamment son contenu, la procédure de
contractualisation et d'évaluation. Par ailleurs, il précise les
règles relatives à l'élaboration du plan d'actions pluriannuel
régional d'amélioration de la pertinence des soins.
> Site
de Legifrance
> Texte de Marisol Touraine : dossier du Sénat le 19 avril 2017
> Texte de Marisol Touraine : dossier du Sénat le 19 avril 2017
Ce projet d'ordonnance relatif aux conditions de création et de fonctionnement des centres de santé a suscité une levée de boucliers des gestionnaires de ces structures et a conduit la DGOS à le reporter afin d'entamer de nouvelles concertations.
> Le Quotidien du médecin, 12 avril 2017
Ce numéro porte sur trois axes de réflexion : la
prise en compte de la personne qu'est le patient par les
institutions et les professionnels de santé ; l'évolution des
compétences, comportements, attitudes, attentes et obligations
des patients ; la démocratie sanitaire et la place des usagers
dans le fonctionnement du système de santé.
> Site
de Cairn
20/04/17 - Le regroupement des médecins libéraux
et l'organisation de la prise en charge des patients avec
d'autres professionnels de santé répondent à l'évolution du
métier médical, en particulier pour l'exercice des soins
ambulatoires en ville. Les maisons de santé
pluri-professionnelles (MSP), monosites ou multisites, se
multiplient partout dans le pays. Les missions confiées aux MSP
ont été reconnues par une valorisation, y compris financière,
sous forme de nouveaux modes de rémunération. Après l'échec de
la négociation conventionnelle interprofessionnelle il y a deux
ans, un règlement arbitral avait permis la poursuite de ces
financements. Un accord vient d'être trouvé entre les différents
acteurs concernés. Le texte modifie les conditions de
rémunération forfaitaire des équipes pluri-professionnelles
exerçant dans les maisons de santé. Il constitue une avancée
pour les structures concernées, en prenant mieux en compte les
outils d'organisation, comme l'informatique, et en favorisant la
coordination par un financement spécifique attribué à cette
activité interprofessionnelle.
> Accord
conventionnel interprofessionnel : Communiqué du CSMF
Dans un communiqué de presse publié le 24 avril, l'Assurance maladie juge encourageant les résultats à 5 ans, malgré un ralentissement observé en 2016. Elle montre que cette rémunération complémentaire encourage globalement une meilleure prise en charge des malades chroniques et une prescription plus pertinente et efficiente au service de la qualité et de la maÎtrise des dépenses. Elle n'aura cependant pas réussi à inverser la tendance à la baisse des pratiques de dépistage et de vaccination, qui connaissent depuis plusieurs années un contexte de défiance et qui impliquent des efforts de tous les acteurs au-delà des médecins. Ce dispositif a été reconduit dans le cadre de la nouvelle convention médicale signée en 2016. Un dispositif renouvelé, recentré sur la seule pratique clinique et intégrant de nouveaux indicateurs, s'appliquera à partir de cette année.
> Communiqué de presse sur Ameli.fr
Tant prisées par les politiques en campagne, les maisons et pôles de santé ont désormais un meilleur budget pour fonctionner. Ce jeudi matin à la CNAM, les représentants de nombreux syndicats de professionnels de santé membres de l'Union nationale des professions de santé (UNPS) se sont retrouvés autour du directeur général Nicolas Revel, pour signer un tout nouvel accord conventionnel interprofessionnel (ACI), aux conditions sensiblement bonifiées par rapport au règlement arbitral précédent.
Cette rubrique de l'OCDE met en ligne différentes statistiques sur les indicateurs et systèmes de santé des pays de l'OCDE : tabagisme, obésité, interventions chirurgicales, consommation d'antibiotiques, densité médicale... Elle est accompagnée de recommandations.
Depuis le 1er janvier 2017, les modalités du
suivi individuel de l'état de santé des salariés ont évolué avec
l'entrée en vigueur du décret 2016-1908 relatif à la
modernisation de la médecine du travail. Les dispositions
relatives aux missions du médecin du travail et aux visites
d'inaptitude et de reprise ont également été modifiées.
> Site
de l'INRS
Cette étude dresse un bilan statistique des lombalgies liées au travail. La lombalgie, quelle qu'en soit la cause, constitue le 2ème motif de recours au médecin traitant et donne lieu à un arrêt de travail 1 fois sur 5. Bien qu'elle évolue favorablement dans 90 % des cas, elle représente 30 % des arrêts de travail de plus de 6 mois (en forte augmentation ces dernières années) et constitue la 3ème cause d'admission en invalidité pour le régime général. Cette pathologie représente donc un problème de santé important qui engendre un coût de plus d'un milliard d'euros. La branche maladie-risques professionnels mène des actions de prévention à travers des campagnes d'information, met en place des formations ainsi que des programmes spécifiques nationaux ou régionaux. Elle accompagne également les personnes vers le retour à l'emploi pour éviter la désinsertion professionnelle.
> Sur le site de l'Assurance maladie-risques professionnels
20/04/17 - Le Conseil de la CNSA s'est réuni
jeudi 20 avril 2017 pour voter la clôture des comptes 2016,
certifiés sans réserve par le commissaire aux comptes, et le
rapport annuel qui retrace l'activité 2016 de l'institution. Le
bilan de la mise en œuvre de la première année de la COG
2016-2019 lui a été présenté et le Conseil a approuvé un budget
rectificatif 2017.
> Communiqué
de la CNSA, 21 avril 2017
Conseillère protection sociale et autonomie du président de la République depuis 2014, cette inspectrice générale des affaires sociales remplace Pierre Boissier à la tête de l'inspection.