Bulletin rassemblant les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
07/07/17 - Le 4 juillet, suite au décès du
président Quevillon, le conseil d'administration national a élu
Louis Grassi, ancien président de l'Organic, à la présidence
nationale du RSI. La composition du bureau national a été
renouvelée partiellement : Bernard Delran, président de la
caisse des professions libérales, devient premier vice-président
et Philippe Magrin, président de la caisse de Bretagne a été
désigné 2e vice-président. Louis Grassi a tenu à immédiatement
"interpeller le président de la République quant à la nécessité
de maintenir un dispositif de protection sociale dédiée pour les
travailleurs indépendants dont la légitimité et la force
s'appuiera sur une gouvernance élue, seule à pouvoir permettre
une juste représentation. Le conseil d'administration a formulé
six propositions en vue du prochain PLFSS. Mathilde
Lignot-Leloup, directrice de la Sécurité sociale, a apporté des
précisions sur le démarrage de la réforme de la suppression du
RSI lors de la réunion extraordinaire du conseil
d'administration du Régime, le 28 juin. On attend les
conclusions de la mission Igas-IGF d'ici fin juillet. Une
première réunion entre le nouveau président du RSI et Gilles de
Margerie, directeur de cabinet de la ministre des Solidarités, a
aussi été fixée au 11 juillet. Enfin, le mandat du directeur
général du régime, Stéphane Seiller, qui arrivait à échéance le
6 juillet, est reconduit avec pour mission de faciliter la
transition pour les 5 000 collaborateurs du régime, déjà
passablement éprouvés.
> Le
communiqué des administrateurs 5 juillet 2017
> Suppression du RSI : les travaux pratiques démarrent -
Protection Sociale Informations N° 1081 du 05/07/2017
> Le
projet de réforme d'adossement du RSI au régime général de
sécurité sociale est confié à Dominique Giorgi
Lettre d'Espace sociale européen, 24 juillet 2017
Gérard Darmanin et Agnès Buzyn ont apporté des éclaircissements, à propos de la mission sur le RSI, confiée à Dominique Giorgi . Ce dernier sera chargé "de coordonner la préparation de la réforme, qui sera portée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 ", précisent leur cabinet. Outre l'Igas et l'IGF, il pourra s'appuyer sur le RSI et les organismes du régime général "en consultant les représentants des travailleurs indépendants". à charge pour lui de proposer une nouvelle organisation au gouvernement. Elle devra s'accompagner "d'améliorations rapides et visibles de la qualité de services aux assurés". Autre impératif : l'accueil des personnels du RSI dans la nouvelle organisation devra "être organisé dans les meilleures conditions". Par ailleurs, les représentants des travailleurs indépendants seront associés à la gouvernance future.
En 2015, les organismes privés d'assurances (mutuelles, sociétés d'assurances et institutions de prévoyance) ont perçu 69 milliards d'euros de cotisations et ont versé 50 milliards de prestations au titre des risques sociaux à leurs assurés, soit presque un tiers de leur activité globale.
> Lire la suite sur le site de la Drees
L'Assurance maladie a transmis, le 12 juillet,
un projet d'avenant aux deux syndicats représentatifs des
pharmaciens, FSPF et USPO. Ces derniers notent un effort
supplémentaire de l'Assurance-maladie, avec une enveloppe
allouée à la nouvelle convention pharmaceutique de 280 millions
d' : 220 millions sont consacrés à la réforme des honoraires de
dispensation et 60 millions au volet métier. Cependant, ces
éléments restent insuffisants pour maintenir l'économie
officinale à flot au cours des cinq ans à venir. Les deux
syndicats doivent désormais engager des consultations internes
pour obtenir l'approbation de leur base, avant la signature du
texte. L'accord d'un seul syndicat suffira cependant à valider
le texte.
> Le
Moniteur des Pharmacies, 12 juillet 2017
En soixante-cinq ans, la part de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) dans la richesse nationale a été multipliée par 3,5, passant de 2,5 % du PIB en 1950 à 8,9 % en 2015. La croissance de la CSBM a été particulièrement forte jusqu'au début des années 1980, période marquée par le développement conjoint de la Sécurité sociale, de la demande et de l'offre de soins. Sur les trente-cinq dernières années, le rythme de croissance de la CSBM s'est nettement réduit, à la suite d'un renforcement graduel de la régulation des dépenses.
> Lire la suite sur le site de la Drees
02/07/17 - A la suite de la présentation, le 6
juillet 2016, d'une communication sur la lutte contre la fraude
aux cotisations sociales, le président de la MECSS du Sénat a
souhaité que ce travail soit complété par un volet consacré à la
lutte contre la fraude aux prestations sociales. Ce travail a
été présenté à la commission des Affaires sociales en séance du
28 juin 2017. Le thème abordé exclut à la fois les prestations
de chômage et le RSA.
> Site
du Sénat
19/07/17 - à l'approche du débat d'orientation
des finances publiques du 20 juillet, la commission des affaires
sociales du Sénat, réunie mercredi 12 juillet 2017 sous la
présidence d'Alain Milon, a entendu la présentation du rapport
d'information de Jean-Marie Vanlerenberghe, sur la situation des
finances sociales, alors que les résultats de la gestion 2016 et
les perspectives 2017 sont connus depuis la réunion de la
Commission des comptes de la sécurité sociale du 6 juillet
dernier. Le rapport évoque deux périmètres différents : celui,
en comptabilité nationale, des administrations de sécurité
sociale (ASSO), qui sert à apprécier le respect de nos
engagements européens et qui comprend la sécurité sociale mais
aussi les retraites complémentaires, l'assurance chômage ou
encore la CADES ; celui, en comptabilité générale de la Sécurité
sociale, qui recoupe le périmètre du projet de loi de
financement examiné chaque automne.
> Site
du Sénat
18/07/17 - Le Haut Conseil du financement de la
protection sociale (HCFi-PS) s'est intéressé aux relations entre
les organismes de protection sociale et les entreprises -
celles-ci entendues au sens large : entreprises sous forme
sociétaire, travailleurs indépendants, mais aussi salariés
employés par ces entreprises. La qualité de ces relations est un
élément important pour la légitimité et l'efficacité du
recouvrement de ces prélèvements, mais aussi pour la simplicité
de la gestion des ressources humaines au sein des entreprises et
la prévention des difficultés qu'elles peuvent rencontrer sur
leur parcours. Le rapport, adopté le 12 juillet 2017, envisage
les perspectives ouvertes par les nouvelles modalités de
déclarations sociales au-delà de la seule substitution de la DSN
aux déclarations régulières actuelles. Il se propose d'éclairer
la manière dont les organismes en charge du recouvrement
pourraient jouer un rôle plus actif et continu d'accompagnement
des entreprises, qu'il s'agisse de la structuration des réseaux
de collecte des prélèvements sociaux, de la sécurisation des
relations avec les cotisants et des modalités d'accueil, de
dialogue, de permanence, de conseil. Enfin, il aborde la
prévention et le traitement des difficultés des entreprises et
porte son attention sur la question de la lutte contre le
travail illégal et la fraude au détachement de travailleurs
salariés.
> Le
rapport
> La
note de synthèse
Ce 19e numéro de Questions
Retraite & Solidarité réalisé par le groupe Caisse
des Dépôts est consacré à l'étude de l'espérance de vie des
affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des
collectivités locales (CNRACL). Il s'attache à mettre en
évidence, en 2013, les différences en termes de mortalité
observée entre les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers
et la population française (tables de mortalité 2013-2070 de
l'Insee). Il vise à identifier les spécificités de la population
de la CNRACL permettant d'expliquer les écarts d'espérance de
vie.
> Questions
Retraite & Solidarité - Les études, n° 19 - juillet 2017
Un nombre de nouvelles infections par le VIH en baisse de 11 % chez les adultes (1,7 million en 2016) et de 47 % chez les enfants (160 000) depuis 2010, un nombre de décès qui chute de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016 et, surtout, 19,5 millions de patients ayant accès à un traitement, sur 36,7 millions vivant avec le VIH Les chiffres du rapport annuel de l'ONUSIDA, présenté ce mercredi matin à la Mairie de Paris, ont de quoi réconforter les acteurs de la lutte contre le VIH. « Nous avons atteint les objectifs fixés pour 2015 », se réjouit le directeur exécutif de l'agence onusienne, Michel Sidibé.
> Le Quotidien du médecin, 20 juillet 2017
Si un mode de financement spécifique a bien été
défini pour les hôpitaux de proximité, les autres établissements
demeurent soumis à la tarification à l'activité (T2A) pour leurs
activités de court séjour et bientôt, selon des modalités
particulières, pour celles de soins de suite et de réadaptation.
Ces adaptations nécessaires ne semblent donc pas remettre en
cause l'esprit général ayant présidé au passage à la T2A au
milieu des années 2000.
> Vioujas, Vincent ; in Revue de droit sanitaire et social
RDSS, n° 3, mai-juin 2017
Cette édition 2017 rassemble les dernières données disponibles sur les effectifs, les trajectoires et les caractéristiques des bénéficiaires de prestations sociales. Elle comporte également de nouvelles fiches sur les conditions de vie et de logement, l'emploi, les revenus et le reste à vivre des bénéficiaires de minima sociaux.
> Lire la suite sur le site de la Drees
Dans une interview filmée, le Professeur Gilles
Bouvenot, qui a été durant 11 ans président de la Commision de
la Transparence, explique en détail les tenants et aboutissants
de l'évaluation médico-technique des dossiers présentés par les
industriels. L'interview du Professeur Bouvenot a été scindée en
3 parties pour des raisons pédagogiques :
Partie I/III : Règles du Jeu - Rôle et responsabilités de la CT
et du CEPS
Partie II/III : Critères d'évaluation et d'attribution du SMR
Partie II/III : Critères d'évaluation et d'attribution de l'ASMR
> Site
de RIS
La Cnam et l'ANSM publient les résultats d'une étude sur le baclofène pour la période 2009 - 2015. Une étude en vie réelle visant à documenter les usages du baclofène, à évaluer le maintien du traitement dans la durée et évaluer sa sécurité, notamment lorsqu'il est donné à fortes doses. Cette étude met en évidence une utilisation importante du baclofène en dehors du cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM).
> Communiqué de presse de la Cnam, 3 juillet 2017
07/07/17 - Le secrétariat général du Conseil
d'orientation des retraites (COR), avec l'aide technique du
Département Digital du SIG, propose un simulateur interactif en
ligne qui illustre les effets de modifications des principaux
leviers - âge, cotisation, pension - sur la situation financière
du système de retraite et la situation des retraités (en termes
de niveau de vie et de durée passée à la retraite). Ce
simulateur repose sur les dernières données issues des travaux
de projections du COR, présentées dans le rapport annuel 2017.
Par ailleurs, dans la perspective du projet de réforme des
retraites du nouveau gouvernement, les membres du Conseil, sur
proposition du président du COR, ont souhaité consacrer la
séance plénière de juillet 2017 à un retour sur le 7e rapport du
COR de janvier 2010 : « Retraites : annuités, points ou comptes
notionnels ? Options et modalités techniques ». Le COR ne prend
aucune position, mais c'est l'occasion d'analyser la question
des modalités de ce passage éventuel via l'exament des cas
suédois et Italien, qui ont instauré ce type de réforme,
respectivement en 1998 et 1995, dans leur contexte spécifique.
> Le
simulateur du COR
> Site
du COR
18/07/17 - La Commission européenne vient de
lancer le système d'échange électronique d'informations sur la
sécurité sociale (EESSI), une nouvelle plateforme informatique
qui connectera électroniquement 15 000 organismes de sécurité
sociale des états membres et de l'Islande, du Liechtenstein, de
la Norvège et de la Suisse. Cet outil, qui représente une étape
importante vers la modernisation de la coordination des
institutions de sécurité sociale, remplacera les échanges papier
actuels entre ces organismes par des échanges plus rapides, plus
simples et sécurisés des informations sur la sécurité sociale en
Europe et au-delà. Cela permettra de lutter plus facilement
contre la fraude et les erreurs, car les institutions de
sécurité sociale nationales utiliseront des documents
électroniques dans leur langue propre, ce qui garantira des
échanges de données exactes et complètes. Ce nouvel outil
profitera également aux citoyens ayant vécu et travaillé dans
plusieurs des pays participants et dont les prestations de
sécurité sociale seront calculées plus rapidement et plus
efficacement. Les pays disposeront de deux ans pour connecter
leurs systèmes nationaux à la plateforme informatique centrale.
> Le
système d'échange électronique sur la sécurité sociale (EESSI)
19/07/17 - L'Institut national de recherche et
de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles (INRS) vient de mettre en ligne une
nouvelle version de la base de données des tableaux de maladies
professionnelles. Cette refonte rend ainsi plus visibles les
commentaires destinés aussi bien aux médecins qu'aux salariés,
aux employeurs ou aux préventeurs. Ces commentaires sont
organisés en rubriques. Ainsi sont notamment abordés
l'historique du tableau, les données statistiques de
reconnaissance, la description de la nuisance énoncée dans le
titre, les principales professions exposées et les tâches
concernées, la description des maladies avec les critères
nécessaires à la reconnaissance, des éléments de prévention,
ainsi que les références réglementaires et bibliographiques.
> Site
de l'INRS
Comme chaque année, l'économie
française - Comptes et dossiers présente une synthèse
des mouvements essentiels ayant affecté les économies française
et mondiale au cours de l'année écoulée.
> Site
de l'Insee
Santé Publique France fête sa première année d'existence et présente une rétrospective de ses activité dans son rapport annuel 2016. Ce rapport témoigne de son engagement dans la réalisation de ses missions de veille, prévention et intervention auprès des populations.
> Site de Santé Publique France
Fruit de la mise en place, en octobre 2016, d'un groupe de travail réunissant chercheurs et acteurs, cet avis s'attache, tout d'abord, à clarifier les concepts employés par les acteurs et inscrits dans les textes. Puis il formule diverses propositions pour refonder la conduite des politiques de prévention et de promotion de la santé en France. Elles s'articulent autour des axes suivants : mise en place d'une stratégie globale aux niveaux national et régional avec une mise en œuvre coordonnée des programmes d'action, cohérence du financement entre l'état, l'assurance maladie et les collectivités locales, effort particulier en matière d'évaluation à tous les niveaux (évaluation de politique, de programme et d'action) et en matière de recherche sur l'élaboration et la conduite des politiques et sur les organisations.
Aux côtés des modèles qui s'appuient notamment sur le génome pour essayer de prévoir la survenue de pathologies précises chez un individu, des modèles prédictifs d'événements relatifs au système de soins, tels que l'hospitalisation non programmée ou l'entrée dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, se développent depuis une décennie au niveau international.
> Lire la suite sur le site de la Drees
Depuis le 1er mars 2007, les messages sanitaires du Programme national nutrition santé (PNNS) sont imposés sous forme de bannière dans toute publicité alimentaire et ont eu un impact sur la consommation de fruits et légumes. Entre 2007 et 2010, la proportion d'adultes (18 ans et plus) respectant la recommandation des cinq portions de fruits et légumes par jour a progressé de quatre points, passant de 27 % à 31 %. Mais cet effet a été balayé avec la crise économique. En 2013 et en 2016, elle est retombée à 25 %. Dans le même temps, la part des petits consommateurs (moins de 3,5 portions par jour) a augmenté de 8 points par rapport à 2010 pour atteindre 54 % en 2016.
> Conseommation & Modes de vie (Credoc), n° 292, juillet 2017
Les soins primaires et la médecine spécialisée
en France sont deux sujets intimement liés, à penser dans le
même mouvement, comme deux éléments d'un système qui doivent
évoluer de façon cohérente. Si les soins primaires ont donné
lieu à une profonde réflexion ces dernières années, cela n'a pas
été le cas pour la médecine spécialisée. Cet avis a donc pour
objectif de proposer des évolutions de la médecine spécialisée
congruentes avec les besoins de la population (notamment la
chronicisation des maladies), ainsi qu'avec les orientations
retenues pour structurer les
soins primaires, tout en tenant compte des dynamiques propres à
la médecine spécialisée.
> Avis
: lire la suite sur le site de la Sécurité sociale
> Médecine
spécialisée et second recours : dossier statistique (Drees)
> Médecine
spécialisée et second recours : éléments statistiques (Cnam)
Lettre d'Espace social européen, 24 juillet 2017
Dans son discours de politique générale, Edouard Philippe
annonçait un plan de lutte contre les déserts médicaux, qui sera
présenté cet automne. Trois syndicats de médecins libéraux
(CSMF,FMF, et SML) ont présenté leurs propres pistes. Ils
proposent tous de rendre obligatoire les stages dans les cabinets
libéraux. Les maÎtres de stages devront être encouragés notamment
via une amélioration de la rémunération, "calquée sur celles que
reçoivent les hôpitaux", pour la FMF. La fédération souhaite
également le doublement du salaire en cas d'internat en zone
éloignée de la faculté ou démographiquement faible. De son côté,
le SML avait déjà recommandé "la mise en œuvre d'un compagnonnage
dès la 3ème année d'étude". Autre proposition de ce dernier : un
contrat de solidarité de succession active entre le médecin
sortant et son successeur. Pour la CSMF, les collectivités devront
être mises à contribution pour faciliter l'installation de la
famille du médecin. La confédération prône également le
développement de l'exercice mixte, du salariat entre médecins, du
cumul emploi-retraite ou de la délégation de tâche. La FMF avance
la création d'un forfait structure, la mise à disposition d'un
local au médecin, et une couverture sociale calquée sur celle des
salariés pour les 5 premières années d'installation. Le SML
recommande en outre des aides à l'installation non réservées aux
seules maisons de santé pluridisciplinaires et des exonérations de
charges. Mardi devant la commission des Affaires sociales de
l'Assemblée, Agnès Buzyn s'est engagée, à travers son futur plan,
à "lever tous les blocages administratifs" gênant les exercices
mixtes ou la délégation de tâches. Elle a précisé qu'un "budget
dédié" à cette lutte contre les désert médicaux serait compris
dans le PLFSS 2018.
Pour sa deuxième édition annuelle, cette étude évalue le niveau de préparation de 19 pays à relever les défis de santé les plus pressants. La méthode utilisée consiste à mesurer les perceptions et les expériences des utilisateurs clés des systèmes de santé (professionnels de santé et population générale) dans les domaines suivants : accès aux soins, intégration des systèmes de santé, adoption des technologies de santé connectée.
> Rapport en ligne (Version française)
Le syndicat de médecins généralistes MG France estime que les
praticiens sont devenus la cible d'un harcèlement croissant de
l'Assurance maladie. MG France réagit à la suite d'une
augmentation du nombre de procédures engagées à l'encontre de ses
adhérents, qu'elle qualifie de « guerre injuste de l'Assurance
maladie contre les médecins généralistes. » En Rhône-Alpes, près
d'un quart des médecins auraient déjà reçu des courriers les
questionnant sur leurs pratiques. Depuis 2015, 16 000 auraient
fait l'objet de ce rappel d'objectifs, allant parfois jusqu'à la
mise sous accord préalable d'un médecin-conseil de la Sécurité
sociale. Ils étaient 500 dans ce cas en 2015. Avec des effets
pervers, estime MG France. Certains médecins, lorsqu'ils dépassent
leur « quota » de jours d'arrêt de travail, seraient ainsi amenés
à renvoyer une partie de leur patientèle, souffrant parfois de
pathologies lourdes, vers des confrères. D'après les données de
l'Assurance Maladie, 8 millions d'arrêts ont été accordés, pour un
coût total de près de 9 milliards d'euros, en 2015.
> Pourquoi
Docteur, 22 juillet 2017
En moyenne, en 2016, 3 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans sont au chômage en France, soit 10,1 % de la population active. En cours d'année, plus de la moitié des chômeurs (58,5 %) un trimestre donné sont encore au chômage le trimestre qui suit, tandis que 20,6 % occupent un emploi et 20,9 % sont inactifs et font partie pour la plupart du halo autour du chômage. Les jeunes actifs présentent un risque de chômage bien plus élevé que leurs aÎnés. Cependant, quand ils sont au chômage, ils accèdent plus rapidement à l'emploi : 25,8 % des jeunes chômeurs ont trouvé un emploi le trimestre suivant, contre 12,9 % des 50-64 ans. Alors que les seniors sont généralement moins souvent exposés aux emplois à durée limitée et au sous-emploi, la situation s'inverse lorsque l'emploi qu'ils occupent succède à une période de chômage.
> Lire la suite sur le site de l'Insee
06/07/17 - Le conseil d'administration de la
Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) du 4
juillet 2017 était le dernier pour la présidente, Paulette
Guinchard et la diretrice, Geneviève Gueydan. Deux ministres du
gouvernement d'Edouard Philippe sont intervenues lors de ce
conseil. Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes
handicapées, qui a présenté l'ambition du gouvernement
concernant la politique du handicap : prendre en compte le
handicap dans l'ensemble des politiques publiques, d'où son
rattachement à Matignon, changer le regard et faire avec les
personnes et leurs familles, relever le défi d'une société
inclusive, accessible et solidaire, simplifier l'accès aux
droits. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a
affirmé son attachement aux enjeux majeurs des politiques de
l'autonomie, fait état de ses priorités dans ce champ et a
annoncé sa venue au Conseil du 21 novembre. Elle entend veiller
à la "pleine et entière application" de la loi du 28 décembre
2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement.
Elle souhaite toutefois procéder à un bilan avec tous les
acteurs concernés - dont les départements au premier chef -,
"afin de s'assurer que toutes les personnes âgées concernées
bénéficient des avancées de la loi et partager les bonnes
pratiques". Autre priorité : la consolidation de l'objectif de
maintien à domicile, avec l'engagement, "dès la rentrée", de
travaux sur la tarification des services et la poursuite des
chantiers relatifs aux soins à domicile. Il s'agira aussi
d'encourager les dispositifs évitant les hospitalisations
inutiles et facilitant le retour à domicile, mais aussi de
développer l'hospitalisation à domicile au sein des
établissements médicosociaux et de "faire avancer les réponses
apportées aux aidants". Les membres du Conseil ont fait part de
leur volonté de participer activement aux travaux engagés par
les ministres, dans le cadre d'un dialogue actif entre la
société civile et le gouvernement, associant les départements.
> Site
du CNSA
En France, fin 2015, 728 000 personnes fréquentent un établissement d'hébergement pour personnes âgées ou y vivent, soit 10 % des personnes âgées de 75 ans ou plus et un tiers de celles âgées de 90 ans ou plus. Huit sur dix sont accueillies en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). L'hébergement temporaire ou l'accueil de jour concernent 4 % des personnes âgées accompagnées.
> Lire la suite sur le site de la Drees
21/07/17 - Ce rapport réalisé par Nataxis
Global Asset Management établit, pour l'année 2017, un
classement du niveau de performance globale des systèmes de
retraite de 43 pays parmi les plus développés. L'étude se base
sur 18 indicateurs de performance, répartis en quatre catégories
: la qualité de vie ; le bien-être matériel ; le financement des
retraites ; l'accès aux soins. Les pays d'Europe de l'Ouest
dominent le classement, avec 8 pays figurant dans le top 10 : la
Norvège (score global de 86 %), la Suisse, l'Islande, la Suède,
l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et le Luxembourg. Avec un
indice de 71 %, la France, à la 19e place (20e en 2016), reste à
la traÎne, loin des leaders. La qualité de vie et le système de
santé (la France est classée 2e), demeurent les atouts majeurs
de l'Hexagone qui pâtit en revanche d'un endettement excessif et
d'une pression fiscale reposant sur les retraités importante
(second taux le plus élevé dans l'indice).
> Site
de Natixis
La ministre a confirmé le 18 juillet, devant la
commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale,
qu'elle disposerait d'une "délégation ministérielle à la réforme
des retraites" pour orchestrer le chantier "de très longue
haleine" promis par Emmanuel Macron. Elle souhaite avancer "par
étapes" et "de manière dépassionnée", visant "un accord de
méthode" pour la "mi-2018". Cet accord, qui "pourrait prendre la
forme d'une loi-cadre", donnera "le calendrier d'une réforme qui
se travaillera sur l'ensemble du quinquennat" et sera
"probablement mise en œuvre "sur le quinquennat suivant". Avant
le lancement du projet de réforme, quelques changements
réglementaires vont permettre de tester la capacité d'évolution
des organismes de retraites et de leurs affiliés, à l'image de
la fusion au 1er janvier 2019 de l'Arrco et de l'Agirc.
> Le
Figaro, 18 juillet 2017
au cours d'élections partielles organisées pour remplacer Isabelle Adenot, nommée membre du collège de la Haute Autorité de santé (HAS), jusqu'aux prochaines élections de l'ordre qui se tiendront en 2018.
Le Conseil d'Administration de la MFP, réuni le 3 juillet 2017, renouvelle sa confiance au Président, Serge Brichet, ainsi qu'au Secrétaire général, Didier Quercioli, et à la Trésorière générale, Dominique Combe.
Décret du 7 juillet 2017 portant nomination du directeur général de la Caisse nationale du régime social des indépendants
pour un mandat de trois ans.
Le professeur Olivier Lyon-Caen, 70 ans, sera médecin conseil national de la Cnam, à partir de lundi prochain. Il succède au professeur Luc Barret, qui occupait ce poste depuis janvier 2014. Olivier Lyon-Caen a également été le conseiller pour la Santé et la Recherche médicale de François Hollande pendant son quinquennat. Il fût également conseiller médical de Lionel Jospin à Matignon entre 1998 et 2002. Professeur de neurologie à l'Université Pierre et Marie Curie, médecin des hôpitaux, il a occupé les postes de directeur médical de l'Institut hospitalo-universitaire des Neurosciences et de Chef du Pôle des maladies des systèmes nerveux de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.