Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, Actualités santé et protection sociale rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Ce dossier décrit la place des organismes privés d'assurances dans la couverture maladie en Europe, à travers l'exemple de six pays : la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne et le Royaume-Uni. Au sein de ces pays existe une couverture maladie de base et obligatoire instaurée par les pouvoirs publics. Toutefois, en Suisse, aux Pays-Bas et dans une moindre mesure en Allemagne, la gestion de cette couverture de base est confiée aux assureurs privés, mis en concurrence. Dans l'ensemble des pays étudiés, des organismes privés proposent aussi en sus une offre d'assurance maladie facultative qui vient améliorer la couverture de base.
> Lire la suite sur le site de la Drees
Cet ouvrage de la DREES présente les principaux résultats des comptes de la protection sociale en France en 2015, et en analyse les évolutions récentes. En 2015, les prestations sociales s'élèvent à 701,2 milliards d'euros, soit 32,0 % du PIB. Entre 2014 et 2015, elles augmentent de 1,6 %, soit le rythme de croissance le plus bas observé depuis 1959. Les ressources de la protection sociale croissent, elles, de 1,7 % en 2015, marquant ainsi un ralentissement par rapport aux années antérieures lié à la stagnation des impôts et taxes affectés. Les dépenses sociales sont mises en perspective et comparées avec celles des pays de l'Union européenne. Outre des fiches enrichies sur les prestations et les ressources, cette nouvelle édition décrit également la vision qu'ont les Français du système de protection sociale à partir du baromètre d'opinion de la DREES.
> Lire la suite sur le site de la Drees
22/06/17 - Dans un contexte de crises
sanitaires, économiques et climatiques à répétition frappant la
population agricole, la CCMSA organisait, le 22 juin 2017, son
assemblée générale. à cette occasion, Pascal Cormery, président,
Michel Brault, directeur général, et Thierry Manten, premier
vice-président, ont une nouvelle fois attiré l'attention des
pouvoirs publics, lors d'un point presse, sur les difficultés
financières rencontrées par les assurés qu'ils soient
exploitants ou travailleurs salariés. Quelques données pour
illustrer cette crise ont été rapportées : baisse de 31 % du
revenu annuel moyen en 2 ans ; hausse importante de demande de
primes d'activité (254 000 en juin 2017 contre 153 000 l'an
dernier), des effectifs bénéficiaires de la CMU-C (+ 8 %) et des
bénéficiaires de l'Aide à la complémentaire santé (+ 13,5 %).
Dans le même temps, la CCMSA a dû appliquer les mesures
d'urgences d'allègement des cotisations sociales décidées par le
gouvernement en 2016. Ces mesures ont représenté un montant de
560 millions d' en allègements de charges sociales.
Cadre budgétaire restreint, baisse de la population couverte et
de leurs revenus, réduction des effectifs dans les caisses (1300
postes sur 5 ans), hausse de l'activité liée aux évolutions
réglementaires... " La CCMSA continue dans ce contexte complexe
de renforcer ces dispositifs d'accompagnement social des assurés
avec ses équipes de terrain" précisait son président.
> L'assemblée
générale 2017 de la CCMSA. en vidéo
> Le
dossier de presse de la CCMSA,
21/06/17 - Mise en place de solvabilité 2, phase
3 de la DSN, généralisation de la complémentaire santé, mise en
œuvre du nouveau contrat responsable
2016 a été une année de
défis qui a obligé les institutions de prévoyance à s'adapter
rapidement aux nouveaux textes légaux et réglementaires, tout en
faisant face à une concurrence accrue. Choisissant, une fois de
plus, de favoriser le long terme, elles ont majoritairement
privilégié une gestion équilibrée des contrats et le
renforcement de leur solvabilité, annonce le CTIP dans un
communiqué du 21 juin 2017. Dans cet environnement contraint,
elles affichent un résultat en progression à 103 millions
d'euros pour un chiffre d'affaires de 13,1 milliards d'euros.
Pour la première année d'application de Solvabilité 2, les
institutions de prévoyance affichent un ratio moyen de
solvabilité de 286 %, largement au-dessus des exigences
réglementaires.
> Communiqué
du CTIP, 21 juin 2017
Les projections de population active visent à
appréhender l'évolution des ressources en main d'œuvre en France
à l'horizon 2070. Elles permettent notamment d'alimenter des
scénarios de croissance potentielle et d'étudier l'équilibre
futur des régimes de retraite.
> Lire
la suite sur le site de l'Insee
à l'horizon 2050, la population de chaque région française augmenterait hormis en Guadeloupe et en Martinique. En métropole, la croissance démographique demeurerait plus prononcée à l'Ouest et au Sud. Dans ces régions, le solde migratoire avec les autres territoires (français ou étrangers) est nettement excédentaire. Dans l'ensemble des régions, cependant, l'arrivée progressive des générations nombreuses du baby-boom aux âges de forte mortalité limiterait la hausse de la population. Les décès deviendraient ainsi supérieurs aux naissances dans de nombreuses régions. Par ailleurs, la population vieillirait dans toutes les régions.
Au 1er janvier 2016, l'Allemagne est le pays le plus peuplé de
l'Union européenne, suivi par la France puis le Royaume-Uni. Entre
1991 et 2016, les écarts de population entre ces trois pays se
sont réduits. En effet, le nombre d'habitants a moins augmenté en
Allemagne (+ 3 %) qu'en France et au Royaume-Uni (+ 14 % pour
chacun des deux pays). Depuis l'an 2000, la part des personnes de
65 ans ou plus a crû davantage en Allemagne qu'en France et au
Royaume-Uni.
>Site de
l'Insee
En 2015, les dépenses de protection sociale
s'élèvent à 746,6 milliards d'euros (+1,3 % par rapport à 2014).
Les prestations sociales, qui constituent 94 % de ces dépenses
(701,2 milliards d'euros), représentent 32,0 % du PIB et
progressent au rythme le plus bas observé depuis 1959 (+1,6 %).
Les mesures de maÎtrise des dépenses et l'inflation
particulièrement faible depuis 2013 contribuent à la moindre
progression des prestations sociales en 2015.
> Lire
la suite sur le site de la Drees
Les Echos annoncent un chantier sensible cet été
sur le budget 2018 de la Sécurité sociale, afin de contenir la
progression rapide des dépenses d'Assurance-maladie. Déjà cette
année, cette croissance, en dehors des mesures d'économies, est
estimée à 4,3%, du fait du vieillissement et des maladies
chroniques, mais aussi de la revalorisation du point de la
fonction publique, de l'accord sur les carrières hospitalières
et des premières hausses de tarif des médecins. Tandis que
d'autres décisions politiques de la fin du quinquennat de
François Hollande devraient lourdement peser sur le budget
l'année prochaine, comme la convention médicale, qui devrait
coûter 460 millions d' de plus en 2018 par rapport à 2017 et le
règlement arbitral imposé aux dentistes en avril, qui
totaliserait 150 millions d' net....Le budget 2018 sera donc
difficile à boucler, d'autant que l'objectif 2017 pourrait être
tenu, mais sans aucune marge.
> Les
Echos, 28 juin 2017
Cet ouvrage publié sous un mode interactif, offre un panorama complet d'informations sur les connaissances et les données actualisées relatives aux cancers en France : épidémiologie, prévention, dépistage, soins, vivre pendant et après un cancer, la recherche. Il insiste sur la problématique des inégalités de santé à travers d'exemple de programmes de recherche menés dans le cadre de la lutte contre les inégalités de santé.
> Le Monde, 16 juin 2017
Améliorer la qualité de vie des patientes pendant et après un cancer du sein : premiers résultats de l'étude CANTO
L'étude CANTO (CANcer TOxicities), financée via le Grand emprunt, dans le cadre du programme Investissements d'Avenir, et menée par UNICANCER (qui réunit les Centres de lutte contre le cancer – CLCC), a pour but de quantifier et de prévenir les effets secondaires liés aux traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie ) des patientes traitées pour un cancer du sein. Aujourd'hui, plus de 10 000 patientes ont été incluses dans l'étude depuis son lancement en 2012. Le 17 juin 2017, les équipes médicales ont présenté aux patientes et pour la toute première fois, les premiers résultats de l'étude. Cette rencontre entre experts, associations et patientes leur a permis d'échanger et de témoigner autour de la qualité des soins dans l'étude, des effets secondaires de la chimiothérapie, de la prise en charge de la fatigue, de l'évaluation de la qualité de vie ou encore du retour au travail.
20/06/17 - Le dernier numéro du Bulletin
épidémiologique hebdomadaire (n° 14-15/2017), diffusé à
l'occasion de la journée nationale « hépatites virales » du 20
juin 2017, est consacré à la prise en charge des populations
dites « vulnérables ». Ces populations sont marquées par une ou
plusieurs caractéristiques de fragilité, du fait de leur santé,
leur statut économique et social, leur mode de vie, leur
éducation, qui les rendent difficilement accessibles, les
tiennent éloignées des systèmes de prévention et de soins et, en
outre, les exposent à un risque élevé d'infection virale.
> Site de Santé publique France
Dans la majorité des grands pays d'immigration à travers le monde, la mortalité des personnes nées à l'étranger semble plus basse que celle de la population d'accueil, alors qu'elle devrait être logiquement plus élevée en raison des différences socio-économiques. Plusieurs hypothèses ont été avancées.
> Lire la suite sur le site de l'Ined
Créés par la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et
au renouvellement urbains, les schémas de cohérence territoriale
(SCoT) ont succédé aux schémas directeurs de 1983, eux-mêmes ayant
remplacé les schémas directeurs d'aménagement et d'urbanisme de
1967. Depuis leur instauration, les SCoT ont été impactés,
directement ou indirectement, par pas moins d'une dizaine de lois.
C'est dire si la structuration des grandes orientations
d'aménagement et la maÎtrise de l'extension urbaine se cherchent
à travers les dispositifs de planification stratégique. La
mission recommande de prévoir en premier lieu un temps de
stabilité juridique, pour permettre aux collectivités de s'adapter
aux évolutions récentes.
> Lire la suite sur le site de la documentation française
Cet ouvrage rassemble les chiffres clés sur le secteur hospitalier français. Fin 2015, 3 089 établissements de santé composent le secteur hospitalier français (public et privé confondus). Ces derniers ont pris en charge 12 millions de séjours en hospitalisation complète et 16 millions de journées en hospitalisation partielle. L'augmentation du nombre de prises en charge se poursuit, sous l'effet du vieillissement de la population, avec une part d'hospitalisation partielle en augmentation et un nombre de séjours en hospitalisation complète relativement stable.
> Lire la suite sur le site de la Drees
Ce dossier donne la parole à des professionnels
et des chercheurs afin d'évoquer les multiples aspects de
l'accès aux soins en France : de
l'accès aux soins des personnes en situation de grande
précarité, à celui des personnes présentant des troubles mentaux
> Après-demain,
n°42, avril-juin 2017.
Dans un contexte général d'amélioration de la santé, plus de 5 millions de personnes ne disposent pas de la totalité de leurs droits à la santé en France en 2017. L'espérance de vie à 35 ans des plus pauvres est diminuée de plusieurs années, de nombreuses pathologies sont fortement augmentées parmi eux, en particulier le risque de dépression, de maladies métaboliques et de maladies cardio-vasculaires. Ce rapport a pour but de proposer des dispositifs spécifiques et coordonnés qui pourraient améliorer, pour les personnes pauvres et précaires, l'accès aux droits en santé, le recours au système de soins et la prévention des maladies.
> Site de l'Académie nationale de médecine
Le Quotidien du Pharmacien revient sur les
récents témoignages de patients privés de certains traitements
innovants, comme l'anticancéreux Avastin® (bevacizumab) radié en
septembre de la liste en sus dans plusieurs indications,
notamment du cancer du sein. Une situation médiatisée ces
derniers mois par l'appel à dons d'une patiente pour payer le
médicament. Le médecin-conseil de l'Assurance-maladie lui a
finalement accordé une prise en charge "à titre dérogatoire dans
ce cas précis". Mais cette situation délicate n'est pas isolée.
Elle découle directement du décret du 25 mars 2016 modifiant les
critères d'inscription et de radiation des médicaments de la
liste en sus. Plusieurs radiations sont intervenues depuis. Une
"menace en termes d'accès au progrès thérapeutique" dénoncée par
le Leem, qui évoquait alors le risque de priver certains
patients d'une vingtaine de médicaments. Le syndicat place
désormais ses espoirs dans la nouvelle administration et la
ministre de la Santé, Agnès Buzyn, très sensible au sujet.
> Le
Quotidien du pharmacien, 19 juin 2017
A l'occasion hier du 5e Carrefour de l'observance, Jean-Patrick Sales, vice-président du Comité économique des produits de santé (CEPS) s'est montré favorable à la présence de représentants d'associations de patients au sein de l'instance. "Techniquement c'est possible, il suffit de modifier un décret", a-t-il remarqué. Cette proposition permettrait aux patients d'assister à la fixation des prix des médicaments et des tarifs des dispositifs médicaux à usage individuel pris en charge par l'Assurance-maladie. Jean-Patrick Sales y voit l'intérêt d'une plus grande transparence, face au "procès d'opacité" fait au CEPS.
> Le Moniteur des Pharmacies, 20 juin 2017
Les facteurs influençant la prescription de
benzodiazépines anxiolytiques, en initiation ou en
renouvellement, chez la personne de plus de 65 ans ne sont pas
connus. L'objectif de cette étude était de déterminer les
facteurs influençant l'initiation de ce type de traitement par
un échantillon de médecins généralistes en France.
> Médecine
: de la médecine factuelle à nos pratiques, vol. 13, n° 4,
avril 2017
22/06/17 - Depuis plusieurs années, la stratégie
de substitution de génériques aux « princeps » a permis à
l'Assurance maladie de réaliser des économies substantielles.
Mais le développement des génériques dans notre pays pourrait
toutefois aller plus loin, puisque leur part dans la
consommation de médicaments en France est près de 1,6 fois
inférieure à la moyenne des pays de l'OCDE, souligne la
direction du Trésor dans une Lettre Trésor-éco. Cette note
propose différentes adaptations du système en vigueur pour
accroÎtre la pénétration des génériques et dégager des
économies.
> Lettre
Trésor-éco N° 199 : « Quelle politique pour poursuivre la
diffusion des médicaments génériques ?
Le président Emmanuel Macron ne semble pas avoir enterré l'idée d'une dispensation à l'unité des médicaments. Reçus par la ministre de la Santé quelques jours après sa nomination, les syndicats d'officinaux ont en effet eu la confirmation que le projet était toujours d'actualité. Mais rien n'est encore scellé, dans l'attente de propositions ou d'alternatives, avec l'objectif de lutter contre le gaspillage de médicaments et de réduire l'impact des produits non utilisés sur l'environnement.
> Le Quotidien du pharmacien, 26 juin 2017
Ce rapport rappelle des éléments de contexte sur le prix des médicaments anticancéreux, donne des informations chiffrées sur le prix des médicaments anticancéreux coûteux et décrit, pour un panel de cancers, les principaux médicaments en développement et attendus sur le marché, sous deux ans. Bien que n'offrant pas de certitude, à ce stade, ni sur leur commercialisation ni sur l'impact financier chiffré de ces évolutions, les éléments présentés confortent l'impact probable fort des médicaments anticancéreux sur les dépenses et plaident pour une action déterminée compte tenu des niveaux de dépenses déjà engagées dans la lutte contre les cancers en général et dans les médicaments anticancéreux en particulier.
La directive européenne sur la sérialisation des médicaments sera appliquée dans la plupart des pays membres de l'UE, dont la France, à partir du 9 février 2019. Chaque boÎte de médicaments disposera alors d'un code produit unique, du numéro de lot, de la date d'expiration et du numéro de série, avec le numéro national de remboursement quand cela est nécessaire. Une réforme nécessaire pour lutter contre la contrefaçon, mais qui reste complexe à mettre en oeuvre. Selon 71% des 54 sociétés interrogées dans une étude KPMG publiée la semaine dernière, la sérialisation sera d'ici à 2019 le principal moteur de la dynamique des investissements dans les sites de production. Le coût grimperait jusqu'à "200.000 par ligne de production", estime le cabinet Pole Pharma. L'EFPIA, lobby pharmaceutique européen, évoque même des montants de l'ordre de 500.000 à un million d' par ligne.
> La Tribune, 27 juin 2017
Le site statistique de la MSA est la référence
en matière de statistiques sur la protection sociale agricole.
Il offre un accès à plus de 300 publications de type études,
synthèses, notes de conjoncture
couvrant 8 thématiques
(démographie agricole, retraite, santé...). A découvrir
également, GéoMSA, outil de cartographie permettant de
visualiser et télécharger des jeux de données.
> Site de la MSA
Une plate-forme de partage d'imagerie médicale régionale Simral est lancée mardi 20 jun par le groupement de coopération sanitaire Alsace e-Santé. "Il s'agit d'offrir aux producteurs d'images, réunis en un groupement de commande, un outil d'archivage et de partage de l'imagerie médicale sur abonnement", explique le directeur d'Alsace e-Santé, Jonathan Lotz. Six acteurs locaux, dont les Hôpitaux universitaires de Strasbourg et le Centre Paul-Strauss de lutte contre le cancer, se sont déjà abonnés à ce service innovant.
23/06/17 - L'Assurance Maladie met en open data une base de données issues du Sniiram consacrée aux prescriptions hospitalières de médicaments délivrés en ville de 2014 à 2016, tous régimes d'assurance maladie confondus. Elle comprend des informations pour chaque établissement référencé sur le territoire national et propose des données agrégées par région pour permettre des analyses comparatives. Ce nouveau jeu de données a été créé dans le cadre du Hackathon Médicament organisé en 2016 par l'Assurance Maladie pour répondre aux besoins du projet Eurêka Med qui sera prochainement commercialisé par la société Heva, qui a obtenu le troisième prix de ce concours. Disponible sur le site data.gouv.fr et le portail open data de l'Assurance Maladie, ce jeu de données sera mis à jour annuellement.
> Communiqué de presse de la CNAMTS du 22 juin 2017
> Open PHMEV : bases sur les prescriptions hospitalières de médicaments délivrées en ville
Les nouvelles plateformes qui se mettent en place sont maintenant sociales et collaboratives, elles allient les réseaux (professionnels, sociaux, amicaux, d'écrivains, pour enfants, adolescents...) et proposent du texte, des messages courts ou longs, mais aussi du son, de la vidéo... La communication instantanée avec Snapchat ou Instagram semble avoir le vent en poupe. Un panorama complet des plateformes numériques est proposé dans un dossier en ligne sur ce site.
A l'occasion de la Semaine européenne du
développement durable, leurs fédérations, union et organisations
(FHF, FEHAP, FHP, UNICANCER, Nexem, UNIOPSS, FNEHAD, SYNERPA,
FNAQPA) s'associent aux pouvoirs publics (ministère des
solidarités et de la santé, ministère de la transition
écologique et solidaire) et à l'agence nationale d'appui à la
performance (ANAP) pour lancer officiellement un observatoire du
développement durable. Sa création fait suite aux engagements
pris lors de la signature, le 5 mai dernier, de la nouvelle
convention 2017-20 sur le développement durable.
> Communiqué du ministère chargé de la santé
Confirmée hier à son poste de ministre de la Santé, Agnès Buzyn entend rattacher le régime social des indépendants (RSI) au régime général dès le 1er janvier 2018, de même que la sécurité sociale des étudiants. Ces mesures devraient figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale à l'automne. L'objectif pour les étudiants est d'améliorer le service rendu et de dégager des économies. Pour le RSI, critiqué depuis des années, la réforme ressemble plus à un enterrement. Par ailleurs, l'objectif d'un reste à charge zéro en 2022 pour les prothèses dentaires, auditives et les lunettes, promis par le président, doit faire l'objet d'une concertation "dès septembre 2017". Le tiers payant sera "généralisable" et non plus "généralisé". La modération des dépassements d'honoraires sera traitée via les contrats responsables et les négociations conventionnelles. La ministre de la Santé reprend l'idée d'un reste à charge zéro à l'horizon 2022 en optique et pour les prothèses dentaires et auditives. Un objectif qui "suppose de gagner en efficience tout au long de la chaÎne de valeur, de définir un panier de soins indispensables, à tarifs opposables, en fixant des plafonds de prix, et un partage de la prise en charge entre assurance maladie obligatoire et complémentaire". Une concertation avec l'ensemble des parties prenantes est annoncée pour septembre. L'adoption d'une stratégie nationale de santé priorisant la prévention est annoncée d'ici à "la fin de l'automne". Le tout en respectant un objectif de 15 milliards d'euros d'économies sur cinq ans.
Dans son rapport d'activité, la Direction de la
recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques
(DREES) revient sur les
faits marquants de l'année 2016, notamment la mise en œuvre de
la loi de modernisation de notre système de santé, et présente
une sélection des travaux accomplis en 2016. Cette année encore
les opérations statistiques développées par la Drees ont permis de publier des chiffres pour nourrir le débat
public et des analyses pour éclairer la décision du ministère.
Ce rapport recense toutes les publications diffusées en 2016.
Une présentation de l'organisation de la DREES et de ses
missions complète ce rapport d'activité.
> Site
de la Drees
L'isolement social concerne plus de 5,5 millions de personnes, soit plus d'une sur dix en France. Il constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale. Ses causes immédiates font interagir de nombreux facteurs (vieillissement, précarité, éloignement ), mais il est, au-delà, la marque de changements plus profonds. Comprendre les mécanismes de l'isolement, c'est donc, pour le CESE, s'interroger sur les grandes évolutions dans lesquelles il s'inscrit, intervenues dans le travail, l'économie, la famille, l'habitat, les appartenances, l'engagement. Dans son avis, le CESE suggère de mobiliser les forces sociales du pays dans une vision transversale, de susciter des nouvelles complémentarités, notamment entre implications citoyennes et action publique, et, en partant de la plus grande proximité, de créer des modes de coopération et de gouvernance innovants.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a lancé mercredi une campagne en faveur du dépistage du cancer du sein. Une réponse à la baisse du nombre de femmes qui s'y soumettent. Après avoir progressé entre 2004 (42,5%) et 2011-2012 (52,7%), le taux de participation baisse désormais pour s'établir à 51,5% en 2015, même en Alsace, région longtemps pionnière en matière de dépistage.
Ce dossier a été élaboré par l'Observatoire
régional de la santé Midi-Pyrénées, CREAI-ORS
Languedoc-Roussillon. 2017/04.
> Lire
la suite sur le site de l'ORS
La connaissance des troubles et de leurs
retentissements, la connaissance des pratiques des partenaires
et de l'offre à mobiliser reste fragile. La CNSA a ainsi piloté
le travail d'élaboration de ce guide technique d'appui aux
pratiques des professionnels en associant les acteurs concernés
par la problématique.
> Site
de la CNSA
> Site de la documentation française
Face à l'échec des incitations financières pour l'installation des médecins via le site installerunmedecin.com mis en place il y a 4 ans par ce département, ce nouveau dispositif va permettre le recrutement de médecins au sein d'un centre de santé départemental multi-sites. Sa mise en place est programmée en 2018, mais les détails de ce dispositif reste encore flous.
> Caissedesdepotsterritoires.fr
Réalisée par la Commission écoles Paramédicales
du réseau Ascodocpsy, ce dossier rassemble des éléments
bibliographiques sur l'histoire de la profession infirmière.
> Site
d'Ascodocpsy
Un nouveau texte de réforme du système de santé
américain doit être soumis cette semaine au Sénat. Mais il n'a
que peu de chance d'être voté, car les démocrates comptent s'y
opposer en bloc. Les républicains, qui ne disposent que de 52
sièges sur 100, ne doivent donc pas perdre plus de 2 voix dans
leur camp. Et au moins cinq républicains ont déjà annoncé leur
intention de voter contre. Parmi les mesures les plus
controversées, on retrouve la suppression de l'égalité de
traitement entre les personnes ayant déjà été victimes de
maladie grave et les autres. Les compagnies d'assurance
pourraient ainsi imposer des tarifs majorés aux premiers. Le
programme Medicaid serait également massivement réduit, alors
qu'il bénéficie à un Américain sur cinq aujourd'hui (74
millions). Au final, même l'adoption de la réforme serait un
pari risqué pour le gouvernement. Selon un sondage publié par le
Wall Street Journal, 66% des électeurs républicains y sont
opposés.
> Les
Echos, 25 juin 2017
Les enjeux de santé dans l'entreprise prennent une importance grandissante, constatent Les Echos. Selon l'Observatoire entreprise et santé Viavoice-Harmonie Mutuelle, 85% des dirigeants indiquent que des actions de santé sont menées au bénéfice des collaborateurs au sein de leur organisation (ils étaient 78% l'an passé). Cette hausse s'explique par les bénéfices directs pour l'entreprise. Selon 82% des dirigeants, la bonne santé contribue à l'efficacité et ces initiatives améliorent l'ambiance de travail. Sans oublier l'accord national interprofessionnel (ANI) sur les mutuelles qui a donné une nouvelle dynamique.
19/06/17 - 91 % des entreprises (95% des grandes
entreprises et 88 % des PME) disent avoir formalisé une
politique de santé et de sécurité au travail en 2017. C'est une
des conclusions du nouveau baromètre de la santé et la sécurité
au travail publié par Previsoft (groupe ATEQUACY), le 19 juin
2017, et issu d'une étude menée auprès de 300 entreprises de
plus de 50 salariés implantées en France métropolitaine. Mais
lorsque l'on entre dans le détail, les progrès à accomplir
restent encore importants.
> Baromètre
de la Santé et la Sécurité au Travail 2017 - Previsoft - 1re
édition
Pour un résident, le tarif médian d'un EHPAD en 2016 en France est de 1 949 euros par mois. Il est nettement plus élevé dans les zones urbaines, notamment à Paris et dans les Hauts-de-Seine (3 154 euros par mois pour ces deux départements), que dans les zones rurales comme la Meuse (1 616 euros par mois), les Vosges (1 642 euros par mois) et la Vendée (1 658 euros par mois).
Pour cette quatrième édition du rapport annuel du COR, il a été procédé à une actualisation des projections à court, moyen et long terme du système de retraite. Cette actualisation s'inscrit dans un contexte spécifique, puisqu'elle s'appuie sur un nouvel exercice complet de projection réalisé avec l'ensemble des régimes de retraite sur la base des nouvelles projections démographiques et de population active de l'INSEE sur la période 2013-2070.
Ce dossier propose de croiser les regards
disciplinaires sur la prise en charge de la perte d'autonomie
des personnes âgées en Europe. Démographes, épidémiologistes,
sociologues et politistes apportent ici leurs éclairages
spécifiques et souvent critiques sur cette question qui est
devenue un enjeu de société
> Revue
européenne des sciences sociales, vol.55, n°1, 2017/1,
Madame Cécile Courrèges est nommée Directrice générale de l'offre de soins. Inspectrice générale des affaires sociales, elle était précédemment directrice générale de l'Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire. Madame Mathilde Lignot-Leloup est nommée Directrice de la sécurité sociale, en remplacement de Thomas Fatome. Inspectrice générale des affaires sociales, est actuellement directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins à la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam).
> Communiqué de presse du ministère
19 des 26 praticiens libéraux et hospitaliers élus hier à l'Assemblée nationale représentent La République en marche (LREM). Il s'agit des Drs Marc Delatte (généraliste, Aisne), Delphine Bagarry (généraliste, Alpes-de-Haute-Provence), Jean-François Eliaou (immunologue, Hérault), Thomas Mesnier (urgentiste, Charente), Marie Tamarelle-Verhaeghe (généraliste, Eure), Jean-Pierre Pont (généraliste, Pas-de-Calais), Olivier Véran (neurologue, Isère), Jean-Louis Touraine (immunologue, Rhône), Stéphanie Rist (rhumatologue, Loiret), Michel Lauzzana (généraliste, Lot-et-Garonne), Martine Wonner (psychiatre, Bas-Rhin), Julien Borowczyk (généraliste, Loire), Michel Fanget (cardiologue, Puy-de-Dôme), Philippe Chalumeau (Indre-et-Loire), détaille Le Quotidien du Médecin. Chez les Français de l'étranger, les deux médecins LREM en lice sont aussi élus, les Drs Joachim Son-Forget et Anne Genetet. L'allergologue Geneviève Darrieussecq (Landes), le psychiatre Brahim Hammouche (Moselle) et l'ORL Cyrille Isaac-Sibille (Rhône) sont élus sous l'étiquette du MoDem. Du côté des Républicains (LR), seuls quatre des 13 médecins en ballottage ont été élus: le Dr Jean-Pierre (Loiret), le médecin biologiste Jean-Jacques Gaultier (Vosges), le chirurgien Jean-Jacques Ferrara (Corse du Sud) et la généraliste Nadia Ramassamy (La Réunion). Le Parti socialiste ne sera représenté par aucun médecin. Le généraliste divers gauche Christian Hutin est cependant réélu dans le Nord. Tandis que le Dr Eric Alauzet (EELV) est reconduit dans le Doubs et le généraliste régionaliste Paul-André Colombani sort vainqueur en Corse du Sud. A noter enfin la défaite surprise de l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine. Arrivée largement en tête du premier tour, elle a finalement été battue par Sophie Auconie (UDI).
Patrice Diot est doyen de la Faculté de Médecine de Tours. Il remplace le professeur Isabelle Richard, démissionnaire. L'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) créé en 2003, auprès du ministre chargé de la santé, est une instance de promotion, de synthèse et de diffusion des connaissances relatives à la démographie et à la formation des professions de santé.