ACTUALITÉS SANTÉ ET PROTECTION SOCIALE
3 novembre 2017

Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.

De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :

Assurance maladie DémographieEconomie de la santéEtat de santéGéographie de la santéHandicapHôpitalInégalités sociales de santéMédicamentNTIC : Internet, open dataPolitique de santé, politique socialePolitique publiquePréventionPrévision - évaluationPsychiatrie  • RéglementationSoins de santé primairesSondagesStatistiquesSystème de santéTravail et santéVieillissementNominations

Assurance maladie

Les derniers chiffres de la CMU-C et de l'ACS au 31 juillet 2017 sont parus

Le dernier numéro de la lettre du Fonds CMU, annonce une baisse de 1 % du nombre de bénéficiaires de la CMU-C par rapport au mois de juillet 2016, nombre estimé à 5,455 millions tous régimes confondus. Il montre également que la dépense individuelle de CMU-C reste à un niveau inférieur à celui de 2016. Par contre, le nombre de personnes protégées par un contrat ACS a progressé de près de 9 % sur une année.

> Références CMU, n° 69, octobre 2017

Journée nationale 2017 MSA à Marseille sur le thème de la légitimité territoriale

26/10/17 - La Journée nationale 2017 a rassemblé les 26 et 27 octobre à Marseille plus de 500 dirigeants du réseau du régime agricole. Pascal Cormery, président de la CCMSA et Antoine Pastorelli, président de la MSA Provence Azur ont présenté, en avant-première, jeudi matin à la presse, les enjeux de cette Journée. Alors que le débat sur la constitution d'un régime unique de Sécurité sociale est relancé par l'intégration du RSI et du régime étudiant au régime général, la Mutualité Sociale Agricole défend ses spécificités et revendique sa légitimité territoriale. Mais confrontée à un environnement très évolutif, et soumise à une réforme territoriale aux contours incertains, "la MSA ne peut se reposer sur les seuls acquis de sa politique de proximité", peut-on lire dans le communiqué de presse de synthèse. D'où le choix par le conseil central du thème de réflexion « La MSA au cœur des nouvelles dynamiques territoriales » pour la journée nationale 2017 et la rédaction d'un rapport pour éclairer cette réflexion. Pour réfléchir aux enjeux et défis à venir et insuffler une dynamique au sein de son réseau de 35 Caisses, la MSA a identifié quatre axes stratégiques distincts : Capitaliser sur les atouts MSA (originalité de son guichet unique, force de sa gouvernance, homogénéité de son maillage territorial) ; Promouvoir le recours aux diagnostics territoriaux ; Privilégier le travail avec les partenaires de la MSA ; Innover grâce aux opportunités de l'offre de services MSA sur les territoires.
> Site de la MSA : communiqué de presse de synthèse du 26 octobre 2017 et rapport

La sécurité sociale étudiante supprimée dès la rentrée 2018

Les étudiants qui dépendent actuellement d'un régime de sécurité sociale spécifique, seront rattachés au régime général de la sécurité sociale dès la rentrée 2018, a annoncé lundi la ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal. Cette mesure se fera en en deux temps, Elle concernera d'abord les nouveaux entrants de la rentrée prochaine dans l'enseignement supérieur, puis sera généralisé à tous les étudiants en 2019.

> Le Monde, 31 octobre 2017

De nouvelles consultations médicales pour des soins complexes entrent en vigueur le 1er novembre 2017

Après le passage de la consultation de base chez un généraliste à 25 €, le 1er mai dernier, de nouvelles revalorisations entrent en vigueur demain, conformément à un accord conclu il y a un an entre l'assurance-maladie et les syndicats de médecins. Il instaure deux nouveaux niveaux de consultations pour les actes "complexes" ou "très complexes" recouvrant une trentaine de motifs. Parmi les consultations complexes à 46 €, figurent notamment celles à "forts enjeux de santé publique" comme la première consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles des jeunes filles âgées de 15 à 18 ans chez un généraliste, gynécologue ou pédiatre. Les consultations "très complexes" concernent par exemple la première prise en charge d'un patient atteint d'un cancer, d'une maladie neurologique grave (Alzheimer, Parkinson...) ou d'un patient atteint du VIH. Ces consultations "longues" seront intégralement remboursées par l'Assurance maladie.

> Pourquoi Docteur, 30 octobre 2017

Le reste à charge zéro ne s'appliquera pas à toutes les lunettes, audioprothèses et prothèses dentaires précise Agnès Buzyn dans une interview au magazine Viva

Dans cette interview, la ministre de la santé confirme la volonté du gouvernement d'atteindre un reste à charge (RAC) zéro en optique, audioprothèse et dentaire à l'horizon 2022. Cependant, "il n'est pas question de supprimer le reste à charge sur toutes les lunettes, audioprothèses et prothèses dentaires ». Elle propose la création "d'un panier de soin standard" pour lequel la participation financière de l'usager sera supprimée. Pour ce faire, elle souhaite réunir "tous les acteurs concernés au sein de ces branches d'activité au travers d'une large concertation".

> Viva.fr, 31 octobre 2017

Démographie

Economie de la santé

Le marché de la complémentaire santé et de la prévoyance en 2016 : 1,6 % de croissance, portée par le dynamisme des contrats collectifs   

Un communiqué commun de la Fédération française des assurances, de la Mutualité française et du CTIP  présente les derniers chiffres du secteur. En 2016, le marché de la complémentaire santé et de la prévoyance est en croissance de 1,6 % et représente 56,7 Md€ de cotisations. Il a été tiré par la progression des contrats collectifs (+2,7 % contre +0,6 % pour les contrats individuels) qui représentent désormais la moitié des cotisations.

> Communiqué de presse

Tiers payant généralisé, un calendrier initial "irréaliste" selon un rapport de l'Igas

Réalisé à la demande de la ministre de la santé dans un délai court (de juillet à septembre), cette évaluation de l'Igas dresse un état des lieux de l'extension du tiers payant en France. Il souligne l'insuffisance actuelle des outils de l'assurance maladie obligatoire et de l'assurance maladie complémentaire, frein au déploiement généralisé du tiers payant.

> Site de l'Igas

"Sécurité sociale, y a-t-il vraiment 30 % de dépenses non pertinentes ?" : Analyse de C. Le Pen et M. Ceretti

L'économiste de la santé Claude Le Pen et le président de France Asso Santé Alain-Michel Ceretti analysent pour La Croix le diagnostic posé par la ministre de la Santé Agnès Buzyn sur les "30 % des dépenses de l'assurance-maladie qui ne sont pas pertinentes". Une déclaration qui n'est pas nouvelle, rappelle d'abord Claude Le Pen: ce chiffre "est issu de différentes enquêtes, mais je ne suis pas certain qu'il ait une valeur scientifiquement incontestable". Ces dernières années, des progrès ont déjà été réalisés pour limiter le nombre de ces actes inutiles. De plus, "il est compliqué de juger de la pertinence des actes médicaux. Parfois, c'est a posteriori qu'on peut se dire que telle radio ou telle IRM a été inutile. Mais au moment où il l'a prescrite, le médecin était peut-être dans une situation d'incertitude diagnostique et il n'a pas voulu qu'on lui reproche d'être passé à côté de quelque chose", souligne l'économiste. Sur la question des achats hospitaliers, Claude Le Pen rappelle par ailleurs que le mouvement de mutualisation est "quand même bien engagé depuis plusieurs années". Alain-Michel Ceretti pointe de son côté le paiement à l'acte, en médecine libérale ou dans les cliniques privées, qui incite à la consommation. "Et le problème est que les hôpitaux publics sont dans la même logique avec le système de la T2A (tarification à l'activité, NDLR), qui fait reposer le financement des hôpitaux sur leur activité".

> La Croix, 23 octobre 2017

Le premier budget de la Sécu de l'ère Macron adopté en un temps record à la commission des affaires sociales

28/10/17 - Adopté en un temps record en commission des affaires sociales le 18 octobre, sans débat ni polémique, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018 a été examiné dans l'Hémicycle en séance publique durant quatre journées de débats, du mardi 24 octobre au samedi 28 au matin. L'ensemble du projet de loi sera soumis à un vote solennel mardi 31 octobre. Les 57 articles du texte ont fait l'objet de 1200 amendements. Cette semaine, les députés ont adopté plusieurs dispositions emblématiques du projet de budget de la Sécu : hausse de 1,7 point de la CSG non compensée pour les retraités, transformation à partir de 2019 du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègement pérenne de 6 % des cotisations sociales des entreprises pour les rémunérations n'excédant pas 2,5 fois le SMIC, disparition progressive du RSI (article 11) qui sera adossé au régime général , obligation vaccinale étendue à onze vaccins pour les jeunes enfants qui naÎtront à partir du 1er janvier 2018, hausse du prix du tabac à 10 euros d'ici à 2020 par une hausse de la fiscalité en cinq étapes. L'article 36 du PLFSS porte sur l'organisation de la prise en charge de la télémédecine par l'assurance maladie en vue de sa généralisation. Nicolas Revel, directeur général de la CNAMTS, a confirmé lors du Café Nile ce mercredi 25 octobre, qu'il souhaite ouvrir les négociations conventionnelles avec les syndicats médicaux à cet effet dès décembre 2017. Cet article prévoit de basculer le financement de la téléconsultation et de la télé-expertise dans le droit commun de la Sécurité sociale (et non plus à titre dérogatoire et expérimental) avec pour objectifs : 500 000 actes de télémédecine dès 2019 et 1,4 million en 2022.
> Le Quotidien du médecin, 25 octobre 2017
>L'Argus de l'assurance, 27 octobre 2017
> Site de l'Assemblée nationale : les comptes rendus des séances, 24-27 octobre 2017

Adoption en première lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale par l'Assemblée nationale

> Dossier législatif sur le site de l'Assemblée Nationale

Etat de santé

La mortalité infantile diminue dans le monde : Rapport de l'Unicef

Le nombre de décès d'enfants de moins de 5 ans n'a jamais été aussi bas dans le monde, se félicite les Nations unies (ONU) dans leur rapport Niveaux et tendances 2017. Quelque 5,6 millions de décès ont été rapportés en 2016, contre 9,9 millions en 2000. Mais ce satisfecit est terni par une augmentation jugée "alarmante" du nombre de décès survenus dans le premier mois de vie. En 2016, 7.000 nouveau-nés sont morts chaque jour, soit 2,6 millions d'enfants et 46% des décès d'enfants enregistrés avant l'âge de 5 ans. Il n'était que de 41% en 2000. Les enfants qui meurent dans leur premier mois de vie souffrent de maladies et d'un état directement liés à la qualité de leur prise en charge à la naissance.

> Site de l'Unicef

> Site de l'OMS

Mortalité des personnes souffrant de troubles mentaux : une analyse de Santé publique France

Cette analyse, dite en causes multiples, porte à la fois sur les causes initiales (CI) et sur les causes associées des décès survenus en France de 2000 à 2013, extraits de la base nationale du CépiDc-Inserm. Elle souligne l'importance de prendre soin aussi bien de la santé mentale que physique des personnes souffrant de TM, ainsi que de la nécessité de développer auprès d'elles des actions de prévention, notamment du suicide mais portant aussi sur les facteurs de risque cardiovasculaire, respiratoire et métabolique.

> Site de Santé publique France

Géographie de la santé

Handicap

évaluation de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) : Rapport de l'Igas

L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une prestation sociale versée, sans condition de ressources, afin d'aider les familles à faire face aux frais supplémentaires entraÎnés par le handicap de leur enfant. L'AEEH est une prestation en plein essor couvrant une large gamme de besoins. Pour autant, elle ne répond pas de manière adéquate à toutes les situations et la diversité des modes de traitement des demandes engendre des inégalités.
Plusieurs pistes d'amélioration sont proposées, visant notamment à réaménager cette allocation, à accroÎtre l'accompagnement et l'information des familles, et à renforcer le rôle de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dans l'animation des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) afin de réduire l'hétérogénéité des pratiques.
> Site de l'Igas

Accueil des jeunes enfants en situation de handicap : saisine du HCFEA et mission de la Cnaf

24/10/17 - Lors du débat de l'entre-deux-tours contre Marine Le Pen, le candidat Emmanuel Macron avait consacré ses deux minutes "carte blanche" de temps de parole à la scolarisation des enfants handicapés, en faisant de cet objectif l'une des priorités de son quinquennat. La Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie CLUZEL, et la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, se lancent dans la concrétisation de cet engagement. Dans un communiqué commun du 23 octobre, elles annoncent en effet avoir saisi le 13 septembre le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) sur la question de l'accueil des enfants de 0 à 6 ans en situation de handicap. Par cette saisine, le Haut Conseil est donc invité à "dresser un état des lieux sur les évolutions récentes en matière d'inclusion des enfants en situation de handicap dans les modes d'accueil des jeunes enfants, à l'école préélémentaire, et dans toutes les structures d'activités périscolaires et extrascolaires", avec un premier rapport attendu à la fin du premier trimestre 2018. Le même jour, la CNAF a lancé en partenariat avec la Fondation de France, la Caisse Centrale de la MSA, la Direction Générale de la Cohésion Sociale, une mission nationale d'étude, d'évaluation et d'appui en faveur de l'accueil des enfants en situation de handicap, placée sous le haut patronage de Jacques Toubon, Défenseur des droits. Cette mission "Accueils de loisirs et Handicap", mise en place pour 18 mois, devra "dresser un état des lieux des besoins et des attentes des familles, et d'évaluer l'offre d'accueil existante, de mesurer l'impact du développement des pôles ressources mettant en relation les parents et les lieux d'accueil et de formuler des propositions concrètes et opérationnelles pour développer l'accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs".
> Site du ministère chargé de la santé : communiqué de presse sur la saisine, 23 octobre 2017
> Site de la Cnaf : communiqué de presse sur la mission, 23 octobre 2017

Hôpital

Publier les taux de mortalité à l'hôpital ? Oui, mais avec prudence selon la HAS

La publication des taux de mortalité des établissements ne peut se faire qu'avec des précautions pour éviter "des effets pervers", recommande la Haute Autorité de santé (HAS) dans un communiqué publié hier. Elle préconise des taux par maladie et une diffusion limitée dans un premier temps. De tels indicateurs permettraient toutefois "aux établissements de santé de s'autoévaluer, se comparer et améliorer leurs pratiques", et "permettre à terme à chaque citoyen de disposer d'une information fiable, compréhensible et utile sur la qualité et la sécurité des soins".

> Sciences & Avenir, 23 octobre 2017

Les praticiens hospitaliers, une population spécifique au sein de l'Ircantec : Publication de la Caisse des Dépôts

Ce numéro des Etudes - Questions Retraite & Solidarité est consacré aux praticiens hospitaliers qui cotisent pour leur retraite complémentaire à l'Ircantec. L'étude de leurs assiettes de cotisation et de leur pension met en évidence les spécificités et les variétés des profils de carrière de cette profession. Elle apporte également un éclairage sur l'évolution des profils au fil des générations avec, d'une part, la féminisation de la profession et, d'autre part, un nombre d'années d'activité passées au sein des établissements publics qui tend à se réduire.
> Site de la Caisse des Dépôts

"Faut-il limiter l'accès aux urgences ?"

La Fédération des médecins de France (FMF) propose une réorganisation de l'offre de soins qui mettrait fin à l'accès libre aux urgences. "Sur plus de 20 millions de passages en 2015 aux urgences hospitalières, 16 millions n'ont pas donné lieu à hospitalisation: ils auraient pu être traités en ville. 75% ont d'ailleurs eu lieu aux heures d'ouverture des cabinets médicaux. Le coût de ce surrecours aux urgences est supérieur à 3 milliards d'€ par an", explique au Parisien Jean-Paul Hamon, président de la FMF. Afin de filtrer l'entrée aux urgences, il propose ainsi de recourir d'abord à une consultation d'un médecin de ville, sauf pour les patients amenés en ambulance. Le prix de ces consultations non programmées serait alors doublé, avec la possibilité de créer un tiers payant intégral pour éviter aux patients l'avance de frais.
> Le Parisien, 27 octobre 2017

Inégalités sociales de santé       

Avis sur le droit à la protection de la santé dans les territoires ultramarins : Rapport du CNDH

La CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l'homme ) dresse un constat inquiétant s'agissant de graves inégalités sociales et territoriales en matière d'accès à la santé dans l'ensemble des territoires ultramarins ; l'organisation des systèmes de santé dans chacun de ces territoires étant en difficulté. Toutefois, la situation dans les Antilles et la Réunion est dans une dynamique de convergence avec l'hexagone, alors que la Guyane et Mayotte cumulent encore de graves retards.
En outre, le manque de personnel médical, l'isolement des populations, et l'insuffisance des données statistiques disponibles empêchent une véritable mise en œuvre de l'ensemble des politiques publiques en matière de santé.
Parmi une vingtaine de recommandations, la CNCDH appelle en particulier à mettre l'accent sur les dispositifs de prévention à condition que ces derniers soient adaptés au contexte socioculturel, à la diversité des situations locales et aux risques sanitaires liés à l'environnement propres à chaque territoire.
> Rapport sur le site du CNCDH

> Quotidien du médecin, 18 octobre 2017

Précarité dans l'enfance et santé - Des liens à long terme : Analyse de l'Inserm

L'étude menée  par  Coralie  Chevallier, chercheuse de  l'Inserm au sein de l'Unité 960 « Laboratoire de Neurosciences Cognitives » (Inserm/ENS) suggère qu'un environnement  défavorable  durant notre enfance induit  à  la  fois  une reproduction plus précoce et un désinvestissement dans la santé au cours de  la vie.  Ces résultats sont publiés dans la revue Evolution and Human Behavior.

> Site de l'Inserm

> Site de la revue

Statut migratoire des parents et inégalités de santé dans la petite enfance. Revue de littérature scientifique

> Site de Santé publique France

Pauvreté en conditions de vie de 2004 à 2016 : étude de l'Insee

Basée sur les données de l'enquête SRCV (Enquête statistique sur les ressources et conditions de vie), cette étude présente les indicateurs de pauvreté en France sur la période 2004-2016. Cette enquête est la partie française du système communautaire EU-Silc (European Union-Statistics on Income and Living Conditions). Elle sert de référence pour les comparaisons de taux de pauvreté et de distributions des revenus entre états membres de l'Union Européenne et pour les actions communautaires de lutte contre l'exclusion.

> Site de l'Insee

Personnes vulnérables et éloignées du système de santé  s'appuyer sur les médiateurs et interprètes pour améliorer l'accès aux soins : Deux rapports de la HAS

Aujourd'hui en France, tout le monde n'accède pas de façon équitable au système de santé. Isolement, précarité, complexité des démarches ou mauvaise maÎtrise de la langue sont autant de barrières qui compliquent l'accès aux soins. Reconnus l'an dernier par la loi de modernisation de notre système de santé, la médiation et l'interprétariat sont deux moyens permettant de réduire ces inégalités en santé. Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd'hui deux référentiels qui en précisent le cadre d'intervention et les bonnes pratiques. Elle souligne par ailleurs que leur déploiement sur le terrain ne sera pérenne qu'à la condition de reconnaÎtre les médiateurs et interprètes et de disposer de financements adaptés.

> Rapport sur la médiation en santé pour les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins
> Rapport sur l'interprétariat linguistique dans le domaine de la santé

Médicament   

Surconsommation de médicaments par les femmes enceintes : l'ANSM tire la sonnette d'alarme

Un article de Libération souligne le "record absolu" de la consommation de médicaments en France chez les femmes enceintes. En moyenne, les Françaises se voient en effet prescrire 10 médicaments pendant leur grossesse, contre 8 aux Pays-Bas, et de 2 à 3 aux Etats-Unis et dans les pays au nord de l'Europe. Il apparaÎt ainsi que 97 % des femmes enceintes se sont fait prescrire un médicament, donc par un médecin,  alors que dans les pays du nord de l'Europe, c'est à peine une femme sur deux. "

> Libération, 23 octobre 2017

Polymédication : les médecins généralistes hésitent à déprescrire : étude de la Drees

En France, 30 à 40 % des personnes âgées de 75 ans et plus prennent au moins 10 médicaments différents par jour. Selon une nouvelle enquête de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), la quasi-totalité des médecins généralistes se "sent à l'aise" pour proposer de déprescrire des médicaments qu'ils jugent inappropriés. Mais seulement 35% déclarent le faire souvent et 63% parfois. Plusieurs raisons sont évoquées. D'abord les généralistes ne verraient pas toujours la nécessité de déprescrire. Ensuite, plusieurs obstacles persistent, comme la réticence des patients, la crainte de la récidive des symptômes, mais aussi la mauvaise communication entre les différents prescripteurs. Seulement la moitié des généralistes pensent ainsi que les médecins spécialistes connaissent l'ensemble des traitements du patient, et 85% estiment qu'un suivi par un spécialiste augmente le risque d'interactions médicamenteuses. La déprescription semble être surtout le fait des médecins généralistes qui estiment être responsables du contenu des ordonnances.
> Site de la Drees

NTIC : open data, internet

Politique de santé, politique sociale  

Quelles perspectives pour les dépenses sociales en France : Note de la fondation Terra Nova

Contrairement à une opinion très répandue, nos dépenses sociales ne sont pas sur une trajectoire explosive : non seulement la situation financière de notre système de protection sociale s'améliore mais elle devrait revenir à l'équilibre sous la présente mandature et rester sous contrôle à l'avenir, sans nécessiter de nouvelles ressources. Ce système requiert toutefois un niveau de dépense élevé en comparaison de ce que connaissent les autres pays développés, pour une efficacité inégale et parfois décroissante. Sa soutenabilité financière ne doit donc pas nous dispenser de réfléchir à ses évolutions futures, de corriger ses insuffisances et de l'adapter aux nouveaux besoin

> Sur le site de Terra Nova

Agnès Buzyn précise son plan de réduction des dépenses de sécurité sociale

Dans un entretien au JDD, la ministre de la Santé Agnès Buzyn précise son plan pour l'hôpital, le tiers-payant, la lutte contre la fraude à l'assurance-maladie ou encore le remboursement des lunettes. Elle a notamment dévoilé à cette occasion les conclusions de l'Igas sur la mise en place du tiers payant généralisé, qui considère la mesure irréalisable techniquement au 1er décembre 2017.

> Le JDD, 21 octobre 2017

PLFSS: les associations tentent de peser sur le projet de loi

Selon la Tribune, des associations de patients - notamment la Ligue contre le cancer, de France Assos Santé - ont recruté des lobbyistes pour analyser le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), afin de travailler avec les conseillers parlementaires. D'autres organisations, comme la Fédération française des diabétiques, ont simplement transmis des amendements à la Commission des affaires sociales. Les associations plaident ainsi en faveur de revendications courantes, comme une présence accrue au sien des instances de santé. Elles demandent également des protections financières pour les patients. France Assos Santé a glissé deux amendements allant dans ce sens: l'un pour un remboursement intégral des vaccins obligatoires, l'autre pour supprimer le seuil du fonds d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux lorsqu'ils donnent des organes. La Fédération française des diabétiques, parmi les trois amendements qu'elle a soumis, milite contre la possibilité pour le Comité économique des produits de santé de baisser le prix de dispositifs médicaux sans consulter les acteurs de santé concernés. Tandis que l'Association des paralysés demande un rapport sur les "restes à charges" en santé des personnes handicapées.

> La Tribune, 24 octobre 2014

En 2016, les départements ont attribué 4,2 millions de prestations d'aide sociale : étude de la Drees

Fin 2016, 4,2 millions de prestations d'aide sociale aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à l'enfance ou au titre de l'insertion ont été attribuées par les départements. Celles-ci ont baissé de 1,3 % en un an, en raison de la diminution du nombre d'aides à l'insertion (-4,3 %), parmi lesquelles, en premier lieu, le revenu de solidarité active (RSA). Le nombre d'aides aux personnes handicapées continue en revanche de progresser (+3,1 % entre 2015 et 2016), tout comme les mesures d'aide sociale à l'enfance (+2,1 % en un an). Les aides consacrées aux personnes âgées progressent faiblement en 2016 (+0,6 %).

> Lire la suite sur le site de la Drees

La médecine scolaire en France : les recommandations de l'Académie nationale de médecine

Après avoir dressé un état des lieux de la médecine scolaire en France, l'Académie de  médecine recommande de remédier d'urgence à la pénurie des MEN. Il s'agit de recadrer leur activité dans un statut de médecins de la prévention, d'assurer l'examen de santé pour tous les enfants de 6 ans, de réviser la gouvernance par la création d'un comité exécutif entre les ministères de l'EN et de la Santé. Il propose également d'instaurer un enseignement universitaire de la médecine scolaire sous la forme d'une formation spécialisée transversale, et de mettre en place un système de santé scolaire organisé basé sur les personnels de la santé scolaire et les enseignants formés à cet effet.

> Site de l'Académie nationale de médecine

Lancement du nouveau dispositif d'étiquetage nutritionnel "Nutriscore"

Le gouvernement a signé mardi 31 octobre l'arrêté d'application de ce système d'étiquetage des aliments, conformément à ce que prévoyait l'article 14 de la loi de Modernisation de Notre Système de Santé du 26 janvier 2016. Ce logo sera accolé sur la base du volontariat sur le devant des produits, avec cinq lettres -A, B, C, D et E- assorties d'un dégradé de couleur allant du vert au rouge orangé, qui permettront d'informer sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires en magasin. Ce "nutri-score" répond à trois objectifs: "renseigner le consommateur sur la qualité globale des aliments, inciter les industriels à améliorer la qualité de leurs aliments, en les reformulant, et faciliter le conseil nutritionnel pour les cadres de santé", a expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn, lors d'une conférence de presse.

> Communiqué et dossier de presse sur le site du ministère de la santé

> Sciences et avenir, 31 octobre 2017

Politique publique  

Prévention  

Vaccination des jeunes enfants - Des données pour mieux comprendre l'action publique : étude de Santé Publique France

Il y a environ un an, le Pr Alain Fischer remettait à la Ministre en charge de la Santé un rapport de recommandations issues des travaux du comité d'orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination. Ce comité s'est appuyé sur le travail de deux jurys, l'un de citoyens et l'autre de professionnels de santé, ainsi que sur très nombreuses contributions de la société civile et d'experts. Dans ce cadre, Santé publique France a présenté ses propres travaux, issus du Baromètre santé 2016 et d'une enquête qualitative.

> Lire la suite sur Santé publique France

Prévision - Evaluation - Méthodologie

Psychiatrie    

Réglementation

Décret n° 2017-1483 du 18 octobre 2017 relatif aux observatoires du médicament, des dispositifs médicaux et de l'innovation thérapeutique

Le décret a pour objet d'adapter les missions des observatoires du médicament, des dispositifs médicaux et de l'innovation thérapeutique aux évolutions résultant de la mise en place des contrats d'amélioration de la qualité et de l'efficience des soins (CAQES) qui prendront la suite des contrats de bon usage du médicament (CBU) à partir du 1er janvier 2018 et de la mise en place des réseaux régionaux de vigilances et d'appui (RREVA) qui permettront aux ARS de s'appuyer sur les compétences médico-économiques des OMEDIT.
> Site de Legifrance

Arrêté du 18 octobre 2017 fixant les modalités de fonctionnement, d'organisation et d'évaluation des centres de santé pluriprofessionnels universitaires et des maisons de santé pluriprofessionnelles universitaires (Journal officiel du 25 octobre 2017)

> Site de Legifrance

 Loi n° 2017-1487 du 23 octobre 2017 ratifiant l'ordonnance n° 2017-31 du 12 janvier 2017 de mise en cohérence des textes au regard des dispositions de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, JO du 24/10/17

> Site de Legifrance

Décision du 7 septembre 2017 de l'UNCAM relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie, JO du 27/10/17

Elle crée au 1er novembre 2017 de deux nouveaux actes de téléexpertise et téléconsultation en EHPAD prévue par l'avenant 2 de la convention médicale.

> Site de Legifrance

Arrêté du 26 octobre 2017 sur la stratégie nationale de santé

Cet arrêté annonce l'ouverture d'une large concertation publique autour de la stratégie nationale de santé du gouvernement. Les Français auront ainsi la possibilité de s'exprimer sur "les objectifs et les priorités du projet de stratégie nationale de santé 2017-2022" du 6 au 25 novembre via un questionnaire en ligne à retrouver (prochainement) à l'adresse suivante : http://www.strategie.sante.gouv.fr/.

> Site de Legifrance

Soins de santé primaire    

L'Ordre des médecins attire l'attention d'Agnès Buzyn sur la souffrance des praticiens

Le conseil de l'Ordre des médecins (Cnom) a ouvert le 19 octobre son 3e congrès à Paris avec, comme invitée d'honneur, la ministre de la Santé Agnès Buzyn. L'occasion pour la profession de saluer le changement de gouvernement. "Après cinq années de non-dialogue, nous avons désormais une nouvelle ministre de la Santé qui comprend les enjeux", se réjouit Patrick Bouet, le président du Cnom. Dressant le diagnostic d'un système de santé d'une complexité extrême, hyperadministré, centralisé et déconnecté des besoins réels des territoires, il estime cependant urgent de repenser l'organisation de l'offre de soins, et de l'adapter aux besoins réels de santé de chaque territoire. Il souligne aussi l'extrême souffrance chez les médecins : 600 médecins, hors les départs en retraite, décrochent chaque année leur plaque et cessent d'exercer, 13,2% des médecins avouent avoir eu des idées suicidaires dans l'année écoulée et 37,5% chez ceux qui se déclarent en situation de burn-out.

> Site d'Univadis

La médecine scolaire en France : Rapport de l'Académie de médecine (P. Begué)

Dans ce nouveau rapport, l'Académie de médecine déplore la pénurie de médecins de l'Education nationale en France. Pour y remédier, elle préconise de recadrer leur activité dans un statut de médecins de la prévention, d'assurer l'examen de santé pour tous les enfants de 6 ans, de réviser la gouvernance par la création d'un comité exécutif entre les ministères de l'EN et de la Santé, d'instaurer un enseignement universitaire de la médecine scolaire sous la forme d'une formation spécialisée transversale, et de mettre en place un système de santé scolaire organisé basé sur les personnels de la santé scolaire et les enseignants formés à cet effet.

> Site de l'Académie de médecine

Sondages     

Qualité et accès aux soins : que pensent les Français de leurs médecins ? étude Drees

Une large majorité de Français sont attachés à leurs médecins et au système de santé. 58 % déclarent consulter leur médecin en premier lieu en cas de problème médical, mais l'automédication et la recherche de conseils en dehors du système de soins sont les premiers réflexes de plus d'un tiers d'entre eux, en particulier des plus jeunes. Plus de huit Français sur dix sont satisfaits de la qualité des soins dispensés par leurs médecins. Néanmoins, près de trois Français sur dix ressentent des difficultés d'accès à leur généraliste et près d'un sur deux à leurs spécialistes. Ce sentiment est d'autant plus partagé que le niveau d'accessibilité réelle, mesuré par l'indicateur d'accessibilité potentielle localisée (APL), est faible. Au-delà des disparités territoriales, les personnes en difficulté financière ou en mauvaise santé sont plus souvent insatisfaites de l'accès aux soins et de leur qualité. Elles sont aussi davantage critiques envers le système de santé et moins confiantes vis-à-vis des informations délivrées par les médecins.
>Site de la Drees

Sondage Odoxa sur les Français et l'hôpital de demain

Ce sondage montre que l'hôpital public demeure l'une des rares grandes fiertés nationales, mais son image (toujours bonne) tend à se détériorer depuis ces dernières années. Cette détérioration observée n'est qu'un début. Les trois quarts des Français pensent  que les soins en France vont se dégrader à l'avenir, et ne font aucune confiance aux pouvoirs publics pour prendre les  mesures nécessaires afin de redresser la situation. De la même manière, les sondés jugent de façon négative le parcours de soin et, plus généralement, la place du malade et les relations « patients-médecins-hôpitaux ».
> Site d'Odoxa

Les Français et la e-santé : Sondage Harris interactive

Cette étude, réalisée pour l'observatoire Cetelem, s'intéresse à l'avenir de la santé en mettant en lumière les espoirs et les craintes des Français pour le futur, où la technologie occupe une place de plus en plus importante : développement de l'e-santé, de la télémédecine, utilisation des données personnelles et des objets connectés associés au domaine de la santé.

> Site de l'Observatoire Cetelem

Statistiques - Méthodologie    

Systèmes de santé     

Travail et santé

Vieillissement

Selon un rapport de l'OCDE, les jeunes générations seront confrontées à l'accroissement des inégalités à un âge avancé

Intitulé "Prévenir le développement des inégalités avec l'âge", ce rapport montre que les jeunes générations vivant dans les pays de l'OCDE feront face à des risques accrus d'inégalité à un âge avancé par rapport aux retraités actuels. L'âge sera vécu de manière radicalement différente pour les générations nées à partir des années 60, sous l'effet de l'allongement de la durée de vie, de la diminution de la taille des cellules familiales, du creusement des inégalités tout au long de la vie active et des réformes qui ont réduit les pensions de retraite. Certains groupes font face à des risques élevés de pauvreté pendant la vieillesse.

> Rapport de l'OCDE (en anglais)

> Note pour la France

> Les Echos, 19 octobre 2017

"Les vrais revenus des retraités" - Article du journal La Croix

Cet article reprend les principaux chiffres sur les revenus des 16,7 millions de personnes retraitées issus des différentes études qui existent sur le sujet.

> La Croix, 16 octobre 2017

Les aidants familiaux pour les nuls : Ouvrage (M. Alrubaee, J. Ruch)

8,3 millions d'aidants familiaux en France, soit plus de 12 % de la population totale, possédant un statut peu reconnu mais primordial, et un nombre qui ne cesse de d'accroÎtre avec le vieillissement de la population. Un aidant familial, c'est une personne - conjoint, enfant, parent, ami, voisin - qui soutient une personne âgée, malade, handicapée ou en situation de perte d'autonomie. En 2016, les "aidants familiaux" représentent 8,3 millions de personnes. Le plus souvent laissées à elles-mêmes, ces personnes s'épuisent à la tâche dans une solitude dense et une non-reconnaissance appuyée de l'ensemble de la société. Leur nombre s'accroÎt au fil des années avec le vieillissement de la population.

> Site Pratiques en santé

Limiter la perte d'autonomie des personnes âgées hospitalisées : La Has publie deux documents à destination des équipes hospitalières

Ces nouveaux travaux portent l'un sur la réduction de la dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation tandis que l'autre, plus spécifique, a pour objet l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées hospitalisées pour une fracture de la hanche. Objectif : aider les établissements à s'organiser et les professionnels à adapter leurs pratiques pour diminuer la perte d'autonomie des personnes âgées hospitalisées.

> Site de la HAS

Lors d'un conseil extraordinaire de la CNSA, Agnès Buzyn expose ses priorités pour les personnes âgées

25/10/17 - Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Sophie Cluzel, secrétaire d'état chargée des Personnes handicapées, ont installé le nouveau Conseil de la CNSA, le 23 octobre 2017. Lors de cette séance extraordinaire, le Conseil a élu comme prévu sa nouvelle présidente, Marie-Anne Montchamp. Les membres du Conseil ont témoigné leur attachement aux grands chantiers engagés tant dans le secteur du handicap que dans celui du grand âge et ont fait valoir quelques points de vigilance, notamment sur la réforme de la tarification des EHPAD, l'utilisation de la CASA et le reste à charge pour les personnes hébergées, Ie rapprochement de la HAS et de l'ANESM. Par ailleurs, les départements ont fait part de leur volonté de s'inscrire de façon concertée dans la mise en œuvre de la loi d'adaptation de la société au vieillissement et dans la stratégie quinquennale d'évolution de l'offre pour les personnes handicapées. Le Conseil a également exprimé ses attentes à l'égard de la stratégie nationale de santé à partir d'une contribution de la CNSA. De son côté, Agnès Buzyn a présenté sa feuille de route pour les personnes âgées : le détail du montant de l'enveloppe pour les Ehpad "perdants" de la réforme de la tarification, le financement par le biais des concours de la CNSA aux départements des frais d'ingénierie pour organiser de manière pérenne les conférences des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie et assurer le fonctionnement du conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie. Elle a annoncé la mise en place d'un groupe de travail piloté par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), qui sera chargé de "promouvoir et généraliser sur l'ensemble du territoire des démarches de qualité de vie au travail des personnels de ces établissements". Agnès Buzyn  a aussi évoqué le lancement en 2018, en lien avec Sophie Cluzel, à l'issue d'une large concertation, d'"une stratégie de la bientraitance dans le secteur social et médico-social". Enfin, la ministre a évoqué dans son discours le reste à charge en Ehpad : "La question […] demeure entière et je serai attentive à cet égard aux propositions du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA)", a-t-elle indiqué, l'instance devant rendre prochainement un avis sur "la prise en charge des aides à l'autonomie et son incidence sur la qualité de vie des personnes âgées et de leurs proches aidants".
> Site de la CNSA
> Gerontonews, 26 octobre 2017

Melbourne Mercer Global Pension Index 2017 - Rapport annuel sur les systèmes de retraite dans le monde

Cette neuvième édition de l'indice Mercer Melbourne des systèmes de retraite dans le monde (MMGPI) évalue désormais les dispositifs de 30 nations (trois de plus) soit 60 % de la population mondiale, sur la base de 40 indicateurs afin de déterminer leur performance, leur durabilité et leur intégrité. Tandis que le Danemark conserve la tête du classement pour la sixième année consécutive, la France perd trois rangs, occupant la 16e place mais son indice progresse cette année (59,6 contre 56,4 en 2016), du fait notamment d'un contexte économique jugé plus favorable. Le rapport appelle cette année les pays avec des systèmes de retraite non viables à long terme (notamment l'Italie, le Japon ou l'Autriche) à prendre sans tarder les mesures nécessaires, avant que des réformes plus radicales ne s'imposent. En l'absence de réformes, ces systèmes engendreront des pressions sociales importantes du fait d'une inégalité des indemnités de retraites entre les générations.
> Site de Mercer, 23 octobre 2017

La CNSA a sélectionné 13 missions d'étude et d'observation chez nos voisins européens pour identifier des pratiques inspirantes

La CNSA a sélectionné 13 missions d'étude et d'observation chez nos voisins européens pour identifier des pratiques inspirantes d'accompagnement des personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie. Elles portent sur l'accompagnement des personnes polyhandicapées, l'accès et le maintien dans le logement des personnes ayant des troubles psychiques, le bien-être et la qualité de vie des personnes âgées dépendantes vivant en établissement, et les organisations territoriales pour le maintien à domicile de personnes très dépendantes. Les voyages se dérouleront dans les 12 prochains mois.

> Site de la CNSA

Nominations

Présidence de la HAS

Le professeur Dominique Le Guludec, professeur d'Université-praticien Hospitalier devrait être nommée à la présidence de la HAS, conformément au souhait d'Emmanuel Macron. Ce choix devra être validé par les commissions des Affaires sociales des deux assemblées qui se prononceront début novembre. La Csmf a fait part de ses regrets de ne plus voir de médecins libéraux siéger à la HAS.  

Présidence du conseil de la CNSA

Marie-Anne Montchamp a été élu à ce poste, lors d'un conseil extraordinaire de la CNSA. Elle succède à Paulette Guinchard.

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