Bulletin rassemblant les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
31/007/2017- Le rapport d'activité de la Caisse nationale de l'Assurance maladie pour l'année 2016 recense toutes les informations utiles et actualisées sur les résultats et l'organisation de la Cnam et le réseau de l'Assurance Maladie pour 2016 et propose une synthèse des chiffres clés et événements marquants de l'année. Simplification des démarches, nouveaux services, nouvelles mesures conventionnelles , le rapport d'activité de la Cnam présente une revue des grands projets, des évolutions et des expérimentations qui ont marqué l'activité de l'Assurance Maladie en 2016 pour répondre aux objectifs fixés en termes d'amélioration de l'accès aux droits et aux soins, d'accompagnement des assurés, de service aux publics et de régulation des dépenses.
20/07/2017 - L'Uncam (l'Union nationale des caisses d'assurance maladie) et l'USPO (Union des syndicats des pharmaciens d'officine) ont signé jeudi 20 juillet un avenant à l'actuelle convention pharmaceutique qui pose les bases d'une réforme structurelle des modalités de rémunération des officines (avenant n°11). Le second syndicat représentatif de la profession, la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) n'a pas paraphé le texte.
> Communiqué de presse de l'assurance maladie
C'est ce qu'a annoncé le ministère de la santé dans un communiqué. A la suite de cette annonce, l'UNCAM a adopté les lignes directrices pour ouvrir cette négociation avec trois objectifs principaux : l'accès financier aux soins, le développement de la prévention et une attention particulière aux besoins des publics fragiles, notamment les personnes âgées et les personnes handicapées
Pour encourager la stabilisation des dépassements d'honoraires et accroÎtre la part des soins facturés à tarif opposable, deux options pratiques tarifaires maÎtrisées (Optam et Optam-CO) sont ouvertes aux médecins de secteur 2 depuis le 1er janvier 2017. L'Assurance Maladie fait un point d'étape sur l'entrée en application des contrats Optam et Optam-Co, arrêté au 11 juillet 2017. Sur ce premier semestre, près de 12 000 professionnels de santé ont adhéré à ce dispositif : 9 336 spécialistes et 2 493 généralistes. 9 516 ont fait le choix de l'Optam, là où 2 323 chirurgiens et obstétriciens ont conclu un contrat Optam-Co.
 22/08/17 - Un mécanisme instauré par la loi de 2007
            de modernisation de la fonction publique, votée en réaction aux
            nouvelles règles européennes régissant l'attribution des aides
            ministérielles, prévoit que les ministères peuvent financer la
            couverture complémentaire de leurs fonctionnaires uniquement par le
            versement d'aides à des organismes référencés. Lors de la première
            vague de référencements, en 2009, la totalité des mutuelles
            historiques des fonctionnaires, à l'exception de celle de l'Office
            national des forêts qui avait choisi Groupama, avaient remporté
            l'ensemble des appels d'offres publiés par ministères. Mais la
            situation a changé sept ans plus tard. Après le triple référencement
            des organismes Intériale, CNP Assurances et MGEN, mis en concurrence
            au ministère de l'éducation nationale, le ministère de la Justice a
            fait le choix de ne pas renouveler son opérateur historique, la
            Mutuelle du ministère de la Justice (MMJ), pour couvrir la
            protection sociale complémentaire de ses personnels. La mutuelle
            Intériale, partenaire de la société d'assurances Axa, a ainsi été
            choisie pour assurer au cours des sept prochaines années plus de 80
            000 agents dont la moitié est issue de l'administration
            pénitentiaire.
            > Site
              d'Acteurs publics : Santé des fonctionnaires : les ministères font
              leur big bang, 22 août 2017
29/08/17 - De longue date opposée aux mutuelles étudiantes, la
          Fédération des associations générales étudiantes (Fage) dénonce la
          hausse des frais de complémentaire santé à l'occasion de la
          publication de son 15e indicateur annuel sur le coût de la rentrée
          universitaire. Le premier syndicat étudiant appelle à mettre fin à la
          délégation de service public confiée aux mutuelles pour le régime
          obligatoire de la Sécurité sociale et à affilier les étudiants au
          régime général, une promesse électorale du candidat Macron. La
          ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de
          l'innovation, Frédérique Vidal, a rappelé, jeudi 24 août sur France
          Info : à la rentrée 2018, "les étudiants pourraient bénéficier du
          régime général de la Sécurité sociale". En clair, l'ensemble des
          mutuelles doivent se préparer à voir leur échapper la gestion du
          régime obligatoire. Une volonté qui pourrait être matérialisée dans le
          prochain PLFSS pour 2018 attendu pour fin septembre.
          > Le
            Monde, 28 août 2017
Edouard Phillipe a annoncé officiellement la disparition du RSI, lors
          d'un déplacement à Dijon le 5 septembre et la reprise de ses missions
          (assurance maladie, recouvrement des cotisations...) par les caisses
          du régime général (CPAM, CARSAT et Urssaf). Les différentes mesures
          accompagnant ce changement visent à rassurer les travailleurs
          indépendants en matière de pouvoir d'achat et de soutien à la création
          d'entreprises. Un vaste chantier de simplification des démarches va
          être mis en oeuvre. Enfin, malgré leur rattachement au régime général,
          les travailleurs indépendants bénéficieront d'un régime de cotisations
          distinct. Une période transitoire de deux ans est prévue pour la
          réalisation de cet adossement.
          > Détail
            des mesures sur le site du gouvernement
          > L'express,
            6 septembre 2017
28/08/17 - Dans son Insee Première publié le 28 août,
            l'institut propose les résultats d'une étude sur l'évolution de la
            taille des ménages qui confirme une tendance démographique
            durablement inscrite dans le paysage français depuis 1975 et la fin
            du baby-boom. Depuis 1999, le nombre de ménages (définis comme
            l'ensemble des occupants d'une résidence principale, qu'ils aient ou
            non des liens de parenté) a augmenté de 4,2 millions, pour s'établir
            à 28,5 millions en 2013, soit une hausse de 17 %.
            > Lire la
              suite sur le site de l'INSEE
          
Dans une étude publiée le 30 août, l'Insee indique
            qu'en 2016, 784 000 bébés sont nés en France. Cela représente 15 000
            naissances de moins qu'en 2015 (- 1,9 %). En 2015 déjà, les 799 000
            naissances de l'année correspondaient à 20 000 naissances de moins
            qu'en 2014 (– 2,4 %).
            > Site
              de l'Insee
          
La thématique de la pertinence des actes, qui s'inscrit dans le prolongement de la démarche, plus ancienne, de maÎtrise médicalisée engagée il y a plus de dix ans par l'assurance maladie, émerge dans le débat et les politiques publiques comme un enjeu clé. Alors que les budgets sont sous tension, les systèmes de santé génèrent, en France comme dans la plupart des pays développés, une part de « gaspillage », notamment sous la forme de soins inutiles ou redondants, d'interventions évitables ou à faible valeur ajoutée. Cela pourrait représenter, d'après l'OCDE, près d'un cinquième de la dépense de santé. Si des actions ont été engagées par l'état et l'assurance maladie, leurs résultats plafonnent. De l'avis général, l'organisation cloisonnée de notre système de santé et ses modes de financement peu incitatifs sont un frein à des avancées plus substantielles. Une vision stratégique et des évolutions structurelles, au-delà de la logique de rabot, sont aujourd'hui indispensables.
 Dans un article publié par Les Echos, Jacques
            Marceau, président d'Aromates et expert santé à la Fondation
            Concorde, s'interroge sur le tabou de la pertinence des soins de
            santé. "Plus d'un acte médical sur cinq serait inapproprié, qu'il
            s'agisse de prescriptions, d'examens ou de soins inutiles". Un
            gaspillage évalué par le spécialiste à "un peu plus du quart du
            budget de la Sécurité sociale, soit environ 50 milliards d'". En
            cause, un parcours de soins appréhendé comme un processus industriel
            et l'hôpital comme une "usine à produire des actes". Jacques Marceau
            pointe également la "responsabilité du patient, conscient de ses
            droits, mais de moins en moins de ses devoirs". "Un patient, informé
            et désinformé par Internet, qui se comporte de plus en plus comme un
            consommateur de soins". Face à ces problèmes, il recommande la
            "généralisation de logiciels de prescription signalant les
            interactions ou les incohérences, le renforcement de la formation
            continue des médecins, l'accélération du déploiement d'un vrai
            dossier patient numérique ou l'institutionnalisation et la prise en
            charge de la pratique du deuxième avis médical en cas de maladie
            grave". 
            > Les
              Echos, 29 août 2017
La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a publié, début août, son traditionnel rapport sur la dernière LFSS. Sur les 70 textes d'application, 28 ont été publiés, soit 40%. Le document, présenté par Olivier Veran (LERM) et Gilles Lurton (LR) souligne une "amélioration sensible" par rapport à l'année précédente (25%). Parmi les textes attendus : 17 décrets en Conseil d'état, 18 décrets simples, et 7 arrêtés. Une grande partie devrait être concrétisée au cours du dernier trimestre ou début 2018 (portant sur le recouvrement des créances alimentaires impayées par les CAF, la rénovation du financement des établissements de santé, le financement des activités de médecine ou de SSR des hôpitaux de proximité, ).
> Site de l'Assemblée nationale
Selon le bilan semestriel établi par l'OFDT, à nombre constant de jours de livraisons, les quantités de cigarettes livrées aux buralistes ont augmenté de 1,3 % par rapport à celles du premier semestre 2016. Inférieures de 7 % en janvier 2017 (par rapport à janvier 2016), ces quantités sont restées très proches des niveaux de 2016 entre les mois de février et de mai. Les commandes des buralistes ont ensuite été exceptionnellement élevées en juin (+10 %) sans qu'il soit possible de déterminer si c'est le seul résultat d'une forte consommation, peut-être stimulée par une météo exceptionnelle, ou si d'autres facteurs (reconstitution de stocks, diminution de l'approvisionnement par d'autres voies, en particulier les achats à l'étranger, jour en principe férié mais avec des livraisons chez certains buralistes) ont pu aussi jouer. L'administration des douanes aurait , quant à elle, annoncé, une hausse de 9 % des ventes entre janvier et juillet 2017, chiffre cité dans les médias mais non confirmé.
Les chercheurs ont analysé des données de 188 pays pour estimer le nombre de cas et de décès de 1990 à 2015. Sur cette période, le nombre total de décès dus à la BPCO a augmenté de près de 12%, en raison de la croissance et du vieillissement de la population. Les décès liés à l'asthme ont, eux, diminué de plus d'un quart. Mais la fréquence de cette maladie a augmenté de près de 13% au cours de la même période et atteint 358 millions.
> Les Echos, 17 août 2017
En France, la répartition des professionnels de santé accuse des disparités persistantes, entraÎnant des inégalités territoriales d'accès aux soins. Un nouveau rapport sénatorial fait l'état des lieux des dispositifs mis en place pour favoriser l'accessibilité géographique des soins, et formule un ensemble de recommandations pour intervenir plus efficacement. Le rapport indique que de multiples initiatives ont été lancées en ordre dispersé, mais qu'il manque une réelle stratégie globale s'intégrant à l'impulsion d'une dynamique de territoire. Le rapport indique qu'il n'existe pas de solution miracle, mais une palette d'outils à mobiliser et à articuler plus efficacement : consolider l'attractivité de l'exercice en milieu rural, soutenir le développement des structures d'exercice regroupé, exploiter le potentiel de la télémédecine. Les rapporteurs soulignent, plus spécifiquement, la nécessité de créer l'ancrage géographique des praticiens dès le stade décisif de leur formation.
31/08/17 – Ce rapport mis en ligne le 31 août 2017
            date de novembre 2016 et a été réalisé suite à une saisine de mars
            2016. Après un bilan chiffré de la prestation de compensation du
            handicap, cette étude pointe les difficultés d'accès à la PCH pour
            certains types de handicaps (notamment le handicap psychique), la
            "non-inclusion" de l'aide-ménagère dans la PCH, et le manque de
            moyens des maisons départementales des personnes handicapées.
            L'étude se termine par 35 recommandations destinées à soutenir la
            parentalité, assouplir les barrières d'âge, préciser et clarifier le
            rôle des FDC, encourager les expériences d'habitat partagé,
            améliorer les contrôles d'effectivité et les rendre plus
            transparents, ou encore mieux connaÎtre les causes du handicap pour
            éviter les cumuls d'indemnisation.
            > Site de
              l'Igas
 25/08/16 - Publiée le 24 août, la 20e édition du
            palmarès du Point révèle son classement 2017 des hôpitaux et des
            cliniques. Pour établir ses classements dans respectivement 68 et 43
            disciplines médicales et chirurgicales, l'hebdomadaire a adressé un
            questionnaire à 582 établissements publics ou privés à but non
            lucratif et à 573 établissements privés à but commercial. Cette
            année, dans le secteur public, 6 nouveaux classements ont été
            intégrés venant s'ajouter aux 62 existants : la chirurgie orale,
            celle de la cornée, des neurinomes, des tumeurs du cerveau, la prise
            en charge des traumatismes crâniens et des leucémies pédiatriques.
            Plusieurs articles accompagnent comme chaque année le palmarès. Deux
            enquêtes se penchent sur la nouvelle spécialité de la chirurgie
            orale et sur un "fléau bien trop négligé en France", les amputations
            qui à cause de plaies mal ou pas du tout soignées touchent chaque
            année près de 8 000 malades. Un reportage en Bourgogne sur les
            restructurations hospitalières et un article sur la prévention du
            suicide des patients complètent, entre autres, ce dossier spécial
            2017 proposé sur le site du Point en accès payant.
            > Le
              Point, 24 août 2017
Ce numéro thématique du BEH donne des éclairages sur
            la santé et l'accès aux soins des migrants. Il dresse un profil des
            migrants en France et aborde certaines pathologies spécifiques aux
            migrants, telles les troubles psychiques. 
            > Site
              de Santé publique France
Bien que le niveau de dépense des médicaments soit
            étroitement surveillé et souvent commenté, la composition de cette
            dépense et sa dynamique sont moins bien comprises. Ce rapport décrit
            l'ampleur de l'évolution des dépenses en médicaments au cours de la
            période 1995 à 2015 dans cinq pays développés (Allemagne,
            Etats-Unis, France, Japon et Royaume-Uni) et examine les facteurs de
            changement dans le temps.
          
> Rapport IMS Health (en anglais)
> La Tribune, 4 août 2017
Cet article, du consultant indépendant François Pesty dénonce le laxisme de la gestion de la liste en sus, exemples à l'appui.
Le chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique en France a progressé en 2016 de 2,5 % selon le Leem, organisme regroupant les entreprises du secteur pharmaceutique en France. Cette évolution s'explique par le dynamisme du médicament hospitalier, boosté par les innovations thérapeutiques. Par contre, les ventes des médicaments en ville enregistrent une moindre progression.
> Bilan détaillé sur le site du Leem
 Le groupe américain de l'assurance-santé Aetna
            envisage de proposer à ses dizaines de millions de clients des Apple
            Watch à tarif réduit. L'objectif est de les inciter à améliorer leur
            mode de vie en matière de santé, en surveillant différents
            indicateurs, notamment sur leur activité physique. Mais les
            discussions, lancées à la mi-août, n'ont pas encore abouti. Apple
            rechigne en effet à partager les informations de santé stockées dans
            les Apple Watch. L'enjeu, commercial et sécuritaire, est donc de
            bien définir l'utilisation de ces données par les assureurs. Une
            problématique également très discutée en France. Des associations de
            consommateurs, comme l'UFC-Que Choisir, se disent inquiètes du fait
            que ces données puissent tomber entre de mauvaises mains, mais,
            surtout, qu'elles soient utilisées pour mesurer le niveau de risque
            des utilisateurs pour les assureurs. Une démarche qui se développe
            outre-Rhin. Generali Allemagne propose par exemple à ses clients des
            rabais sur leur prime d'assurance allant de 11% à 16% en cas
            d'amélioration des comportements de santé. 
            > Les
              Echos, 29 août 2017
L'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France
            vient d'approuver le lancement du service de téléconsultation de
            Mondial Assistance. Ce service permettra aux adhérents de l'assureur
            de bénéficier d'une consultation médicale à distance avec un médecin
            inscrit à l'Ordre des médecins français et basé en France, 24 heures
            sur 24 et 7 jours sur 7, sans obligation de rendez-vous. Il pourra
            délivrer une ordonnance si nécessaire et engager l'articulation du
            patient dans le parcours de soins avec le médecin traitant
            > Le
              Moniteur des Pharmacies, 4 septembre 2017
Capital a publié dans son numéro de juillet "le
            bêtisier de l'administration". Entre les exemples de gaspillages, de
            normes improbables, de doublons et procédures, on retrouve une page
            sur les autorités de santé. Le magazine pointe le manque
            d'efficience des structures administratives en charge de la
            surveillance de la qualité des prestations des établissements de
            santé. Un rôle qui est aujourd'hui attribué à la HAS (Haute Autorité
            de santé), l'Anap (l'Agence nationale d'appui à la performance des
            établissements de santé et médico-sociaux) et l'Anesm (Agence
            nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et
            services sociaux et médico-sociaux), qui emploient respectivement
            400, 98 et 27 personnes. Mais la distinction de compétences entre
            ces différentes structures n'est pas toujours évidente. Un problème
            déjà pointé par l'Inspection générale des finances en 2012, qui
            soulignait dans un rapport "des dispersions d'effort et une grande
            complexité du paysage institutionnel qui brouille la lisibilité".
            Aucune réforme n'a depuis été mise en œuvre. L'Anap et la HAS
            planchent par exemple aujourd'hui toutes les deux sur les questions
            de chirurgie ambulatoire. Quant à l'Anesm et à la HAS, situées dans
            les mêmes locaux à Saint-Denis, elles travaillent en ce moment
            ensemble sur l'autisme. 
            > Capital, juillet 2017
Agnès Buzyn a profité hier de son entretien avec Jean-Pierre Elkabbach sur CNews pour confirmer que le "tiers payant généralisable" serait mis en oeuvre "courant 2018". Elle revendique cependant un changement de méthode, par rapport à la réforme portée par l'ancien gouvernement. Les médecins vont donc rester libres de ne pas appliquer la mesure pour la part prise en charge par les mutuelles. Et ce, même après le 1er décembre, date à laquelle le tiers payant doit devenir un droit pour tous les Français. Autre clarification de la ministre de la Santé: la hausse progressive du tabac serait fixée à 1  par an, pour arriver, d'ici à trois ans, à 10  le paquet. Pour éviter la fuite des consommateurs vers les marchés parallèles, Agnès Buzyn a évoqué la nécessité de déployer un plan "global" afin d'enrayer la fraude. Sur le volet de l'alcool, un "plan d'éducation à la santé" pour sensibiliser notamment chez les plus jeunes va être lancé. La ministre souhaite pour cela travailler conjointement avec le ministère de l'éducation nationale. Enfin, contre l'obésité, la ministre souhaite étendre le dispositif "nutriscore" mis en place par le gouvernement précédent.
Huit nouveaux vaccins, en plus des trois déjà
            obligatoires (diphtérie, tétanos et poliomyélite), devront être
            inscrits dans le carnet de santé des enfants de moins de 2 ans à
            partir du 1er janvier 2018. Il s'agit des vaccins qui jusque-là
            étaient seulement "recommandés": coqueluche, hépatite B, rougeole,
            oreillons, rubéole, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque,
            méningocoque C. Aujourd'hui, seuls 70% des enfants sont déjà
            vaccinés contre ces onze maladies, qui se font rares. Mais les
            agents pathogènes, eux, sont toujours présents et peuvent ressurgir.
            Il y a eu par exemple plus de 40.000 cas de rougeole en France entre
            2008 et 2011, dont 10 décès et 1.500 complications graves. De plus,
            certains vaccins, comme celui de la diphtérie, ne permettent que de
            bloquer les agents du microbe. Ainsi, en cas d'épidémie, la bactérie
            pourra continuer à circuler, même si les personnes vaccinées ne
            seront pas malades. Selon le Code de la santé publique, un parent
            qui ne fait pas faire ces vaccins obligatoires à un de ses enfants
            risque jusqu'à six mois de prison et 3,750  d'amende. "Mon objectif
            n'est pas de sanctionner, mais de rendre confiance aux Français", a
            voulu rassurer hier la ministre. Le journal Libération s'interroge
            cependant sur la réalité du débat sur la question. Il estime
            notamment que le mélange de 11 vaccins pour des maladies très
            différentes dans une même politique vaccinale peut provoquer un brin
            de confusion. 
            >
              Libération, 31 août 2017
Entre 2015 et 2016, les taux d'obésité chez les
            adultes aux états-Unis sont restés stables dans 45 des 50 états,
            d'après un rapport du Trust for America's health, une ONG
            spécialisée dans les questions de santé. Le Colorado, le Minnesota,
            l'état de Washington et la Virginie-Occidentale font encore partie
            des mauvais élèves. Ce dernier détient d'ailleurs le record des
            états-Unis, avec plus d'un tiers (37,7%) des adultes obèses. Mais
            dans les autres états, la tendance s'avère positive. "Les taux
            d'obésité sont encore bien trop hauts, mais les progrès que nous
            avons observés ces dernières années sont encourageants", explique le
            Dr Richard Besser, président de la fondation Robert Wood Johnson, en
            mettant en garde l'administration Trump. "Ces progrès pourraient
            être facilement anéantis si les pouvoirs publics arrêtaient de faire
            de la santé des Américains une priorité". Parmi les stratégies qui
            semblent fonctionner, le rapport relève la promotion d'aliments plus
            sains, notamment dans les écoles. L'urbanisme aurait également son
            rôle à jouer, en développant les espaces verts et les voies
            piétonnes. 
            > Pourquoi
              Docteur, 31 août 2017
Lors du conseil des ministres du 30 août 2017, la ministre des solidarités et de la santé a présenté une communication relative à la stratégie de prévention en santé. Les principaux objectifs portent sur « la promotion d'une alimentation saine et de l'activité physique, la prévention des maladies infectieuses, la lutte contre les conduites addictives, la promotion de la santé mentale, d'un environnement et de conditions de travail favorables à la santé, l'amélioration du dépistage et la prévention de la perte d'autonomie. Une attention particulière sera apportée aux enfants et aux jeunes. "
A l'occasion de la clôture des universités d'été de la Fédération hospitalière de France (FHF), Agnès Buzyn a précisé les temps forts de sa future politique de santé. Le projet sera présenté et ouvert à la concertation le 12 septembre suivi, par un décret d'application en décembre. Comme évoqué lors du conseil des ministres fin août, la prévention sera une des priorités, ainsi que la lutte contre les déserts médicaux, la pertinence des soins et le financement de l'innovation.
> Le Quotidien du médecin, 6 septembre 2017
>Pourquoi docteur, 6 septembre 2017
Modifiant le titre deuxième du livre deuxième de la
            troisième partie du code de la santé publique aux fins d'y
            introduire un nouveau chapitre quatrième relatif au projet
            territorial de santé mentale (comprenant les articles R. 3224-1 à R.
            3224-10), le présent décret fixe les priorités du projet territorial
            de santé mentale. Il précise également la méthodologie et les délais
            maximum de son élaboration, en définissant notamment le rôle des
            agences régionales de santé et le contenu du diagnostic territorial
            partagé
            > Site de Legifrance
> Le Monde, 5 août 2017
Les modalités d'application de l'accord conventionnel interprofessionnel (ACI) ont été publiées samedi au Journal Officiel. L'accord, signé le 20 avril dernier, fait évoluer la rémunération versée aux maisons et centres de santé en fonction de l'atteinte d'indicateurs relatifs à l'accès aux soins, au travail en équipe et à la coordination et au système d'information. L'assurance maladie estime que l'impact financier de cet accord peut être estimé à environ 10 millions d'euros supplémentaires ».
> Le Monde, 5 août 2017
Sur la question de l'accès géographique aux soins, ce
            rapport dresse un bilan concret des nombreux dispositifs mis en
            place par les pouvoirs publics et les acteurs de terrain et formule
            19 propositions pour agir plus efficacement.
            > Site
              du Sénat
Cette nouvelle organisation regroupe les principaux syndicats d'infirmiers libéraux, de masseurs kinésithérapeutes, d'orthophonistes, d'orthopédistes et de pédicures-podologues, qui se sont constitués en Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), selon un communiqué diffusé le 3 août par la FNI.
« Il faut multiplier les maisons de santé et
            anticiper les progrès de la robotique et de l'intelligence
            artificielle pour créer sur notre territoire une présence médicale à
            la hauteur des attentes de la population. Et cesser d'utiliser des
            rustines pour boucher les trous. »
            >
              Lire la suite sur les Echos.fr
          
02/09/17 - Les 13es Rencontres de La Baule, organisées par la commission nationale des URPS-médecins libéraux, ont réuni quelque 200 professionnels de santé autour des questions du financement du système de santé, de l'influence des nouvelles technologies sur la relation médecin/malade, du rôle des médecins libéraux dans la formation des carabins, des contraintes de l'exercice en établissement privé, avec des éclairages sur les systèmes étrangers. Invité jeudi 31 août pour parler financement, Nicolas Revel a d'abord jugé que "la priorité ne peut plus être la revalorisation de la valeur de base des actes". Puis il a abordé une foule de nouvelles pistes pour faire évoluer la rémunération des médecins libéraux pour valoriser la qualité et la pertinence des actes. Devant la perplexité grandissante de la salle, le directeur a tenu à ajouter que "l'avenir de la médecine libérale ne réside pas dans la multiplication des rémunérations alternatives afin de faire disparaÎtre la rémunération à l'acte". Nicolas Revel a également plaidé pour que les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ou les plateformes territoriales d'appui, qui sont des objets plutôt virtuels, deviennent réalité. Cet investissement "prioritaire" devra être "inscrit à l'agenda conventionnel".
> Le Quotidien du médecin, 31 août 2017
Plus d'un pharmacien sur deux (56%) se dit en situation
          de burnout, selon une enquête en ligne menée par la faculté de
          pharmacie de Clermont-Ferrand, en collaboration avec le CHU de cette
          ville, la faculté de pharmacie de Lille et les conseils régionaux de
          l'ordre des pharmaciens. La moitié d'entre eux présentent aussi un
          syndrome d'épuisement professionnel modéré à sévère. "Ce syndrome
          touche principalement les hommes, installés dans les grandes zones
          urbaines", explique au Moniteur David Balayssac, maÎtre de conférences
          d'université et coordinateur de l'étude. Par ailleurs, "plus ces
          personnes sont touchées par l'épuisement professionnel, plus elles
          consultent les médecins et consomment des médicaments, notamment des
          hypnotiques. En revanche, elles ont moins recours au sport ou aux
          loisirs pour gérer ce mal-être". L'étude, publiée dans la revue PLOS
          ONE, a été transmise à l'Ordre national des pharmaciens.
          >Le
            Moniteur des Pharmacie, 1er septembre 2017
28/08/17 - Le numéro 51 de la revue REGARDS, de
            juillet 2017, traite dans son dossier des risques professionnels, un
            risque en mouvement, au carrefour des droits du travail et de la
            protection sociale. Les analyses historiques et juridiques sur la
            dynamique et l'actualité des risques professionnels se doublent
            d'ouvertures concernant les métiers et les innovations. Le dossier
            déborde le cas national pour évoquer les dimensions européennes et
            mondiales d'une thématique et de politiques dont l'ambition générale
            vise la préservation et l'amélioration de la santé. Le grand témoin
            est Jean-Denis Combrexelle, président de la section sociale du
            Conseil d'état, qui a vocation à examiner les projets de textes en
            droit du travail, de la sécurité sociale et de la santé, Interview
            réalisée par Dominique Libault.
            >
              Consulter la revue en ligne (290 pages)
          
à l'occasion de la Journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer, la Fondation Médéric Alzheimer publie un baromètre sur les aidants de personnes âgées dépendantes. Ce baromètre poursuit trois objectifs : décrire la situation des aidants (nature de l'aide, employabilité, ), connaÎtre l'opinion des Français sur le soutien aux aidants informels et mesurer l'anticipation des situations d'aide à leurs parents et à leur conjoint.
> Sur le site de la Fondation Méderic Alzheimer
Dominique Martin a été reconduit à son poste de directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il est renouvelé dans ses fonctions par décret pour un nouveau mandat de trois ans.
Haut fonctionnaire du ministère de la Justice, Julien Morel d'Arleux, 43 ans, était depuis 2012sous-directeur des administrations de l'état à la direction de l'administration pénitentiaire. Spécialiste de l'élaboration et de l'évaluation des politiques publiques, il s'est intéressé tout au long de sa carrière aux questions liées à la recherche et à sa valorisation, notamment dans le domaine des addictions mais aussi des politiques pénales et pénitentiaires. Il remplace François Beck, directeur depuis juin 2014 et qui a rejoint l'Insee à l'issue d'un mandat de trois ans.
Installé en décembre 2016, le HCFEA est chargé d'animer le débat public et d'apporter aux pouvoirs publics une expertise prospective et transversale sur les questions liées à la famille et à l'enfance, à l'avancée en âge, à l'adaptation de la société au vieillissement et à la bientraitance, dans une approche intergénérationnelle.