Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
La fédération professionnelle de
l'assurance, qui représente 247 sociétés d'assurance (soit 99 %
du secteur), adopte un nom d'usage : « France Assureurs ». Ce
changement s'accompagne d'une nouvelle identité visuelle et d'un
site internet entièrement remanié (franceassureurs.fr). Le
représentant du secteur lance également sa plateforme
présidentielle hébergée sur ce nouveau support. Alors que deux
livres blancs ont été publiés par la fédération ces derniers
mois (le premier sur la réforme du système de santé et le second
sur le financement de la dépendance), un troisième consacré à la
transition écologique inaugure cette plateforme.
> Lettre ESE, 6 janvier 2022
Les cotisations des mutuelles augmentent de 3,4% cette année en moyenne, contre 2,6% en 2021, d'après une étude de la Mutualité française, menée auprès de 32 organismes couvrant 17 millions de Français. La hausse est toutefois très variable d'un organisme à l'autre. Ainsi, 20% des assurés bénéficient d'un gel des tarifs. Mais de l'autre côté, 5% voient leurs cotisations s'envoler d'au moins 5,3%. Par ailleurs, les tarifs des contrats collectifs obligatoires (+3,8%) grimpent davantage que les contrats individuels (+3,2%) et les contrats collectifs facultatifs (+2,9%). Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait pourtant demandé cet automne, en échange de la non-reconduction de la taxe Covid, que les tarifs des complémentaires santé n'augmentent pas en 2022, rappelle Le Parisien. Sa demande intervenait alors dans un contexte tendu sur fond de débats autour de la Grande Sécu, une idée aujourd'hui mise de côté. éric Chenut, président de la Mutualité française, pointe de son côté le poids grandissant des taxes (2,5 milliards d' annuels, hors contribution Covid) et un taux de redistribution sous forme de remboursements à 79%. Il juge aussi la hausse de 3,4% des cotisations "modérée", puisqu'elle reflète le rattrapage des soins opérés en 2021, et reste inférieure à l'Ondam (+3,8%).
> Le Parisien, 7 janvier 2022
05/01/2022- Le régime local d'Assurance
maladie d'Alsace Moselle a annoncé, le 21 décembre dernier,
trois mesures à destination de ses bénéficiaires. La première
concerne son taux de cotisation qui passe de 1,5% à 1,3% à
compter d'avril 2022. Cela représente une diminution annuelle
des contributions au régime de 64 M aujourd'hui. Les
exonérations existantes (exonérations en cas d'insuffisance de
ressources sur les retraites, sur les allocations-chômage et sur
les salaires des apprentis) sont maintenues.
Par ailleurs, le régime annonce la prolongation de la prise en
charge des prestations pour 33 500 jeunes à la charge d'un
parent assuré du régime local. Ils resteront couverts jusqu'à ce
qu'ils atteignent 24 ans au lieu de 20 ans actuellement. Le coût
de cette mesure est estimé à près de 4 M par an.
Enfin, le régime local confirme l'affectation de 2,3 M pour
2022 à ses actions de prévention en santé publique. Décidée en
2020, elle représente un budget quatre fois plus important que
celui des années précédentes.
> Communiqué
de presse du Régime local d'Assurance maladie Alsace Moselle,
21 décembre 2021
> Previssima,
22 décembre 2021
Ce rapport rend compte de la gestion de la complémentaire santé
solidaire, de sa montée en charge en 2020 et 2021. Il montre les
évolutions du nombre de bénéficiaires de la CMU-C et de l'ACS de
janvier 2019 à octobre 2019 puis de la complémentaire santé
solidaire, aussi bien dans son volet sans participation
financière qu'avec participation financière, de novembre 2019 à
juin 2021. Il expose ensuite les modalités de financement de la
complémentaire santé solidaire, présente sa mission d'analyse et
de suivi de la Complémentaire santé solidaire et des dispositifs
d'accès aux soins pour les publics précaires. Enfin, la dernière
partie est consacrée à l'information et la communication
relatives à la Complémentaire santé solidaire.
L'Unocam et les trois fédérations représentant les familles d'Ocam (FNMF, France Assureurs et CTIP) protestent contre la prolongation de la prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie des téléconsultations «au plus tard jusqu'au 31 juillet 2022», prévue dans le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique. Dans un communiqué commun, elles appellent le gouvernement et le parlement à «réexaminer leur position». Si les complémentaires rappellent qu'elles sont «favorables» à la téléconsultation et approuvent les assouplissements introduits par l'avenant 9 à la convention médicale, elles estiment que «rien ne justifie cette prolongation sur le plan technique, puisque les outils sont déjà en place, et notamment les circuits de facturation SESAM-Vitale». Par ailleurs, jusqu'en juin dernier, 1 téléconsultation sur 5 était encore facturée avec un ticket modérateur, «même si la prise en charge à 100% santé était déjà possible». Les risques de confusion pour les assurés et d'insécurité juridique sont également pointés.
> Lettre ESE, 11 janvier 2022
Le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie a remis cette semaine au ministre de la Santé son rapport sur la fameuse "grande Sécu". Une idée qui semble déjà écartée après les discussions tendues de fin 2021. Toutefois, ce travail aura permis de mettre en lumière les dysfonctionnements du système, dont les frais de gestion élevés des complémentaires (7,6 milliards d' en 2019) et les inégalités dont pâtissent les inactifs, en particulier les retraités et les chômeurs. Ainsi, alors qu'Olivier Véran a assuré que ce rapport ne constitue qu'une "piste de réflexion, sans aucun projet", certains professionnels du secteur ne voient pas l'affaire se terminer maintenant: "il est tenace quand il a une idée en tête", s'inquiète le patron d'un grand groupe de protection sociale. "Il rêve de Matignon en cas de réélection de Macron, c'est pour lui le moyen de peser en dehors de la crise Covid", croit-il savoir. Mais la réforme pourrait s'installer ailleurs. Une annexe a été ajoutée au rapport mi-décembre afin d'évaluer le coût et l'impact de l'instauration d'un "bouclier sanitaire". Cette mesure permettrait, estime le HCAAM, de résoudre les injustices les plus criantes, ces "restes à charge catastrophiques" qui touchent autour de 1 à 1,5 million de Français, souvent âgés ou malades chroniques. Deux scénarios sont envisagés: le premier vise à plafonner les restes à charge hospitaliers à 1.100 par an, pour un coût d'un milliard. Le second, "ville-hôpital", limiterait la dépense des patients à 1.400 par an, pour un coût de 2 milliards. Cette solution de repli, si la "grande Sécu" ne voyait pas le jour, permettrait aussi aux complémentaires de réduire les tarifs des seniors.
Au 30 décembre, le ministère de l'Intérieur recensait plus de 192.000 faux pass sanitaires en circulation, et qui étaient intégrés dans la base de l'Assurance maladie. Depuis fin août, cette dernière a d'ailleurs reçu 712 réquisitions par les services de police et de justice, portant notamment sur des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmières, etc.), et quelques centres de vaccination.
C'est un peu l'éléphant dans la pièce du rapport que le Haut Conseil pour l'avenir de l'Assurance-maladie (Hcaam) a mis en ligne sur les « quatre scénarios polaires d'évolution de l'articulation entre Sécurité sociale et Assurance maladie complémentaire ». Aucun d'entre eux � ni celui sur la Grande Sécu qui a fait couler beaucoup d'encre depuis les premières fuites sur le rapport, ni les trois autres, ni même l'annexe ajoutée in extremis sur le bouclier sanitaire � n'intègre dans sa réflexion les dépassements d'honoraires. Ceux-ci seront, en revanche, bel et bien au programme de travail de cette instance de réflexion pour l'année à venir, à la demande notamment de la CGT et du Medef.
> Le Quotidien du médecin, 17 janvier 2022
> Lettre ESE, 18 janvier 2022
> Site du ministère de la santé et des solidarités
Une étude publiée par l'Institut économique Molinari (IEM) promet 1 milliard d' d'économies par an, en doublant le nombre de téléconsultation et de téléexpertise en France, à 10% du total des consultations médicales. Le chemin est déjà balisé, après le pic de ces actes à 27% en avril 2020, contre une moyenne de 5% actuellement. "Nous avons initié ces travaux, parce que la télémédecine nous paraÎt être un levier gagnant-gagnant de réforme du système de santé", explique aux Echos Nicolas Marques, le directeur du think tank. Il cite à la fois "l'aspect qualitatif pour l'usager", qui perd moins de temps et peut accéder à des spécialistes pointus, et le gain financier et organisationnel pour le système de santé. Le chiffre de 1 milliard d' s'appuie sur les évaluations de plusieurs expériences de télémédecine en France et dans le monde. La moitié des économies (467 millions d') proviendraient de moindres dépenses de consultation en ville, dont 257 millions chez certains spécialistes, grâce notamment au déploiement de la téléexpertise entre généralistes et spécialistes, qui permettrait de réduire de 7,2 % les dépenses de consultation. Le reste se répartit entre la diminution des dépenses de transport (293 millions d', souvent à la charge de l'assuré) et la baisse des passages aux urgences (284 millions).
> Site de l'Institut économique Molinari
Le HCSP actualise son avis du 22 février 2016 relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique, ou SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine). Un travail de synthèse de la littérature lui permet de formuler 13 recommandations pour la prise en charge des fumeurs, les politiques publiques, l'information de la population et la recherche.
La question de savoir si les virus sont vivants reste controversée mais, comme tous les êtres vivants toutefois, ils évoluent. Ce fait est apparu très clairement au cours de la pandémie, avec l'émergence régulière de nouveaux variants préoccupants venant bousculer l'actualité.
> The Conversation, 4 janvier 2022
> The Conversation, 13 janvier 2022
Plus de 360.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés le 13 janvier 2022, un niveau proche du record de la veille (368.000), et en hausse de près de 60% en une semaine. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, attend pourtant "une diminution du nombre des contaminations" dans "les prochains jours". La situation épidémique de la France pourrait en effet suivre celle de la Grande-Bretagne, où le nombre de cas a baissé de près de moitié depuis le début de l'année. De plus, "avec le nombre extrêmement élevé de contaminations en ce moment, avec plus de 300.000 cas positifs, mais en réalité plus probablement entre 500.000 et 1 million chaque jour, il y a tellement de Français qui vont être touchés par Omicron que la progression ne peut pas continuer de manière exponentielle très longtemps", indique Mahmoud Zureik, épidémiologiste et directeur du groupement d'intérêt scientifique Epi-Phare. Les observateurs attendent ensuite une baisse rapide, "sauf s'il y avait un relâchement trop rapide des gestes barrières et des comportements", prévient Mircea Sofonea, épidémiologiste à l'université de Montpellier. L'arrivée prochaine d'un pic des contaminations serait en tout cas une excellente nouvelle pour les hôpitaux, qui comptent aujourd'hui 23.300 patients Covid, dont 4.000 en réanimation. "Le pic des admissions est attendu dans la deuxième moitié de janvier, avec un impact maximal sur l'occupation des lits fin janvier - courant février", notent les modélisateurs de l'Institut Pasteur.
> Le Figaro, Les Echos, 13 janvier 2022
Selon une nouvelle étude, le virus d'Epstein-Barr (EBV) serait très probablement à l'origine de la sclérose en plaques. Des chercheurs américains ont en effet identifié sa présence dans 95% des cas chez des adultes. Cette découverte soulève l'espoir du développement possible d'un futur traitement, qui permettrait de guérir cette maladie affectant environ 2,8 millions de personnes dans le monde.
Après plusieurs semaines rythmées par des records inédits de contaminations au Sars-CoV-2, une fin de crue semble désormais à portée de main constatent plusieurs quotidiens. "Le scénario du pire s'éloigne, la décrue a commencé, le pic des infections a été passé ces jours-ci au moins en Île-de-France. Les admissions à l'hôpital devraient atteindre un pic dans la semaine qui vient", a indiqué hier l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, sur France Inter. La situation se stabilise aussi dans les services de réanimation, avec 3.913 patients comptabilisés hier, contre 3.904 le lundi précédent. "Concernant les hospitalisés, leur nombre total atteint 25.776, dont 2.815 ont été admis lors des dernières 24 heures. "C'est peut-être surprenant de se dire que cette vague inédite va finalement connaÎtre un arrêt de croissance, mais c'est le résultat d'une combinaison de mécanismes. à savoir l'acquisition d'une certaine immunité induite par le nombre record d'infections naturelles et le nombre cumulé de personnes vaccinées, additionnée aux mesures de restrictions et au comportement individuel des Français", ajoute Simon Cauchemez, modélisateur à l'Institut Pasteur. Martin Hirsch, souligne également l'impact du recul du variant Delta, désormais clairement visible dans les services. "Un patient Omicron a trois fois moins de risques d'aller en réanimation qu'un patient Delta. Et quand il ne va pas en soins critiques, son hospitalisation est plus courte et ses besoins en oxygène moins fréquents."
> The Conversation, 17 janvier 2022
> Site de Santé publique France
Diffusé ce jeudi 13 janvier, le dernier numéro de Cash Investigation intitulé "Liberté, santé, inégalités" a eu l'effet d'une bombe. Consacré en grande partie à la question des déserts médicaux, le magazine explique pendant plus de 40 minutes pourquoi la liberté d'installation des médecins en est responsable et comment les syndicats la protègent depuis des années. Des accusations jugées honteuses par la communauté médicale, épuisée par près de deux ans de lutte contre l'épidémie de Covid.
Guy Vallancien, membre de l'Académie de médecine et président de CHAM, appelle dans Les échos à "financer la qualité dans les hôpitaux". Il déplore un système de tarification à l'activité actuel "qui prend mal, voire pas du tout en compte la qualité objective des résultats des traitements effectués". "Les variations importantes, allant de 1 à 10, du nombre d'actes opératoires pour une même pathologie constatées selon les départements chez des patients d'âge, de sexe, de comorbidités identiques, interrogent", souligne-t-il, en déplorant "le laisser-faire actuel que nombre d'études ont dénoncé sans que rien ne change".
Face aux manipulations des données par
les antivaccins, Le Monde rappelle que les statistiques montrent
bien que la majorité des patients en réanimation sont
non-vaccinés. En effet, selon les données de la Drees depuis le
31 mai 2021, les non-vaccinés représentent 56% des
hospitalisations conventionnelles et 63% des admissions en soins
critiques. Un poids d'autant plus considérable qu'ils ne sont
qu'une minorité au sein de la population (5,1 millions
d'adultes). Ainsi, en proportion, sur un million de vaccinés,
1,5 personne a été admise en réanimation chaque jour en moyenne,
contre 26 non-vaccinés.
> Le
Monde, 4 janvier 2022
Face aux chiffres et spéculations sur le
poids des patients non vaccinés sur l'hôpital, la Société
française d'anesthésie-réanimation a mené une enquête de type
"Un jour donné". Les résultats mettent l'accent sur la forte
proportion de non-vaccinés parmi les patients Covid les plus
graves en réanimation et la part de faux pass sanitaires.
> Hospimédia,
6 janvier 2022 (Accès abonnés)
Un pic des admissions à l'hôpital, causées par le variant Omicron, pourrait avoir lieu "fin janvier-courant février". Cette hypothèse a été mise en avant par l'Institut Pasteur dans de nouvelles modélisations.
> Site de la Fondation Jean Jaurès, 13 janvier 2022
Les plans blancs dans les hôpitaux entraÎnent des reports massifs d'opérations dites "non urgentes": 77% d'actes chirurgicaux en moins sont enregistrés à Marseille et 27% en Île-de-France. Dans les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, au 7 janvier, seulement 14 lits en unité conventionnelle étaient disponibles, les 75 autres étant occupés par les patients Covid. Résultat, "les déprogrammations atteignent un niveau comparable à celui de la première vague", indique Philippe Clavert, chirurgien de l'épaule et du coude. Souvent annoncées au dernier moment, ces déprogrammations affectent le moral et parfois la santé de milliers de patients. Surtout, si certains blocs opératoires rouvrent doucement leurs portes, de longs mois d'attente sont encore annoncés. "Aujourd'hui, ce n'est plus tant la saturation par les malades de la Covid-19 que le manque de soignants qui pose problème", alerte le Pr Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). "Il y a beaucoup de soignants malades. Mais aussi, particulièrement depuis septembre, de nombreuses démissions d'infirmières", abonde le Dr Frédéric Sailhan, chirurgien orthopédiste à l'hôpital parisien Cochin. Certains patients en sont déjà à leur troisième déprogrammation, parfois plus, avec des conséquences potentielles gravissimes. "Les services de diabétologie sont parmi les premiers à être impactés", indique au ParisienJean-François Thébaut, vice-président de la Fédération française des diabétiques.
> La Croix, Le Parisien, 19 janvier 2022
La pandémie de coronavirus a imposé un lourd fardeau à certains des systèmes hospitaliers les plus avancés au monde. En Europe, plusieurs pays ont été confrontés à une saturation des unités de soins dans leurs centres hospitaliers, faisant émerger des questions sur les capacités à maintenir afin de pouvoir faire face à des situations sanitaires exceptionnelles. Comme le montre les dernières données disponibles de l'OCDE, le nombre de lits de soins curatifs disponibles par habitant varie sensiblement d'un pays européen à l'autre, et on remarque qu'il est en baisse dans l'ensemble des pays étudiés ces vingt dernières années.
C'était une promesse d'Agnès Buzyn puis d'Olivier Véran, c'est désormais chose faite : le midazolam est désormais disponible en ville. Un arrêté a été publié au Journal officiel le 15 décembre 2021. L'actuel ministre de la Santé avait reformulé cet engagement lors de l'annonce du cinquième plan Soins palliatifs, en septembre 2021. La publication de cet arrêté acte le fait que le midazolam est, depuis le 19 janvier, remboursé dans le cadre d'une sédation profonde et continue ou d'une sédation proportionnée.
L'arrivée en ville de traitements innovants de la Covid-19, essentielle pour réduire le fardeau des hôpitaux, n'est toujours pas au rendez-vous, constate Le Généraliste. à l'automne, l'espoir était de pouvoir disposer du molnupiravir, mais cet antiviral n'a pas complètement tenu ses promesses. Tandis que la plupart des anticorps monoclonaux ont été mis hors jeu par l'arrivée d'Omicron. Le sujet reste toutefois d'actualité avec l'arrivée, d'ici à la fin janvier du Paxlovid� (PF-07321332 + ritonavir) de Pfizer dans les pharmacies françaises. L'administration précoce de ce médicament permettrait en effet de réduire de près de 90% le risque d'hospitalisation ou de décès chez des patients à haut risque. Toutefois, son utilisation sera aussi à surveiller, en particulier à cause de ses nombreuses interactions médicamenteuses. "Or ce médicament a vocation à être utilisé chez des personnes à risque, qui ont d'autres médicaments", relève le Pr Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'ANRS Maladies émergentes, d'après qui le problème reste néanmoins aisément gérable.
> Le Généraliste, 17 janvier 2022
Une vaste étude, publiée mardi 18 janvier 2022 par Epi-Phare, vient confirmer la sûreté des vaccins de Moderna et Pfizer, tout en soulignant un surrisque lié aux vaccins à adénovirus.
Le groupement d'intérêt public (GIP) Health Data Hub (HDH) a "retiré temporairement sa demande d'autorisation pour héberger la base principale du système national des données de santé (SNDS) et les bases du catalogue dans la plateforme technologique" auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), a fait savoir le 7 janvier sa directrice, Stéphanie Combes. L'information a été confirmée le 7 janvier par la Cnil. Ce retrait temporaire s'est fait en "accord avec le ministère des solidarités et de la santé" et "dans l'attente de la finalisation de l'instruction par la Cnil de l'arrêté définissant la composition de ces bases", a précisé Stéphanie Combes.
> Site
TICpharma, 10 janvier 2022 (edition abonnés)
Doctolib compte partir cette année à la conquête des hôpitaux avec un logiciel dédié (préadmission en ligne des patients, envoi de SMS pour les aiguiller dans l'hôpital, etc.). L'entreprise, qui équipe déjà l'AP-HP et l'AP-HM (Marseille), espère séduire jusqu'à 900 établissements. La société prépare aussi un logiciel spécifique pour les pharmaciens, désormais dotés de nouvelles missions, et un "WhatsApp des soignants". Pour déployer ces services, quelque 300 millions d' seront investis, dont les deux tiers à l'Hexagone et 700 emplois seront créés en 2022, dont la moitié en France.
Vingt-huit. C'est le nombre de citoyens réunis au sein d'un comité pour se prononcer sur Mon espace santé prévu pour début 2022. Si l'outil est jugé utile, des améliorations pourraient être faites pour qu'il soit utilisé par le plus grand nombre.
> Hospimédia, 13 janvier 2022 (Accès abonnés)
Quatre axes et vingt recommandations. Le think tank #leplusimportant s'est penché sur l'impact de la transformation numérique des professions de santé et l'utilité d'en faciliter dès à présent l'usage.
> Hospimédia, 17 janvier 2022 (Accès abonnés)
"Les études de médecine sont payées par l'état", "on les finance, il semble normal qu'ils aillent travailler dans les déserts médicaux"... Régulièrement, l'idée reçue selon laquelle les études des carabins sont financées par l'état revient dans les débats d'opinion. à l'aube de l'élection présidentielle, de nombreux élus ou candidats brandissent d'ailleurs cet argument pour justifier la mise en place de mesures coercitives afin de lutter contre la désertification médicale notamment.
France Assos Santé a présenté mardi 11 janvier 2022 ses 20 propositions en vue de la prochaine campagne présidentielle avec pour principales ambitions d'apprendre de l'épisode de crise sanitaire et de davantage centrer le système de santé autour du patient. Le thème défendu par l'association représentant les usagers français en amont du lancement de la campagne présidentielle est celui de «l'unité». Pour le soutenir, une plateforme de 20 propositions est bâtie autour des trois piliers républicains : liberté, égalité et fraternité en santé.
> Lettre ESE, 12 janvier 2022
> Hospimédia, 11 janvier 2022 (Accès abonnés)
Cette plateforme réunira le 1er mars prochain les différents candidats pour confronter leurs solutions, ajoute Le Figaro. La Fédération a par ailleurs redit son opposition au scénario d'une "grande Sécu" proposé par le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie (HCAAM). Mais aussi à la possibilité d'un "bouclier sanitaire" plafonnant le reste à charge, qui pourrait se révéler "excessivement dangereux", en poussant riches et bien portants à se désaffilier.
Dans une longue interview accordée au Parisien, Emmanuel Macron assume pleinement sa stratégie de pression maximale sur les non-vaccinés. Face à la flambée de l'épidémie, avec 270.000 cas rapportés hier, il pointe le "mensonge et la bêtise" et une "toute petite minorité qui est réfractaire". "Celle-là, comment on la réduit ?", fait mine de s'interroger le président, qui poursuit: "On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l'emmerdant encore davantage." Face à la plus forte contagiosité du variant Omicron, le président de la République considère même que les antivax "viennent saper ce qu'est la solidité d'une nation". "Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n'est plus un citoyen", assure le président. Des mots forts, mais pas forcément bienvenus auprès des parlementaires, qui ont à nouveau suspendu cette nuit l'examen du projet de loi sur le pass vaccinal en raison de la tempête provoquée par le président. "Les conditions d'un travail serein ne sont pas réunies", a déclaré le président de séance, Marc Le Fur (LR), en annonçant que les débats de cette première lecture reprendraient mercredi à 15 heures. Selon les soignants, cette phrase risque aussi d'être contre-productrice.
> Le Huffington Post, 5 janvier 2022
Les records de contaminations s'enchaÎnent en France, avec 332.252 nouveaux cas rapportés le 5 janvier 2022 par Santé publique France, soit 22% de plus que les 272.000 tests positifs enregistrés la veille. Sur les sept derniers jours, la moyenne tutoie désormais les 200.000 dépistages positifs, portée par la circulation à toute vitesse d'omicron. Cette déferlante renforce la pression sur les hôpitaux, qui ont admis 2.483 nouveaux malades mercredi, dont 396 en soins critiques. Au total, 20.688 patients Covid sont désormais pris en charge à l'hôpital (+502), dont 3.695 en soins critiques (+30). Dans ce contexte difficile, et après trois jours de débats tumultueux, alimentés par des propos controversés d'Emmanuel Macron, prêt à "emmerder" les non-vaccinés, l'Assemblée nationale vient d'adopter le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur que le gouvernement voulait au 15 janvier, mais qui devrait être repoussée de quelques jours.
> Lettre ESE, 7 janvier 2022
05/01/2022- Entre l'arrivée du variant
Omicron et les fêtes de fin d'année, le nombre de tests Covid a
explosé et frôlerait, d'après Les Echos, la trentaine de
millions en décembre 2021, dont 28 millions pris en charge à
100%. Sur la même période, le journal estime que le montant
global pour l'Assurance maladie s'élèverait à 1 Md. Cette
explosion de cas positifs submerge également les plateformes
contact tracing. Le doublement des effectifs, de 3 000 en
automne à 6 000 aujourd'hui, ne suffit pas à faire face à
l'afflux quotidien de déclarations positives. Par ailleurs,
l'efficience du dispositif dépend des réponses des personnes
contactées. Or, ces dernières déclarent de moins en moins de
personnes contact : la moyenne actuelle est de 1,2 personne
déclaré contre 2,3 en mars dernier. Par ailleurs, une large
majorité de personnes testés positives à la Covid (63%) ne
déclare plus aucun cas contact. Enfin, l'afflux de déclarations
complique la délivrance des arrêts de travail dérogatoires. Ces
derniers ont été multipliés par sept fin décembre, selon France
info.
> Francetv.info,
4 janvier 2022
>Le Figaro, 29 décembre 2021
Les sénateurs ont changé l'article premier, en réservant l'usage du passe vaccinal aux périodes où les hospitalisations liées au Covid-19 dépassent les 10 000 patients. Le texte doit passer jeudi 13 janvier en commission mixte paritaire.
Le programme de la présidence française
du Conseil de l'Union européenne, nommé "Relance, puissance,
appartenance" a été défini autour de trois ambitions :
une "Europe plus souveraine" tout d'abord, "par le renforcement
de l'espace Schengen, la protection de ses frontières, la
maÎtrise des migrations et une politique d'asile améliorée, dans
le respect de ses valeurs et de ses engagements internationaux"
; l'émergence d' "un nouveau modèle européen de croissance" qui
permette notamment de concilier développement économique et
ambition climatique ou qui propose aux travailleurs des emplois
de qualité, qualifiés et mieux rémunérés ; une "Europe humaine"
à l'écoute des préoccupations de ses citoyens, déterminée à
combattre les discriminations ou encore engagée pour l'avenir de
sa jeunesse. Environ 400 rendez-vous sont prévus,
essentiellement sur les trois premiers mois de l'année en raison
de l'élection présidentielle en France.
13/01/2022- La chute des ventes de
cigarettes se poursuit en 2021, pour la troisième année
consécutive. Elle recule de 6,5% l'année dernière contre 6,6% en
2019 et 1,3% en 2020. Cette baisse significative s'effectue
d'ailleurs dans un contexte de stabilité des taxes, ce qui
constitue une première depuis 2017. Elle se répercute également
dans les prévisions de recettes des droits du tabac du PLFSS
pour 2022. Les pouvoirs publics y ont inscrit 13,7 Md de
recettes pour 2022 contre 14,2 Md pour 2021. Selon Les Echos,
cette chute est "d'autant plus inattendue qu'on aurait pu
s'attendre à ce que les Français, plus anxieux en raison de la
crise sanitaire, achètent plus de cigarettes ou se (re)mettent à
fumer". Pour Gérard Audureau, président de l'association Droits
des non-fumeurs (DNF), cette diminution peut s'expliquer par la
réduction de l'espace commercial accordé aux revendeurs de
tabac. Selon lui, faute d'emplacements, les industriels du tabac
ont réduit de 800 à 300 le nombre de références proposées.
L'association appelle également à ce que les pouvoirs publics
mettent en œuvre une taxation plus agressive du tabac chauffé et
du tabac à chicha. Par ailleurs, le Haut Conseil pour la santé
publique vient de déconseiller le vapotage pour sevrer les
fumeurs.
> Les
Echos, 7 janvier 2022
En lecture pour la seconde fois à l'Assemblée nationale, le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire a été adopté dimanche dans sa version définitive. 215 députés ont voté pour, 58 ont voté contre, et 7 se sont abstenus, entérinant ainsi la disposition du pass vaccinal. Dans la foulée du vote, LFI a déclaré avoir réuni les 60 signatures d'élus nécessaires à la saisine du Conseil constitutionnel. Le gouvernement va donc devoir attendre l'avis des Sages pour mettre en œuvre officiellement son nouvel outil.
Selon une étude publiée par le Conseil d'analyse économique, la France a évité près de 4 000 morts et la perte de 6 milliards d'euros entre juillet et décembre 2021, tout en gagnant treize points de couverture vaccinale.
> The Conversation, 10 janvier 2022
> Bec E. CREAI-ORS Occitanie, DRAPPS Occitanie. Janvier 2022
Les ministres des solidarités et de la santé et de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ont sollicité l'IGAS et l'IGéSR pour évaluer la mise en œuvre du « 100 % Santé » ainsi que les évolutions, en cours ou souhaitables, des modes d'exercice, des pratiques professionnelles et des formations au sein de la filière. Au terme de plus d'une centaine d'entretiens et de cinq mois d'investigations de terrain dans trois régions, la mission met en évidence des effets quantitatifs importants, mais des effets qualitatifs encore incertains du « 100 % Santé » dans ce domaine. Cette réforme visant à améliorer l'accessibilité financière des soins a agi finalement comme un révélateur des enjeux propres à la filière auditive : faiblesse de la prévention et du dépistage, formalisation limitée des parcours de soins, règles professionnelles éparses La mission formule 30 recommandations concrètes : pour l'adaptation du « 100 % Santé » en audiologie, pour l'organisation et le fonctionnement de la filière et des parcours de soins, pour la formation des ORL et des audioprothésistes.
> Bibbliographie sur le site de l'Irdes
Selon une étude du Conseil d'analyse économique, la France a évité près de 4 000 morts et la perte de 6 milliards d'euros entre juillet et décembre 2021, tout en gagnant treize points de couverture vaccinale.
> Santé publique France, 23 décembre 2021, 4 p. (Collection : Le Point sur)
Un arrêté publié ce 4 janvier au Journal officiel acte une revalorisation de 20 % de la rémunération des médecins dans le cadre de la permanence des soins en médecine ambulatoire.
06/01/2021- Les majorations permettant de calculer le taux net de la cotisation due par les entreprises pour 2022 pour les accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP), prévues au décret du 9 décembre 2021, ont été publiées dans un arrêté du 24 décembre 2021. Toutefois, l'application de celles-ci pour les entreprises entre 10 et 20 salariés est repoussée au 1er janvier 2023. Pour mémoire, ce type d'entreprise paie, pour les AT/MP, une cotisation dont le taux est calculé en fonction de la sinistralité de leur secteur d'activité. Pour les entreprises de 10 à 20 salariés, le taux de cotisation AT/MP peut être majoré lorsqu'au moins un accident du travail ayant entraÎné un arrêt de travail est survenu au cours des trois dernières années.
Dans un contexte de revendication croissante d'autonomie des professionnels paramédicaux et d'inquiétude de la population sur l'accès aux soins, le ministre des solidarités et de la santé a confié à l'IGAS une mission d'évaluation des dispositions visant à reconnaitre et développer les compétences des professionnels non-médicaux pour les mettre en capacité d'intervenir dans des champs en principe réservés aux médecins.
> Hospimédia, 5 janvier 2022 (édition abonnés)
Après la publication du rapport de l'Igas, Olivier Véran a formulé plusieurs annonces pour les spécialités infirmières, ce 10 janvier. Il confirme la nécessité de reconnaÎtre l'exercice Iade en pratique avancée. Il valide l'attribution d'une NBI pour les Ibode dès avril. En question aussi, le dispositif transitoire vers leurs actes exclusifs.
> Hospimédia, 11 janvier 2022 (Accès abonnés)
L'inquiétude sur l'accès aux soins dépasse largement la crise de la Covid-19 selon les résultats de l'observatoire Biogaran de la santé du quotidien. Il montre que 74% des Français considèrent que le système de santé s'est dégradé ces dernières années, contre 57% en 2007. à l'époque, un tiers des sondés percevaient même une amélioration, contre 9% actuellement. Une observation confirmée par Jacques Battistoni, président de MG France: "On mesure les difficultés d'accès aux soins de nos concitoyens, mais aussi les difficultés d'accéder au système hospitalier, qui est à bout de souffle. Le point le plus visible concerne les soins du quotidien, du fait du départ à la retraite de nombreux généralistes." Ainsi, 70% des Français affirment avoir au moins une fois dans leur vie renoncé à une consultation chez un médecin, dont 45% au cours des deux dernières années. Cette proportion a plus que doublé en quatorze ans. Et la situation ne devrait pas s'améliorer à court terme. "En matière de médecins, le pilotage est celui d'un paquebot et chaque coup de gouvernail se ressent dix ans après", souligne Jacques Battistoni. "Ce qu'on vit est l'effet de l'évolution du numerus clausus. Des promotions des années 1970 qui comprenaient 7.000 à 8.000 médecins partent à la retraite et ne sont pas remplacées parce que le nombre de médecins formés par promotion était tombé jusqu'à 3.000 dans les années 1990 à 2000. La situation va continuer de se dégrader pendant plusieurs années." Selon un rapport de la Drees, les effectifs des médecins, toutes spécialités confondues, vont en effet diminuer jusqu'en 2028 et ne retrouveront leur niveau actuel qu'en 2035.
> Le Parisien, 11 janvier 2022
> Site de l'Institut Montaigne
Les internes travaillent-ils plus de 48 heures hebdomadaires ? Dans le cadre de leurs engagements pour préserver la santé mentale des carabins, les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé ont mené une grande enquête visant à estimer leur temps de travail moyen. Selon les premiers enseignements de cette étude, plus de 70% des internes dépassent aujourd'hui le plafond légal. Respect des demi-journées, volume horaire, repos de sécurité Le point en chiffres sur les conditions d'exercice des futurs médecins.
> The Conversation, 5 janvier 2022
Une récente étude montre un affaiblissement notable du suivi des salariés par la médecine du travail. Y compris pour les travailleurs exposés à des risques spécifiques, sur lesquels les moyens devaient normalement être concentrés.
> Santé & travail, 8 décembre 2021
12/01/2022- à l'occasion d'une
visioconférence réunissant les neuf gérontopôles français,
Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie,
leur a présenté les lignes directrices qui vont guider leurs
contributions à la réforme de l'autonomie. Trois actions sont
ainsi mises en œuvre : la rédaction d'un cahier des charges
définissant leurs missions et leur feuille de route pour les
années à venir, leur participation à la préfiguration du futur
"centre national de preuves" pour aider à faire émerger et à
évaluer les innovations dans le champ de la prévention de la
perte d'autonomie ; et enfin, leur association au déploiement du
plan antichute des personnes âgées. Nés dans les années 2000,
les gérontopôles fédèrent autour d'une même entité des acteurs
du "bien-vieillir" afin de promouvoir la santé des personnes
âgées. Ils sont à l'origine de nombreuses pratiques innovantes.
Celui de Toulouse, par exemple, présidé par le Pr Vellas, a
implémenté le programme Icope de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) dans la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Son
objectif est d'évaluer 200 000 seniors en cinq ans et de
promouvoir le vieillissement en bonne santé en s'appuyant sur
des outils numériques .
> Communiqué
de presse du ministère chargé de la santé
> Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA)
Le ministère français de la Culture annonce, ce 17/12/21, la création d'un Observatoire de l'édition scientifique, une instance de concertation et de dialogue entre les acteurs de l'édition scientifique, privés et publics, et le monde de la recherche.
> Site du ministère chargé de la culture
Bases & Netsources' (Fla Consultants) publie, ce 05/01/22, un nouveau « Conseils Veille » qui présente Gallicagram, un logiciel permettant de générer des graphiques interactifs et de quantifier la présence/ le nombre d'occurrences d'un ou plusieurs termes en tirant profit de la base de données d'archives de presse française de Gallica.
C'est une exigence du programme Horizon Europe, également des bailleurs du consortium COAlition S qui a lancé le Plan S et dont font partie la Commission européenne et l'Agence nationale de la recherche (ANR, France). En France, le Deuxième Plan national pour la science ouverte (2021-2024) l'encourage avec « l'objectif d'atteindre 100 % de publications en accès ouvert en 2030 ».
Fausses nouvelles, théories complotistes... ces phénomènes existent depuis toujours mais sont amplifiés par le numérique. Comment renforcer la vigilance des citoyens sans limiter des valeurs essentielles comme la liberté d'expression, d'information et d'opinion ? Le rapport Bronner esquisse des propositions.
Elle succède à Aurélie Le Sueur qui occupait cette fonction depuis 2017.