Septembre 2020
Note : L'odds ratio ajusté (ORa) traduit l'importance de l'association entre la présence d'un trouble psychique sévère et chaque indicateur de recours après ajustement sur les autres facteurs susceptibles d'être associés à ce recours. Un ORa égal à 1 traduit l'absence d'association entre la présence du trouble psychique sévère et le recours, un ORa supérieur à 1 signale une association entre la présence du trouble psychique et l'augmentation du recours, un ORa inférieur à 1 signale une association entre la présence du trouble psychique et la diminution du recours. Plus l'ORa est éloigné de 1, plus la force de l'association est importante.
Source : SNDS
Champ : Individus suivis pour un trouble psychique sévère en 2014 ayant pu être appariés et leurs témoins parmi les bénéficiaires de 18 à 65 ans du Régime général et des Sections locales mutualistes (SLM) de l'Assurance maladie ayant consommé des soins, France entière.
Lecture : Après ajustement sur les caractéristiques cliniques et socio-économiques individuelles et les caractéristiques de l'environnement de vie, les personnes suivies pour un trouble psychique sévère ont un recours globalement moindre aux soins de prévention que la population générale. Elles ont un recours plus élevé aux médecins généralistes mais moindre aux spécialistes. Elles sont également plus souvent concernées par les hospitalisations évitables, pour des pathologies comme l'asthme ou des complications liées au diabète qui n'auraient pas dû mener à une hospitalisation si elles avaient été régulièrement suivies en médecine générale de ville.
Issu du Questions d'économie de la santé n° 250 intitulé : « Moins de soins de prévention, de recours aux spécialistes et plus d'hospitalisations évitables chez les personnes suivies pour un trouble psychique sévère » de Coralie Gandré et Magali Coldefy (Irdes).