* La répartition par âge étant différente d'un département à l'autre, les taux de limitations motrices ou organiques ont été standardisés selon la répartition par âge nationale.
Classes : Méthode de seuils naturels (algorithme de Jenks) qui permet de créer des classes homogènes. En effet, cet algorithme vise à trouver le nombre de classes souhaitées en minimisant la variance intraclasse et en maximisant la variance interclasses.
Champ : Personnes vivantes au 31 décembre 2019 (tous âges et tous lieux de vie), présentes dans le Système national des données de santé (SNDS-Tous régimes).
Source : SNDS 2012-2019
Lecture : Selon les résultats de l'algorithme Fish élaboré par l'Irdes à partir des données du SNDS de 2012 à 2019, en métropole, c'est dans Le nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme), une partie de l'est (Ardennes, Meuse, Haute-Marne), la Corse et la partie basse du couloir rhodanien (Haute-Loire, Bouches-du-Rhône) ainsi que dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne que se trouvent les populations les plus à risque d'avoir des limitations motrices ou organiques, avec des taux standardisés supérieurs à 16 %, la moyenne nationale se situant à 14 % (tous âges et lieux de vie). Dans les départements ultramarins, la Guadeloupe a le taux standardisé le plus élevé (15,1 %), la Martinique et la Réunion se situant dans la moyenne nationale.
Issu du Questions d'économie de la santé n° 276 : « Des disparités de limitations motrices ou organiques importantes entre les départements », de Maude Espagnacq, Catherine Sermet, Camille Regaert et Fabien Daniel.